Ce matin, nous avons vu notre vaisseau se rapprocher. Mais ce fut seulement à midi qu’il est arrivé à deux mètres du sol. Plein de questions se posaient dans ma tête.Elles s’arrêtèrent net quand lentement un jeune homme d’environ vingt cinq ans en descendit. Il était grand et mince. Je suis ébloui par ses beaux yeux bleu. Pâle comme le sable. Il tremblait. Très vite, nous allons le voir. Dés qu’il est descendu sur le sable, le vaisseau s’en va. J’en doute plus, c’est un nouveau qui vient habiter ici ! Pendant que Salomé et Émilien lui font visiter. Moi je pars à la recherche d’une noix de coco. J’en trouve une et la ramène. Nous lui expliquons ce qu’il faut faire pour en sortir:
«-C’est très facile, ce soir t’ira dormir dedans. Demain matin, elle refusera de s’ouvrir si tu ne la fais pas rigoler. Tu n’auras qu’a lui chanter des chansons idiotes et elle s’ouvrira! je lui explique.
-Et après tu auras qu’à l’aménagé! clame Salomé »
Le nouveau rougit d’être au centre de l’attention.Nous accrochons la noix de coco à une corde. Ce qui n’est pas facile, car la noix de coco est ronde. Nous faisons passer la corde par dessus une branche d’arbre.
Nous soulevons la noix de coco.Nous l’amenons à l’intérieur de la muraille et nous la reposons par terre. En la faisant rouler, nous l’amenons à coté des nôtres. Ce soir là, nous mangeons autour du feu :
« Comment tu t-appelles? coasse Salomé
-Ze m’appelle Zulien ! Zozote julien
-Quoi Zulien je mugis.
- Non julien grogne julien.
- Ah mais oui, tu était un journaliste très gentil, qui était venue interviewer, pourquoi t’es là ? questionne Émilien méchamment
-Pour les mêmes raisons que vous, riposte Julien.
- Bonne nuit, je hurle.
-Pourquoi tu hurles ? s’exclame Salomé.
- Parce que les mecs, on dirait des coqs qui se battent pour des poules! je râle.
-Non, c’est lui qui depuis le début me lance des regards noirs ! dénonce Émilien.
-Non, c’est toi, rétorque Julien.
-Dire que je pensais que tu était gentil. réponde Émilien ; »
Ça continue comme ça pendant cinq minutes. Puis ils commencent à se taper dessus. Puis ça finit en bataille et pour les séparer c’est la galère. Finalement, Émilien part de son côté avec Salomé, et moi avec Julien. Dans notre coin, il me dit : depuis que je suis arrivé, j’ai été ébloui par ta beauté. Mais Émilien te couvait comme sur ses poules. Quoi ! Lui aussi me trouve belle comme moi je l’ai trouvé beaux. Sur ces mots, on se quitte pour aller dormir. Le lendemain, Émilien veut bannir le nouveau :
«- C’est un incapable, il va nous gêner, affirme Émilien.
-Mais il va mourir, et après, il n’a pas pu faire ces preuves, vocifère Salomé.
-Mais arrêtez de crier, on ne peut plus prendre son petit déjeuner tranquille, rugit Julien.
-Calmez-vous, je crie.
-Mêle-toi de tes affaires ,la nouvelle patate, riposte Émilien.
-Patate toi-même, réplique Julien.
-Toi t’es une patate, mais pas du tout jolie, riposte Émilien.
-Stop, arrêtez de vous disputer, s’écrie Salomé.
-Nous pourrions nous séparer en deux et aller explorer chacun de notre côté, je tranche.
-Bonne idée, on va faire ça, acquiesce Salomé»
Je suis partenaire avec Julien. Julien et moi partons vers une forêt dense. Quand nous y arrivons, des dizaines de lapins avec des couteaux à la place des oreilles. Ils se retournent vers nous et s’enfuient. Dans cette forêt, de grands animaux au pelage sombre et sans bois font fuir tout le monde, quand ils crient. Ils nous dévisagent, puis nous poussent vers une cachette. Nous voyons d’autres bêtes grises ressemblant à des loups, les grands animaux forment un front et des cornes leur poussent par magie. Ils repoussent très vite les loups et leurs cornes disparaissent de leur front. Les animaux ressortent de leurs cachettes. Nous avons compris que ces animaux sont les gardiens de cette forêt. Nous décidons de les appeler les gardiens. Les loups doivent être dangereux et dévastateurs. Je pense que dans l’horrible forêt que Salomé, Émilien et moi avons explorés, les loups avaient tout dévasté. Donc, les gardiens sont indispensables pour la survie de la forêt. Nous établissons un camp de base dans cette forêt et continuons à répertorier. Le soir, nous rentrons au camp. Nous attendons une heure Salomé et Émilien. Nous comprenons qu’ils ne reviendront pas aujourd’hui. Nous mangeons sans eux et nous réalisons notre répertoire d’animaux que voici :
-Bakin : animal aquatique ressemblant à ornithorynque, mais il a une corne.
-Beur : animal qui donne sa graisse aux autres animaux.
-Bita : insecte aquatique qui se sacrifie aux Bakin.
-Fari : animal blanc qui peut recouvrir tout le monde de blanc.
-Gardiens : animaux ressemblant aux cerfs mais ses cornes poussent en cas de danger. Il prévient et protège les animaux des dangers.
-Lacoux : lapin aux oreilles remplacés par de couteaux.
-Taxi : espèce servant de taxi. Il est très grand et gris.
Le lendemain, nous partons avec plus de réserve de nourriture. De nouveau dans la forêt, on remarque un piton rocheux que nous décidons d’aller explorer. La montée est dure. En haut, nous apercevons Salomé et Émilien dans un désert. De l’autre côté, l’océan est gigantesque. Nous décidons de faire une carte. Quand elle est finie, nous décidons de rentrer au village pour construire une barque. Nous la creusons dans un grand tronc d’arbre. Le soir, Salomé et Émilien rentrent. Je montre la carte à Salomé, mais elle la déchire.
«-Pourquoi tu as fait ça, je sanglote.
-Parce qu’on s’en fout des cartes, s’exclame Salomé.
-J’en referais une, je certifie.»
À l’aube, Salomé et Émilien repartent.
Nous continuons de creuser la barque et le soir-même, elle est finie. Nous mettons une voile. Au lever du soleil, nous partons pour une de ces îles. Nous accostons. Il y a de l’or à volonté. Mais nous décidons de ne pas en prendre. Sur cette île, il y a un volcan. Nous la nommons l’Île au volcan. Avant de partir, nous enterrons l’or. Nous dormons sur cette île. Quand, nous rentrons , Salomé et Émilien y sont déjà. Ils s’expliquent:
«-Pardon pour les autres jours, mais j’aimerais qu’on construise en priorité notre maison, car j’attende un enfant! négocie Salomé
- Quoi tu attend un enfant, mais on est pas dit tout prêt a en accueillir un, il faut se depecher de construire votre maison, s’exclame surpris Julien.
-C’est d’accord, mais pourquoi tu as déchiré ma carte? je questionne
- C’était le stresses, si tu veux on ira en faire une autre, chuchote Salomé.