Chapitre 4

Par Anais
Notes de l’auteur : Voici enfin le chapitre 4 ! Je suis désolé qu'il ait pris autant de temps à venir...
J'espère que l'histoire de Nilah vous plaira autant qu'à moi !
Bonne lecture^^
Anaïs
Ps:(dsl pour les fautes d'orthographes... j'espère que ce ne sera pas trop gênant...)

Cela faisait deux bonnes heures que je cherchais ce que m’avait murmuré Gabin avant que je parte.

J’étais avachie sur le canapé gris, entourée de ma sœur -qui lisait- et de ma grand-mère Pistache.

Nous n’avions pas reparlé de l’incident de la veille : ma mère l’avait bien fait comprendre en punissant mon frère pour m’en avoir parler. Il avait fini en larmes, me semble-t-il. Cela me peinait mais je ne voulais pas en parler non plus.

 « Je sais ! » m’écriais-je tout haut.

Toutes les personnes se trouvant dans cette pièce se tournèrent vers moi, étonnées. Je pressais ma main contre ma bouche soudain consciente de ma gaffe.

« Laissez tomber » dis-je en m’approchant de la sortie. Le soleil n’était pas encore à son zénith, j’avais largement le temps de me rendre au palais.

Une fois que je fus certaine que personne dans la maison ne me voyait, je me mis à courir jusqu’au château. Ignorant l’interpellation des gardes, je m’engouffrais à la suite d’un chevalier. Je contournais les jardins puis me ruais dans la salle du trône.

Personne en vue. Je me faufilais entre les rangées de banc. Mon regard porta vers un couloir et je vis un pied chaussé de la botte royale. Je ne voyais pas le reste du corps de la silhouette, mais je sus que c’était le roi. Gabin. Je m’approchais et vis la chaussure soudain disparaitre dans le couloir.  Des bruits de pas se firent entendre. Je m’engouffrais dans le couloir, pleine d’adrénaline. J’avançais à tâtons et je vis soudain une faible lumière apparaître puis disparaitre : une porte. Je cherchais une poignée, ne voyant pas le bout de mon nez, mais ne la trouvais point. Je recommençais puis je sentis soudain une surface froide et lisse.

« Une porte miroir » pensais-je.

Je n’en avais entendu parler que quelque fois, et surtout dans les contes fantaisistes que me racontait mon grand-père. Selon lui, ses portes étaient très rares et avait la capacité de penser, avoir un caractère, réfléchir tout comme les humains. Il fallait les dompter pour qu’elles obéissent et surtout, il fallait être magicien. Je soulevais un sourcil, déconcerté. Il n’y avait aucun magicien à Dano et cela depuis bien longtemps. Pourtant, elle obéissait à Gabin, et j’étais certaine qu’il ne possédait aucune magie. Je décidais de tenter ma chance : peut-être ferait-elle une nouvelle exception avec moi ?

« Ouvre-toi, s’il te plait » demandais-je poliment.

Rien ne se produisit pendant quelques secondes, puis tout à coup, elle s’ouvrit sans prévenir et me cogna violemment le nez. Elle se referma aussi vite qu’elle s’était ouverte, ne me laissant pas le temps de sortir du couloir.

« Sale caractère » grommelais-je, en frottant mon nez douloureux.

Que pouvais-je faire ? je n’allais pas me laisser blesser par une porte têtue ! une idée germât dans mon esprit.

« Magnifique porte miroir, s’il te plait, laisse-moi passer ! » déclarais-je, théâtrale.

Mais au lieu de me laisser surprendre une nouvelle fois, dès qu’elle s’ouvrit, je me reculais et me collais contre le mur. Je sautais dans la lumière, atterrissant en roulade. Je me retournais à la fois haletante et triomphante et vis que la porte ne ce n’était pas refermée : elle m’avait laissé passer. Je me relevais péniblement et vis une inscription sur le miroir quand elle se referma doucement, comme pour me narguer.  Là, derrière mes boucles brunes et mon visage plein d’égratignures, une phrase était inscrite en lettre d’or.

« Continue ta route jeune magicienne, mais reste sur tes gardes. »

Mon regard se perdit dans mes yeux verts. Ma bouche s’assécha et mes pensées me faisaient mal au crâne. Je ne savais que penser, comment réagir, et que faire à cet instant.

Soudain, un bruit me ramena dans la réalité. Je tournais la tête à gauche puis à droite et aperçus un long rideau rouge qui encadrait une fenêtre donnant sur les ruelles du village. Je me faufilais derrière, et me figeais dès que je vis dans le reflet de la vitre deux personnes venant d’entrer dans le couloir. Je n’arrivais pas à distinguer leur visage, n’arrivant pas à voir nettement. Je plissais les yeux et constatais que l’un possédait une cape rouge pourpre tout comme celle du roi. J’avais retrouvé Gabin.

J’attendis néanmoins qu’ils eurent disparus au prochain tournant pour les suivre. Je préférais lui parler seul à seul. Je me collais contre le mur et me risquais à jeter un coup d’œil dans le corridor. Je vis une porte ouverte, puis elle se referma lourdement. Je m’approchais à pas de chat et m’arrêtais face à elle.

En bois massif, elle était aussi imposante qu’une falaise. Elle n’était peut-être pas aussi haute, mais les enluminures qui parcouraient son contour, donnaient une lueur de perspective. Des dragons, des hippogriphes et tout autre créature fantastique en or vif étaient sculptées sur la face de l’entrée. Des saphirs, des rubis et même des pépites d’or ajoutaient de la couleur au bois terne. Au centre de tout cet ornement, une étrange créature, mi femme, mi-homme, levait les mains vers le ciel, quelques éclairs et signes de pouvoir s’échappaient de ses doigts tendus.

La porte ressemblait beaucoup à Gabin. Elle était belle mais avait l’air cruel.

Je saisis la poignée en forme de dragon vert et me faufilais à l’intérieur. Je me retournais et vis un escalier en colimaçon descendre dans les profondeurs de la terre.  Après quelques minutes de tournis qui me semblaient bien longues pour une pièce au sous-sol, je débouchais dans une salle rectangulaire. Une table en son centre était à peine visible tant il y avait de désordre. Même les chaises disposées autour avaient des piles de livres et de feuilles. Quelques toiles décoraient les murs gris sales. Elles ne représentaient rien en particulier, sauf l’une d’entre elle qui recouvrait tout le mur à ma gauche.  Je m’approchais et vis que c’était du tissus peint. Je regardais la broderie qui l’ornait et je n’eus pas besoin de beaucoup de temps pour comprendre. Un seul regard me suffit.

Une peur pleine de souffrance s’engouffra en moi, doucement, lentement, ce qui augmenta ma douleur. Des arbres mort ou déracinés, une forêt brulée, des champs, des plantes détruites. Au milieu de ce carnage des hommes se battaient sans voir la destruction autour d’eux. Ils étaient dirigés par un seul d’entre eux. Un chef qui voyait la mort qu’ils semaient. Il voulait semer cette destruction. Ses grands yeux bruns fixaient quelque chose, que je suivis du regard. La peine devint plus forte et mes yeux s’emplirent de larmes. Un arbre était couché sur le sol déjà ravagé. Il avait pris toute la haine qui était enfermé dans le corp musclé du dirigeant. Il était brulé, déraciné, mangé par les bêtes… il avait dû être immense avant ce cauchemar. C’est là que je le reconnus. Le sang tambourina dans mes tempes, la tête me tournait et je dûs me faire violence pour ne pas m’écrouler par terre. Le Tout. Le Tout était la proie numéro 1 de ce désastre. Cette toile s’ouvrit à mes yeux tout autrement : c’était une carte pour éradiquer d’Armis tous les arbres ; et la personne l’ayant dessiné avait très bien compris qu’il fallait d’abord détruire le roi, car il se battrait jusqu’à la mort pour sauver sa communauté : les arbres.

Pourquoi ? pourquoi vouloir supprimer la flore de notre pays ? les plantes en étaient la beauté. Je réfléchis. Toutes les possibilités étaient farfelues, et mon cerveau ne cessait de me ramener à un seul point : que faire ? Il fallait que je les sauve de ce ravage.

Je me tournais vers la table surchargée, et me mis à la recherche d’un document qui pourrait m’indiquer quelques informations sur l’auteur. De plus, je voulais savoir comment était avancé le criminel dans son projet. Et combien de personne y étaient liées. Cependant, il y avait tellement de tas de livre et de feuilles, que j’en renversais une partie sur le sol de pierre. Elle s’étala bruyamment, s’éparpilla de partout dans la pièce. J’entrepris de ramasser plus discrètement, me concentrant sur le moindre bruit de pas. Si seulement personne n’avait entendu ! j’allais chercher à quatre pattes un livre qui se trouvait plus loin que les autres, je me relevais et me retrouvais nez à nez avec des barreaux. Une prison ! je regardais autour de moi, mais la salle ne ressemblait en rien à des cachots. Que pouvait-elle faire ici ?

Je regardais à l’intérieur et vis une planche de bois, censée être un lit, et une assiette sale était posée au fond de la cellule, il n’y avait plus aucun aliment dedans : une souris avait dû finir les restes. Il n’y avait aucune clé et la porte était fermée.  Un papier était posé sur le lit. Je plissais les yeux et compris que c’était une carte. Une carte ! exactement ce que je cherchais ! je remis le livre à sa place et examinais attentivement la porte. Comment passer ?

Curieusement ma pensée s’arrêta sur le Tout. Je repensais aussi soudainement à la porte miroir. Son message me revint en tête « continue ta route jeune magicienne, mais reste sur tes gardes ».

 Je savais qu’elle pensait comme un humain, et aussi qu’elle possédait des caractères magiques. Un des contes lus par mon grand-père racontait qu’elle pouvait, selon leur capacité, voir comment était composé le corps humain de chacun et donc déterminer s’il possédait une quelconque magie, mais si c’était le cas, la personne en question le saurait, non ?

« Elle a dû se tromper, ou a voulu me faire une farce, vu son caractère » songeais-je. Mais cela ne me convainquit pas plus que cela.

Le Tout.

Le Tout.

Le Tout.

Le Tout.

Le Tout.

Pourquoi pensais-je qu’à lui ?

Avait-il un problème ? ce ferait-il déjà attaquer ?

Puis la réponse me vint comme un fouet. Mon esprit la repoussa, mais je savais au plus profond de moi que là était la réponse. Je chancelais et cette fois ci, ne put me retenir à quelque chose. Je m’assis, les yeux fermés, la bouche entrouverte, les mains moites.

J’étais magicienne.

C’était la seule chose cohérente. La porte miroir qui ne s’ouvre que devant des magiciens, son message, ses pensées qui me ramenaien au Tout et que je parle à un arbre…

Après quelques minutes, quand je repris à peu près contrôle de mon corps, je me relevais et m’agrippais fermement au barreau pour ne pas retomber. J’allais attraper cette carte. J’allais sauver le Tout. Et pour cela, j’allais devoir utiliser la magie qui sommeillait en moi. J’allais protéger l’être vivant le plus précieux du monde. Et même si cela enfreindrait de nombreuses lois, je m’en fichais : il fallait que je le fasse.

Je contemplais la carte hors de ma portée. J’avais pensé au Tout quelques instants auparavant, et c’était le roi des arbres, alors peut-être suis-je connectée aux plantes comme avec lui ? mais comment faire ? je laissais mon instant prendre le devant et pensait très fort à une graine. Oui, une toute petit graine sous la terre, entre les pierres de la prison. Une graine qui ne pouvait pas pousser par manque d’eau et de lumière. Une graine triste… c’est alors que je sentis cette graine. Elle était seule, triste et pleurait au fond d’elle de son malheur. Mon cœur se pinça de chagrin. Soudain, je me sentis l’appeler, lui crier « petite graine » au fond de moi. Tout à coup, une pensée qui ne m’appartenait pas jaillie au fond de moi :

« Soleil, chaleur, grandir… »

La graine ne cessait de répéter ses quelques mots en boucle. J’attrapais un morceau de magie caché dans mon être et la lui tendis. La plante l’attrapa avec envie, sans même réfléchir. Elle continuait à crier les mêmes mots « grandir, soleil, chaleur ».

J’avais du mal à supporter ce raffut dans ma tête, c’était comme une tornade insupportable qui ne cessait de chantonner. Je parvins difficilement à hausser ma voix intérieure pour qu’elle m’entende. Je m’accroupis et lui dis de grandir, de grandir jusqu’à sortir de terre. La plante cria de joie et ma tête devint brulante. Je vis un morceau vert pointer le bout de son nez dans un coin de la cellule. Au début, ce n’était qu’un point, mais au fur et à mesure, le point grandit jusqu’à devenir une magnifique plante qui recouvrit une petite partie du bas du mur.

« Attrape le papier » ordonnais-je. Elle s’exécuta sans discuter.

« Donne-la-moi » lui communiquais quand elle l’eut saisi. Elle hésita mais comme je lui redonnais de la force, elle accepta. Je tendis la main et attrapais vivement la carte. A cet instant, j’entendis un bruit de pas. J’abandonnais la plante et filait sous la table me cacher.

Deux personnes entrèrent dans la pièce par une porte dissimulée derrière la toile où la carte était affichée. Le pas de l’un était lourd et plein d’amertume. Il était extrêmement bizarre. L’autre pas sonnait juste, comme n’importe qu’elle personne ordinaire. Je tendis le coup et découvrit les deux personnes que j’avais vues dans le couloir. L’un était Gabin, l’autre en revanche avait une robe et une capuche noir qui lui recouvrait le visage. Je n’arrivais pas à distinguer qui était-elle. Me retenant de questionner le roi, j’attendis que quelque chose se passe.

« Pourquoi cette salle est si… désordonnée ? déclara Gabin.

  • Je fais de nombreuses recherches, tu le sais, répondit l’homme à la cape.
  • Ce n’est pas une raison ! depuis combien de temps cette salle n’a pas été lavée ? c’est mon château, et il est propre !
  • Ne me parle pas sur ce ton ! rugit l’homme. Tu me dois le respect, je t’ai donné le pouvoir, tu dois m’obéir !
  • En mentant à mon peuple et tuant un innocent ? je suis ravie ! répliqua le roi.

Je sentis que l’homme à la cape avait bougé grâce au froissement du tissus. Je me décalais pour voir leurs visages. Gabin était terrifié, l’homme se tenait si près de lui que j’étais certaine que leur nez se touchaient.

Je frissonnais. Cet homme, même si je ne le connaissais, me faisait peur. Il me donnait la chair de poule. Et je sentais qu’il était empli de dangerosité. Je n’avais plus qu’une envie : partir.

J’entendis un semblant de murmure que seul le roi pouvait entendre.

« Où en es-tu ? demanda l’homme à la cape en s’éloignant.

  • J’ai quelques informations. Je vais envoyer des gardes en éclaireur. » chevrota Gabin.

« Le Tout ! il faut que je le protège ! » pensais-je, horrifiée.

« Et vous ? continua le roi.

  • Tenez (l’homme lui tendis un morceau de papier). C’est le plan qu’il y a sur cette toile, j’en ai une copie dans la cellule. »

Je froissais la carte entre mes mains.

« Aller là où il y a le plus grand arbre, j’ai mes raisons de penser qu’il se trouve ici. 

  • Que ferais-je quand je l’aurais trouvé ?
  •  Détruisez-le sur le champs » dit l’homme sans un souffle.

Surpris, je le vis disparaître dans un nuage de vapeur sombre.

Après quelques minutes, je commençais à peine à bouger pour rejoindre Gabin que celui-ci appela un garde.

Je me figeais.

« Préparer des troupes, nous partons dès que je serais prêt à la recherche de l’arbre. »

Le garde s’inclina et disparut dans l’escalier.

« Sors de là ! petite sotte ! »

Je sursautais, m’avait-il vu ?

« je t’ai dit de sortir ! » rugit-il.

Je trébuchais en sortant de sous la table. Il avait les yeux brillants et n’avait pas l’air en colère, seulement inquiet.

« Tu n’es vraiment pas discrète. Heureusement que mon compagnon ne t’a pas vu. Ne t’avise pas de l’approcher ! il est dangereux. »

Je hochais la tête, prise au dépourvue.

« J’ai remarqué la plante dans une prison sans lumière et la carte qu’il n’y était pas. Comment as-tu fait pour faire pousser une plante ? »

Je ne répondis que quelques secondes après, ayant réfléchi au mensonge que je pourrais inventer.

« Je n’ai pas fait pousser de plante, comment voulez-vous que je le fasse ? mentis-je, l’aire le plus innocent que je pouvais imiter.

  • Alors comment l’as-tu pris ?
  • J’ai ouvert la cellule et l’ai refermé.
  • Impossible.
  • Euh… et pourquoi donc ? demandais-je.
  • C’est une cellule Titise.
  • Et qu’est-ce ?
  • On ne peut l’ouvrir à moins de n’avoir cette clé ci, me dit-il en me la montrant.
  • Pourtant je l’ai ouvert de mes propres mains.
  • Oui je l’ai remarqué. Tes mains magique, jolies, longues comme une plante !
  • Je n’ai rien fait pousser du tout ! c’est… » il ne me laissa pas finir ma phrase, il m’interrompit, comme je le détestais le plus.

« Quelle force possèdes-tu jeune fille ? » demanda-t-il en plissant les yeux, l’aire septique.

  • Je ne suis pas petite ! nous n’avons que 5 ans d’écart, ce n’est pas….
  • Ne change pas de sujet.
  • Je ne suis pas magicienne, articulais-je.
  • Cette plante me montre pourtant le contraire.
  • C’est impossible, je ne peux pas être une…
  • Nilah, fais-moi confiance, j’ai besoin de savoir, pour te protéger de quelque chose dont tu n’imagines même pas l’existence et qui pourrait en vouloir après toi s’il te considère comme une menace, me coupa-t-il, d’un ton poser.
  • Je n’ai pas confiance en vous, et je le répète : je ne suis pas magicienne, je… »

Quelque chose d’inhabituel se produisis alors. Les bougies s’éteignirent brusquement et tout devint noir. Noir de Jais. Je ne distinguais même plus le bout de mon nez, mais je sentais le souffle chaud de Gabin, se rapprochant de plus en plus de mon visage.

« Je déteste que l’on me mente, j’ai besoin de cette information et je t’ai expliqué pourquoi, alors si tu ne me réponds pas, tu le regretteras.

  • Vous n’oseriez pas.
  • Je t’ai mis en garde.
  • Non, je ne suis pas magicienne. Emmener moi devant le monstre de tout a l’heure, qui peut d’après vous représenter un danger pour moi, mais faites le : je ne cesserais de répéter que je ne suis pas ce que vous croyez. »

Tout redevint de la chaude lueur de bougies, aussi vite qu’elles ne s’étaient éteintes.

Gabin était sur le point de monter les escaliers, il s’interrompit et se tourna vers moi.

« Pourquoi voulais-tu me voir ? »

Je contemplais ses yeux verts et m’y perdis presque. Puis je me souvins qu’ils étaient bleu gris la dernière fois que je l’avais vu. Je m’apprêtais à lui demander quand je me ravisais. J’étais sur le point de me sortir d’affaire, pas besoin d’éterniser la discussion.

« Une question, dis-je, sur de moi.

  • Laquelle ?
  • Pourquoi m’aviez-vous dit que je pouvais revenir quand je le voulais ?
  • Parce que c’est le cas. »

Et il partit, me laissant là, seule, sans comprendre que j’avais laissé passer une chance de lui parler qui m’était précieuse si je voulais sauver le Tout.

 

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Juliette48
Posté le 29/08/2024
Que dire d'autre que...
C'est trop géniaaaaaaaaaaaaaale!
Je ne pensait vraiment pas que Nilah était magicienne et j'aime beaucoup son délire avec les plantes.
Anais
Posté le 29/08/2024
Je suis vraiment trop contente que ça te plaise !! Je suis ravie !!!
Ophelia
Posté le 25/07/2024
Salut ! J'aime beaucoup ton histoire ainsi que ta manière d'écrire. Je trouve juste un peu dommage que certain passage ne soit pas très détailler. Mais les fautes d'orthographe ne sont pas dérangeantes. Hâte de lire la suite !
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