Après les révélations de la reine, Lara s’était enfermée dans ses appartements pour réfléchir à toutes les choses qu’elle avait apprises. Jamais elle n’aurait pu imaginer que la reine originelle de ce peuple puisse être sa propre mère. De plus, elle avait beaucoup de mal à encaisser cette histoire de métamorphose… Cela lui semblait impossible et en même temps plausible. Tout paraissait irréel, comme si elle était dans un monde parallèle. Elle se coucha tôt ce soir-là, mais mit du temps à trouver le sommeil. Au petit matin la voix d’Okyalé rompit le silence, la guerrière avait l’air ravie et tira Lara de son lit pour la mener derrière le temple non loin du camp d’entrainement. Le soleil était levé depuis un peu plus d’une heure déjà et la cité regorgeait de vie. Lara se retrouva devant un splendide cheval à la robe d’un noir pur et profond, seule une étoile contrastait sur son front.
— Comment le trouves-tu ? Nous avons estimé son âge à environ quatre ans, il est jeune et a du caractère. La jeune femme entreprit de tendre la main pour attirer l’animal.
— Ne fait pas ça, conseilla Okyalé. Cet étalon est sauvage, nous venons juste de le capturer et crois-moi il ne vaut mieux pas que tu l’approches seule. Alkaia m’a dit que tu resterais parmi nous un moment finalement alors comme l’occasion s’est présentée ce matin pendant la ronde, j’en ai profité pour te ramener ce superbe pur-sang.
— Me ramener ? Il est pour moi ? demanda-t-elle avec de grand yeux surpris.
— Bien sûr ! Comment comptes-tu te déplacer rapidement sans une solide monture ? Tu sais, les chevaux amazones ne sont pas comme ceux que tu connais, ils ne sont montés que par leur cavalière et un lien fort les unit. C’est pourquoi chaque guerrière doit avoir son propre animal. Es-tu déjà montée ? Lara acquiesça et se dit que finalement l’option équestre au lycée où elle avait fait ses études de vétérinaire lui serait bien utile. Okyalé lui proposa de rentrer dans l’enclos avec elle pour un premier contact, ce que la jeune femme accepta. Lara s’approcha prudemment de l’équidé tout en parlant doucement pour ne pas l’effrayer. Mais, à peine, ses doigts effleurèrent son encolure que ce dernier se cabra et la jeune femme tomba à la renverse. L’animal commença à se déchaîner et tenta de se détacher. Okyalé intervint alors avec un bâton pour maintenir l’étalon à distance et permettre à Lara de sortir de l’enclos. Le cheval martelait le sol de ses sabots tout en hennissant à pleins poumons comme pour défier les deux femmes d’oser l’approcher. Elles décidèrent de le laisser seul pour qu’il se calme et de reprendre l’entrainement avec Euryléia. Cette fois, la jeune maman eut le droit à un cours théorique sur le tir à l’arc. Elle s’appliqua avec autant d’attention qu’à première séance et une fois la théorie abordée, les deux guerrières l’initièrent à la pratique en lui faisant tirer sur des cibles fixes pour commencer. Lara se prit au jeu et malgré des débuts laborieux, elle réussit peu à peu à atteindre les cibles dont la taille était réduite au fur et à mesure par Euryléia. L’exercice lui octroyait de légères douleurs dans les bras, mais finalement elle ne le regrettait pas et trouvait ça assez sympa.
Elles allèrent manger vers treize heures. La jeune femme tenta d’ignorer les nombreuses courbatures qui sévissaient dans ses muscles tout en conversant avec les guerrières. Elle profita de ce moment pour se détendre, enfin un peu de calme. Ce n’était pas de trop après ce début de journée mouvementé. À table, les mets étaient divers. Et si elle reconnut sans peine le manioc ou les baies d’açaï, certains lui semblaient venir d’un autre monde. Hélas dans la jungle, le calme ne durait jamais et ce fut confirmé lorsque les hennissements terrifiés des chevaux retentirent.
— Que se passe-t-il ?? demanda Lara à une des guerrières.
— Je ne sais pas mais ça ne me dit rien de bon ! Répondit cette dernière. Les femmes présentes dans le réfectoire se levèrent toutes et gagnèrent les écuries prestement. Une forte odeur de brûler venait leur indiquer qu’un incendie était probablement en train de menacer la vie de leurs montures.
— Il faut sortir les bêtes ! Cria Alkaia.
Lara rejoignit le mouvement et se rendit sur les lieux constatant avec effroi que le feu s’était bel et bien propagé aux boxes des animaux. Une chaine humaine se forma afin d’éteindre l’incendie le plus vite possible. La jeune femme aida à mettre les chevaux en sureté.
Mais alors qu’elle les pensait hors de danger, les hennissements de l’étalon lui firent prendre conscience du contraire. En effet, l’animal trop farouche avait été attaché et il se retrouvait maintenant pris au piège dans son box les flammes léchant dangereusement le bois. Elle évalua la situation rapidement et finit par remonter son t-shirt sur son visage. Elle entra pour tenter de le sortir du box étant près de la sortie. Elle approcha le cheval avec prudence, évitant les flammes et d’éventuels coups que pourrait lui mettre l’animal paniqué. Ce dernier tenta en vain de se détacher et, voyant la jeune femme, resta plutôt calme vis-à-vis d’elle.
— Viens là mon beau ! Je vais te sortir de là ! lança-t-elle
Lara était à présent sa seule chance de survie et il devait la saisir. Il se laissa donc détacher et mener à l’extérieur où Okyalé prit le relais pour le placer dans l’enclos avec les autres chevaux avant de rejoindre la jeune femme prestement. Cette dernière était assise tremblant légèrement à cause de la vive émotion ressentie. Elle avait ressenti un stress intense la frapper de plein fouet.
— Lara, ça va ?!
Lara la regarda avant d’acquiescer essayant de reprendre une respiration calme entre deux toux puisqu’elle avait inhalé des fumées malgré elle. Elle reprit lentement ses esprits. Elle senti de légers vertiges l’envahir et, sur conseil d’Alkaia, elle se dirigea vers ses appartements pour se reposer.
Après un court repos, se sentant moins étourdit, elle sortit et constata que tout avait été maîtriser et que déjà les écuries étaient en réparation. Elle se mit au travail pour aider à réparer les dégâts causés par les flammes. Certains éléments des écuries étaient si endommager que près d’un tier des box n’étaient plus utilisables. Une fois le plus gros du travail achever, Elle se rendit à l’enclos et vit que l’étalon avait une nouvelle fois été mis à l’écart. Au moins il était sauf. La jeune femme le rejoignit et tendit la main vers lui lentement jusqu’à la poser à sur son museau, ce qui la surprit. -On peut dire que tu viens d’échapper au pire mon beau. Elle lui caressa l’encolure avec douceur pour ne pas lui faire peur puis fit demi-tour pour rejoindre Euryleia à l’arène pour son entrainement de l’après-midi, bien que la journée fût déjà bien entamée. Elle s’apprêtait à quitter la zone quand une voix résonna clairement dans sa tête.
— Pourrais-tu me détacher maintenant ? J’ai été suffisamment calme non ?
Lara regarda autour d’elle, surprise, la voix étant à connotation masculine ce qui la perturba grandement.
— Hey jeune amazone ! Ne fais pas comme si je n’étai spas là... Peux-tu me détacher ?
Elle se tourna lentement vers le cheval extrêmement perplexe et marmonna :
— c’est toi…qui…L’étalon secoua la tête de haut en bas comme pour affirmer.
— Tu es longue à la détente on dirait... Quoi ? Tu n'as jamais conversé avec les poneys de ton village ? Si tu continues à faire cette tête, tu vas gober les mouches !
La jeune Amazone approcha à nouveau l’étalon complètement déstabilisée se demandant si finalement les fumées inhalées n’avaient pas perturbé son système nerveux.
— Tout ça, c’est le fruit de mon imagination.
L’animal s’ébroua et de nouveau la voix résonna.
— De toute évidence, tu es novice et nouvelle parmi ces femmes… Ignores-tu donc que les amazones sont capables de communiquer par télépathie avec leur monture ? Normalement, seuls leurs chevaux peuvent communiquer avec elles... Dans ton cas, j’ai fait une exception... Tu m’as sauvé la vie, humaine, je te suis donc dévoué et serait ta monture pour te remercier de ton acte.
Elle le regarda longuement puis se sentit partir. Elle finit par s’évanouir les évènements de la journée l’ayant éprouvé psychologiquement. Et n’ayant pas été préparer à converser avec un cheval.
Lorsqu’elle rouvrit les yeux, la pièce était plongée dans l’obscurité, la lueur argentée qui baignait les murs lui laissait deviner que la nuit était tombée sur la cité. Elle eut à peine le temps de percevoir une ombre près d’elle que déjà elle sombrait dans un profond sommeil. Alors que le soleil éclairait déjà la canopée amazonienne depuis quelques heures, Lara sentit un poids sur son bras qui l’extirpa de son sommeil. Elle entrouvrit les yeux et se retrouva nez à truffe avec Nao qui l’avait veillée toute la nuit. Ce dernier remua la queue frénétiquement en la voyant se redresser et se mit à japper tel un chiot joyeux. La jeune femme lui caressa le haut du crâne entre les oreilles puis sortit prendre un grand bol d’air frais profitant de la légère brise matinale qui résistait pour le moment aux rayons du soleil. Elle quitta son « quartier » puis, suivie de son compagnon, rejoignit Okyalé. Cette dernière était en plein entraînement avec Euryléia. Toutes deux étaient armées d’épées et de boucliers et s’affrontaient dans un combat rigoureux laissant leurs lames s’entrechoquer brutalement et n’hésitant pas à se faire mordre la poussière l’une comme l’autre. Lara observa leur combat avec attention. Après tout, c’était là un excellent moyen d’observer leur savoir-faire et pourquoi pas d’apprendre deux ou trois choses qui pourraient lui être utile à elle aussi pour ses propres entraînements.
Après trente nouvelles minutes de joutes, les deux femmes stoppèrent leurs assauts et, voyant leur jeune amie, la rejoignirent souriantes. Seule leur respiration légèrement courte et saccadée et leurs vêtements couverts de poussière pouvaient affirmer qu’un combat avait eu lieu. Sans cela, les deux femmes paraissaient sereines et calmes ce qui força l’admiration de Lara qui, à leur place, serait sans doute déjà en train d’essayer de soulager ses courbatures dans un bain chaud.
— Enfin réveillée ! s’exclama Euryleia, amusée.
— Oui, je dois avouer qu’il y a longtemps que je n’avais pastant dormi ! Hier il s’est passer quelque chose d’étrange. Le cheval, ça peut paraitre bête mais, j’ai l’impression qu’il me parlait.
Elle posa une main sur sa propre épaule, comme gêner de leur confier cet événement.
— Ce n’est pas tous les jours qu’un cheval doit t’adresser la parole dans ton monde, taquina la guerrière.
— Alors je n’ai pas rêvé ?! Lança-t-elle avec une expression ébahie.
— En effet, affirma Euryleia, nous avons omit de t’en parler. Il est rare que de chevaux entre en contact si vite avec leur cavalière.
Lara fit passer son bras sur son front comme pour essuyer de la sueur. Qu’allait-elle encore découvrir ?
— Bien, reprit Okyalé, je vais aller en forêt pour notre sage Morka ! Elle est notre chamane et elle a besoin de quelques bricoles pour la cérémonie du soleil ! Tu veux venir ? La jeune femme sentit sa curiosité piquée au plus haut point et répondit positivement à cette invitation. Elle se rendit à nouveau à l’enclos de l’étalon et, aidée par la guerrière, lui mit un licol et le monta, non sans mal ; l’animal était habitué à sa liberté malgré sa promesse d’être son compagnon. Ce fut donc après trois chutes mémorables que Lara parvint à tenir en selle. Les deux femmes prirent la direction de la forêt afin de récolter les objets convoités par la sage. Durant le trajet, Lara admira le paysage, l’épaisse forêt regorgeait d’une végétation si variée et luxuriante qu’elle était tout simplement émerveillée, jusqu’à ce qu’Okyalé la sorte de ses rêveries.
—Hum … pardon tu disais ? La guerrière eut un léger rire amusé.
— Je vois que notre belle forêt ne te laisse pas indifférente. Je te demandais si tu avais trouvé un nom pour ton cheval. Tu, sais la relation qui nous unit à nos montures est forte alors choisis-le bien... Il sera pour toi, un allié... Ton meilleur ami... Une fois la confiance installée il n’y a rien que ton cheval ne ferait pas pour toi.
—Oh ! je vois. C’est une sorte de symbiose hein, elle sourit et flatta l’encolure de l’équidé, Et bien après réflexion, j’ai décidé de le nommer Thowra !
— J’aime beaucoup ! déclara-t-elle en tapotant l’épaule de sa jument
— Elle c’est Gaya ! Elle m’accompagne depuis maintenant près de huit ans !
— Je trouve que c’est une belle relation ! Pouvoir vivre comme ça, en harmonie avec les animaux qui peuplent la cité et la forêt !
Elles firent une halte après une heure d’excursion et débouchèrent sur une zone très dense ou elles mirent pied à terre afin de commencer la récolte.
Lara se mit à chercher avec application les divers « objets » de la liste parmi lesquels, des fleurs mauves, des pierres ambrées, des feuilles larges semblables aux feuilles de bananiers, des noix de coco, mais aussi des fèves de cacao et diverses plumes caudales d’oiseaux exotiques tels que le quetzal ou l’oiseau paradisier. Après deux petites heures de récolte, elles attachèrent les poches de cuir pleines aux selles de leurs montures et prirent la route inverse pour rejoindre la cité. Le trajet fut calme et sans embûches et permit à la jeune femme de converser avec la guerrière et d’ainsi faire plus ample connaissance. À la grande surprise et satisfaction de Lara, Thowra se montra plutôt coopératif tout le long du voyage.
Elles arrivèrent à la cité et stoppèrent les chevaux près de l’enclos.
— Lara, si ça ne te dérange, pas je voudrais que tu amènes notre récolte à Morka le temps que je m’entretienne avec Hippolyte. C’est la chaumière près de la statue du dieu soleil !
La jeune femme acquiesça avec un sourire courtois :
— Aucun soucie je m’en occupe !
Elle se dirigea dans la direction indiquée par la guerrière et arriva devant la petite maison de pierres. Cette dernière n’était pas très grande, mais d’une taille convenable pour une seule personne. Les murs en pierres brutes étaient surmontés d’un toit en chevrons de bois épais et recouverts d’un épais paillage étanche, l’entrée était obstruée par une peau de bête et les instruments au pied du mur laissaient penser que la chamane devait se donner à d’étranges rituels, peut-être même concoctait-elle des « potions » aux vertus fabuleuses. Cette perspective la fit sourire et elle déposa les poches de cuir près d’un grand récipient de terre cuite.
Elle observait les alentours quand son regard fut attiré par un médaillon en or brut orné de pierres précieuses.
Le genre de bijoux qui provoquerait sans doute une admiration sans bornes auprès des boutiques d’antiquités.
Elle regarda attentivement l’objet et se rendit compte qu’il s’agissait là du même bijou qui avait permis à Alkaia d’ouvrir le temple la première fois. Lara fit le tour de la bâtisse à la recherche de la sage, sans succès. Elle décida de rentrer quand des murmures attirèrent son attention. Des murmures ? Non des incantations plutôt… oui ! C’était bien ça ; elle en était sûr. Elle se dirigea vers la source quelques mètres plus loin, entre les végétations, vers la fameuse statue du dieu soleil et s’arrêta. Une femme était présente. Elle avait l’air assez âgée, son dos voûté ne pouvait mentir et sa peau profondément ridée par l’usure du temps non plus. Elle était vêtue d’une tunique et portait divers ornements aux poignets, et au coup. Des peintures maquillaient son visage et ses mains comme si elle s’était apprêtée pour une sorte de cérémonie spirituelle. Lara décida de garder le silence et d’observer, après tout ce devait être intéressant et elle en apprendrait encore davantage sur les étranges coutumes de ce peuple dont elle ignorait encore l’existence il y a quelques semaines à peine. Ce peuple qui l’avait accueillie à bras ouverts tout en réclamant son aide et son soutien. Le peuple de sa mère.
J'ai lu tes chapitres à la suite et adore l'idée que aies auto-publié ton histoire pour aider la forêt amazonienne :) Bravo à toi !
L'histoire est intéressante, mais j'ai remarqué 2-3 trucs que je me permets de poster ici :
- il y a pas mal de fautes d'orthographe (grammaire et accords notamment), ce qui est dommage car ça peut parfois nous faire sortir de l'histoire. Parfois, il y a aussi quelques répétitions :)
- les scènes d'action m'ont parfois titillée : par exemple, au tout début, lorsque le cheval de la mère de Lara est tué, tout ce que tu nous dis c'est qu'il meurt et paf, on passe à autre chose sans que tu décrives un minimum la scène, le bruit, les blessures dues à la chute. Comme tu dis plus tard qu'une Amazone est liée d'une façon spéciale à son cheval, ça me paraît étrange que la mère n'y prête aucune attention :) Certes, elle cherche à sauver sa fille, mais une brève incursion dans sa tête pour montrer que ça l'attriste n'aurait pas été de trop à mes yeux. Juste un simple regard larmoyant de sa part ou quelque chose du genre aurait été cool, car on aurait pu se dire "mais pourquoi ça lui brise autant le cœur ? Ce n'était qu'un cheval après tout" et finalement, quand on aurait avancé dans l'histoire, on aurait compris qu'elle a perdu son meilleur ami, en quelque sorte :)
- Lara accepte plutôt rapidement toute cette histoire. Au début, quand elle emmène son fils à l'école, je me suis dit "ok, c'est une mère attentive et sensible car elle est véto, ce qui témoigne d'un grand amour pour les animaux et d'une ouverture aux autres". Et lorsqu'Alkaia lui répond en gros "t'inquiète, ton fils est avec ses grands-parents, j'ai sauvé le coup", Lara est un peu en mode "ok, bon bah tranquille, on verra ça demain". Elle ne me semble pas être le genre de mère à ignorer son enfant, ni même à avoir un instinct maternel peu développé. Je trouve vraiment qu'elle passe trop vite là-dessus, surtout qu'Alkaia est très clairement une inconnue. Elle se pose peu de questions de ce côté-là. D'ailleurs, quand elle veut repartir chez elle et qu'elle dit ne pas avoir de réseau pour faire fonctionner son GPS, ça m'étonne par contre qu'elle puisse appeler ses parents adoptifs sans rencontrer de problèmes de connexion :)
- au niveau du village, j'ai du mal à le visualiser : tu parles très peu de sa topographie, de sa taille, de la proximité des habitations etc. Tu n'en es qu'au début donc son fonctionnement n'a pas besoin d'être abordé tout de suite, mai j'avoue ne pas réussir à bien voir l'organisation une fois de l'autre côté du temple-portail. J'ai compris qu'il y avait une arène, des écuries, la maison de la chamane et le temple royal, mais je ne vois pas comment ils sont agencés, où ils se situent par rapport aux uns et aux autres et l'environnement en général.
- Lara qui participe aux cours de combat, de tir à l'arc, d'équitation... personnellement, j'ai trouvé ça trop rapide. Elle vient d'arriver, elle a dû laisser son fils derrière, elle a appris énormément de choses qui vont même jusqu'à lui faire perdre connaissance, et elle se relève tranquillou quelques heures plus tard en se disant que, quitte à rien faire, autant manier les armes. C'est too much :) Elle veut en savoir en plus, très bien, donc c'est l'occasion parfaite pour décrire le village, son ressenti vis-à-vis du fonctionnement qu'elle perçoit, les comportements qu'elle identifie... mais pas au point de se jeter tout de suite dans le maniement des armes comme si elle avait vécu là-dedans depuis des années :) Je sais que ça peut être difficile de retranscrire les émotions d'un personnage qui découvre un monde inconnu et qu'on peut passer un peu vite sur son adaptation, mais là, je trouve vraiment que c'est trop rapide. Et encore une fois, elle s'inquiète peu pour son fils qui, même s'il doit la rejoindre, devra techniquement traverser la forêt et risquer de tomber sur les monstres qui veulent la tuer. Je ne serais que très moyennement rassurée à sa place, je remuerais littéralement ciel et terre pour qu'on réponde à mes questions sur-le-champ comme on me l'avait promis et ne verrais pas de problème à faire un scandale pour récupérer mon enfant. Jusqu'ici, c'est ça sa réalité, donc sa réaction n'est pas assez intense selon moi (j'espère que tu ne prends pas mal mes remarques, je ne cherche absolument pas à critiquer mais juste à te partager mon avis).
Pour résumer, je pense que Lara devrait remettre plus en question cette nouveauté, avec beaucoup plus de virulence, se montrer méfiante, être terrifiée de se savoir coincée ici alors que son fils n'est pas avec elle et qu'on en veut maintenant à sa vie. Elle est trop docile, et ça aurait pu être un trait de personnalité, mais puisqu'elle est mère et que Cody compte énormément pour elle... elle est trop indifférente. Je pense que tu as voulu passer vite sur le moment "découverte du nouveau monde" pour pouvoir t'investir à 100% dans la partie fantastique/surnaturelle de l'histoire, mais la transition est trop rapide à mon goût.
Evidemment, ce n'est que mon avis, tu en fais ce que tu veux :) J'espère que ton projet aura du succès et que tu arriveras à faire ce que tu veux.
Bon courage pour la suite en tout cas !
merci beaucoup pour ce retour :) ma correctrice ma fait les mêmes remarques.
J'avoue être deçu de moi sur ce coup lol. c'est mon tout premier roman. j'espère que le tome2 serra plus qualitatif. si il sort, je ne sais pas encore. le tome 1 est tout frais et pour le moment les seuls retour que j'avais eu était les amis. donc forcement XD
merci beaucoup en tout cas je prend en note et j'espère que la suite plaira :)