« La rage m’a longtemps consumé jusqu’à l’asphyxie, tant j’étais incapable de comprendre pourquoi je n’ai pas eu d’enfance. Mais maintenant que je suis père à mon tour, je dois dire que je comprends encore moins comment tu as pu faire ce que tu m’as fait. »
Extrait d’une discussion entre Melchior Cendrétoile
et son père, Roderick Cendrétoile, en 1826.
*
6 heures avant le meurtre de Narcisse Pandiorki
14 avril 1821, 20h55
La situation aurait difficilement pu être pire.
Affalé sur un banc de la Place Royale en compagnie d’Artémisio, Melchior s’intoxiquait consciencieusement avec la fumée de son cigare, tout en essayant d’intégrer ce que son camarade venait de lui annoncer.
— T’es vraiment sûr qu’il va remplacer Dhorvana ?
— Certain ! J’étais là quand il lui a dit.
Peut-être que Melchior aurait dû goûter à cette nouvelle drogue à la mode, finalement. Comment s’appelait-elle déjà ? Ah oui, ça lui revenait : Poussière de Fée. Un joli nom pour une merde servant à s’autodétruire. Quoi qu’il en soit, il doutait qu’un simple cigare soit suffisant pour l’aider à tenir le coup toute la soirée. Six heures à se coltiner la présence de son géniteur, dont trois passées à accompagner la mère de son ex vers une mort atroce. Un vrai cauchemar.
Il repensa aux reproches que lui avait fait Jolène, plus tôt dans la soirée. Au fond, elle n’avait pas tout à fait tord. Ces dernières années, il avait déjoué impitoyablement toutes les tentatives de la jeune femme de lui présenter ses parents. Trop tôt, envie de rester dans leur bulle, risque de jugement négatif à son égard et crainte qu’on tente de les séparer, manque de temps, migraine… Toutes les excuses possibles et imaginables y étaient passées. Terrifié à l’idée d’officialiser leur relation et de devoir présenter à son tour sa famille dysfonctionnelle, il s’était comporté de façon odieuse et à présent les regrets l’assaillaient. Faire connaissance avec son ancienne belle-mère dans les conditions actuelles était pire que tout et il n’avait plus aucun moyen de se défiler. Même si, évidemment, bien que délicat ce problème-là restait gérable.
La présence impromptue de son dégénéré de père l’inquiétait nettement plus. Melchior était prêt à parier que ce dernier allait profiter de leur petite escapade en forêt pour le tourmenter d’une manière ou d’une autre. Et ce n’était pas ce lèche-bottes d’Artémisio qui allait pouvoir l’aider.
Ah… si seulement Zéphyr avait pu l’accompagner. Avec lui à ses côtés, tout était tellement plus facile. Mais le jeune homme avait obtenu un congé pour cette nuit suite au sacrifice de Cassius et personne n’aurait pu le lui reprocher. Encore moins Melchior, qui avait déjà suffisamment profité de lui comme ça.
— Excusez-moi, Monsieur, l’interpella une voix sur sa gauche. Pourriez-vous évitez de fumez ici, s’il vous plaît ? Il y a des enfants parmi nous et ce n’est pas bon pour eux.
Lentement, Melchior tourna la tête vers l’importune, une petite vieille à la peau sombre creusée de rides et aux cheveux crépus. Debout à quelques pas du banc, celle-ci serrait contre elle une fillette blonde souriante et semblait attendre une réponse favorable à sa requête. Melchior leur souffla sa fumée en plein visage.
— Ce n’est pas illégal, à ce que je sache, déclara-il en regardant la vieillarde droit dans les yeux. Et puis de toute façon, la plupart d’entre eux se feront trucider par les Barbares bien avant d’avoir eu l’occasion de tomber malade d’un cancer du poumon.
Celle-ci prit un air horrifié et s’enfuit à travers la foule en traînant la petite fille derrière elle. Satisfait, Melchior porta à nouveau le cigare à sa bouche. La vieille ne manquait pas de toupet à venir le déranger pour un motif aussi ridicule ! Comme si emmener une enfant à ce genre de rassemblement était un comportement plus sain que de laisser s’échapper quelques volutes de fumées… Décidément, l’hypocrisie des gens n’avait aucune limite.
Il observa du coin de l’œil la vieille dame s’installer près d’un homme noir d’une cinquantaine d’année, sur les genoux duquel était assis un jeune garçon blond d’environ treize ans. Melchior reconnu aussitôt le petit. Archibald. Un cousin maternel dont il avait découvert par hasard l’existence à peine deux semaines plus tôt. Une ribambelle de garçons et filles d’âges variés les entouraient et se chamaillaient en riant, visiblement peu conscients du fait qu’ils n’avaient rien à faire là, sur le lieu d’une pré-exécution. Melchior se demanda quel genre de parents confiaient leur progéniture à des gens pareils. Sans vraiment les connaître, il avait déjà entendu parler des deux immigrés. La vieille aurait débarqué en ville des dizaines d’années plus tôt avec son fils pour épouser un riche héritier local et depuis ils dirigeaient ensemble le Théâtre du Mirage. Melchior n’avait jamais assisté à une de leurs pièces, mais il savait que Narcisse, le fils, avait une réputation de comédien prodige et tentait de transmettre son génie à des dizaines d’acteurs en herbe. Quand l’acteur serra un peu plus fort le garçonnet contre lui pour lui souffler quelque chose à l’oreille, Melchior fût prit d’un sentiment de malaise et détourna le regard.
— Tu pourrais être plus gentil avec les vieilles dames quand même, commenta Artémisio.
La réplique cinglante de Melchior mourut étouffée par le son de la cloche qui retentit sur l’estrade. Tout sourire, le Commandant Roderick y faisait face à la foule, en compagnie de la femme qui n’allait pas tarder à être sacrifiée. Il prit la parole quand le silence se fût installé dans l’assemblée.
— Cher peuple de Valussière, exceptionnellement, le Roi Thaddéus ne pourra être présent avec vous ce soir, ayant été retenu par une urgence. Sa Majesté m’a donc chargé de tenir les discours officiels à sa place jusqu’au coucher du soleil.
Des murmures inquiets se répandirent aussitôt dans le public, chacun y allant de son petit commentaire pour tenter d’expliquer la situation. Le Roi fût ainsi soupçonné d’être souffrant, la Princesse d’avoir rendu l’âme, l’enceinte de la ville de menacer de s’effondrer, quand on ne s’effrayait pas d’une éventuelle apocalypse en approche. Melchior leva les yeux au ciel. Ces hypothèses farfelues ne servaient à rien d’autre qu’à leur faire perdre du temps.
Pour une fois, son père sembla d’accord avec lui. La cloche retentit à nouveau pour faire taire la foule, laissant le Commandant poursuivre son discours :
— Comme vous le savez tous, il y a trente-trois ans, la Princesse héritière Léda a sombré dans la folie. Après avoir sauvagement tué son père le Roi, ainsi que blessé son jeune frère, le Prince Thaddéus, elle a réussit à échapper aux gardes royaux pour fuir rejoindre son oncle exilé dans la forêt Barbare. Ensemble, ils ont monté une armée de traîtres, vendus leur âme aux monstrueux Crachemorts et enclenché la Guerre de Trois ans qui a bien faillit signer la fin de notre peuple.
Roderick fit une pause dramatique et balaya la foule du regard. Assis sur son banc, Melchior eut comme toujours un accès de mélancolie à l’entente de ces quelques mots. Il ignorait pourquoi Léda avait tué son père, mais parfois, il aurait bien aimé avoir le courage de faire pareil avec le sien. Les pères pouvaient se montrer si cruels avec leurs enfants ! Il n’eut pas le temps d’y penser plus que Roderick enchaîna :
— Voilà maintenant trente ans que la guerre contre les Barbares a pris fin. Les plus anciens d’entre nous sont encore hantés par les atrocités commises par nos ennemis, qui ne reculaient devant rien pour tenter de nous anéantir. Nombreux sont ceux qui ont périt de leurs mains. Les milles noms gravés en leur hommage sur les murs intérieurs de la Grande Muraille sont là pour en témoigner.
A ces mots, le Commandant porta la main sur son cœur et ferma les yeux dans un geste solennel. La foule à ses pieds l’imita, y compris Artémisio, mais Melchior refusa de se plier à cette mascarade. Il avait bien trop de problèmes à gérer dans le présent pour se soucier de gens morts avant sa naissance. Les yeux grands ouverts, il inspira plutôt une nouvelle bouffée de son cigare.
— Fort heureusement, notre bien-aimé Roi Thaddéus a trouvé une solution, reprit Roderick. Au péril de sa vie, il a organisé une entrevue avec sa sœur Léda, Reine des Barbares, pour négocier un accord de paix avec succès.
Il fit une nouvelle pause, laissant le public s’exclamer :
— Vive le Roi ! Vive le Roi !
Toute cette glorification du Roi Thaddéus et de ses actions douteuses écœurait Melchior. Était-il le seul à penser que sacrifier une partie de leur peuple pour maintenir la paix avait quelque chose d’indécent ? En silence, il recracha sa fumée, dont la toxicité se mêlait à merveille aux acclamations qui l’entouraient.
— Comme avant chaque nuit de pleine lune, nous voilà donc réuni pour célébrer le courage de l’une des nôtres. Une femme remarquable choisit par le destin pour honorer notre accord avec les Barbares.
Le Commandant se retourna pour faire signe à celle-ci d’approcher. Obéissante, la femme ramassa la canne à ses pieds et se leva de son fauteuil pour parcourir d’un pas mal assuré la courte distance qui les séparait. Elle se raidit quand Roderick passa un bras autour de ses épaules, mais ne tenta pas de se dégager, se contentant de fixer la foule d’un air hagard.
— Helgrid Tingaal’Rone Var est née loin d’ici, au sein des terres glacées de l’Empire Tharlien, déclara le Commandant. Elle a émigré dans notre jolie ville il y a des années dans l’espoir d’une vie meilleure et s’est admirablement bien intégrée à notre communauté. Ce soir, elle laissera derrière elle un mari et deux enfants éplorés, et nous ne pouvons que saluer son courageux sacrifice qui permettra au Royaume de Valussière de continuer à vivre en paix.
La foule se laissa aller à un tonnerre d’applaudissements, arrachant un faible sourire à Helgrid. Au fond, elle ressemblait plus à une brebis partant pour l’abattoir qu’à la vaillante héroïne de la paix qu’on tentait de leur dépeindre.
Le Commandant continua à réciter la propagande habituelle, mais Melchior ne l’écoutait plus que d’une oreille distraite. D’ici quelques minutes, il partirait en expédition à l’Extérieur avec les autres Sentinelles. La proximité avec son géniteur serait alors maximale et il ignorait toujours comment y faire face. Peut-être était-il encore temps de simuler une maladie quelconque pour échapper à ses obligations ? Mais comme l’avait si justement fait remarquer Dhorvana un peu plus tôt, leurs effectifs étaient réduits. Il voyait donc mal qui pourrait bien le remplacer à la dernière minute.
Le discours du Commandant prit fin, et tandis qu’une partie de la foule se hâtait de rentrer chez elle, une majorité opta plutôt pour transformer la Place Royale en piste de danse géante. Fidèles à leurs habitudes, de nombreux Valussiens étaient bien décidés à faire la fête jusqu’au bout de la nuit. Résigné à son sort, Melchior profita de l’agitation générale pour fausser compagnie à Artémisio et s’éclipser dans une ruelle déserte. Autant profiter au calme de ses derniers instants de répit.
— Alors, toujours pas mort intoxiqué ? l’interpela une voix familière.
— Et toi, toujours aussi mortellement raisonnable ? répliqua Melchior en se retournant vers son ami.
Tel une ombre, Franz l’avait suivi sans qu’il s’en aperçoive. Brun aux yeux bleus, le nez tordu suite à une vieille blessure mal cicatrisée, celui-ci avait revêtu son éternel costume noir et ne pu s’empêcher de jeter un œil à sa montre à gousset avant de serrer Melchior dans ses bras.
— Essaye d’être gentil avec ma mère pour ses dernières heures, d’accord ? lui souffla-il en s’écartant.
Melchior hocha la tête.
— Je ferais de mon mieux. Désolé que ce soit tombé sur elle.
Franz haussa les épaules, mais sa mine fatiguée trahissait ses véritables sentiments. Les évènements de la journée l’avaient tant affecté qu’il semblait avoir vieilli d’un coup, lui faisant paraître au moins quatre ou cinq ans de plus que ses vingt-six ans.
— Faut voir le côté positif. Au moins maintenant je n’aurais plus à m’inquiéter constamment qu’elle meure d’une overdose.
— Elle a encore replongé ?
— Comme d’habitude. Mais il n’y avait bien que mon père pour y croire encore. Elle a trop morflé dans sa vie pour réussir à rester éloignée de la drogue plus de quelques semaines.
Melchior recracha au loin la fumée de son cigare avec une pointe de tristesse. Il ne comprenait que trop bien le problème. Après tout ce qu’il avait vécu, fumer et se battre dès qu’il en avait l’occasion étaient les seules choses qui lui permettaient de tenir encore debout. Il n’imaginait pas pouvoir s’en passer un jour.
— Je vois. Et Jolène, ça va, elle tient le coup ? Je l’ai croisée tout à l’heure, mais elle était plus d’humeur à me crier dessus qu’à me raconter comment elle va.
— Je pense que ça va être très compliqué pour elle de gérer la perte de notre mère. Depuis votre rupture, ça n’allait déjà pas fort et ça fait des semaines que je la vois traîner avec des hommes peu fréquentables et boire beaucoup trop d’alcool. Elle non plus, je ne sais pas quoi faire pour l’aider.
— Il faut peut-être juste la laisser respirer un peu. Quand on était ensemble, elle se plaignait sans arrêt que tu joues le grand frère envahissant qui sait mieux qu’elle comment elle devrait gérer sa vie.
Franz grimaça.
— Je sais. Mais c’est au-dessus de mes forces de la regarder s’enfoncer sans rien faire.
Leur tranquillité fut momentanément interrompue par un couple de passants qui les contourna pour rentrer chez eux. Franz vérifia l’heure à nouveau et Melchior se dit qu’il ferait mieux d’aller rejoindre ses collègues.
Baissant la voix, il demanda tout de même :
— Sinon, pas de nouveau client à venger ?
Son ami secoua la tête.
— Pas pour le moment. Mais Zéphyr n’est clairement pas en état de participer à une mission pour l’instant et j’espère que tu ne l’encourages pas dans ses idées impossibles de vengeance anti-Barbares. Les règles avec lesquelles on a lancé nos activités tiennent toujours.
— On ne tue personne et on reste discret, c’est bon, j’ai pas oublié, rétorqua Melchior. Et je l’encourage à rien du tout, on se parle à peine depuis qu’il est en deuil. Je lui laisse de l’espace pour vivre son chagrin.
D’après son expression, Franz n’en cru visiblement pas un mot.
— Alors, continuez à ne rien faire dans ce cas. Même si on sait très bien tous les deux que tu es incapable de lui dire non quand il veut quelque chose.
— Je souhaite juste lui faire plaisir autant que possible, c’est différent.
— Si tu le dis. Bon, on se reparle plus tard. Les autres Sentinelles t’attendent.
Franz disparu aussi vite qu’il était arrivé et Melchior n’eut plus d’autre choix que d’aller rejoindre ses collègues pour son excursion à l’Extérieur.
Chapitre vraiment intéressant. Découvrir l'histoire du pdv de Melchior apporte une vraie plus-value au récit. C'est un personnage prometteur nuancé avec des qualités / défauts, forces / faiblesses. J'attends encore de voir mais il a clairement le potentiel de devenir un de mes personnages chouchous. Curieux de voir le développement que tu lui réserves. Je trouve son amitié avec Franz convaincante, surtout au vu du contexte difficile. Un peu triste de voir son ancienne amoureuse sombrer depuis leur rupture...
J'aime bien aussi la construction de l'univers, avec les petits compléments d'info de ce chapitre. J'étais au début pas forcément trop fan du discours un peu cours d'histoire mais au final ça colle plutôt bien avec le côté propagande et la suite du chapitre.
Pas mal de mystères aussi, on souhaite savoir ce qui pousse Melchior à en vouloir autant à son père.
Mes remarques :
"sacré citation ! Au fond, elle n’avait pas tout à fait tord." -> tort
"qui a bien faillit signer la fin de notre peuple." -> failli
"à l’entente de ces quelques mots." -> à l'écoute ?
"Les pères pouvaient se montrer si cruels avec leurs enfants !" je trouve que ce serait pertinent de couper cette phrase, elle diminue l'impact de la précédente
(qui est quand même grave violente et importante)
"Nombreux sont ceux qui ont périt" -> péri
"Une femme remarquable choisit" -> choisie
"l’interpela une voix familière." -> interpella
Un plaisir,
A bientôt !
Merci beaucoup pour ton commentaire ! Je vais corriger les détails que tu as repérés ^^
Sinon trois mille ans plus tard, la suite de mon roman est enfin en ligne ! Dans le chapitre 5, il y a un mélange d'éléments que tu avais déjà vu et de la nouveauté. Et le 6 est quasiment identique à la V1. J'espère que tu aimeras l'évolution de Melchior, il revient au chapitre 7 ^^ (et c'est aussi un de mes personnages préférés)
Sinon j'ai trop hâte de retourner lire les aventures d'Ewannaël et de découvrir celles de Hildje ! Tu as beaucoup écrit en mon absence, ça me fait plein de chapitres à rattraper ^^
Yess, période faste dernièrement, j'en profite !!
Ravie de ma lecture. J'ai un gros coup de cœur pour le personnage de Melchior. Je le trouve vraiment bien écrit. Sa façon de voir les choses, très nuancée, son côté colérique, vraiment, je le trouve captivant. Au chapitre précédent, il sonnait un peu fils à papa, et le voir de l'intérieur change vraiment ma vision du personnage. J'ai donc naturellement bien adhéré à ce chapitre !
Je souligne ce passage : "Comme si emmener une enfant à ce genre de rassemblement était un comportement plus sain que de laisser s’échapper quelques volutes de fumées… Décidément, l’hypocrisie des gens n’avait aucune limite." que j'ai vraiment beaucoup aimé.
Quelques remarques :
"l’occasion de tomber malade d’un cancer du poumon." -> je trouve la formulation un peu lourde.
"échapper aux gardes royaux pour fuir rejoindre son oncle exilé dans la forêt Barbare." -> un mot en trop.
"qui a bien faillit signer la fin de notre peuple" -> failli
"Franz disparu aussi vite" -> disparut.
Un très beau chapitre !
N'oublie pas de me prévenir quand tu auras réécrit le suivant :) J'ai hâte de voir ce qu'il se produit lors de cette fameuse sortie.
À bientôt !
Merci beaucoup pour ton commentaire ! Je suis contente que tu aimes Melchior, moi aussi je l'adore, c'est un de mes chouchous <3 On le reverra au chapitre 7 ^^
Oui je te préviendrai quand la suite sera disponible ! A priori ce ne sera pas le cas avant la semaine prochaine, je pense. Il me reste encore beaucoup de travail pour rendre le nouveau chapitre 5 présentable, et comme je n'allais pas très bien ces derniers jours, j'ai pris du retard... Mais ça va mieux maintenant, du coup je vais pouvoir me remettre à écrire !
A bientôt !
À bientôt j'espère :)
C'est gentil de prendre des nouvelles <3
T'inquiètes pas, je vais bien ^^ (j'espère que toi aussi) J'étais juste occupée avec d'autres choses et pas trop eu le temps de passé sur PA ces derniers temps. Mais ça me manquait beaucoup alors je suis de retour ! (pile pour les Histoires d'Or en plus, c'est trop bien ^^)
J'ai vu que tu as sorti un nouveau roman sur Ajax, je passe lire ça dès que possible. Ça a l'air super intéressant !
Sinon, trois mille ans plus tard, j'ai enfin mis en ligne la suite de mon roman. (pour info Melchior revient au chapitre 7, que je vais poster tout à l'heure, il est terminé d'écrire)
Je vais aller lire ton chapitre suivant de ce pas ! T'inquiète, c'est normal d'avoir des moments où on a moins le temps, tout à fait normal ! Ravie que tu aies pu avancer sur ton projet quand même ^^
De mon côté oui, j'ai écrit un spin-off sur Ajax, mais c'est un petit projet. Un premier jet que je n'ai pas l'intention de reprendre immédiatement, mais j'espère que tu l'apprécieras quand même ! :)
Je te dis à très vite (après ton chapitre suivant hihi) !