Chapitre 4 : Voiles blanches et visages noirs
Évangile de Portail, chant numéro 2, verset 2
« La femme et l’homme vivaient heureux dans le jardin des délices, aux mille coquillages, mais un jour vint où les Djinns s’y rendirent.
La femme, peu sociable, se garda bien de leur adresser la parole quand ils vinrent la flatter, mais l’homme était plus curieux et ne put empêcher ses oreilles d’écouter. Les Djinns, sous la forme d’anguilles, lui soufflèrent toutes sortes de compliments sur son allure et son intelligence et l’homme en conçut de grandes joies qui bientôt lui furent une vanité. Quelque temps plus tard, cependant, les Djinns lui firent entendre toute autre chose ; ils lui dirent :
« Fils d’Iilaaha, n’est-ce pas injuste que la femme soit encore plus belle et plus intelligente que toi ? Qu’a-t-elle fait de si bien pour qu’Iilaaha la préfère à toi et la couvre de dons plus merveilleux les uns que les autres ? »
L’homme fut très surpris de ses paroles, car il avait toujours pensé être le plus beau et le plus intelligent, puisque les Djinns ne courtisaient pas sa compagne comme ils le courtisaient. Il observa la femme et vit qu’elle était très belle, il observa la femme et vit qu’elle était aussi sage qu’intelligente ; alors son cœur en conçut une profonde jalousie.
Plus il l’observait, plus augmentait en lui son désir et sa haine d’une créature si parfaite. Un jour qu’Iilaaha avait quitté son jardin, l’homme alla voir la femme et lui transperça le corps avec son désir et sa haine. La femme poussa alors un tel cri que toute la mer fut agitée de tempêtes pendant trois jours.
Entendant ce cri, ‘Iilaaha appela :
« Qui donc souffre ainsi dans mon royaume ? »
Et l’homme répondit :
« Ce n’est rien, juste un jeune dauphin qui appelle sa mère »
Alors il se retira et blessa à nouveau la femme qui poussa un tel cri que les volcans entrèrent en éruption pendant trois jours.
« Est-ce toi la femme, qui ressent une telle douleur ? », appela ‘Ilaaha.
Et l’homme répondit :
« Non, toute puissante, elle est dans le jardin où elle ramasse des coquillages. »
Alors il se retira et blessa à nouveau la femme qui poussa un tel cri que les étoiles refusèrent de briller pendant trois jours.
« Est-ce toi l’homme, qui blesse ainsi ta compagne ? », appela ‘Iilaaha.
Et l’homme répondit :
« Non, toute puissante, je suis dans les coraux, où j’arrange mes cheveux. »
Alors ‘Iilaaha revint au jardin des délices et entra dans une grande colère. »
*
— Raclure ! Reviens !
Balthazar scrutait avec angoisse les flancs de la montagne qui s’élevaient en de multiples rocs rouges taillés en orgues. Installé dans son fauteuil roulant, le jeune homme se trouvait devant une longue barrière à la peinture écaillée ; une limite qu’il ne fallait jamais franchir si l’on ne voulait pas que son âme soit dévorée par les Djinns de la montagne Aljibal.
— Raclure ! Tu sais bien que c’est dangereux !
L’angoisse allait définitivement le submerger quand il vit apparaître deux silhouettes en pleine course entre les tuyaux de basalte ocre : un lycaon était lancé à pleine vitesse derrière un cabri affolé qui zigzaguait entre les obstacles avec l’énergie du désespoir. Ce dernier arriva au niveau de la barrière, bondit par dessus et se réceptionna dans les bras de Balthazar dont le souffle fut coupé. Le lycaon, à sa suite, se glissa sous les lattes à moitié pourries et se précipita sur le fauteuil pour recouvrir le visage de Balthazar de bave à grands coups de langue, indifférent au cabri qui roulait des yeux affolés.
— Oui, oui, gentil chien ! Mais tu sais que tu n’as pas le droit de passer la barrière. Si on t’avait vu, il aurait fallu t’abattre.
Le lycaon leva vers le garçon des yeux présentant un important strabisme divergent.
— Mais le cabri ? Serait perdu ?
— Oui, le cabri aurait été perdu, mais il n’a pas la même valeur que toi pour moi, tu comprends ?
Raclure laissa retomber une de ses deux grandes oreilles rondes. De loin, son poil roux et noir aurait pu le faire passer facilement pour une hyène, mais de près, sa tête était vraiment celle d’un chien.
— Raclure a fait grosse bêtise ?
Balthazar soupira, mais avant qu’il pût répondre, il avisa une silhouette qui montait la pente, alors il se tourna vers son animal et posa un doigt sur ses lèvres :
— Quelqu’un vient. Ramène le cabri avec le reste du troupeau et surtout, n’oublie pas de tenir ta langue !
Raclure jappa pour montrer qu’il avait compris et entraîna la petite chèvre vers une trentaine de biques qui grignotaient les maigres herbes du chemin en contrebas. Balthazar regarda la silhouette de plus en plus nette se rapprocher. L’homme avait les cheveux assez courts, d’un bleu turquoise et sa démarche était lourde : c’était donc un ramasseur d’algues de la caste des impuissants. Balthazar réajusta ses lunettes sur son nez imposant, plissa les yeux et reconnut son tuteur.
Gaspard avait rejoint la caste des impuissants à quatorze ans, quand il avait refusé d’avoir des rapports avec la femme qui avait jeté son dévolu sur lui. Cette caste regroupait dans un grand fourre-tout les récalcitrants comme son tuteur, ceux dont nulle ne voulait et en large minorité, les véritables impuissants. Gaspard avait à présent vingt-cinq ans et était toujours vierge, ce qui était un vaste sujet de moquerie de la part de tout homme ayant un autre statut social.
Balthazar sentit sa gorge se serrer en se rappelant que le baptême du feu se rapprochait pour lui aussi et que de son attitude dépendrait le reste de sa vie. Encore faudrait-il qu’une femme le choisisse : il était handicapé et son sourire était la seule chose qui ne rendait pas son visage totalement disgracieux.
Gaspard l’avait vu et lui fit signe. Sa silhouette bien charpentée avançait lentement, à cause des lourds bracelets de métal qu’il portait aux chevilles et aux poignets. Là où les autres hommes étaient couverts d’or, d’argent et de pierres précieuses, les impuissants se voyaient imposer des bijoux pesants qui leur permettaient de ne pas remonter à la surface quand ils travaillaient au fond de l’océan qui respire.
Gaspard avait un physique atypique : ses yeux clairs avaient une couleur indéfinissable où brun, bleu, vert, gris et jaune se mélangeaient, son visage à la mâchoire musculeuse ne souriait presque jamais et surtout ses sourcils avaient une configuration absurde : en forme d’aile d’oiseau et situés juste au-dessus des paupières, ils étaient surmontés à leur point culminant par des petits plumets de poils des plus saugrenus, qui associés à son implantation capillaire en V, lui donnaient un air mauvais qu’on aurait pu attribuer facilement à un Djinn.
— Tout va bien ?
Gaspard dut reprendre son souffle et le soleil fit briller les trois lourdes boucles en or qui perçaient son oreille. Malgré sa forme physique, ses bracelets l’handicapaient ; la pente était suffisamment douce pour permettre au fauteuil de Balthazar de la monter, mais il y avait une trotte depuis la ville. L’homme se retourna, essuya la sueur de ses joues où poussaient des pattes indisciplinées, et pointa du doigt l’océan qui respire.
— Un bateau à l’horizon...
Il avait raison : les voiles blanches d’un galion du continent devenaient de plus en plus nettes au fur et à mesure que les secondes passaient et le vaisseau se dirigeait sans nul doute vers leur port. C’était là une occasion en or : les marines voudraient sans doute renouveler leur stock de nourriture et accepteraient avec joie une partie de leurs petits fromages secs.
Un simple échange de regards entre le tuteur et son pupille suffit pour qu’ils se comprennent ; ils se dirigèrent ensemble vers la chèvrerie.
Raclure était allongé dans l’herbe à côté du troupeau, la langue frémissante flottant au vent.
— Salut ! aboya-t-il et Gaspard lui fit un signe de main discret.
Il lui avait fallut un peu de temps pour apprendre à vivre avec cette anomalie, mais Balthazar n’avait pas réussi à garder secret le don particulier de son chien tout en vivant dans la masure de Gaspard.
Le jeune garçon glissait des petit fromages dans des sacs de toile de jute.
— Tout va bien ?
— Oui, on va sans doute venir nous interroger.
— Ça me parait logique. Ça te fais peur ?
— Non, j’étais au travail quand c’est arrivé, tout mes collègues pourront le témoigner. Je me demande juste ce que je vais faire maintenant. Je me demande aussi ce qui a pu la tuer.
Balthazar, pensif, prit son temps pour répondre. Il avait l’air troublé :
— Est-ce que tu crois… Est-ce que tu crois que nous pourrions en être responsable, d’une façon ou d’une autre ?
Gaspard le considéra comme s’il le voyait pour la première fois.
— Qu’est ce que tu veux dire ?
— Rien… Enfin, je veux dire. On avait besoin d’elle et ça n’a pas marché. Pourquoi ça n’a pas marché ?
— C’est à toi de me le dire, non ?
Balthazar resta silencieux et son tuteur finit par soupirer :
— Dépêchons-nous. Quand nous aurons finit de vendre nos fromage, tu me feras travailler ma calligraphie.
*
De facétieuses mouettes étaient perchées sur les mats du Gordo Roberto et relâchaient leurs sphincters en riant, quand une des mousses passait en dessous ; c’était décidément une mauvaise journée.
— Que voulez-vous dire par « elle n’est pas là » exactement ?
La Commodore Josepha Gabriela Di Rodrigues lissait frénétiquement sa moustache tandis que la créature vaseuse et lippue qui se trouvait devant elle étendait ses jambes au soleil afin que ses poils en profitent.
— Ah bah oui, M’dame la Commodore, comme je vous y ai dit. La p’tite nouvelle, elle est pas encore tout à fait au courant du protocole, alors elle s’est ti pas levée. Et puis sans mentir, si vous aviez vu tous les tords-boyaux qu’elle nous a bu hier soir, m’est avis qu’elle doit se vider par tous les trous à l’heure qu’il est, la pissouille, la chiassouille, et puis même la gerbouille si vous voyez un peu, M’dame la Commodore...
Les sourcils de Josepha Gabriela Di Rodrigues formèrent un pli inquiétant au milieu de son visage noir comme de l’obsidienne et par mégarde, elle arracha un précieux poil à la moustache qu’elle chérissait tant.
Elle détestait, — que disait-elle ! — elle haïssait Hàgiopolis de chaque fibre de son être, depuis ses orgueilleuses prêtresses, jusqu’au plus méprisable de leurs sbires, à commencer par la marine au crâne tondu, visiblement encore à moitié ivre, qui les avait accueillies, elle et son équipage sur la jetée.
— Et votre nouvelle ‘am saghira arrivera quand exactement ?
— Oh bah ça... oh bah j’peux pas vous dire... Pour être franche avec vous, j’en sais vraiment rien...
La Commodore l’aurait volontiers envoyée nourrir les poissons, si Dolorès, sa seconde n’avait pas posé stratégiquement sa main sur son épaule pour lui inspirer le calme. Toute bouffie d’alcool et de manque de sommeil qu’elle soit, la hàgienne la dévisageait d’un regard si outrecuidant et gouailleur que Josepha Gabriela Di Rodrigues la soupçonnait de pratiquer personnellement la course et le pillage sur les bâtiments en provenance du continent.
En effet, depuis sa création, la cité état de Hàgiopolis avait toujours fait grincer des dents les pays voisins : il ne faisait pas bon de naviguer dans les eaux qui entouraient l’île, bien qu’il s’agisse là d’une route maritime incontournable du commerce de la soie et du traitement des esclaves pâles. Les attaques de pirates brunes — ou de Corsaires commandités par les amy kabiras ? — étaient plus que régulières dans les parages.
En outre, Hàgiopolis était située à cet endroit précis où la croûte sous marine se craquelait pour faire sortir des geysers de tanafas, marquant là le début de l’Océan qui respire et par là même la zone la plus prolifique où faire pousser l’algue shifa. Merveille des merveilles, cette algue était surtout primée des doctoresses pour son incroyable pouvoir antalgique, mais pas seulement : les sorcières et les drogués du monde entier la convoitaient plus que tout, car les fumigations de la plante entraînaient de fortes hallucinations et une sensation d’euphorie qui duraient plusieurs heures.
La Commodore observa du coin de l’œil les hommes ruisselants qui émergeaient progressivement de l’Océan, les bras chargés de paniers où s’entassaient des kilos d’une algue rouge et luisante. L’un d’entre eux lui jeta un regard morne avant de déposer son fardeau dans un large entrepôt le long des docks, puis fit demi-tour et s’enfonça à pas lent dans le tanafas qui venait lécher la plage par vagues molles. Tous ses hommes avaient la même couleur de cheveux : un turquoise laiteux, résultat du temps passé dans le tanafas, liquide hydrophobe où l’humanité pouvait respirer comme dans l’air.
Une femme essoufflée débarqua d’une des rues et se précipita vers le quai :
— Je... ais toqué... auberge... y est pas...
Les sourcils toujours froncés, la Commodore se tourna vers la marine rasée pour qu’elle lui traduise tout ça.
— 'Parement, notre 'am saghira a quitté l’auberge tôt ce matin et y semble compliqué de deviner où elle a bien pu se rendre...
Le spectacle de l’équipage désemparé du Gordo Roberto faisait joliment plaisir à la marine des docks : si les sombres la détestaient, elle ne leur portait pas plus d’estime, à ces sales prétentieuses, avec leurs perruques poudrées d’or et leur obsession contre nature de se raser afin de se faire pousser des moustaches masculines et disgracieuses. Ce qui ne marchait pas terriblement bien chez la plupart des sombres, mais la Commodore avait une moustache très fournie, également poudrée d’or et qui se relevait en deux pointe agressives en direction de chacune de ses oreilles.
Les sombres possédaient la moitié du continent et entretenaient leur commerce avec le reste du monde. Assises sur leur tas d’or, elles vivaient dans des palais fastueux, vautrées dans le luxe et éventées par leurs esclaves pâles. Il y a longtemps, quand les sombres avaient conquis le continent, elles avaient contraint le peuple de Hàgiopolis à prendre la mer et à s’exiler loin sur ces îles.
— Qu’est ce qu’il se passe ici, Tartine ? Pourquoi la marchandise n’est-elle pas chargée à bord ?
La marine des docks sursauta et ôta son bonnet en reconnaissant Lactae qui se dirigeait à grands pas vers la petite troupe :
— 'Am saghira, j’voudrais bien, mais en l’absence de l’am saghira de la vie, les registres peuvent pas être signés et aucun échange commercial peut commencer.
— Où se trouve Lù ?
Tartine, qui avait repris son souffle, ajouta :
— On est allé la chercher à l’auberge, mais on dit qu’elle s’est levée à l’aube et personne l’a vue dans le coin...
Lactae soupira et jeta un œil aux tonneaux d’algues entassés dans les entrepôts et qui n’attendaient que d’être échangés contre quelques sacs de pesos.
— Laissez-moi faire, je vais le signer votre registre.
— Mais madame, ce n’est pas votre...
— Je le sais, mais la situation est délicate. Lù ne sait rien de ses obligations et elle peut être n’importe où. D’une façon ou d’une autre, ce bateau doit être chargé de vivres et de marchandises avant que le soleil se couche, me suis-je bien fait comprendre ?
Elle signa le registre et les deux marines s’éloignèrent en grommelant. La Commodore se tourna vers Lactae et souleva son tricorne orné de plumes de faisans :
— Bien que ce soit dans un but strictement commercial, je vous remercie d’être venue à mon aide.
— Veuillez leur pardonner, Commodore. Nos marines ignorent parfois à quel point l’équilibre entre la paix et la guerre est fragile et de quelle façon de bons accords commerciaux peuvent être profitables à tous.
Josepha Gabriela di Rodroguez détailla la jeune femme qui se trouvait devant elle :
— Ce sont des paroles bien pessimistes. J’étais dans la baie, il y a vingt ans, quand mon peuple a essayé de faire de votre île une colonie. Se pourrait-il que vous vous y soyez trouvée également ?
Un rougissement de honte colora les pommettes décolorées de Lactae et disparut aussi vite :
— Cela ne me semble pas possible, Madame. Je n’étais pas encore faite femme à cette époque et le combat m’a été interdit. Mais ce jour a vu périr ma mère et cette blessure est pire que toutes celles que l’on aurait pu me faire.
— Alors nous sommes devenues orphelines au même moment, Madame. Que cela nous rapproche au lieu de nous diviser. Et n’ayez pas honte de ne pas avoir pu vous battre sur les eaux de l’Océan qui respire. Vous voilà 'Am saghira à présent et je sais ce que cela signifie pour votre peuple. Bien que l’interprétation des saintes Écritures diverge entre nos nations, je crois que 'Ilaaha a un dessein pour chacunes d’entre nous.
Et ce disant, la femme à la peau d’onyx signa un tourbillon sur son cœur, façon qu’avaient les sombres de rendre grâce. Lactae la regarda faire et sa bouche se plissa en une moue qui pouvait être un sourire ; elle s’inclina brièvement.
— Je vous souhaite une agréable journée, Commodore.
*
La mallette à la main, Taïriss arpentait les ruelles minuscules en quête d’une bonne action que ses talents de médecin auraient pu réaliser, mais pour le moment, nul n’avait semblé intéressé par l’offre : les quelques femmes qu’il avait osé aborder lui avaient ri au nez et les hommes avaient préféré se barricader dans leur masure plutôt que de lui adresser la parole. Était-ce son statut d’étranger ? Ses vêtements ? Son métier ? Ou peut-être lisaient-ils dans son visage que la perfection de ses traits n’avait rien d’humain ?
Il voyait des rideaux s’écarter derrière lesquels des yeux fuyants, mais curieux le dévisageaient. Il essaya de ne pas s’en formaliser, inspira à fond et son nez analysa une forte odeur de sel et de poisson en train prendre le soleil sur des séchoirs ; c’était une belle journée. Il s’était résigné à retourner à l’hôtel quand une silhouette masculine au coin d’un troquet lui fit signe d’approcher. Curieux, mais méfiant, Taïriss la rejoignit dans la pénombre.
— Est-ce que je peux faire quelque chose pour vous ?
— Oui, mais pas ici, acceptez-vous de m’accompagner ?
L’inconnu avait une quarantaine d’années et Taïriss vit tout de suite que d’une façon ou d’une autre, il était différent de ceux qui se cachaient derrière leurs rideaux pour l’observer en tapinois. L’homme avait un visage long, dominé par des yeux tombants qui lui donnaient un air de chiot triste. Sa barbe légère était taillée avec un soin maniaque et sa chevelure brune démarrait d’une implantation en V, puis coulait en ondulations lascives jusque sous ses omoplates. Il glissa son bras autour de celui de Taïriss et l’entraîna d’un pas assuré au travers d’un dédale de coupe-gorges méandreux.
À la place de l’habituelle tunique de lin, il portait un cache-cœur lâche brodé de perruches qui se gonflait parfois aux caprices du vent, dévoilant les reliefs d’un torse joliment sculpté et l’ombre d’une aréole. Les bracelets qui ornaient ses bras étaient chargés de pierres précieuses si grosses que Taïriss n’avait vu leur égal que sur des couronnes de monarques.
L’inconnu le mena jusqu’à une charmante petite cour décorée de tomettes entourant un bassin où nageaient des méduses colorées, et où un escalier en bois peint montait à de minuscules appartements. Taïriss se dégagea calmement de la poigne de l’homme ; chacun de ses doigts était bagué de diamants et de rubis.
— Qui êtes-vous et que me voulez-vous ?
Son interlocuteur n’eut pas le temps de répondre.
— Papa Melchior ! Vous êtes revenu avec le monsieur toubib ?
Une douzaine d’adolescents et de jeunes hommes étaient sortis et descendaient l’escalier de bois en riant et en se dandinant. Ils étaient vêtus de peignoirs soyeux ou de tuniques échancrées, l’un d’eux ne portant rien d’autre qu’une très longue chemise. Le dénommé Melchior reporta son regard triste sur ce troupeau indécent avant de revenir sur Taïriss.
— J’ai entendu dire que vous cherchiez un moyen de vous rendre utile et j’ai justement un petit malade à l’étage.
Les garçons descendirent l’escalier et Taïriss suivit Melchior en haut. Avant de passer une porte en bois ornée de vitraux colorés, le docteur arrêta son hôte :
— Faites-vous commerce du corps de ces enfants ?
— C’est exact... Est-ce que cela rend l’un de ces enfants indigne d’être soigné ?
— Ne soyez pas ridicule.
— Alors il n’y a pas de problème.
Melchior poussa la porte et les deux hommes se retrouvèrent dans une jolie pièce tapissée de bleu où trônait un lit à baldaquin qui accueillait un adolescent en pleine lecture. Ils s’approchèrent :
— Abbas est malade depuis plus d’une semaine et trois doctoresses se sont déjà rendues à son chevet, mais si elles identifient sa maladie, elles ne savent pas la soigner. Vous êtes étranger, peut-être connaissez-vous des choses différentes ?
Le jeune garçon posa sur la couverture le lourd volume enluminé qu’il lisait — Taïriss reconnut le livre sacré. Son visage souriant était recouvert de papules brunes qui défiguraient ses traits réguliers. Melchior récupéra le livre, tira un paravent devant le lit et ouvrit une page au hasard tandis que Taïriss auscultait et interrogeait l’adolescent.
Il le fit se déshabiller et l’observa sans le toucher : des petites taches rosâtres ou rouges parsemaient son corps et il trouva une blessure très propre sur la verge.
— Vous avez une idée ?
Taïriss se leva et alla se laver les mains dans un broc tandis que le jeune Abbas se glissait à nouveau sous les draps.
— C’est la grande vérole. Il doit rester confiné et ne toucher personne, je dois aussi voir le sexe des autres.
Melchior leva les sourcils :
— Vous n’êtes pas un de ces pédérastes au moins ?
— Une petite blessure sur le gland apparaît avant les autres symptômes. C’est un mal très contagieux, transmissible majoritairement par le sexe et je suis sûr qu’ils s’échangent leurs clientes. Il y en a peut-être d’autres et il ne faut pas attendre.
— Vous pouvez faire quelque chose ? Est-ce que cela va s’aggraver ?
Taïriss hésita : la syphilis existait déjà dans cette ville, à cette époque, mais les antibiotiques n’y étaient pas découverts et il ne lui appartenait pas de modifier le cours de l’histoire.
— Oui, cela risque de s’aggraver et... je ne suis pas sûr de pouvoir faire quelque chose, mais il faut impérativement essayer.
Il avait tout le nécessaire dans son sac après tout, mais il faudrait agir finement. Melchior le contempla pensivement et ses doigts vinrent jouer avec la médaille de Saint Andr qui ornait son cou ; c’était là son bijou le moins clinquant.
— Très bien, dites-moi votre prix, homme docteur. Si vous me le sauvez, je vous jure que je vous trouverai d’autres clients.
*
Quand Lactae ouvrit la porte qui menait aux appartements de Lulla, elle se retrouva nez à nez avec une lame, et bien qu’il ne lui ait fallu qu’une demi-seconde pour réagir, ce ne fut pas une expérience agréable. Son sabre crissa contre le poignard de son assaillante et se coinça contre la garde :
— Ah, c’est toi, entre, tu m’as surprise.
Elle reconnut sans peine les grands yeux jaunes, la bouche poupine et la silhouette redoutable de Larifari. Celle-ci ôta le poignard qu’elle avait appuyé sur la jugulaire de Lactae, le glissa dans son fourreau comme si rien ne s’était passé et ébouriffa machinalement ses longues boucles couleur de prune.
— Qu’est-ce que tu fous ici ?
— Je pourrai te demander la même chose.
— Sans doute la même chose que toi. Maintenant que la sélection de la nouvelle est finie, tu es venue fouiner dans les affaires de Lulla pour voir s’il y avait un indice ou deux à dénicher ?
Lactae se détendit légèrement et parcourut la pièce du regard : tout était à sa place, sauf la nourriture qui avait pourri et l’ara rose et blanc qui s’était installé sur son perchoir et picorait des graines.
— Tu as trouvé quelque chose ?
— Pas encore, je viens seulement d’arriver et tu m’as prise de court. On n’a qu’à s’y mettre ensemble.
Lactae allait acquiescer, mais Larifari posa subitement un doigt sur sa bouche :
— Attention, il est possible qu’on ne soit pas seules.
Elle se dirigea vers la plus grande armoire de la pièce et ouvrit en grand les pans qui dévoilèrent la silhouette de la remplaçante de Lulla, assise en tailleur au milieu de ses toilettes. Celle-ci grimaça ; elle avait lavé le sang qui avait sali son visage et un cache en cuir recouvrait son œil blessé. Larifari l’attrapa par l’avant de sa chemise et la tira dehors :
— Qu’est ce que tu fais là ? Tu nous espionnais ?
Lù haussa les épaules :
— Je ne pouvais pas savoir que ce serait vous. D’abord, je me suis cachée, et après j’ai espionné, oui. Qu’est-ce qui m’a perdu ?
— Tu n’aurais pas dû nourrir le perroquet.
— Arf, je ne pensais pas être dérangée si vite, mais vous auriez bien fini par fouiller dans cette armoire, de toute façon.
— J’espère que tu as une bonne excuse pour te trouver là.
Lù s’enfonça à demi dans la pénombre, puis, fronçant son nez adorable, elle ricana :
— Ne soyez pas si méfiantes, vous avez perdu votre égale et peut-être votre amie et moi, on a assassiné celle dont je vais occuper le poste : nous avons toutes une excellente raison de vouloir faire la lumière sur ce qui s’est passé et de fouiller cette pièce.
Larifari haussa un sourcil :
— Avant d’aller mettre ton nez dans les dessous d’une morte, t’aurais mieux fait de t’adresser à l’une d’entre nous, non ?
— Pourquoi ? Vous ne vous êtes pas vraiment concertées pour venir ici, si j’en juge la façon dont Lactae a été accueillie.
— Ça n’a rien à voir, Lactae et moi sommes amies d’enfances et nous nous faisons mutuellement confiance.
Lactae croisa les bras devant sa poitrine et s’interposa pour la première fois :
— Pas vraiment, non. Et d’abord, qu’est ce que ça veut dire « nous sommes amies depuis l’enfance » ? J’avais vingt-cinq ans quand tu es devenue 'am saghira, Larifari.
Cette réplique sembla complètement couper le sifflet de la filleule de la mort et il lui fallut une poignée de secondes pour se reprendre :
— Quoi ? Mais enfin, La' ! Sur le bateau ! On y est resté des semaines et tu m’as même sauvé la vie. Tu avais, je ne sais pas… douze ans et moi sept ou huit !
Un doute se glissa sur les traits sévères de Lactae :
— Je suis désolée, mais il y avait beaucoup d’enfants et je ne me souviens pas de chacun d’entre eux.
— Mais je t'en avais déjà parlé !
— Tu m'avais déjà dit que tu te souvenais que nous avions navigué ensemble pendant la guerre, oui. Ça n'avais rien d'étonnant, j'avais la charge de tous les enfants de l'île. Et ça ne change rien au fait que Lulla a été assassinée et que tout le monde ici est un suspect potentiel.
Larifari ouvrit la bouche, la referma, puis ses sourcils se froncèrent et elle s’enferma dans un silence boudeur, alors ce fut Lactae qui se tourna vers Lù :
— Pardon, mais ton excuse me paraît difficile à entendre. Tu es arrivée dans notre ville il y a quelques jours, tu n’en connais aucune coutume et au lieu d’aller au temple de Dédale et de t’acquitter de tes tâches journalières, on te retrouve ici, à fureter. Qu’est-ce que tu espérais trouver ? Et pourquoi es-tu venue chez nous ? Le rôle d’am saghira est trop contraignant pour le choisir par simple attraction pour le pouvoir.
Le visage de Lù devint grave et songeur, elle finit par souffler :
— Je suis à la recherche d’une carte... et cette carte mène à un fabuleux trésor.
Lactae fronça les sourcils ; il y avait quelque chose de bizarre dans le ton de la nouvelle... comme si elle avait déjà préparée sa phrase, comme si elle avait déjà prévu de leur dire ça... Larifari frétilla comme un gardon prêt à mordre à l'hameçon. Mais n’était-ce pas ce que la nouvelle voulait?
— Quel genre de trésor ?
— Le genre que vos esprits ne seraient même pas capables d’imaginer. Et ne pensez pas que je vous en dirai plus à son sujet, car cela ne vous regarde pas.
— Dans ce cas, pourquoi être devenue 'am saghira ?
— Parce que la carte est cachée quelque part dans le temple de la vie. Bien que je n’ai jamais mis les pieds ici, sur cette île, une de mes ancêtres a voyagé dans cette ville et a travaillé pour l'apôtre Dédale. Et c’est au cœur de l’endroit où elle vivait qu’elle a dissimulé le moyen de cacher son butin.
Lactae et Larifari contemplèrent Lù avec un certain scepticisme. Si un tel amas de richesses avait existé, comment avait-il pu passer sous le nez de tant de femmes affriolées par l’or ?
— Et pourquoi tu nous le dis si facilement ?
— Je cherche une carte perdue depuis plusieurs centaines d’années dans une ville que je ne connais pas. On est censé travailler ensemble, non ? Et en plus, avec un mort sur les bras, je pense qu’on a bien besoin de se serrer les coudes.
— Et si nous débusquions cette carte avant toi et qu’on la gardait pour nous ?
Lù crâna :
— Vous pouvez essayer, mais cette carte est cryptée. Et il se trouve que moi, je peux la lire.
Larifari renifla :
— Bon, admettons, mais on a pas vraiment le temps de jouer avec toi aux chasseurs de pesos. J’ai à faire, moi. Quand j’aurai fini de fouiller cet endroit, j’dois retourner au marais.
Lactae lui jeta un regard en coin :
— Pour organiser la crémation de Lulla ?
Sa collègue se renfrogna :
— Non, j’aurais mille fois préféré, Spirale m’envoie faire le ménage au nord de Mustanquae, dans les îles du Nord. Y’a des pêcheuses qui ont rapporté avoir vu des villageoises qui sacrifiaient des pâles pour invoquer des Djinns. Et c’est pas tout, y paraît qu’elles ont trouvé une pâle qui saigne de la chatte... qui saigne tout le temps.
Lù écarquilla les yeux. Une femme qui saignait tout le temps ? Blasée, Lactae répliqua :
— Tu n’as pas peur d’une poignée d’infidèles, Lari.
Cette dernière frissonna :
— J’ai pas peur de les combattre à la loyale, pour sûr. Mais c’est qu’les infidèles, ça pratique la magie noire et ça vénère des idoles. Toi, t’y es jamais allée,
Lactae ! Tu connais pas les eaux bourbeuses du nord du marais, là où quand tu t’y attends pas, tu peux croiser les jumbees...
— Les quoi ? demanda Lù.
— Les morts-vivants... Ce sont les cadavres des sombres qui se sont noyés là pendant la Grande Guerre. Toujours par grappes de deux ou trois, ils t’attendent... les pieds dans l’eau, une lanterne à la main et les yeux tout blancs, pour entraîner les honnêtes navigatrices au fond de la tourbe. Ça foutrait les j’tons à la plus courageuse des marines !
— Wah, ça a l’air ébouriffant, je peux venir ?
Lactae darda sur Lù un regard sévère :
— Ne rêve pas trop. Tu es censé rejoindre Dédale dans le temple de la vie pour qu’elle te donne tes premières instructions. Et crois-moi, tu n’as pas intérêt à prendre tes obligations à la légère si tu ne veux pas te retrouver avec une mutinerie sur les bras. Pendant ce temps, je me chargerai de l’enquête sur la mort de Lulla. Tu vois, personne n’a de temps à consacrer à ta chasse au trésor.
Alors qu’elle terminait ses mots, l’ara blanc et rose de Lulla s’envola du perchoir pour se percher sur le lustre :
— Chaaaasse au trrrésoooor ! Chaaaassse au trrrésoooor ! Trouve la caaarte Lulla ! Trouve la caarte ou tu mourraaas !
Le menton levé, les trois 'am shagiras contemplaient le volatile avec stupéfaction ; voilà qui changeait tout.
Je m'attendais à ce que Lù apparaisse, mais pas si tôt ! Ça fait un drôle d'effet de savoir tout ce que je sais déjà d'elle, dans cette histoire qui se passe ailleurs. Je suis incapable de dire comment j'aurais perçu les choses si je n'avais pas déjà lu VN, est-ce que j'aurais capté quoi que ce soit au dialogue entre elle et Taïriss, tout ça... Mais j'ai eu l'impression que tu mettais en exergue les points essentiels, sans révéler pour autant tous les détails, que les enjeux liés à cette histoire étaient posés et qu'on pouvait sentir, au moins un peu, que ces personnages s'inscrivent dans quelque chose de plus vaste. En tout cas, c'est intéressant pour moi d'avoir ces clés de lecture supplémentaires, c'est sûr ! (D'ailleurs, on est d'accord que Raclure c'était le chien d'Honorine dans VN ? hahaha)
J'aime vraiment énormément tout ce que tu mets en place par ailleurs, je suis hyper embarquée. Un truc qui me frappe aussi c'est l'impression esthétique que me fait le style que tu emploies ici en comparaison avec VN. Là où c'était très sombre, en nuances de gris et de verdâtre, ici c'est aveuglant de soleil et de couleurs. Sans doute que les illustrations de Léthé et Nothe y sont pour quelque chose dans ces impressions, mais c'est fou ce que le style lui-même me fait visualiser différemment ! Et c'est très très cool, je suis séduite <3
Sur l'intrigue elle-même, je me laisse porter avec grand plaisir, mais un truc me titille par rapport à Lactae : ça fait deux fois que son passé est évoqué et qu'elle réagit un peu bizarrement, comme si elle avait subi une amnésie ou un truc du genre. Peut-être que je suis à côté de la plaque, mais ça m'intrigue fort !
Rien à redire de particulier sinon, je m'éclate à te lire ! Quelques coquilles relevées simplement, d'ailleurs il y en avait aussi quelques-unes dans les chapitres précédents que je n'ai pas commentés, au cas où tu veux repasser un coup d'Antidote un jour :)
"Il lui avait fallut* (fallu) un peu de temps"
"Ça te fais* (fait) peur ?"
"nous pourrions en être responsable* (responsables ?)"`
"il ne faisait pas bon de* (il ne faisait pas bon naviguer) naviguer"
"Je... ais* toqué..." (ai ?)
"deux pointe* agressives"
"Lactae et moi sommes amies d’enfances* (enfance)"
"Ça n'avais* (avait) rien d'étonnant"
"Bien que je n’ai* (subjonctif : que je n'aie) jamais mis les pieds ici"
"On est censé* (censées ?) travailler ensemble"
"avec un* mort* (une morte ?) sur les bras"
"Toi, t’y es jamais allée, * Lactae !" saut de ligne au milieu de la phrase
Cette façon de nous présenter ton univers, ce monde, sa religion, ses pratiques, ses voisins, ses relations, son passé, c'est superbe. J'adore ce style "Suivez ou partez". Tu nous obliges à entrer, sans chercher à nous séduire ou à nous expliquer. Le lecteur, tu t'en fous et t'as raison, vu que ça marche très bien comme ça. Tu écris pour te faire plaisir et ça se ressent. Merci !
Ensuite je trouve que Lù n'a peur de rien en s'immiscant dans les appartements de Lulla. Je sens que ça lui portera tôt ou tard préjudice ! Et j'ai bien aimé que Lae envoie Lafari sur les roses, on sent bien que tout n'est pas rose (vive le drama !)
Bon, commençons avec le plus important : „pissouille, la chiassouille, et puis même la gerbouille“ → Je ne sais pas si c'est moi qui suis encore très immature mais ce passage m'a fait trop marrer xD
Je me répète mais je continue à trouver ça fabuleux comment tu as inversé les codes dans cette histoire à travers la culture matriarcale de Hagiopolis. Ça permet entre autres de souligner des problématiques telle que la prostitution infantile et les injustices sexistes. J'admire aussi la façon dont tu as rédigé les évangiles, avec un langage et un phrasé qui rappellent les contes et la Bible. Bref, je suis complétement fan de ton histoire, là!
Tiens, Taïriss viendrait-il du futur ? Je me suis posé la question vu qu'il parle d'antibiotiques et de ne pas vouloir déranger l'histoire de Hagiopolis. Ça intrigue tout ça!
Haha, quand Lactae met un vent à Larifari, j'ai trop ri! Avec Lù, elles ont une dynamique qui promet. Et cet ara qui, mine de rien change complètement la donne ! Comme quoi, il ne faut jamais sous-estimer les animaux !
Franchement, je m'éclate avec cette lecture qui emporte dans un coin ensoleillé, exotique et plein de personnages atypiques ! Je me réjouis de poursuivre ;)
<br />
Mini-coquilles :
L’homme fût très surpris → fut
si vous aviez vu tout les tords-boyaux → tous les
On a qu’a s’y mettre ensemble. → on a qu'à
Vous ne vous êtes pas vraiment concerté → concertées
Tu es arrivé dans notre ville → arrivée
<br />
Bonne fin de weekend et à bientôt !
Jowie
Oh bah tu sais, moi aussi ça me fait rire, je me suis beaucoup amusée à écrire ce passage XD la maturité, c'est dépassé voyons!
Merci beaucoup pour tes compliments sur mon univers en tout cas, ce sont vraiment des sujets qui me tiennent à coeur, autant le féminisme que la religion (et surtout la façon dont les gens tournent leur religion à leur avantage).
Et tu n'es pas la première à émettre la possibilité que Taîriss vienne du futur, mais ce n'est pas le cas; Peut-être que les chapitres que tu as lu plus tard ont pu t'aiguiller sur une autre hypothèse sur ce qu'il est. Normalement, la réponse officielle sera au début de la partie 2.
Trop classe, le lycaon qui parle ! Enfin avec ce genre d’animal, il faudrait faire attention à tout ce qu’on dit, je ne sais pas si j’en voudrais un, finalement…
La description de Gaspard est sympa, avec les sourcils en aile d’oiseau. J’aime beaucoup aussi celle de la commodore, avec ses moustaches à la feuille d’or !
Ah, c’est là que tu commences à nous faire comprendre que la couleur de peau a une importance dans ce monde, avec les sombres en haut de l’échelle, et les pâles en bas.
Ouah, est-ce que tairiss et Lu viennent du futur ?
Ah, ah, trop bien le coup du perroquet ! Remarque, un chien qui parle, ce serait le comble si le perroquet était muet ! ^^
Bon, on dirait bien que l’histoire est lancée, maintenant. On a tous les personnages, et on sait plus ou moins où on va, en tout cas du côté de la chasse au trésor… Du côté de Gaspard et Balthazar, c’est moins évident…
Détails (un paquet… attention à la pelle ^^)
mais l’homme était plus curieux et ne peut empêcher ses oreilles d’écouter : ne put ?
l’homme en conçu de grandes joie : conçut
Balthazar scrutait avec angoisse les flancs de la montagne qui s’élevaient en une pente poudreuse parsemée de rocs rouges taillés en orgues : un peu beaucoup de compléments à la suite dans cette phrase. Ça la rend un peu lourde.
Ce dernier arriva en premier au niveau de la barrière : reformuler ?
dont le souffle fût coupé : fut
Sa silhouette trapue et musculeuse/ son visage à la mâchoire musculeuse
les impuissants se voyaient imposé des bijoux pesant et disgracieux : les impuissants se voyaient imposer des bijoux pesants et disgracieux
pointa l’océan double : pointa du doigt ?
un goût bizarre dans la bouche des pays voisins : je ne suis pas fana de l’image.
car les fumigations de la plante entraînant : entraînaient ?
à ses sales prétentieuses : ces
la jeune trentenaire : c’est pas un peu pléonastique ?
Une douzaine de garçons entre quatorze et vingt-deux ans : c’est vachement précis, pour quelque chose aperçu d’un coup d’œil…
mais si elles identifient sa maladie,(elles ?) ne savent pas la soigner.
tu m’as prise pas surprise : par (prise par surprise, c’est phonétiquement bizarre)
On a qu’a s’y mettre ensemble : on n’a qu’à
Et ne pensez pas que je vous en dirais plus : dirai
D'abord merci beaucoup pour les coquillettes, je m'en vais corriger mon fichier entre midi et deux et toutes tes corrections vont bien mes servir ^^
"Ouah, est-ce que tairiss et Lu viennent du futur ?"
Non. :p
Mais ils viennent d'un ailleurs, clairement. il y aura des indices posés de temps en temps, surtout sur Taïriss. Et la vraie réponse viendra dans la partie 2.
Et oui, normalement, on a "presque tous les persos", il reste le narrateur de l'intro qui n'est pas encore apparu et quelques secondaires qui devraient arriver bcp plus tard (genre 3). Quand à Gaspard, normalement il devrait être acqit qu'il désire avoir des droits qui ne sont pas acquis aux hommes. Balthazard c'est plus compliqué, mais il faudra attendre la partie 2.
Des poutoux et à très bientôt tout de suite pour le comm du chapitre d'après <3
comme promis, me voilà de retour mais c'est uniquement pour quelques corrections. Toutefois, c'est chouette d'avoir relu ce chapitre qui fourmille d'infos dont je vais avoir besoin pour aller lire la suite. à très vite!
Bises,
Gaëlle
Voici le plat de coquillettes:
- et ne peut empêcher ses oreilles d’écouter à ne put
- l’homme en conçu de grandes joies à conçut
- L’homme fût très surpris à fut
- toute la mer fût agitée à fut
- dont le souffle fût coupé à fut
- son poil roux et noir aurait pût le faire passer facilement pour une hyène à aurait pu
- Balthazar soupira, mais avant qu’il eut pût répondre à avant qu’il pût répondre
- les impuissants se voyaient imposé des bijoux pesant et disgracieux à imposer, bijoux pesants, (disgracieux est déjà utilisé quelques lignes au-dessus)
- ils étaient surmontés à leur point culminant par des petits plumets de poils des plus saugrenus, qui associés à son implantation capillaire en V, lui donnait un air mauvais qu’on aurait pût attribuer facilement à un Djinn. à lui donnaient, aurait pu
- étaient plus que régulières dans les parages à il manque le point.
- les sorcières et les drogués du monde entier la convoitaient plus que tout, car les fumigations de la plante entraînant de fortes hallucinations et une sensation d’euphorie qui durait plusieurs heures. à entraînaient, qui duraient ( ?)
- enrubannée de feuille d’or à feuilles
- j’voudrai bien à j’voudrais
- On a qu’a s’y mettre ensemble à on n’a qu’à s’y mettre ensemble
- Ne soyez pas si méfiante, à méfiantes
- Tu es arrivé dans notre ville il y a quelques jours, à arrivée
- Non, j’aurai mille fois préféré à j’aurais
comme promis, me voilà de retour mais c'est uniquement pour quelques corrections. Toutefois, c'est chouette d'avoir relu ce chapitre qui fourmille d'infos dont je vais avoir besoin pour aller lire la suite. à très vite!
Bises,
Gaëlle
Voici le plat de coquillettes:
- et ne peut empêcher ses oreilles d’écouter à ne put
- l’homme en conçu de grandes joies à conçut
- L’homme fût très surpris à fut
- toute la mer fût agitée à fut
- dont le souffle fût coupé à fut
- son poil roux et noir aurait pût le faire passer facilement pour une hyène à aurait pu
- Balthazar soupira, mais avant qu’il eut pût répondre à avant qu’il pût répondre
- les impuissants se voyaient imposé des bijoux pesant et disgracieux à imposer, bijoux pesants, (disgracieux est déjà utilisé quelques lignes au-dessus)
- ils étaient surmontés à leur point culminant par des petits plumets de poils des plus saugrenus, qui associés à son implantation capillaire en V, lui donnait un air mauvais qu’on aurait pût attribuer facilement à un Djinn. à lui donnaient, aurait pu
- étaient plus que régulières dans les parages à il manque le point.
- les sorcières et les drogués du monde entier la convoitaient plus que tout, car les fumigations de la plante entraînant de fortes hallucinations et une sensation d’euphorie qui durait plusieurs heures. à entraînaient, qui duraient ( ?)
- enrubannée de feuille d’or à feuilles
- j’voudrai bien à j’voudrais
- On a qu’a s’y mettre ensemble à on n’a qu’à s’y mettre ensemble
- Ne soyez pas si méfiante, à méfiantes
- Tu es arrivé dans notre ville il y a quelques jours, à arrivée
- Non, j’aurai mille fois préféré à j’aurais
Oulalala le nouveau perso, Gaspard, est très très intéressant, je crois qu'il vient de passer au rang de chouchou dans cette histoire^^<br />La caste des Impuissants !!!!!! Lol . Il fallait oser ! J'adooore !!! J'ai trop hâte de lire le baptême de feu de Balthazar. Ah oui, cette histoire de fromage de chèvre m'a donnée faim aussi... lol<br />Je comprends pas vraiment qui sont les pales ? Ce sont les hommes et les femmes blancs (as-tu osé inverser l'esclavage comme dans Entre chiens et loups?) ou c'est des créatures ? J'ai essayé de relire en diagonale les autres chapitres mais je n'ai rien trouvé qui expliquent qui il sont. HELP !<br />Josepha Gabriela Di Rodrigues ne m'inspire guère pour le moment, j'attends de découvrir son rôle dans l'histoire. <br />Je n'étais pas encore faite femme à cette époque => C'est une cérémonie ? On va en voir une? ça m'intéresse pas mal cette idée :)<br />Par contre, en lisant la partie sur Melchior je me suis demandée le lien de cette maladie avec le reste de l'histoire, bon on verra bien, peut-être qu'elle n'a pas vraiment d'importance...<br />La dernière partie nous en apprend un peu plus sur le trésor et la venue de Lù ainsi que l'enjeu dans l'histoire. Le coup du haras qui parle et assez marrant à la fin ! Bref j'ai hâte de lire la suite !<br />Autre remarque, je me suis rendue compte en te lisant que tu prenais vraiment le temps de décrire tes personnages contrairement à moi et que tu le fais vraiment bien, je pense que tu dois déjà t'imaginer les dessiner pour aussi bien les dépeindre par les mots. Je passe beaucoup de temps à dépeindre les lieux, peu à décrire mes persos, je vais essayer de rectifier ça !;-)
Propositions de correction pour les coquillages et les crustacés :
mais l'homme était plus curieux et ne peut (put) empêcher ses oreilles d'écouter. <br />ses bracelets le handicapaient (l'handicapaient plutôt?) => mais je trouve la phrase maladroite déjà.<br /> et bien qu'il ne lui ait fallu qu'une demi-seconde pour réagir, ce n'était (ne fut) pas une expérience agréable. <br />On a qu'a (à) s'y mettre ensemble.
Voili voilou :)
Pleins de bisous volants !!!
Oui, j'esssaie vraiment de memanier mes "extrait de Livre sacré" pour essayer de montrer que c'est facile de discréditer toute une partie de la population pour que tout une partie de la population paie sans pouvoir le remettre en question.
Alors Raclure parle comme toi et moi, mais comme Balthazar lui dit de se taire quand il voit quelqu'un arriver, ce n'est pas normal dans ce monde. Donc normal que ça te laisse perplexe. Et c'est aussi un personnage qui apparait dans Ville Noire ;).
Ouais la caste des impuissant, c'est un peu comme le couvent pour les femmes qu'on y mettait de forces parce qu'elles étaient vieilles filles ou trop rebelles, mais avec moins de monastère XD.
Et moi aussi j'attends avec impatience d'écrire la cérémonie de passage à l'âge adulte de Balthazar ^^. ce sera une scène hyper importante.
alors lels pâles sont biens les blancs. Je le dis dans la première scène du chapitre un quand je décris la maladie de Lactae: "la peau de Lactae, naguère de cette belle couleur sombre et dorée qui caractérisait les habitants de Hàgiopolis, se voyait éclaboussée de taches blanches et chaque année, la maladie3 lui dévorait davantage le visage, les bras, les mains... et bientôt tout son corps serait marqué de cette couleur infâme que l’on ne voit que chez les pâles."
Donc oui, j'ai inversé la condition des blancs (les pâles) et des noirs (les sombres) et les arabes/magrebins/etcs (les bruns) restent entre les deux.
Le personnage de la commodore n'est pas si important (bon un peu quand même mais elle ne sera pas parmi les principaux) mais j'avais besoin assez vite de connecter la ville à son histoire avec le continentet à la guerre qu'il y a eu avec les sombres il y a quinze/vingt ans qui explique beaucoup des tensions politique qui se déroulent dans le présent. Et j'ai aussi besoin de mettre en place à quelle point l'image de la mère et d'être "à la hauteur de sa mère" est important dans cette société. Mais j'appuierai là-dessus dès le chapitre d'après.
Et être faite femme n'est aps une cérémonie, mais je vais retoucher pour que ce soit plus clair. En gros, ça veut dire la même chose que chez nous: être réglée. Et j'explique plus tard pourquoi c'est si important aussi dans leur société et qu'avant une fille fait encore partie des enfants.
Concernant la syphilis, la maladie n'est aps si importante en elle-même. Cequi est important, c'est surtout le personnage de Melchio. La maladie me permettait d'introduire le fait que Taïriss connaissait les antibio alors que ce n'est aps connu dans ce pays (et commencer à insister avec son décallage avec cet univers).
Et comme tu le fais remarquer j'aime beaucoup décrire mes persos. Et surtout leurs défauts je crois XD J'ai pas trop de BG à part Taïriss qui est le top de la sexitude. C'est un peu un chanteur de Jpop avec une redingote XD. (En fait Melchior est BG aussi, il ressemble à Colin Farell dans "Nouveau Monde", mais il est relativement vieux)(Et puis Lactae... en fait, j'ai plein de gens beaux :/)
Mais en vrai, même si tu peux toujours le faire plus, tu décris quand même bien tes persos, sinon j'aurais pas eu envie de les dessiner :p. Je te conseille un détaille sur l'expression du visage, je trouve que ça rend hyper vivant et attachant.
Alors effectivement la phrase sur les dimensions, c'est peut-être une erreur de ma part. J'aurais du plutôt marquer qu'il ne cionnaissent pas les antibio "ici". Mais oui, Lù et Taïriss viennent d'une autre dimension et en fait en commençant par Ville Noire, tu le sais déjà et quand tu les vois arriver, tu sais déjà que ce sont des gens qui "voyagent à travers les dimensions". Et ce ne sont pas des gens "normaux", mais tu l'as sans doute déjà un peu compris (Lù avec ses problèmes de mémoires et pour Taïriss avec la phrase"Ou peut-être lisaient-ils dans son visage que la perfection de ses traits n’avait rien d’humain ?". Voilà, voilà...). Dans tous les cas, tu en saura beaucoup plus petit à petit ^^, c'est fait pour que tu puisses commencer par ce tome. Mais ce n'est pas une grosse histoire interdimenssionnelle, y a pas de pièges.
Et pour la commodore, il n'y a rien de compliqué, c'est une femme avec une moustache ^^. Mais en gros, j'imite les européens du XVIII qui portaient des talonnettes et du maquillage. Là ce sont des femmes qui portent des attribus d'hommes pour une question de mode.
Mais oui je vais la dessiner, en plus j'aime beaucoup ce personnage ^^.
Et oui normalement au chapitre suivant on a la suite du passage du livre des vérités. C'est un peu la genèse 2.0 à ma sauce.
Quand à Melchior... C'est pour ma part un personnage que j'adore, mais c'est un petit peu tôt pour le cerner, je pense. C'est mon personnage le plus ambigû, je pense (j'adore les persos ambigûs :3).(En fait non, il y en a un ou une qui est pire, voire deux XD)
Et quand aux relation entre les 3 meufs, non la confiance règne pas, mais il y aura quand même de l'amitié et de l'amour dans cette histoire, sinon c'est la tristesse :'(.
Merci beaucoup pour ton com et des poutoux <3
je me suis encore enfilé un chapitre, miam, goulument. Je suis toujours aussi emballée par ton univers que je trouve épatantemment développé et riche et que tu sembles maitrisé à la perfection. Tu nous entraînes, hop là, d'un lieu à l'autre, l'air de rien. C'est chouette aussi de changer de point de vue au cours du chapitre (et moi qui ai du mal à écrire des chapitres longs parce que ça me soûle je me dis que ça doit être sympa à écrire aussi même si ça demande de la gestion).
Je crois que c'est toi qui me faisais des remarques sur un de mes portraits et là j'ai vu pourquoi: tes portraits sont excellents! pleins de petits détails qui font l'image et ça m'a donné envie de travailler les miens.
Encore un compliment sur le vocabulaire que tu utilises, il est précis, fouillé et enrichit encore ton univers.
J'arrive de mieux en mieux à suivre d'ailleurs entre toutes ces am'shagira et compagnies entre lesquelles j'étais un peu perdu.
Taïriss... wou-a-ouh! Hormis le modèle dont tu t'inspires, j'adore le fait qu'il ne dise rien à propos des antibio pour ne pas perturber l'ordre du temps. ça promet des trucs intéressants.
Après tous ces compliments, j'ai quand même trouvé qq remarques (on ne sait jamais): tu m'as dit que tu n'aimes pas trop te relire et il y a pas mal de coquillettes restantes (notamment dans le Livre de Vérité au début mais aussi un peu après), je ne les ai pas relevées parce que je lis sur ma tablette et que c'est pas facile mais si tu le souhaites, je pourrais le faire. Faut bien que je m'acquitte à un moment du plaisir que tu me donnes par ce texte!
Puis, plus général: je suis sceptique sur le dialogue final pour 2 éléments: Lù dit trop vite pour le trésor, je trouve, même si elle donne une explication genre "en fait je vous le dis vite parce que c'est fort peu probable que je trouve quoi que ce soit", les autres sont quand même très agressives, elle ne les connait pas et elle a risqué sa vie pour un secret dont elle à l'air de ne rien en avoir à faire ou pas grand chose. Peut-être qu'elle pourrait dire un truc du genre qu'elle recherche une carte et les autres, à force de l'interroger, finiraient par lui faire cracher le morceau. Bon, c'est à toi de voir.
Et aussi dans le dialogue sur l'intervention de Lactae à Larifari: je la trouve un peu brutale quand elle dit à Lari qu'elles se sont connues plus tard. Elle pourrait plus être étonnée qu'agressive, surtout devant Lù dont elles se défient encore. Ce petit truc me chiffonne mais ce n'est pas grand chose.
Sur les pâles, j'ai vu que tu avais une remarque: pareil, je n'ai pas trop compris qui c'est mais ça ne me dérange pas parce que je pense que ça va venir plus tard. Et puis je crois que tu as donné un détail dessus mais que ça n'est pas resté dans ma mémoire.
BOn voilou, je crois que c'est tout!
Bisouilles!
Et je suis contente aussi si tu commences à t'y retrouver entre les différents personnages ^^. Dans l'idée, tous les persos "importants" sont arrivé sauf un (celui qui parle dans la première scène de l'intro, donc on peut dire qu'il est arrivé à moitié)
Passont aux remarques ^^:
Oui, je fais souvent des coquillettes, je ne suis pas une dingue de la correction. J'avais pourtant passé celui-là à Antidote, ce n'est donc pas aussi aprfait que ça comme logiciel, je suis dépitée :'(. Si tu as la foi de jeter un oeil ce serait vraiment adorable de ta part, mais ne te sens surtout pas obligé!
Quand à la scène finale... ça se sent que j'ai eu du mal à l'écrire, hein ^^. Je l'ai déjà retouchée deux fois mais je sentais bien qu'il y avais encore un soucis.
Concernant le trésor et les réaction, c'est compliqué, mais je pense que je peux mieux le détailler. Lù précise qu'il ne suffit pas d'avoir la carte, mais qu'il faut aussi savoir la lire. Donc peu importe qui trouve cette carte, il aura besoin d'elle.
Quand à l'agressivité des autres, ça me parait normal vu qu'il y a eu meurtre, que ce meurtre profite à Lù (vu qu'elle a prit la place de la victime) et que celle-ci refuse de dire d'où elle vient de façon claire. Mais je vais rajouter des bouts histoire qu'on comprenne mieux.
Pour l'agressivité de Lactae envers Larifari, c'est fait exprès, mais vu qu'on ne comprendra pourquoi que bcp plus tard, ce n'est peut-être pas nécessaire. JE vais effectivement mettre de l'étonnement.
Concernant les pâle, c'est facile à deviner et oui, c'est déjà dit plus ou moins claiement dans le chapitre 1: "la peau de Lactae, naguère de cette belle couleur sombre et dorée qui caractérisait les habitants de Hàgiopolis, se voyait éclaboussée de taches blanches et chaque année, la maladie3 lui dévorait davantage le visage, les bras, les mains... et bientôt tout son corps serait marqué de cette couleur infâme que l’on ne voit que chez les pâles."
En gros, les pâles, ce sont les blancs. Z'est tout. Mis vous êtes deux à m'avoir fait la remarque alors je vais le dire plus clairement. A coziter ^^.
Merci encore pour ton message, je te fais des poutoux et à bientôt!