Chapitre 4, Le petit soleil

Notes de l’auteur : Désolée pour cette longue absence, cette réécriture est plutôt capricieuse ! Heureusement, j'ai quelques chapitres d'avance à vous partager ! N'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez ^^

Le 1er avril 1886 

Chère mère,

 

J’avais une pointe d’appréhension en recevant votre précédente missive, et j’avais bien raison. Vos mots ont été durs, ce qui ne me surprend guère de votre part, mais me peine tout de même. Malgré vos remontrances, je resterai campée sur mes positions. Dorothy n’a que six ans, elle est bien trop jeune pour être exposée au vice de ce monde. J’ai besoin de plus de temps pour la préparer. Quoique que vous en pensiez, j’ai moi même été jetée bien trop tôt dans les sombres desseins des adultes. Je souhaite protéger ma fille comme vous ne l’auriez jamais fait. Il est de mon devoir de l’initier, et je m’en acquitterai, mais seulement au moment que je juge opportun. J’espère que vous respecterez mon engagement et ne tenterez pas d’interférer. Si vous l’envisagez, sachez que je ne céderai pas. Ma décision est irrévocable. Du reste, je vous souhaite de bien soigner votre goutte.

 

Annabeth

 

Alexander lut la lettre plusieurs fois. La mère de la Comtesse, Irène Bathory, était décédée deux ans plus tôt, soit quelques semaines seulement après l’envoi de cette lettre. Les relations avec sa fille ne semblaient pas au beau fixe. La grand-mère ne partageait visiblement pas ses tendances surprotectrices. Ce conflit était-il anodin ? Il manquait encore d’élément mais il sentait qu’il n’avait fait qu’effleurer la vérité. Par sécurité, il cacha la lettre sur lui plutôt que de la laisser dans la chambre.

 

***

 

S’il devait reconnaître une chose à la Comtesse, c’était son jeu d’actrice. Elle n’avait rien perdue de son sourire sulfureux et de ses manières délicates, se comportant avec lui comme s’il ne s’était rien passé. Lui avait du mal à retenir sa fureur. Utiliser un enfant comme rempart, quelle bassesse. Si elle croyait que cela allait l’arrêter.

Il décida tout de même de ne rien tenter pendant deux semaines, au moins cela laisserait-il à Will le temps de guérir. Il contrôla plusieurs fois la cicatrisation. Les mots étaient toujours parfaitement lisibles. Ils avaient au moins permis à Alexander de gagner la confiance du garçon, lui faisant oublier son intrusion dans la chambre du Comte.

— Dis-moi, s’enquit le précepteur, comment es-tu arrivé au service de la Comtesse ? C’est assez inhabituel, un valet de pied si jeune.

Il retira un point de suture. Le garçon, tendu fut soulagé de constater que ce n’était pas douloureux.

— La… je dois beaucoup à Madame, elle m’a offert une maison et quoi gagner ma vie… Avant, je vivais dans la rue… Je volais et je fouillais… les poubelles…

Alexander coupa sèchement un fil.

— Ah ? souffla-t-il.

Le petit valet baissa la tête, honteux.

— Je te félicite d’avoir pu sortir de la misère.

— Me… merci…

Alexander essuya les petites cicatrices menaçantes.

— Je ne pensais pas la Comtesse si philanthrope.

— Elle est… parfois elle s’énerve mais elle… est très gentille.

— Mmmh. Comment vous êtes-vous rencontré ? Elle ne semble pas du genre à trainer du mauvais côté de la Tamise.

Will se mit à trembler légèrement.

— C’est le Comte… il m’a… pris sous son aile, juste avant… son décès.

— Ah tiens ? Le Comte était un philanthrope ?

Le garçon ne répondit pas.

— J’ai fini, dit Alexander, déçu de ne pas avoir plus de réponses.

— Merci pour vos soins… Je dois retourner à mes tâches.

Le jeune employé s’empressa de se rhabiller et de quitter la pièce.

Le professeur le regarda partir, les yeux plissés. Un gamin engagé juste avant la mort du Comte. Et si ce n’était pas une coïncidence ? Qu’en était-il des autres domestiques ?

 

***

 

— Bonjour mon brave, magnifique temps, n’est-il pas ?

Pierre Meyer jeta un regard défiant à Alexander.

— Qu’est-ce que vous voulez ?

— Parler d’homme à homme, tout simplement. Bill est sympathique mais il a une conversation… limitée.

— Je travaille.

— Je suis sûr que votre dextérité vous permet de travailler tout en parlant. Mais je ne voudrais pas vous retarder. Je peux vous proposer un coup de main.

Le cuisinier haussa un sourcil.

— Un précepteur qui fait commis de cuisine ?

— Pas de manière entre nous. Au diable les convenances.

— Mmmhfp, si vous voulez.

Alexander lui servit un large sourire.

— Que préparez-vous ?

— Un baeckeoffe.

— C’est un plat original pour un manoir anglais. Je n’avais pas entendu votre accent alsacien, il est discret.

Meyer retint mal son air flatté.

— Madame aime l’exotisme. Vous connaissez ce plat ?

— J’ai voyagé en Prusse il y a…

— Ne me parlez pas de ces rats de Prussiens !

— Veuillez m’excuser, j’ai manqué de délicatesse.

Le Français grogna.

— Coupez les pommes de terre en tranches fines, lui indiqua-t-il.

— À vos ordres.

Alexander s’attela à la tâche, plus difficile qu’il ne l’aurait imaginé.

— Qu’est-ce qui vous a mené si loin chez vous, dans ce manoir ?

— Je ne pouvais plus rester là-bas, après l’annexion de mon pays.

— Vous auriez pu rester en France, non ?

— Certainement pas ! Je ne resterai pas sous le commandement de cet état-major de poltrons. Eh ! Ces tranches ne sont pas du tout égales, je prépare un plat pour Madame, pas pour les gueux du domaine !

Alexander retint son agacement.

— Pardon, je vais faire plus attention.

— Le petit est plus doué que vous.

— Il a simplement l’habitude.

— Hmm.

— Il m’a raconté qu’il avait été sauvé de la misère par le Comte. Cet homme me semble d’une bonté rare.

— Je ne l’ai pas connu, je suis arrivé ici après sa mort. Mais…

Meyer coupa sèchement ses légumes.

— Je n’en ai pas une très haute opinion.

— Ah bon, pourquoi ?

— Madame a été…

Le cuisinier stoppa net et lui jeta un regard cinglant.

— Vous êtes bien curieux.

— Excusez-moi, je fais simplement la conversation.

Le chef glissa un œil sur son travail.

— C’est encore mal coupé ! Déguerpissez, vous êtes en train de ruiner mon plat !

Alexander sentit ses doigts palpiter de colère. Ne voulant pas paraître encore plus louche, il se retira poliment.

 

***

 

— Bonjour, maître ! Vous allez bien ?

— Très bien merci. Et vous ?

— Merveilleusement bien ! Quel est le programme du jour ?

— De la rapière, mais avant, puis-je vous demander quelque chose ? 

Dorothy lui jeta un regard interrogateur.

— Oui, bien sûr.

— Pourriez-vous m’apprendre la langue des signes que vous utilisez pour communiquer avec Bill et Becky ? 

La fillette fut encore plus surprise.

Elle eut un léger sourire.

— Vous êtes sérieux ?

— Bien sûr.

— Ce serait avec plaisir ! 

Cette fois elle souriait franchement.

— Ça va faire bizarre mais ça va être tellement drôle ! On commence maintenant ?

Alexander s’esclaffa.

— D’abord, laissez moi être votre professeur, on échangera juste après.

La fillette fit la moue.

— Allez, pensez au monde extérieur.

Elle releva la tête, gonflant les joues pour se donner de la motivation.

— Allons-y !

Elle s’équipa et, rapière en main, bondit sur son précepteur. Ils échangèrent quelques coups et parades. La fillette avait gagné en souplesse et en précision. Elle suivait ses conseils, attaquant prudemment, jouant sur le rythme de ses mouvements et sur la distance qui la séparait de son adversaire. D’un coup, aussi vive qu’un serpent qui mord, elle parvint à effleurer sa jambe. Il retira son masque, révélant son sourire fier. Dorothy se mit à sautiller.

— J’ai gagné !

— Pas tout à fait…

— C’est la première fois que je vous touche !

Sa joie ne souffrait d’aucune contradiction.

— D’accord, d’accord. Alors, c’est à vous maintenant.

Ses boucles dorées volèrent quand elle se tourna vers lui, un grand sourire ornant son visage.

— Allons nous asseoir sur un banc, proposa-t-il.

Ils s’installèrent confortable dans un patio arboré, abandonnant leur tenue d’escrime à même le chemin pavé.

— Alors… heu… par quoi commencer…

La fillette alterna plusieurs expression d’intense réflexion avant de lever le doigt.

— Je sais ! On va commencer par nos prénoms !

— Ah, bien, comment fait-on pour signer un nom ?

— On peut l’épeler, mais généralement on utilise plutôt une image qui tient en un signe.

— Oh, et quel est la vôtre ?

— Moi c’est comme ça.

Elle colla ses mains ouvertes l’une contre l’autre, les montant vers le haut.

— Ça veut dire « colombe », c’est un oiseau blanc selon Becky, mais je n’en ai jamais vu. Becky, c’est « poète » parce qu’elle m’écrit plein de poèmes.

Alexander sourit. Une colombe ? Cela lui allait à ravir.

— Et moi, quelle serait l’image ?

— Mmmmh « professeur » ?

— Allons, je ne me résume pas à mon métier.

— Alors, comme vous êtes tout le temps en noir, je dirais « oiseau noir », ce sera le contraire de moi !

— Corbeau ?

— Voilà, parfait ! Ça se signe comme ça.

Elle mima une forme de bec crochu descendante.

— Ça me va. Comment dit-on, « je m’appelle » ?

— Montrez-vous simplement du doigt et faites le signe de votre prénom.

Il s’exécuta tandis que Dorothy trépignait.

— C’est génial, je vais vous apprendre plein de chose !

 

 

***

 

Alexander se considérait comme un génie. Depuis qu’il s’était extirpé de Five Points, il s’était gorgé de connaissances et d’ego. Pour lui, apprendre une langue était d’une facilité enfantine. Mais le langage par gestes ne ressemblait à rien de ce qu’il connaissait. 

Il passa toutes ses heures de temps libre avec Dorothy. Cette langue lui donnait du fil à retordre et cela l’énervait, augmentant sa pugnacité. Les semaines passèrent ainsi sous l’œil mi-inquiet mi-amusé d’Annabeth. Alexander avait du mal, mais il progressait. Dorothy était une parfaite petite maîtresse, et prenait tant de plaisir à revêtir ce rôle que cela suffisait à motiver son élève. Bientôt, ils purent commencer à communiquer par gestes, pour le plus grand bonheur de l’un comme de l’autre.

Alexander s’entraîna à la compréhension avec Bill, qui n’était que muet. Il en profita pour lui poser quelques questions sur ses conditions d’emploi. Bill était un ancien mineur dont le handicap était dû à un accident de travail. Il avait vécu dans la misère après cela, jusqu’à ce que la Comtesse ne l’embauche en même temps que Pierre Meyer. Contrairement à ce dernier, il ne pensait rien du Comte qu’il n’avait pas connu. Le professeur ne le questionna pas d’avantage de peur de paraître suspect à ses yeux. Il redoutait que la Comtesse ne sache comprendre le langage par signes et puisse à son tour interroger son jardinier. En revanche, il avait pu observer qu’elle ne savait pas bien s’exprimer dans cette langue, ce qui entravait fortement ses échanges avec sa femme de chambre.

Un matin, alors que le jeune homme se rendait au déjeuner, il croisa Becky dans les couloirs. Celle-ci portait un panier de linge sale. Elle le salua poliment avec son visage impassible habituel. Alexander, ravi de pouvoir la surprendre, lui dit bonjour en signe. Elle s’arrêta un instant, le considéra, surprise, avant de poser son panier à linge et de lui demander : 

Où avez-vous appris ça ?

Fier, il répondit : 

C’est Dorothy qui me l’a enseigné.

Le regard de la femme de chambre brilla un court instant de chaleur à l’évocation de ce nom.

Je vois que c’est une bonne professeure.

Effectivement. Vous semblez beaucoup tenir à elle, fit-il.

Oui.

— Depuis combien de temps êtes vous à son service ?

— Depuis qu’elle a trois ans.

Avant la mort du Comte, donc.

Mais qu’étiez-vous avant de venir ici ? Comment êtes-vous devenue sourde ?

Le jeune homme se reprocha immédiatement ce manque de délicatesse, mais difficile d’être subtil avec cette langue des signes qu’il venait à peine d’apprendre. 

Le regard de la servante se fit plus froid.

Je n’étais rien avant de venir. Je suis sourde de naissance, puisque je suis née quand Madame m’a engagée. Je n’ai pas de passé si ce n’est celui que j’ai vécu ici. Et c’est tout ce que vous devez savoir.

Alexander se mordit la lèvre, ennuyé d’avoir une réponse si catégorique. Il tenta une dernière question.

Vous aimez Dorothy à ce point là ? 

Le regard de Becky semblait dur comme l’acier, et son visage était fermé. Après une seconde d’hésitation, elle finit par reprendre.

Mademoiselle est mon soleil, mon seul astre. Je ne vis que pour la servir.

Sans attendre la réaction de son interlocuteur, elle reprit son panier à linge et tourna à l’angle d’un couloir sans un regard en arrière.

Alexander la regarda partir, le spectre de ses yeux pleins d’une dévotion sans faille flotta un moment dans son esprit. Il rejoignit la salle à manger avec un peu de retard. Pendant tout le repas il considéra Dorothy d’un œil nouveau. Becky avait raison. C’était un vrai petit soleil qui déversait sur les personnes qui l’entouraient un torrent de lumière et de chaleur. Même la redoutable Comtesse était en sa présence une mère aimante et attendrie.

Lui n’avait pas ressenti ce sentiment depuis…

 

*** 

 

Ce soir-là le port résonnait de musique et de rires gras. C’était un soir comme un autre dans les docks de Londres, les relents d’alcool se mêlaient à ceux de la mer, et les bateaux amarrés aux quais semblaient observer d’un œil sentencieux leurs matelots enivrés. Il se glissa parmi la foule titubante. Son visage sombre contrastait avec l’ambiance joyeuse, et les regards des derniers marins alertes le suivaient. Tous savaient qui il était et ce qu’il faisait là, aussi lui laissait-on passage afin qu’il arrive au plus vite à destination. Car le temps pressait.

Il franchit prestement la passerelle d’un grand voilier dont la proue représentait une femme tendant sa main vers l’avant. 

Le bateau grinçait et se balançait doucement, comme pour bercer ceux qui étaient à son bord. Retrouvant des sensations lointaines, l’homme fut pris d’un élan de mélancolie. Il caressa le bois du mat au passage, mais ne s’attarda pas. Contrairement au port, il régnait-là un silence lourd, les rares matelots qu’il croisa le saluèrent d’un signe de tête, la mine grave.

Le visiteur arriva devant la porte de la cabine du capitaine, avant même qu’il n’ait toqué, elle s’ouvrit sur un marin au visage buriné. Des yeux fins se posèrent sur le nouveau venu.

— Alors ? fit ce dernier sans se perdre en formules de politesse.

L’autre ne se formalisa pas.

— Le médecin n’a pas grand espoir. Il a fait une attaque. Il ne réagit plus, ce n’est qu’une question d’heures avant que Morgana ne l’emmène.

Il baissa imperceptiblement la tête.

— Je peux entrer ? dit-il.

— Bien sûr, mais cela ne sert à rien de lui parler, il ne répond pas aux stimuli extérieurs.

Mais le nouveau venu s’était déjà précipité au chevet de son père.

Robert Lewis Cunningham était couché sur le dos, impeccable dans sa chemise de rouge et d’or. Il fixait le plafond d’un regard vitreux et marmonnait des propos inintelligibles.

— Père ? tenta Alexander.

Le bedonnant capitaine ne répondit pas, il ne tourna même pas le regard.

— Père ? recommença son fils.

Il se demanda si le vieux marin l’entendait sans pouvoir réagir.

— Père, j’ai un très bon poste maintenant. Je suis sur une affaire impliquant des gens très haut placés. Une grosse affaire. Je sais que tu ne voulais pas que je quitte la mer, mais je me trouve bien sur la terre ferme, finalement. Je peux me faire un nom.

Il guettait le moindre frémissement le moindre signe lui indiquant que Robert avait compris, mais c’était vain. Il baissa le menton.

— Maria…

Alexander releva la tête d’un coup sec. Son père avait cessé de marmonner, et fixait le plafond avec plus d’intensité. Maria était sa femme, décédée vingt ans auparavant.

— Père ? 

— Maria… répéta-t-il sans l’entendre.

— Père ! 

Alexander avait agrippé les bords de la couche. Son coeur battait la chamade.

— Alex… dit le marchand sans le regarder.

Le jeune homme sursauta.

— Père ? demanda-t-il d’une voix à peine audible.

Mais le regard de son protecteur s’était éteint. 

Alexander se courba sur le lit, en plein désarroi. Cette perte jetait un grand vide en lui. Un fantôme qu’il avait tenté d’oublier en le remplaçant par Robert Lewis Cunningham refit surface. Les visages de deux pères se mêlèrent dans son esprit, ravivant de sombres souvenirs. Ce passé enfoui sortit de terre, déchirant le carré d’herbe et de fleurs dont il était recouvert.

Déboussolé, Alexander sortit de la cabine.

— C’est fini, lâcha-t-il en croisant le regard interrogateur du second.

Il poursuivit sa route les yeux dans le vague et quitta le Maria

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Elly
Posté le 29/10/2024
Ce chapitre confirme mon impression que la Comtesse n'a pas de mauvaises intentions envers Dorothy et qu'elle souhaite simplement la protéger, même si ses méthodes sont extrêmes. Enfin, il y a peut-être d'autres raisons, on verra bien par la suite !
Finalement, le message était bien adressé à Alexander. Comme il dit, c'est bas d'utiliser un enfant ainsi. Cette espèce de contraste entre la mère aimante et la veuve cruelle est déroutante.
Un élément qui m'a un peu laissé sur ma faim, c'est le manque de description, notamment lors de la deuxième partie, lorsqu'Alexander commence sa leçon avec la fillette. On devine qui parle à qui avec l'emploi du mot "maître" mais je trouve que ça reste un peu frustrant de pas avoir plus de précision, de détail sur ce qu'ils font, et surtout, très peu d'infos sur les décors. On ne sait pas trop où ils sont... Le lecteur est un peu obligé de deviner, et c'est assez frustrant. C'est mon ressenti, tu es libre de le prendre en compte ou non, et malgré ça, je prends plaisir à lire l'histoire !
AudreyLys
Posté le 30/10/2024
Je note la remarque pour quand je ferai une relecture ^^
Merci pour ton com' !
Raza
Posté le 29/08/2024
Hello! Je continue, impatient de savoir ce qui se trame. Je n'ai pas grand chose dire ici que je n'ai déjà dit, j'ajouterai seulement que je ne suis pas certain de l'utilité de cacher le fait qu'on parle dAlexander sur la dernière partie. Pauvre Will... j'ai mal pour lui.... :'(
AudreyLys
Posté le 30/08/2024
C'est vrai que je l'ai écrit parce que je l'ai senti comme ça ^^'
Merci pour ton com' <3
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