Chapitre 4

Par Notsil
Notes de l’auteur : Révision/correction : octobre 2024

Sagitta, Douzième Royaume.

Capitale Valyar.

La fête battait son plein dans la capitale. Des photophores avaient été allumés dans chaque rue et la foule se massait contre les barrières tenues par des soldats aux visages impassibles. Il y avait là un échantillon de tous les peuples de la Fédération, des centaures de Déoris qui avançaient avec précaution, jusqu’aux géants de Mouligraï, aisément repérables, en passant par les Niléens à la peau bleue ou encore les Vénérians aux oreilles pointues.

Accompagnée de son père, Satia progressait lentement, suivait le mouvement de cette masse compacte, supportait ce contact incessant qu’elle détestait. Pas pour la première fois, elle regretta d’avoir cédé à son père.

Malgré la fraicheur de la journée, plusieurs tavernes avaient sorti tables et bancs dans les rues pour mieux attirer les clients. Et ils étaient nombreux à se presser autour d’une bière fraiche ou d’une tisane bien chaude.

Au bras de son père, Satia s’efforçait d’éviter les buveurs éméchés. Eraïm qu’elle détestait la foule ! La joie sur le visage de son père lui fit ravaler ses protestations. Lisko aimait la convivialité qui se dégageait des festivités et ne s’autorisait que rarement à y participer par crainte pour elle. La nomination du Durckma restait un évènement exceptionnel ; Satia n’avait pas eu le cœur de l’en priver. Alors elle supporta les bousculades avec stoïcisme, et envia un instant les ailés qui parcouraient les cieux. Au moins, là-haut, ils avaient de la place.

Lisko s’arrêta bientôt en reconnaissant l’un de ses fidèles clients, Félor Limanes. Satia sourit poliment, puis quand il apparut que les deux hommes s’engageaient dans une discussion interminable, soupira de dépit. Alors, pour s’occuper, elle promena son regard autour d’elle. Il était facile de repérer les guérisseurs de Soctoris grâce à leur mèche rouge aisément reconnaissable. Les habitants du Septième Royaume étaient respectés de tous, même s’ils battaient froid les Massiliens. Guérir ou tuer, leurs buts étaient trop différents pour qu’ils s’apprécient.

Vêtus de simples pagnes ou de voiles transparents, les Atlantes ne passaient pas inaperçus. Satia avait toujours trouvé fascinants les reflets irisés des écailles qui les recouvraient, même si elle savait que les habitants des royaumes les plus guindés trouvaient leurs tenues scandaleuses. Mais pourquoi s’embarrasser de vêtements encombrants alors qu’ils vivaient essentiellement dans leurs cités sous-marines, bien loin de la surface ? Satia était certaine que tous ceux qui détournaient dédaigneusement le regard n’avaient jamais tenté de nager avec un manteau de fourrure.

Les habitants de M-555 étaient eux aussi noirs que le charbon qu’ils extrayaient de leurs mines. Le Cinquième Royaume était un monde dur, hostile, peu peuplé, qui abritait plusieurs cités métallurgiques souterraines. Le talent de ses forgerons était inégalé au sein des douze Royaumes. Il était rare de les voir quitter leur planète ; Satia n’y avait séjourné que quelques mois à l’adolescence et en gardait le souvenir d’un peuple accueillant et plutôt casanier.

— Satia ? Je suis désolé, je ne pensais pas que nous discuterions si longtemps.

— Pas de problème, papa, sourit-elle.

Ils reprirent leur progression, rendue difficile par la densité de la foule. La grande avenue était bondée et au loin s’entendaient les notes de la parade instrumentale qui descendait les rues. Certainement la raison pour laquelle tout le monde s’entassait avidement le long des barrières, disposées pour permettre au cortège de se déplacer sans encombre.

— Il va être compliqué de rentrer, soupira Lisko.

— Ce n’est pas grave si je ne vois pas la parade, tu sais. Je ne suis plus une petite fille, rappela Satia. Pourquoi ne pas passer par les petites rues ?

— Comme tu veux. Il est vrai que je commence à avoir faim et le repas ne va pas se cuire tout seul.

— Alors allons-y !

Revigorée par la satisfaction d’aller retrouver le calme de leur maison, Satia suivit son père qui jouait des coudes pour avancer dans la cohue. Bientôt, ils eurent un peu plus d’espace pour respirer et Satia soupira de soulagement. Elle vérifia machinalement que ses gants et son manteau étaient bien en place. Vraiment, il lui tardait que les festivités se terminent et qu’elle puisse retrouver sa tranquillité. Elle avait du mal à comprendre pourquoi son père tenait tant à ce qu’elle sorte comme les jeunes de son âge… ne pouvait-il comprendre qu’elle n’était pas comme eux, de toute façon ? Elle regrettait presque d’avoir cédé. La prochaine fois, peut-être réussirait-elle à le convaincre de sortir avec ses amis et de la laisser seule à la maison.

Ils s’engagèrent dans les ruelles. Lisko connaissait parfaitement les lieux et savait où tourner pour rejoindre leur but. Dans les rues étroites, les habitations de plusieurs étages de part et d’autre empêchaient parfois les rayons du soleil d’atteindre les pavés. Satia détestait ces sombres ruelles, que les histoires rendaient propices aux embuscades, et soupira de soulagement en retrouvant le soleil d’une rue un peu plus large.

Trois hommes surgirent des ombres adjacentes, leur barrant le passage. Leurs vêtements bien coupés tranchaient avec leurs visages sombres et déterminés. Satia frissonna et resserra son manteau autour d’elle. De mieux en mieux. Pour la quatrième fois, elle regretta d’avoir accédé à la requête de son père. Lisko s’était arrêté, sourcils froncés.

— Seriez-vous perdus, messieurs ?

— Du tout, sourit l’un d’entre eux. Nous sommes parfaitement là où nous souhaitions être.

Lisko referma la main sur sa dague. Comme elle, il n’aimait pas se battre, mais leur vie mouvementée le nécessitait parfois. La garde n’était pas toujours présente, en ville, et sur les chemins, c’était bien pire.

— Qu’est-ce que vous voulez ?

L’un des truands eut un sourire moqueur.

— Vous le savez déjà. Donnez-nous la fille.

— Hors de question, répliqua Lisko.

— Nous ne vous ferons aucun mal, reprit l’homme. Par contre, si vous vous interposez…

Lisko se rembrunit. Avec le vacarme de la rue principale, nul n’entendrait leurs cris.

— Papa, murmura Satia, laisse-moi essayer de…

— Non, répliqua Lisko sur le même ton. Je ne veux pas que tu prennes ce risque.

Satia n’arrivait pas à croire qu’ils se fassent ainsi piéger alors que la sécurité avait été renforcée dans la capitale. Ils reculèrent tandis que les soldats se déployaient autour d’eux pour leur couper toute échappatoire. Satia serrait les dents, furieuse de se sentir aussi vulnérable, aussi inutile. Et aussi terrifiée pour son père. Il était son seul parent. Pourquoi refusait-il qu’elle se défende ?

Les lames d’acier brillèrent sous le soleil ; une ombre plana fugacement sur la scène.

— Que se passe-t-il ? fit une voix glacée.

Déconcertés, les trois soldats firent volte-face et Satia sourit alors qu’ils se décomposaient. Lucas. L’uniforme des Émissaires en imposait toujours autant, alors même qu’il affichait une certaine nonchalance, avec ses ailes à demi déployées. Juste pour son intervention opportune, elle était prête à lui pardonner qu’il l’ait suivie.

Car elle n’en doutait pas une seconde et le lui ferait bien comprendre s’il lui sortait encore « un pur hasard ».

— Un regrettable… malentendu, Émissaire, déclara le meneur en rengainant, aussitôt imité par ses hommes.

— Alors, que faites-vous encore là ?

L’impérial leur lança un regard furieux et s’empressa de gagner la plus proche ruelle avec ses deux acolytes. Lucas les suivit du regard et Satia ne put s’empêcher de s’étonner. Il les laissait partir ainsi ? Ce n’était pas dans les habitudes des Mecers de faire preuve de mansuétude. À moins qu’il ait prévenu ses collègues. Elle frissonna. La violence, toujours la violence. Elle-même avait été prête à y céder. Pourquoi n’y avait-il toujours que cette solution ?

— Merci pour votre intervention, Émissaire, déclara Lisko.

— Je n’ai fait que mon devoir.

— Vraiment ? Encore une simple coïncidence, Lucas ? interrogea Satia en croisant les bras.

— Pas cette fois. Je te cherchais.

— Comment ça, tu me cherchais ?

— Tu es attendue.

Inquiète, Satia se tourna vers son père.

— Tu es au courant ? Qu’est-ce qu’il se passe ?

— Je ne sais pas, avoua Lisko. Sera-t-elle en sécurité ?

— Sur mon honneur, répondit Lucas.

— Satia… je sais que ce n’est pas vraiment ce que nous avions prévu, mais…

Elle se sentit glacée. Si Lucas avait été envoyé la chercher… L’Empire avait-il effectué une percée, était-elle à nouveau en danger ? Prise par ses examens, elle avait négligé de se tenir au courant des escarmouches régulières qui opposaient les troupes de l’Empire aux soldats de la Fédération. Sagitta était la planète la mieux surveillée, son statut de capitale lui octroyant une meilleure protection de sa Porte et donc de moindres incursions sur son sol.

— Mais c’est mieux que j’y aille, c’est ça ?

— Je t’attendrai à la maison, répondit Lisko. Le temps qu’il faudra. Ne te presse pas pour moi.

— Merci, fit-elle en enfouissant sa tête dans son épaule.

Lisko l’entoura de ses bras pour une dernière étreinte, avant de la détacher de lui doucement.

— Vas-y. Tout se passera bien.

Après un dernier regard pour son père, Satia suivit Lucas. Ils cheminèrent plusieurs minutes en silence, dans des rues désertes, bien loin des festivités. Elle n’avait aucune idée de l’endroit où il la conduisait ; même si elle habitait ici depuis trois ans, Satia n’avait pas encore visité tous les recoins de la capitale.

— Qui veut me voir ? demanda-t-elle enfin.

— Je n’ai pas le droit de répondre à cette question.

— Pourquoi ?

— J’ai des ordres. Sois sans crainte, ajouta-t-il face à sa frustration. Tu es mon Estérel. Je ne laisserai personne te faire du tort.

Lucas était massilien, il lui était impossible de mentir, mais par expérience, Satia savait qu’ils étaient capables de jouer adroitement avec la vérité.

— Je suis bien avancée, maugréa-t-elle.

Et si on lui demandait de quitter la capitale sans son père ? Sans savoir qui était ce « on », d’ailleurs… ou alors… avaient-ils relancé des tentatives de négociations ? Et si sa vie était le prix à payer pour que la Fédération soit laissée en paix ? Elle ralentit. Soudain, elle n’avait plus du tout envie d’y aller.

Lucas s’immobilisa, l’interrogea du regard.

— Pourquoi toi ?

Il hésita suffisamment pour qu’elle le remarque.

— Je leur ai dit que tu serais méfiante. Ils ont supposé que tu ne suivrais certainement personne d’autre, énonça-t-il lentement.

Il se tut un instant.

—J’ai eu beaucoup de chance d’arriver à temps. S’il t’était arrivé quelque chose, je n’aurais jamais pu me le pardonner.

Donc, plusieurs interlocuteurs. Elle réfléchit. Une guilde qui chercherait à la recruter ? Si tôt après la fin des examens, c’était rare, mais ça c’était déjà vu. Mais comment auraient-ils pu payer un Mecer, et comment auraient-ils su, pour Lucas ?

Elle regarda autour d’elle et son cœur s’arrêta.

Ils étaient à l’entrée du Palais. Cet ensemble d’édifices, taillés dans des schistes métamorphiques mauves, était le siège du pouvoir de la Fédération. De nombreux bâtiments s’épanouissaient en corolle autour de la haute tour qui regroupait les appartements du Souverain et des Djicams.

Des parcs parsemés de petits étangs jouxtaient les bâtiments, reliés entre eux par des allées sablonneuses. Toute cette beauté était cachée derrière de hautes grilles, ponctuées de douze portes, comme autant de Royaumes, qui en permettaient l’accès.

Lucas salua le soldat en faction à la Neuvième porte ; un Massilien de la Garde du Phénix, arborant la livrée du Souverain, un phénix flamboyant prenant son envol sur un fond noir. L’ailé lui retourna son salut avant de leur ouvrir, et ils s’avancèrent vers le bâtiment de l’Assemblée. Ils traversèrent plusieurs allées bordées de haies taillées. Des parterres de fleurs laissaient planer un doux parfum d’allégresse. Devant la porte en bois massif du bâtiment où était sculpté le phénix en plein essor, deux gardes portant la livrée de Dionéris veillaient. Ils saluèrent l’Émissaire, qui se tourna vers Satia.

— Mon rôle s’arrête ici. À toi d’entrer et de continuer ta route. Eraïm te garde, Satia.

— Merci, répondit-elle distraitement en écartant une mèche qui lui tombait dans les yeux.

Les Djicams. Elle était convoquée par les représentants des douze planètes. Qu’avait-elle fait ? Eraïm la protège, elle ne voulait rien à voir avec la guerre, souhaitait juste vivre comme les autres jeunes de son âge. Que savaient-ils exactement, sur elle ? C’était son père qui se chargeait de sa sécurité, habituellement. Pourquoi n’avait-il pas pu l’accompagner ? Qu’allait-elle bien pouvoir leur dire sans se trahir ?

Elle prit une grande inspiration, et poussa la porte.

*****

Satia se retrouva dans un large couloir. Anxieuse, elle fit quelques pas. Des cadres étaient accrochés sur les murs de pierre, représentant différents portraits. Satia les reconnut pour les avoir étudiés : les précédents Souverains de la Fédération des Douze Royaumes.

Félénor avait été le premier à unir les douze jeunes planètes. L’Empire des Neuf Monde, déjà vieux de plusieurs millénaires, avait vu d’un mauvais œil la jeune Fédération qui déployait sa puissance. L’Empereur Jorc régnait en ce temps-là sur plusieurs centaines de planètes, qui payaient un lourd tribut aux Neuf Familles qui se partageaient le pouvoir. La science des maîtres généticiens était alors à son apogée : les hybrides en tout genre qui sortaient de leurs mains expertes allaient gonfler les rangs de l’armée.

Rien n’était suffisant pour l’Empereur. Plus qu’un Empire immense, plus que des trésors incalculables, il désirait l’immortalité. Les phénix, jusque-là respectés, se retrouvèrent alors traqués, capturés, éliminés. Leur nombre diminuait inexorablement, pourtant les scientifiques n’arrivaient toujours pas à percer le secret qui leur conférait cette immortalité tant convoitée. D’une rare intelligence, les phénix étaient respectés par tous, parfois déifiés dans les villages les plus reculés. Apercevoir un phénix était un présage de félicité. Il se posait sur un toit ? La maison se trouvait bénie.

La persécution à leur égard fut considérée comme un sacrilège ; le mécontentement gronda dans les rangs des planètes-esclaves. Malgré une sanglante répression, l’Empereur Jorc ne parvint pas à ramener l’ordre au sein de son immense territoire et préféra se recentrer sur les neuf mondes les plus proches de sa capitale.

Les phénix quittèrent alors en masse l’Empire des Neuf Mondes et se réfugièrent dans la Fédération ; ils étaient les seules créatures connues capables de traverser les grands espaces interstellaires. Lorsque l’Empereur Jorc apprit que les phénix s’étaient réfugiés sur douze planètes, sa rage ne connut aucune limite. L’élite de ses armées, les féroces Maagoïs, se préparèrent à marcher sur la Fédération.

Félénor Estérac, Souverain depuis trois petits mois, reçut un ultimatum. S’il ne voulait pas voir la Fédération mise à feu et à sang, il devait immédiatement livrer les phénix à l’Empereur Jorc. Félénor s’était engagé vis-à-vis des phénix, avait scellé un pacte avec Ilik, le maitre-phénix, devenu le symbole de la Fédération : sa réponse fut une déclaration de guerre.

L'Empereur Jorc en resta sans voix. Quoi, la Fédération osait le défier ? Lui ? Dont les ressources étaient illimitées ? Plus de cent planètes étaient sous sa coupe. Il pouvait mobiliser de quoi repeupler la Fédération tout entière. Il n'avait rien à craindre !

Tout à sa rage envers la Fédération, l’Empereur Jorc négligea le mécontentement de sa propre population pour submerger les douze Royaumes. Ses généraux durent pourtant détacher des corps d’armées les uns après les autres pour mater les révoltes d’une intensité croissante. Vidé de ses ressources militaires, le cœur de l’Empire se trouva vulnérable. Félénor saisit l’opportunité qui se présentait à lui et lança la Fédération à l’attaque. Les Neuf Familles n’eurent que des lambeaux d’armées démoralisées à lui présenter ; l’Empereur Jorc fut bientôt capturé, puis décapité. Et Félénor Estérac entra dans l’histoire.

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Chris Falcoz
Posté le 27/08/2024
Bonjour,

J'aime beaucoup l'histoire des Phénix, leurs capacités et leur traque ayant mené finalement à la décapitation de l'empereur.
Il y a beaucoup d'infos données ici et je comprends que le chapitre se termine là-dessus, histoire de les digérer.
Sinon, au début du chapitre, j'ai été surprise de constater que Satia et son père avaient échappé à la vigilance de Lucas et Mathias. Je pensais qu'ils étaient vraiment suivis en permanence mais apparemment ce n'est pas le cas ?
Notsil
Posté le 08/09/2024
Coucou,
Hum ils sont surveillés de loin, et avec la foule... mais vrai qu'ils auraient pu éliminer la menace avant même qu'ils attaquent (ou pas si présomption d'innocence quand même ^^). Et puis ils ont des ratés :p
Je me rends compte au passage que ce n'est pas la dernière version que j'ai sur mon pc, va falloir que je m'occupe de mettre tout ça à jour avant la fin de l'année ^^
Encre de Calame
Posté le 25/07/2020
On a un flot soudain d'informations dans ce chapitre.

C'est intéressant, mais c'est encore envoyé en bloc, et c'est un peu dommage pour ne pas perdre le lecteur. Encore une fois, tu as une histoire pour ton univers très développée, et je pense que tu peux distiller le tout dans des descriptions de la ville, ou en décrivant les festivités, il doit sûrement y avoir des hommages aux révolutionnaires qui ont lutté contre l'empire, ou de jolis poupées de phénix. Après ce sont des exemples jetés comme ça, à toi de voir selon les cultures de tes différents royaumes.

Petite incohérence remarquée : dans le chapire 1, il est écrit que Satia fait tout pour cacher sa peau et cheveux violets, or dans ce chapitre elle replace une mèche mauve. Elle a oublié de se teinter les cheveux ? Il faudrait corriger ce petit passage.

Sinon, mon intuition semble être la bonne, Satia a été désignée pour hériter du titre. Elle est cependant très en danger. Je pense que Lucas est un peu amoureux d'elle, vu qu'il l'appelle quand même "mon Estérel" (je trouve ça mignon).
Notsil
Posté le 25/07/2020
Coucou !
Merci de ton com, tu me confirmes bien que ce chapitre est à revoir ^^
Les poupées, mais c'est tellement une bonne idée !!!!!

Bien vu pour la mèche, c'est un reste d'une version précédente (oui au tout départ elle cachait pas sa peau, mais, du coup, c'était quand même un peu trop visible et moins crédible quand on est recherché, hein ? "coucou je suis là" ? ^^ "avez-vous vu une fille mauve ? ah oui pour sûr c'était étrange...."

Amoureux ? Héhé, à voir ^^

Merci pour le retour, il va y avoir du gros boulot ici ;)
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