- Et maintenant ? On fait quoi ? demanda le sirénien.
Corail observa la muraille. Onze siréniens avaient accepté de la suivre, tous des mâles. Les femelles préféraient surveiller les nids où elles avaient pondu, les protégeant contre les dragons.
Les siréniens mâles avaient accepté de s’entraîner à courir. La vitesse serait primordiale. Ils portaient tous une dague dans la main et se montraient tous prêts à s’en servir.
- Corail ? On fait quoi ?
- On attend, indiqua la sirénienne.
- On attend quoi ?
Corail ne prit pas la peine de répondre. La lune se leva dans le ciel et le miracle se fit : la muraille remua pour se transformer en un dragon qui s’éleva vers le ciel.
- Courez ! hurla Corail.
Les siréniens la suivirent, petit banc compact où chacun aidait son voisin. Ils passèrent le trou puis suivirent Corail sur des prés et dans des bois percés de clairières.
Enfin, les bâtiments apparurent. Tout le monde haletait. Un profond silence régnait. Le ventre de Corail se serra. Pendant trois ans, cet endroit avait été sa maison. Elle y avait vécu de merveilleux moments avec Jack. Elle y avait développé un lien profond avec Farhynia. Ceux-là n’auraient jamais cette chance. Corail serra la mâchoire. Ce n’était pas le moment de flancher. Tous les bancs comptaient sur elle.
- Le premier vol a eu lieu. Ils seront une cinquantaine environ, estima Corail. Vous n’avez aucune envie qu’une bagarre se déclenche alors égorgez-les silencieusement. Dispersez-vous !
Comme prévu, cinq siréniens investirent la place centrale où une vingtaine d’hommes ronflaient, la plupart pas loin d’une bouteille, certains très proches de leur vomi.
Corail entraîna les autres dans les étages. Les chambres furent ouvertes et le massacre se fit dans le plus grand silence. Une fois réunis dans la cour centrale, Corail vérifia ses troupes. Tout le monde se portait bien.
- Maintenant, on court dans l’autre sens et on espère que le dragon de pierre a pris son temps pour se nourrir.
Le petit banc hocha la tête et la course reprit dans l’autre sens. La chance fut de leur côté : la muraille offrait toujours un trou immense. Les siréniens le passèrent comme si la mort fut à leur trousse et rejoignirent l’océan, ne s’octroyant une pause qu’une fois à l’abri dans les profondeurs.
Corail secoua la tête. Elle n’aimait pas cette façon d’agir mais elle venait de priver les dragons de dragonniers pendant environ trois ans. De quoi les faire réfléchir.
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- J’ai cherché partout. Ils sont introuvables, annonça Tybald.
La nouvelle jeta un froid. Il avait pour mission de retrouver les trois souffleurs disparus.
- Ny’all confirme que les siréniens ont tué son dragonnier en le noyant alors qu’il cherchait à récupérer l’œuf sur la plateforme, poursuivit Tybald.
- Pourquoi n’est-il pas venu nous en informer ? gronda Greenaco.
- Il est mort de honte, indiqua Tybald. Il n’a pas su le protéger. Il culpabilise énormément.
- Faible, cliqueta Zaroth.
Farhynia lui aurait volontiers balancé sa queue dans la tête, et pas de manière gentille. Elle détestait la façon qu’il avait de prendre tout le monde de haut.
La dragonne bleue se tenait un peu l’écart et préférait faire profil bas. Son statut de protectrice ne lui avait pas été retiré. Une fois acquis, rien d’autre que la mort du dragonnier ne pouvait justifier son retrait, pas même la triche. Ce qui n’empêchait pas tout le monde de la mépriser. Heureusement, Chavard’all l’aimait et leur vie de couple la remplissait de joie.
Son compagnon se tenait à ses côtés, très attentif aux échanges, prêt à intervenir en cas de besoin. Il avait risqué sa vie la veille. Porteur de mauvaises nouvelles à son retour, il portait désormais le surnom ridicule de corbeau. Alors qu’il était blanc ? N’importe quoi !
- Apparemment, continua Tybald en ignorant son collègue, il a réussi à tuer un sirénien mais ils étaient trop nombreux.
- Je persiste : il aurait dû venir nous le dire, s’agaça Greenaco. À cause de son silence, trois des nôtres ont perdu la vie.
Zaroth tourna vivement la tête vers le ciel. Tout le monde suivit son geste pour voir apparaître Beluim à l’horizon. Elle se posa et son état alerta tout le monde. Elle s’agitait, remuait la queue, dansait d’une patte à l’autre. Quelque chose n’allait pas.
- Ils les ont tués… haleta Beluim qui avait visiblement volé à sa vitesse maximale. Tous.
- Qui a tué qui ? interrogea Greenaco.
- Les siréniens… Ils ont massacré les cavaliers futurs dragonniers dans leur sommeil au camp d’entraînement. Ils ont profité de la pause de Fryl pour entrer. Des traces de pieds palmés ont été trouvés partout et l’odeur iodée ne laisse aucun doute.
Farhynia blêmit. Seule Corail possédait le savoir. Farhynia lui avait tout offert sur un plateau : le site de ponte, la porte secondaire, la fragilité des ailes, le lien entre un dragon et son cavalier. La culpabilité écrasait la jeune dragonne bleue et ce bien que personne ne lui eut jamais fait le moindre reproche.
- Agruip, poursuivit Greenaco, dès la fin du conseil, tu te rendras auprès du dirigeant humain. Dis-lui de convoquer un nouvel appel au plus vite. Il faut constituer une nouvelle équipe.
Le dragon jaune poussin acquiesça.
- En attendant, ne prenez aucun risque, continua Greenaco. Je ne veux plus un seul dragon au-dessus de l’océan. Restez loin des siréniens.
Greenaco souffla par les naseaux.
- Je manque d’informations, maugréa-t-elle. Si seulement nous pouvions discuter avec les siréniens.
- Jack ne veut pas le faire ? supposa Farhynia qui fit claqueter ses écailles le plus faiblement possible afin que les sons n’atteignent que Chavard’all, collé à elle.
- Non, répondit-il de la même manière. Il n’apprécie pas que j’aborde ce sujet. Cela le met très en colère.
Farhynia acquiesça.
- Il est amoureux de Corail mais aussi très fidèle à son royaume, poursuivit Chavard’all. Cette situation le met en porte-à-faux.
- Je le conçois aisément, compatit Farhynia.
- Till’nyard, lança Greenaco, tu iras discuter avec Fryl. Je veux qu’il soit remplacé quand il va se sustenter.
- Il vaudrait mieux envoyer Kremp, s’opposa Zaroth.
Une bonne partie de l’assemblée souffla du chaud par les naseaux. Zaroth venait de s’opposer à une décision de Greenaco sans prendre de gant. Nul n’appréciait.
- Kremp est vert, siffla Greenaco.
Si Greenaco et Kremp étaient verts, ils proposaient des écailles fort différentes. Greenaco ressemblait à une prairie après d’excellentes pluies, vert sombre et puissant, herbe charnue. Kemp ne portait pas deux écailles de la même teinte, rendant sa robe bariolée. S’il ne bougeait pas, on aurait pu aisément le confondre avec un gros bosquet.
- Quelle sagacité, ironisa Zaroth et les dragons grognèrent en montrant les crocs.
L’insolence de Zaroth exaspérait tout le monde. Le concerné n’affichait qu’une attitude sereine et blasée. Greenaco ne prit pas ombrage de la manière dont Zaroth s’adressait à elle.
- Il faut un dragon gris pour remplacer Fryl, rappela l’ancêtre.
- S’il fallait le remplacer, oui, mais ne vaudrait-il pas mieux laisser la porte ouverte ? Kremp se camouflera aisément dans la forêt, indiqua Zaroth.
- Tu veux transformer les futurs cavaliers en appât ? comprit Greenaco.
Le silence de Zaroth confirma que Greenaco avait vu juste. L’ancêtre verte se balança d’une patte sur l’autre. La proposition la dérangeait. Elle ne la rejetait pas non plus. Farhynia grimaça. Depuis quand étaient-ils devenus les ennemis des siréniens ? Une petite voix interne lui répondit : « Depuis que vous vous êtes alliés aux humains. »
Farhynia ferma les yeux et serra la mâchoire. Sa dragonnière était sirénienne. Elle ne se considérait pas comme leur ennemi.
- Soit, admit Greenaco. Kremp, tu iras discuter avec Fryl et tu te posteras dans la forêt en surveillance durant ses temps de pause.
Zaroth tapa une fois sa queue sur le sol. Il venait de gagner. Il regarda Farhynia et fit claquer sa langue. La dragonne bleue détourna le regard. Elle détestait sa suffisance.
- Je lève la séance, annonça Greenaco en faisant claquer sa langue.
Sa queue bougeait de manière désordonnée. Son agacement se voyait à des lieux. Elle ronchonnait. Ne pas trouver de solution lui déplaisait.
Les deux amoureux s’envolèrent.
- Tu vas faire quoi, maintenant que tu n’as plus rien sur quoi souffler ? interrogea Farhynia.
- Baiser, proposa Chavard’all.
Farhynia explosa de rire puis lança :
- D’accord, mais dépose d’abord Jack en ville. Le pauvre, offre-lui la possibilité de s’amuser.
Chavard’all ronchonna à cause du temps perdu mais accepta. Il revint rapidement et les amoureux enchaînèrent les positions, tant au sol qu’en vol.
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- Greenaco ? lança un dragon qui venait d’atterrir juste devant elle.
L’assemblée, de nouveau réunie, grogna. Ce dragon noir, non protecteur, venait de pénétrer le cercle de pierre. Seuls les protecteurs en avaient le droit. Les autres pouvaient écouter et participer, mais de plus loin.
Farhynia observa ce dragon de taille moyenne. Il se tenait sur trois pattes, celle avant droite restant fermée, comme si elle contenait quelque chose. Cela attisa la curiosité de la dragonne bleue.
- Je viens t’apporter une nouvelle… surprenante.
- Je t’écoute, soupira Greenaco qui, apparemment, n’en était plus à ça près.
Elle manquait d’information alors n’importe laquelle lui convenait, même dans un format non conforme. Depuis deux lunes, il ne s’était rien passé de particulier. Chacun attendait. Le nouvel appel allait bientôt avoir lieu, délai expliqué par la lenteur des déplacements à pied des humains. En attendant, aucun dragon ne s’approchait plus de l’océan. Quelques nids d’aigle avaient été détruits. La dizaine d’œufs de dragon pondus par les femelles – dont Farhynia – avaient disparu malgré une surveillance accrue. Les siréniens s’avéraient plus discrets que prévu, agissant souvent de nuit.
Greenaco avait réaffecté les protecteurs éclaireurs et souffleurs à la surveillance de la zone de ponte, tâche dont ils ne s’acquittaient pas, la trouvant inutile et ennuyeuse. De fait, Chavard’all passait plus souvent ces journées la bite dans le ventre de Farhynia que les yeux fixés sur les œufs, d’où les disparitions récurrentes.
- Il y a une lune, j’ai volé au dessus de l’océan, annonça-t-il.
- Je l’avais interdit, rappela Greenaco.
- Très en hauteur, sans descendre. J’ai survolé une plateforme et un détail a attiré mon attention alors je suis passé en mode stationnaire, prêt à intervenir si besoin car l’œuf de dragon présent au milieu de ceux des siréniens venait d’éclore.
- Quoi ? s’exclama Greenaco et le reste de l’assemblée hoqueta. C’est impossible ! Nos œufs nécessitent énormément de chaleur pour incuber correctement or il fait sacrément froid au milieu de l’océan.
- Le dragonneau est sorti de la coquille et j’ai crains pour sa vie, expliqua le dragon noir. Après tout, ces plateformes ne sont pas solides et un pas de trop l’amènerait dans l’eau. Il venait à peine de naître. Il était inconscient du danger. J’étais prêt à risquer ma vie en descendant pour l’attraper dans une patte mais les siréniens sont intervenus.
L’assemblée retint son souffle. Avaient-ils tué ce pauvre bébé sans défense ?
- Ils ont crée un genre de radeau, l’ont attaché dessus et l’ont traîné jusqu’à la plage. Là, ils l’ont libéré puis ils sont retournés dans l’océan. J’ai rejoint le petit sur la plage et je l’ai pris en main.
Le dragon ouvrit sa patte, dévoilant un dragonneau qui s’ébroua, sautilla gaîment puis, se sentant observé, leva les yeux et se figea, terrifié par les centaines de paires d’yeux de créatures gigantesques posées sur lui.
- N’aies pas peur, dit le dragon noir. Ils ne te feront aucun mal. Nous ne nous attaquons jamais entre nous, tu te souviens ?
- Il est trop petit pour comprendre les cliquetis, murmura Greenaco avec bienveillance.
- Je me souviens, murmura le bébé.
Un énorme « Oh » parcourut l’assemblée.
- Il ne sait pas encore voler mais il sait parler, argua le dragon noir. Je lui ai appris. Je voulais qu’il puisse me raconter avant que sa mémoire fœtale ne s’efface. Raconte comment c’était dans ton œuf ? Tu t’en souviens ? Ne sois pas timide. Tout va bien.
Le dragonneau remua la tête de droite à gauche, sautilla d’une patte à l’autre et étira ses ailes. Il souffla par la gueule mais évidemment, aucune flamme n’en sortit.
- Au départ, j’avais chaud, puis froid, puis chaud, puis froid. C’était fatigant. J’en avais assez. Je voulais avoir chaud tout le temps. Quand j’ai senti que j’étais déplacé, j’ai eu terriblement peur.
Le petit trembla de partout. Le dragon noir le lécha, sa langue enveloppant entièrement la petite créature aux écailles mauves.
- Et puis, on m’a reposé sans que j’ai souffert et là, ça a été merveilleux. J’ai eu chaud, tout le temps. Le sol bougeait et le mouvement me berçait. J’étais bien. Je pouvais grandir sans m’arrêter. Je me sentais prêt à dévorer le monde. Je suis sorti. Je voulais courir, sauter, voler. Mais des créatures m’ont attrapé et immobilisé. Je criais, espérant les faire cesser, mais elles m’ont ignoré. J’ai été saisi par le froid et je pleurais de terreur.
De nouveau, la langue du dragon noir rassura le petiot.
- Les créatures ne m’ont pas fait de mal. Elles m’ont rendu ma liberté de mouvement avant de partir et Dard est apparu. Il m’a fait peur mais son cadeau m’a rassuré.
- Cadeau ? interrogea Greenaco.
- Une mouette rôtie, expliqua Dard, le dragon noir.
- Ce n’est pas dans nos coutumes de nous occuper de nos petits, gronda Greenaco. Décidément, en ce moment, rien ne va plus.
Elle grommela.
- C’est étrange, intervint une dragonne jaune.
Elle proposait des yeux entièrement blancs, une rareté parmi les dragons dont les pupilles étaient le plus souvent jaunes. Farhynia savait que cela la rendait très populaire et qu’elle s’offrait volontiers à de multiples partenaires.
Greenaco soupira de manière sonore. La dragonne aux yeux ivoires, non protectrice, n’aurait pas dû prendre ainsi la parole sans la demander au préalable en levant la queue.
- Peut-être qu’elle avait peur qu’un des mâles de l’assistance ne prenne cela pour une invitation, chuchota Farhynia.
Chavard’all explosa de rire avant de s’arrêter net sous le regard noir de Greenaco. Il poussa Farhynia de l’épaule qui gloussa en retour.
- Il a les yeux blancs, comme moi, poursuivit la dragonne jaune. Mais il ne peut pas être mon petit ! J’ai pondu il y a trois lunes. Il en faut au moins le double pour qu’un œuf incube.
Le temps d’incubation variait d’un œuf à l’autre. Plus il pleuvait, plus le temps s’allongeait. En moyenne, un dragonneau craquelait sa coquille au bout de deux saisons si l’une d’elle était l’été, trois quand, pondu au début de l’automne, il enchaînait les trois saisons froides.
- Les plateformes des siréniens sont chaudes ? supposa Greenaco d’un souffle abasourdi. Nos petits incubent mieux quand ils s’y trouvent ? Mais…
La vieille dragonne frémit. Farhynia souffla du chaud par les narines.
- Nous n’avons pas choisi le bon camp, lança Farhynia en oubliant de chuchoter. C’est aux siréniens que nous aurions dû nous allier depuis le début.
Ses propos jetèrent un froid sur l’assemblée.
- Ils sont venus à nous, rappela Agruip. Ce sont les humains qui meurent chaque année par dizaines dans les camps d’entraînement.
- Peut-être que si les cours étaient de meilleure qualité… souffla Farhynia en omettant, cette fois volontairement, de chuchoter.
- Que sous-entends-tu ? gronda Zaroth.
- Que le lien entre Chavard’all et son dragonnier est devenu pleinement actif au bout d’une lune, rappela Farhynia.
Le dragon blanc à pointes noires s’agita. Il n’appréciait pas que sa compagne l’ait inclus dans cette discussion.
- Sous tes conseils, certains binômes ne développent aucun lien au bout de trois ans, lâcha Farhynia.
- Dixit celle qui n’a jamais réussi à former un lien complet, répliqua Zaroth.
- Doit-on blâmer l’élève persévérant et motivé ou le professeur incapable et insultant ?
- Je ne te…
- Assez ! ordonna Greenaco. Ce n’est ni le lieu, ni le moment. Agruip, continue.
Zaroth recula, la gueule emplit de flammes qu’il ne souffla pas. Farhynia détourna le regard, heureuse de son petit effet. Elle aimait le mettre hors de lui. Il se considérait comme supérieur. Tout ce qui pouvait le diminuer la satisfaisait au plus haut point.
- Les humains ont détruit les nids d’aigles pour nous, souvent en échange de leur vie. Les rapaces subsistent, certes, mais à peine et ils ne sont plus une menace pour nous, poursuivit le dragon jaune poussin. Ils ont réalisé leur part du marché. En échange, nous devions détruire les nids des siréniens, leur menace. Et maintenant, nous réfléchissons à la possibilité de changer d’allégeance ? Qu’est-il advenu de notre honneur ?
Plusieurs dragons acquiescèrent. Farhynia observa l’assistance et frémit. Une scission se créait. Les dragons, d’habitude unis et pacifiques entre eux, allaient-ils se déchirer à cause de fourmis terrestres et d’anguilles humides ?
Anguille ? Le terme lui plut. Il convenait bien mieux pour désigner Corail. Pas une fourmi. Une anguille. Bien mieux. Elle retroussa les babines, ravie de sa trouvaille.
Greenaco mit un terme à la séance. Farhynia n’aurait pas aimé se trouver à sa place. Quelle situation de merde à gérer. Elle préférait la sienne, où la seule préoccupation était de se mettre d’accord avec Chavard’all sur la prochaine position.
N'empêche, ils sont attachants, ces dragons, avec leurs qualités et leurs défauts si similaires aux nôtres (et bien qu'ils doivent lever la queue pour demander la parole, ce qui réduirait au silence la moitié du genre humain).
Je suis heureuse que vous les trouviez attachants. Ce retour de votre part me fait plaisir et m'encourage à poursuivre alors merci beaucoup.
Lever la patte pour un animal à quatre pattes ne me semblait pas très facile alors que la queue, oui. J'ai essayé de m'adapter à leur morphologie, certes proche de la nôtre mais avec ses différences quand même :)