Chapitre 39 - Nodia

Notes de l’auteur : Bonjour :D Cette semaine, on découvre ce qu'il s'est passé pour ceux qui ne sont pas restés à bord de l'Oursin... et ce n'est pas joli-joli. Bonne lecture (malgré tout?) !
Avertissement de contenu : violence graphique, sang, morts

— Tu n’as jamais actionné de canon avec de l’ombre, Sehar ? demanda Zakaria.

Le petit secoua la tête. Nodia posa une main sur son bras en réconfort, et sentit que ses écailles étaient dressées sur sa peau.

— C’est plus facile que les lances, ne t’inquiète pas, assura le prince.

Nodia attira l’attention de son demi-frère, et avec un sourire, signa : Je te montrerais comment faire. Elle n’était pas tout à fait certaine qu’il l’ait comprise, mais il lui rendit le sourire, et acquiesça. Ils ne perdirent pas une seconde de plus, et se frayèrent un chemin dans les rues, dans lesquelles les habitants se relayaient instructions et équipements de défense. A chaque regard que Nodia croisait, leurs noms revenaient en mémoire. 

Zenia et Ari, un couple de faunes qui faisaient toujours pousser bien trop de courges à chaque saison et les partageaient à tous leurs voisins.

Pétiole, Luciole et Cabriole, un trio de gnomes austères qui tenaient les comptes de l’armurerie et oubliaient toujours d’y noter les casse-croûtes des colporteurs, parce que quand même, la nourriture, ça ne comptait pas.

Estern et Taoc, une paire d’hybrides inséparables qui raccommodaient les chaises et les pantalons de tout le village, et parfois, s’iels étaient d’humeur, ramonaient aussi les cheminées les plus encrassées.

Des nains, tant d’autres hybrides, tant de noms qu’elle connaissait par coeur, logés au fond de sa mémoire et tapissés quelque part dans son coeur.

Mais sur sa route, elle ne croisa aucun valeni, ni aucun maegis. 

— Les munitions sont là ! annonça Zakaria avec un brin trop d’enthousiasme.

Chaussette avait terminé de monter les canons sur le toit plat de l’armurerie, et dans ses yeux pétillait la même petite étincelle vindicative que celle de Zakaria.

— J’espère que vous êtes en forme parce qu’on n’a pas une poussière de poudre pour ces machins !

Il grimpa sur le dos de son fidèle sanglier, qui trépignait sur place, agité par le brusque réveil nocturne. Sehar ne résista pas à caresser le front poilu de la monture, mais aucun des deux ne sembla vraiment calmé par le geste - tout restait encore à faire, pour le moment. Nodia signa qu’ils géraient la situation, et Chaussette acquiesça, l’air de vouloir en découdre au plus vite.

— Tu m’en laisseras, hein ?

Nodia secoua la tête avec un sourire, et le tira à elle juste assez pour poser un bisou sur sa joue malgré ses vaines protestations. Il fila au petit trot dès qu’elle le relâcha, et elle rejoignit Zakaria et Sehar près des canons.

Ils leur en restait bien plus que trois, mais pas tous en excellent état. Ils pouvaient déjà mettre de côté ceux qui avaient un recul déplorable, ou une tendance à laisser fuiter quelques ombres au démarrage. Hors de question de toucher non plus à ceux qui semblaient prêts à exploser, et ne servaient plus qu’à donner l’illusion que le village était mieux armé qu’il ne l’était en réalité. Nodia distribua les canons, un simple et léger pour Sehar, un lourd et fixe pour Zakaria, et garda pour elle le plus capricieux et le plus puissant du lot.

Mais elle ne ferait pas son premier tir avec. Elle s’arrêta à côté de Sehar, qui observait son arme les yeux écarquillés et les écailles toujours redressées par la peur, et attrapa les longs cheveux noirs laissés libres de son demi-frère pour les ramener dans son dos. Mèche après mèche, elle les fixa dans une tresse sommaire, assez pour libérer son visage et ne pas entraver ses gestes. Lorsqu’elle eut terminé, il tourna la tête vers elle, et Nodia y lut toujours la même terreur.

Je te montrerais comment faire le premier tir, signa-t-elle.

Il acquiesça, mais son expression ne changea pas. Nodia sentit son estomac se serrer - quel droit avaient-ils de le forcer à participer à tout ça ? Qu’importe la nécessité, qu’importe sa force. Sehar n’avait rien à faire ici. Elle voulait le tirer dans une des caves solidifiées où les enfants et les membres les plus fragiles de la communauté s’étaient cachés, et l’y poser jusqu’à ce que le danger soit définitivement écarté. Elle voulait que rien n’arrive à ce petit bout de lézard, qui n’aurait jamais dû être si loin de chez lui.

Mais elle ne bougea pas. Autour d’eux, les lumières s’éteignirent une à une, et le silence tomba sur le village.

Les yeux tournés vers le ciel obscur, ils attendirent. 

La seule chose qui resta visible, c’était l’Oursin. Lumineux comme un appât, immobile au-dessus du village invisible, leur navire aussi attendait.

Pour repérer les trois vaisseaux ennemis, ils ne pouvaient se fier qu’à leurs oreilles.

Un grincement de bois, le vent dans les voiles…

Nodia fut la première à les voir.

Trois grandes masses sombres, mais plus claires que le ciel, qui avançaient le plus rapidement possible sans lumière et sans bruit. Elle les pointa à ses deux compagnons, et signa à Zakaria d’attendre qu’elle ait fait le premier tir avant de faire quoi que ce soit. Il acquiesça, et Nodia plaça les mains de Sehar sur le canon, les siennes par-dessus.

Comme l’avait affirmé le prince, créer un boulet d’ombre était bien plus facile que d’invoquer une lance. Pas besoin de se concentrer sur la forme, car le canon le faisait pour eux. Ils n’avaient qu’à pousser leur magie à l’intérieur, et la laisser grossir jusqu’à ce qu’elle soit assez lourde pour déclencher le mécanisme. Les yeux de Sehar étaient toujours aussi écarquillés, mais sous ses mains, Nodia sentit sa magie filer avec la sienne pour alimenter l’arme.

En quelques instants, leur canon était prêt. L’ouverture pointée vers le ciel, le mécanisme s’enclencha, et le boulet fila, invisible et silencieux dans la nuit.

Viser à l’aveugle était plus simple qu’il n’y paraissait, lorsque l’obscurité elle-même était une alliée.

Le tir toucha sa cible, et les ombres du sortilège crépitèrent sur le bouclier du navire. Ils ne l’avaient pas encore troué - mais rien ne pourrait leur résister longtemps.

A présent que les trois navires se savaient repérés, ils n’avaient plus aucune raison de rester discret. Une nuée de salves offensives partit en direction de l’Oursin, et quelques sortilèges tombèrent vers le village, mais rebondirent aussitôt sur les raquettes des mages nains. Zakaria relâcha un coup de canon, et Nodia retourna vers le sien pour le charger, alors que Sehar peinait à relancer le sien. 

Mais ils n’avaient plus le temps. Après le premier tir, c’était toujours trop tard.

Les coups de canons à répétition forcèrent les navires à bouger pour ne pas devenir des cibles faciles, ce qui rendaient leurs propres tirs bien moins précis.

Pied-de-Troll avait décidément l’avantage. Et si les chasseurs n’avaient été que des navires, la victoire aurait été facile

Mais il y avait des gens, dans ces navires.

Nodia ne voulait pas les tuer - et eux ne voulaient pas mourir.

Mais si les chasseurs avaient sans doute pour ordre de ramener vivants certains d’entre eux, rien n’était garanti concernant le village. Si la Toile refusait de les armer, désormais, peut-être qu’ils tourneraient un regard aveugle si Fenara ordonnait de le rayer de la carte. Peut-être que personne ne savait ce que ces bateaux étaient venus faire là, qu’ils la laissaient faire absolument tout ce qu’elle désirait.

Parce que c’était la guerre, après tout. Et peut-être que maintenant, l’ennemi, c’était tout le monde.

Une explosion retentit dans le ciel, et le premier bateau se disloqua. Nodia suivit avec soulagement les silhouettes des chasseurs, rougies par les flammes, qui évacuaient et descendaient vers la forêt. Elle ne souhaitait à aucun d’entre eux de finir torpillés - mais elle n’était pas naïve. A présent qu’ils étaient à terre, elle savait qu’ils attaqueraient le village. Pied-de-Troll avait encore quelques soldats, mais pas assez…

D’un grand geste de la main, elle attira l’attention de Sehar et Zakaria, et leur signa sa décision.

Maintenez les canons. Je vais renforcer les défenses.

— On te rejoints dès que les deux autres sont tombés ! répondit le prince avec toujours un brin trop d’enthousiasme.

Nodia acquiesça, et s’arrêta juste le temps de caresser la joue de son demi-frère avec un sourire rassurant. Les mains figées sur son canon qu’il alimentait maladroitement, le pauvre garçon avait toujours l’air aussi perdu et tétanisé, mais trouva assez de forcé pour lui rendre un sourire tremblant. Alors elle sauta du toit où ils étaient postés, et constata en un clin d’oeil qu’elle avait eu raison de sauter dans la mêlée. Ceux des habitants qui ne s’étaient pas cachés dans les caves défendaient la ville, armes à la main, contre des chasseurs qui n’étaient pas là pour faire des prisonniers.

Un à un, les corps tombaient.

Elle vit le sabre découper la chair du gnome Cabriole, et son petit corps tomber devant la clôture de la pâtisserie où Nodia avait récupéré des beignets fourrés aux cerises pour iel et ses frères un nombre incalculable de fois.

Une massue écrasa le crâne de l’hybride Sephy, elle qui avait toujours un sourire discret dès qu’elles se croisaient dans la rue, sans que Nodia n’ait jamais eu le temps d’en savoir plus sur elle. La tâche de sang bleu éclaboussa une vitre, ornée de rideaux de dentelles.

Un cri suppliant s’éteignit dans la gorge du faune Zenia lorsqu’un sortilège de nécrose le frappa, dévorant sa peau et sa magie sans aucune pitié.

Nodia vit tout cela, et bien plus. Et elle oublia tout ce qu’elle avait pu croire. Tout ce qu’elle avait pu espérer.

En cet instant, il ne lui restait plus que la colère.

Elle hurla, et dès qu’un visage qu’elle ne reconnaissait pas entrait dans son champs de vision, sa lance transperçait, découpait, tirait, écrasait.

Pas de temps pour la pitié. Pas maintenant. Pas cette fois-ci.

Elle ne voulait pas les tuer, ces chasseurs. Elle ne le voulait pas. Mais elle ne voulait plus voir les siens mourir.

Alors elle laissa la rage grandir, engorger ses veines, brûler ses muscles. Sa lance à la main, elle dansa parmi les ombres, intouchable, invisible.

Elle tua, tua, et tua encore. Rien ne l’arrêtait. Elle ne pouvait plus s’arrêter. 

Lorsque l’explosion retentit au-dessus de sa tête, son geste se figea en l’air. Elle ne leva pas les yeux vers les deux bateaux qui se fracassaient l’un contre l’autre, mais regarda enfin ceux de sa victime, la dernière d’une longue liste. Un visage sur lequel elle ne pouvait pas mettre de nom, mais qu’elle reconnaissait, pour avoir vu des centaines de jeunes comme lui. Un petit hybride, mal protégé, mal armé, avec dans ses yeux prunes la même terreur que celle qu’elle avait vu dans ceux de son frère.

Sa terreur, elle la ressentait aussi. Mais c’était trop tard.

La lance sortit du ventre du petit hybride, et le jeune chasseur, trop petit, trop frêle pour le combat, s’écroula au sol. Les yeux toujours écarquillés, ses traits figés pour l’éternité dans une peur qu’elle avait causé.

Au-dessus d’elle, d’autres chasseurs tombaient du ciel. Ils rejoindraient la bataille d’un instant à l’autre.

Elle les voyait à peine. Elle savait qu’ils venaient. 

Mais elle ne bougea pas.

Une balle frôla la peau de son bras, et elle n’entendit le coup de fusil que bien plus tard, en écho aux battements ralentis de son coeur. La balle se ficha dans la jambe d’un faune, qui tomba au sol avec un cri de douleur.

Elle ne bougea toujours pas.

— Nodia ! Mais qu’est-ce que tu fous, reste pas plantée là !

Chaussette entra dans son champs de vision, et lui secoua l’épaule. Elle le fixa, immobile, ses yeux rivés sur le visage de cette personne qu’elle avait toujours considérée comme un frère. Depuis combien de temps était-il capable de se tordre avec autant de rage ? Depuis quand ses yeux reflétaient-ils les horreurs qui ne s’accrochaient plus à son coeur ?

Nodia voulu crier. Pour que tout ça s’arrête. Pour que la bataille prenne fin. Pour qu’ils prennent la fuite, tout simplement, parce que partir serait mieux, partir serait moins dur, encore une fois.

Mais aucun son ne sortit de sa gorge.

Ni lorsque Chaussette l’a secoua de nouveau, ni lorsqu’un coup de massue la projeta au sol, ni quand le gnome poussa un cri de rage et chargea sur son sanglier. Elle était par terre, et elle n’était plus tout à fait certaine d’exister, pendant un instant. 

— Nodia… ?

Une paire de mains écailleuses la retourna, et elle croisa le regard apeuré de Sehar juste avant qu’il ne la soulève entre ses bras et courre. Pour une fois, elle avait l’impression qu’il avançait vite - ou peut-être que c’était elle, qui pensait trop lentement. En quelques foulées, ils étaient à l’abri des combats.

Sehar la posa à terre, et enfin, un son sortit de sa gorge.

Pas un cri, mais un sanglot.

Je voulais pas.

Nodia répéta les mêmes gestes en boucle, sans savoir comment s’arrêter.

Je voulais pas. 

Les larmes brouillaient sa vue, effaçaient le monde.

Je voulais pas. 

Ne restait plus que sa peur.

Je voulais pas. 

Sehar la serra dans ses bras, les yeux embués de larmes lui aussi. Mais le garçon n’avait rien fait de mal. Elle le savait. Comment pourrait-il jamais être aussi monstrueux qu’elle ?

Et pourtant il pleurait et tremblait autant qu’elle, alors elle le serra contre elle et elle chercha le monstre dans son propre coeur. Parce que si pour les protéger, il leur en fallait un, ce serait elle. Jamais lui.

Nodia calma sa respiration, et d’une main, cacha le visage de son frère contre elle alors qu’une lance jaillissait de nouveau des ombres. Elle transperça le crâne du chasseur qui avait trouvé leur cachette, et ce dernier s’écroula au sol, sans un cri, sans un bruit.

Ce ne serait pas suffisant, cependant. Ils étaient repérés.

— L’hybride valeni est là !

— Il doit être capturé vivant ! 

Alertés par les appels des premiers chasseurs, d’autres les rejoignirent, et Nodia sut aussitôt qu’être un monstre ne suffirait pas à sauver son demi-frère. Sous ses écailles, elle sentait sa magie qui s’agitait, cette même magie qui l’avait défendu à chaque fois, qui faisait de lui un gardien, mais qu’il maintenait au creux de son coeur, en cet instant. Parce qu’être puissant, cela ne suffisait pas toujours.

Les chasseurs refermèrent le cercle, et Nodia savait que la fin approchait.

Elle les regarda, et entrouvrit la bouche. Elle voulait crier, une dernière fois…

KRA-BOOM.

Le sol s’écroula sous la moitié des mercenaires, et les derniers encore à la surface perdirent l’équilibre, sonnés par le choc de l’effondrement de la cave. Les fondations de Pied-de-Troll étaient trop solides pour céder aussi facilement : quelqu’un l’avait délibérément explosé pour les défendre. Chaussette à leur tête, les bras armés du village encerclèrent les chasseurs, fusils et lames pointés sur eux.

— C’est fini, annonça le gnome. Vous avez perdu. Mais on est généreux, alors si vous tenez la vie vous pouvez vous casser.

Alors que le plus proche des chasseurs tentait de se relever, le gnome colla le canon de son fusil contre son front, et le fixa avec un regard particulièrement acide.

— Vous revenez dans le coin et je vous louperais pas, bande de merdes. 

Pour marquer son propos, il tira, juste à côté de sa tête, puis lui fit un signe du menton pour signaler que maintenant, ils pouvaient déguerpir. Les chasseurs n’attendirent pas leur reste, et tirèrent ceux qui étaient tombés dans la cave pour les emmener avec eux, fusils toujours pointés sur eux jusqu’à ce qu’ils disparaissent dans la nuit.

Avec un soupir, Chaussette mit pied à terre, alors que Nodia se redressait doucement, Sehar toujours serré contre elle.

— Tu dois partir aussi, petite nuit. 

Elle secoua la tête. Cette fois-ci, elle n’avait aucune certitude sur ce qu’elle devait faire. Fuir Pied-de-Troll et tuer Estan le chasseur n’avait pas suffit, la dernière fois.

Alors quelles horreurs surviendraient, si elle partait encore ?

— Ecoute, insista Chaussette. C’est la merde, mais dans deux jours vous allez vous ramener avec des renforts, non ? On a besoin des soldats de la Nuit pour mettre la misère à la Toile. Alors va les chercher, et ensuite, on ira sauver ce crétin de loup.

Nodia remballa ses larmes, acquiesça, et signa simplement :

Je reviendrais.

— Et on sera prêts. Allez, file !

Elle le serra une dernière fois dans ses bras, puis tira Sehar avec elle vers l’Oursin. L’échelle était dépliée, et Zakaria, qui les attendait en bas, entama l’ascension dès qu’il les aperçut. Nodia fut la dernière à attraper les barreaux de corde, et grimpa à la suite des deux hybrides alors que le navire s’élançait déjà loin du village. Elle se retourna, presque en haut, juste assez pour voir les petites silhouettes de Maro et Chaussette qui disparaissaient dans la nuit. Au-dessus d’elle, Sehar lui tendit une main pour l’aider à monter sur le pont, et elle l’attrapa, le regard aussi incertain que celui de son demi-frère.

Elle savait une chose, cependant.

Elle serait de retour. C’était une promesse.

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Nanouchka
Posté le 25/04/2022
Très chouette, ce chapitre !

Coquillettes :
"Je te montrerais comment faire." montrerais > montrerai
"Les mains figées sur son canon qu’il alimentait maladroitement, le pauvre garçon avait toujours l’air aussi perdu et tétanisé, mais trouva assez de forcé pour lui rendre un sourire tremblant." forcé > force
"Nodia voulu crier." voulu > voulut

Est-ce que ça ne vaudrait pas le coup de finir le chapitre sur quand ils sont sur le point d'être capturés, avant que le sol s'affaisse ? Ou éventuellement le sol s'affaisse, et on ne sait pas encore si eux aussi vont tomber ?

Le rapprochement entre Nodia et Sehar marche bien, on sent que toute cette affection est méritée et a grandi pendant longtemps. En termes de geste, j'ai l'impression que c'est plus fort si tu n'en gardes qu'un, soit le bisou, soit la caresse sur la joue. Parce que Nodia n'était pas ambiance tactile avant, donc que ce ne soit pas un revirement trop brusque non plus.
AnatoleJ
Posté le 03/05/2022
Merci pour les coquillettes ! (excellent nom haha)

Hum... Je note pour l’option cliffhanger, ça peut s’arranger !

J’adore écrire les relations fraternelles/sororales donc je suis particulièrement content si la progression de la leur parait naturelle :D C’est aussi noté pour l’ambiance trop tactile, je vais y réfléchir !
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