C’est ainsi que nous commençons par décider de faire un chalet. Nous coupons six troncs. Quand nous voyons le vaisseau arriver. À midi, le vaisseau laisse débarquer une jeune femme brune, aux yeux si vert qu’on croirait voir un arbre, mais sur le total ce n’est pas brillant, cette femme est si enrobé qu’on croirait voir un hippopotame. Je sais ce si n’est pas gentil mais ce n’est que la vérité. Celle-ci veut nous coiffer. Nous y passons tous. Elle nous tire les cheveux, elle les coupe, elle les démêle et nous fait des tresses. Le soir, tous très bien coiffé en train de manger au tour du feu:
« -Comment tu t’appelles ? je postillonne sur la nouvelle.
-Je m’appelle, Fline Petitebelid, minauda Fline, en plus c’est pas très bon et vos noix de coco n’ont pas l’air confortable.
-T’es là pourquoi? lance Salomé d’un coup fâché qu’elle critique sa cuisine.
- Oh parce que je voulais du vert dans le vaisseau, marmonna Fline, si j’avais su je n’aurais pas proteste contre l’abatage des dernier arbres qui avait dans le vaisseau.
- Quoi, ils voulaient couper le chêne centenaire de mon jardin avec la cabane que j’avais construite ! je m’exclame.»
Personne me répond et je reste sans réponse
Le lendemain, elle râle parce qu’on faisait trop de bruit en installant les troncs. Fline, Salomé et moi repartons au piton rocheux refaire une carte. Quand la carte est finie, nous redescendons au camp, là nous mangeons, Fline a construit un hamac où elle fait la sieste. Moi, je vais faire la sieste dans ma noix de coco, Julien me rejoint :
« -Fline, elle ment, elle était dans mon groupe,mais elle a raison pour l’abatage des arbre, je suis désole pour ta cabane et je pense qu’elle n’avait pas envie de débarquer c’est une citadine ! narre Julien
-Ah ouais, on fait la sieste ensemble, je marchande, assez triste que ma cabane a été, détruite,.
-OK mon amour, chuchote Julien. »
C’est ainsi que se fit l’après-midi. Le chalet de Salomé et Émilien a bien avancé.
«-Et si chaque couple construisait son chalet, je propose.
-Bonne idée, coasse Émilien.
-OK, on fait ça demain, mais moi je ferait d’abord entrer ma noix de coco.»
A l’aube, Julien et moi coupons des dizaines de troncs. Nous les faisons passer par dessus la murailles et les empilons devant notre prochaine maison. Tous nous mangeons en silence. En pleine milieu de la nuit, nous entendons des bestioles escalader notre muraille. Je sors de ma noix de coco. Ils ressemblent à des phoques, ils rongent tout. Des trous apparaissent dans la muraille. Ils rongent même les humains car une de ces créatures vient de me ronger la jambe jusqu’à l’os. Je crie de douleur. Julien sort de sa noix de coco. Je lui crie de faire attention aux bestioles. Il les évite et vient me voir. Quand il voit ma jambe, il grimace et sursaute . Nous en voyons faire des trous dans les noix de coco et ronger les occupants. Salomé nous rejoint en courant et en hurlant de souffrance. C’est à l’aube qu’ils repartent dans la mer. Salomé s’est fait ronger le bras, Julien va voir les autres. Il découvre Émilien sans jambes qui a hurlé de vouloir quitter cette planète et le cadavre de Fline. Julien porte Émilien et moi autour du feu :
«-Elles étaient horribles ces bestioles, il va falloir enterrer Fline, ronchonne Julien.
-Léa et moi pourrons pas vous aider, rumine Émilien.
-Je suis le seul encore entier, il va falloir que je m’occupe de tout, réfléchit
Julien.
-Es ce que tu penses que nos membres vont repousser, bredouille Émilien.
Je n’en sais rien, je vous ferait peut-être des jambes de bois. annonce Julien
-OK, merci, tu es trop gentil, s’écrie Émilien.
-Bon, il va falloir enterrer Fline, soupira Julien»
On enterra Fline le mieux possible en dehors de la muraille. Émilien et moi nous ne bougeons pas. On lit des livres en permanence. Au fil des mois, ma jambe repousse toute seule. Pendant ce temps, nous ne faisons rien. Mais au bout de huit mois tout le monde est de nouveau entier. Nous recommençons à travailler. Moi, je ne fais qu’explorer la mer avec Julien et très vite un répertoire des animaux marin se forme :
- Ruisselant: animal marin qui ronge tout et ressemble a des phoques
-Mourin: animal de la taille d’un éléphant qui mange tout le fond marin.
-Grac: Sorte de gardien marin qui fais la même chose et lui ressemble.
-Corni : un animal impossible à approcher à moins d’un mètre, car il est recouvert de corne à part sur le ventre.
_Charéne ; Animal qui rend justice sur un territoire marin définie, car il parle plein de langues différentes comme le Français.
-Mirréne; Animal qui produit des mirage pour attirer ses proies
Voici les plus courants. Pendant ce temps, le chalet fut fini et Salomé s’y installe car dans quelque jour, son bébé naîtra. La vie a repris son cours normal. Maintenant, nous montons faire des ballades sur le chameau. Au fur et à mesure, la muraille c’est camouflé dans le décor. Un matin:
-Nous avons presque fini le deuxième chalet, décrètent Julien et Émilien.» Tout d’un coup, Salomé dit : « Je crois que le bébé va naître »
Nous la transportons jusqu’au chalet et nous l’allongeons.
Émilien nous mit dehors. Au bout de quelques heures, il ressortit tenant une magnifique fille dans ses mains. On fit une longue bande de tissu et nous l’enroulons autour de la fillette. Salomé sortit et prit son bébé dans ses bras et lui donna le sein. Nous mangeons et Salomé déclare :
« Elle s’appellera Fline »
Au petit matin, on toque contre la muraille. Je mets l’escabeau et un drôle de singe, grand et blanc, monte. Il porte au poignet un bracelet électrique. Ses yeux sont bleus et il porte un baluchon. Puis il se met à parler :
« - Bonjour, je suis Tchoquo du peuple des Rin. Nous sommes très intelligents et respectueux de la nature. Et vous, qui êtes vous ?, questionne-t-il.
- Je suis Léa, du peuple des humains, je réponds, stupéfaite.
- Je vous comprends grâce à mon bracelet, explique Tchoquo. »
Je vais réveiller les autres pour discuter au petit-déjeuner avec ce singe :
« Bonjour, qui es-tu et que veux-tu ?, demande Julien d’un ton curieux.
- Je suis Tchoquo, du peuple des Ron. Je veux vous parler pour faire un pacte. Je voudrais que chaque humain soit accompagné d’un Rin, car vous êtes fort et dévastateur de la nature, mais nous les Rin, nous sommes faibles et protecteurs de la nature, mais plus intelligents que vous, ce bracelet le démontre, explique Tchoquo.
- Je suis d’accord pour ce pacte, est-ce pareil pour mes compagnons ?, questionne Julien.
- Oui c’est bon, nous répondons. »
Tchoquo siffla, trois Rins et un bébé arrivèrent et il nous montra les Rins qui allaient nous accompagner. Moi, j’ai eu Flika, une jeune Rin très gentille.Chaque Rin donna un bracelet identique à celui de Tchoquo. Moi, je suis allée me promener avec ma guide. J’ai pu comprendre les gardiens et faire un pacte avec eux pour avoir de la viande.J’ai même compris les arbres et leurs besoins. Cette première journée avec les Rin a été formidable. Elle nous a permis de mieux comprendre la nature et de savoir comment l’aider et non la détruire comme l’humain l’a fait sur Terre. Le soir, Flika amena sa couchette qui était une noix de coco comme nous. Les Rin nous montrèrent comment cuisiner en respectant la nature. Nous avons mangé des œufs de girouette à la coque (la girouette est le nom d’un oiseau appelé comme ça par les rins). Le lendemain, au petit-déjeuner, Flicka proposa d’améliorer notre muraille. Elle nous montra quelque chose qui repousse les créatures qui ont tués Fline. C’est une sorte de colle qui sent mauvais. Nous l’étalons sur toutes les murailles.Le soir, nous sentons tous mauvais ! Je me jette à l’eau et j’y reste jusqu’à ce que l’odeur soit partie.Maintenant, ces créatures peuvent venir, nous les attendons de pied ferme.
« -Où habitiez-vous, lance Julien au petit-déjeuner
- Au nord derrière votre muraille, mais nous, la famille de Tchoquo sommes des explorateurs, précise Tchoquo l’accompagnant de julien
-Le sens de famille n’est pas le même que vous, nous avons un grand marché où nous allons quand nous avons un bébé. Nous déposons le bébé et en prenons un autre. Mais chez les explorateurs, une famille c’est un groupe d’amis, explique Tchoquo »
Nous sommes stupéfaits du sens de famille chez les Rins.