Chapitre 5 : les héritiers

Par Makara
Notes de l’auteur : Bonne lecture !

Andréa

Le malaise. 

Vraiment. Où est-ce que je suis tombé ? 

Entre ce père tyrannique, ce frère aussi jovial qu’un glaçon, cette belle-mère qui s’est lavée avec le parfum et l’invitée qui ressemble à une meringue violette montée sur roulette : je suis dans une maison de fous. Pas étonnant que ma mère ait foutu le camp. Non, mais sérieusement, elle a bien fait. 

Ça pue l’oppression ici. C’est grand, c’est beau, mais c’est rien de plus qu’une prison où ils sont malheureux comme des pierres. 

Heureusement que le repas était délicieux ! ça rattrape presque le reste ! Franchement, j’aurais tellement aimé inviter la moitié des sanglots pour qu’ils profitent de ces petits plats bien mitonnés. Ils se seraient remplis la panse. Mais non, ici, les fortunés préfèrent se faire des coups bas et se virer de table à cause de quelques éternuements. Charmante famille. 

Après le repas, mon frère et sa copine ont déguerpi. J’ai voulu en faire de même, mais le paternel m’a lancé un regard qui voulait dire “toi, tu ne bouges pas” et BAM, surprise, j’ai obéi.

Je dois dire que depuis que je le connais, j’ai vraiment l'impression de jouer avec la mort. C’est un sentiment un peu particulier. 

Des serviteurs posent un verre de liqueur devant mon père puis un autre à côté de mon assiette. Je fronce les sourcils. Essaye-t-il de m’amadouer avec de l’alcool ? 

Bon plan de sa part. 

— Andréa, as-tu toujours vécu dans les Sanglots ? 

Il me demande ça avec un air presque sympathique, j’en oublierais qu’il m’a enlevé à mon foyer.

Je vide mon verre et manque de m'étouffer. C’est très fort. On dirait une liqueur de citron. Quel délice.

— Oui, d’aussi loin que je me souvienne. 

— Pourquoi ta mère a-t-elle choisi la cité de Lénisia pour se cacher ? 

Première nouvelle, je ne savais pas que ma mère se cachait, mais j’imagine facilement qu’il en est la cause. 

— Je ne sais pas. 

Ses doigts pianotent sur la table. 

— Pourquoi t’a-t-on coupé la main ? 

Pour faire parler les commères.

— J’ai volé. 

— Quoi exactement ? 

— Un bijou dans les quartiers des fortunés, j’ai été attrapé. Vous connaissez la suite. 

Il ne semble pas convaincu, mais c’est difficile de savoir ce qu’il pense avec sa tête de statue grecque.

— Viens près de moi. 

Je le regarde en fronçant les sourcils. 

— Je suis très bien à ma place. Le siège est doux et je n’ai pas fini ma liqueur. 

— Je ne vais pas me répéter. 

Je soupire et me lève le plus lentement possible, comme si mes jambes ne pouvaient plus me porter. Mon cerveau essaye de trouver une feinte pour éviter de m’approcher de lui : rien.

Je me poste à bonne distance. 

Il claque des doigts. Plusieurs serviteurs accourent et se dépêchent de poser devant lui une toile de 50cm ainsi qu’un écrin en bois. Les pauvres bougres ont l’air terrorisés. Je les comprends, je n’aimerais pas être au service du paternel. Ils repartent aussi vite qu’ils sont arrivés dans un piétinement calfeutré.

J’examine la boîte. Je n’ai jamais vu un tel ouvrage. Sur la surface acajou, je discerne des plumes de paon finement sculptées. 

Il ouvre le petit coffre. À l’intérieur, j’aperçois un fusain, un crayon gras et un pinceau. Il se saisit du crayon gras et commence son ébauche en me jetant des coups d'œil. 

Lorsqu’il finalise l’ovale du personnage, je comprends enfin qu’il réalise mon portrait. Mes yeux s’écarquillent. Je ne m’attendais pas à servir de modèle. 

J’avance de quelques pas. Je suis estomaqué par la vitesse à laquelle il dessine. En moins de cinq minutes, il a réalisé mes contours, mon nez, les boucles sur ma tête, mon expression impressionnée. Un mince rictus se forme sur ses lèvres. Je dois bien avouer que je n’ai jamais vu un tel coup de crayon. C’est à peine s’il me jette un regard en esquissant mes traits. 

Je suis hypnotisé. 

Lorsqu’il termine, mon attention est toujours fixée sur la production. 

— C’est parfait, murmure-t-il. 

Une étrange fierté s’empare de moi. Il me tend la toile.

— Prends-la, je dois vérifier quelque chose. 

Je m’exécute. La lumière du soleil vient mettre à nu les contrastes de mon visage. Je suis presque un beau gosse aussi propre et bien habillé ! 

— Dessine-toi une marque sur la joue. 

Je le fixe sans comprendre. J’ai envie de demander des précisions, mais je sens bien qu’il me prend déjà pour un idiot et je n’ai pas envie de l’en convaincre davantage. 

Il me désigne le crayon laissé sur la table. Circonspect, je pose la toile et me saisis de l’instrument. En tirant la langue, je me dessine une petite moustache. La texture me chatouille les narines. 

Il soupire. 

— Sur le portrait !  siffle-t-il entre ses dents. 

Je me décompose. Merde. En fait, je suis vraiment un abruti.

— Mais… mais ça ne va pas gâcher votre travail ? 

— Dépêche-toi. 

Un frisson me parcourt l’échine. Il a une manière de contempler les gens, avec ses yeux bleus, ce n’est pas humain. Je plonge mon regard dans mon double de papier. D’un geste souple, je me dessine un trait sur la joue. Au moment où mon crayon quitte la toile, je ressens une vive douleur, comme si quelqu’un venait de me griffer. 

Trois gouttes de sang perlent de ma joue et s’éparpillent sur le dallage marbré. 

Je porte les doigts à mon visage : je saigne. Je suis sous le choc.

Heureusement que j’avais abandonné l’idée de me faire une moustache ! 

Je dévisage mon père. Il a un rictus satisfait.

—  Tu es bien mon fils.

Alors là, j’aimerais bien savoir comment il en est arrivé à cette conclusion ! Il a analysé la couleur de mon sang ? 

Il claque des doigts et les serviteurs reviennent dans la pièce. Ils s’emparent de la boîte et de mon portrait et disparaissent de la salle à manger. 

— Je… Je ne comprends pas…

Mon père m’ignore, se lève, époussette son pourpoint et me fait signe de le suivre. Après un moment de flottement, je détale pour le rattraper. Sérieusement ? Il me laisse comme ça, sans réponse ? 

Je commence à bouillonner. Ah non ! 

— Cette boite, c’est un Prodige du concours ? 

Le silence flotte dans le couloir. Je ne vois que son dos. Il ne va rien me dire ce pète-sec ! Mon cerveau bouillonne. Il me mutile tranquillement et moi je dois me taire ? 

Si c’est comme ça, alors qu’il aille en enfer ! Je fais demi-tour et commence à remonter le couloir. 

— Andréa ! 

Il me rappelle. Mon insatisfaction se transforme en contentement en le voyant insister. J’arrive au bout du corridor. Deux serviteurs bloquent le passage. 

— Laissez-moi passer !

Ils ne bougent pas d’un pouce. Soit je ne suis pas convaincant, soit ils ont reçu des ordres. 

Je fonce dans le tas. 

Mauvaise idée. Avec une main en moins et mon poids plume c’est comme se jeter contre un rocher. Ma tête heurte une épaule, mon bras, un torse, mon bassin, une hanche. 

Ça fait mal. 

En deux secondes, les deux molosses m’ont immobilisé. J’ai l’air d’un poisson dans un filet. Sans ménagement, ils me font rebrousser chemin. Leur poigne m’écrase les épaules. 

Mon père n’est pas visible, mais apparemment ils savent où m'emmener. Après quelques minutes de marche, ils me poussent dans une pièce et referment la porte derrière moi. 

Je manque de m'écrouler au sol et je me rétablis in extremis. 

C’est un nouvel atelier. 

La lumière est tamisée par d’épais rideaux et les tableaux sont rangés soigneusement les uns derrière les autres. Ici, la propreté et l’ordre règnent en maître. 

— Tu as terminé ta crise ? 

Je fusille mon père du regard. 

— Approche. 

Approche. Viens. Tais-toi. Avance. Il ne me parle que pour me donner des ordres. 

Au fond de la pièce, je discerne une rangée de portraits croqués au crayon et je reconnais Artemisia. Ça m’intrigue. 

Je rejoins mon père. 

— Voici les autres héritiers et héritières, déclare-t-il.

Je contemple les représentations de mes concurrents. Je compte deux garçons et trois filles.

Il me montre du doigt l’une des peintures.

— Celle-ci se nomme Isabella. C’est ta cousine éloignée. Elle est de la famille des Ferrare, spécialisée dans la métallurgie. Tu devras te méfier d’elle. Sa grand-mère, ma propre tante, est prête à tout pour la faire gagner. 

Il se dirige vers un autre visage. 

— Voici, Salvatore. Il est de la famille Forli, spécialisé dans la musique. Il n’est pas vraiment une menace. Les Forli n’ont gagné que deux fois le concours et leur Prodige est, disons… Tout à fait médiocre. Ensuite, nous avons Taddeo de la famille Pisaro. C’est la maison du Vivant, une maison très étrange où les idées germent en friche. Ils n’ont pas toute leur tête. Taddeo est peut-être le plus sain d’esprit. Ici, tu reconnais Artémisia Da Vincia. Elle sera la principale concurrente de ton frère durant le concours. Je te demanderai de me tenir informé de ses moindres avancées. Enfin, nous avons Sirani D’Este dont personne n’a jamais vu le visage. C’est la maison des orfèvres. La cité dans laquelle tu as toujours vécu. 

Je regarde le portrait de Sirani, la jeune femme porte un masque blanc. Mon père ne connaît donc pas ses traits.

— Si vous souhaitez absolument gagner le concours, vous pourriez utiliser le crayon magique pour les mettre hors d’état de nuire. Vous n’avez pas besoin de moi…

— N’appelle pas ce Prodige avec un terme aussi puéril..

Ah donc, c’est bien un Prodige !

— L’une de tes premières missions sera de faire le portrait de Sirani et de me le donner.

— D’accord, cela ne me semble pas très compliqué. 

Un rictus se dessine sur son visage. Je détourne les yeux tant son expression m’horripile. 

Mon regard est attiré par un coin de la salle. Une quantité d’esquisses y est accumulée. Je m’approche et reconnais facilement la femme représentée : ma mère. 

Je crois que mon père a une légère obsession pour elle. Je suis étonnée qu'il me laisse le comprendre. 

Il faut que je réfléchisse à comment utiliser ça contre lui. Il est hors de question que je sois sa marionnette.

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Le Diable
Posté le 26/11/2024
Riche, extrêmement talentueux, un peu cruel sur les bords, intrigant et ambitieux, le père et moi avons bien des points en commun... Troublante coïncidence, n'est-ce pas?
Makara
Posté le 19/12/2024
Vous cernez très bien ce personnage. Au moins serez-vous de grands amis !
ANABarbouille
Posté le 10/10/2024
Alors effectivement, en deux trois mots on comprend qu'on revient du point de vue d'Andrea, ça fonctionne super ;) J'adore, ce petit aperçu des autres concurrent-es (qui permet de bien éclairer l'univers et de voir tout de suite que Cesare et son père n'ont pas les mêmes gouts haha); ça donne envie de plonger dans l'intrigue !
Makara
Posté le 12/10/2024
Super si ça fonctionne ! ;)
Hinata
Posté le 08/09/2024
Aaah, mon petit Andréa sassy à souhait m'avait bien manqué !!! <3

(Est ce que c'est normal que certains mots comme les Sanglots et les Chefs d'œuvre soient avec la majuscule dans les répliques du père mais pas dans la narration d'Andréa ?)

Ah et MEGA stylé ce chef d'œuvre en mode peinture vaudou hahaha je plussoie

Bisous!
Makara
Posté le 22/09/2024
Coucou Hina <3
"Aaah, mon petit Andréa sassy à souhait m'avait bien manqué !!! <3"=> hihi trop contente de revoir par ici <3

(Est ce que c'est normal que certains mots comme les Sanglots et les Chefs d'œuvre soient avec la majuscule dans les répliques du père mais pas dans la narration d'Andréa ?)"=> tout à fait, c'est juste que je n'arrive pas à me décider XD

"Ah et MEGA stylé ce chef d'œuvre en mode peinture vaudou hahaha je plussoie"=> C'est exactement l'inspiration ! Bien flippant à souhait !

Pleins de bisous <3
Gabhany
Posté le 05/09/2024
Coucou Maka =D
Me revoilà sur tes Tailleurs d'Images, je retrouve l'état d'esprit d'Andrea et son humour avec plaisir ^^ le père est vraiment infect, je trouve assez intéressante la dualité que je ressens chez Andréa, entre fascination, désir de plaire et opposition, ça promet de sacrées étincelles entre eux !
La présentation des concurrents est bien amenée, j'ai hâte d'en savoir plus sur eux.
Je poursuis ma lecture rapidement !
Makara
Posté le 06/09/2024
Hello Gabhany adorée <3
Merci pour ta lecture et ton retour !
Je suis contente que tu apprécies toujours l'humour d'Andréa ! C'est sûr que le père et le fils vont faire de belles étincelles !
Pleins de bisous <3
Saskia
Posté le 24/06/2024
Coucou Makara !

J’adore ce nouveau Chef-d’œuvre "crayon magique" ! Incroyable ce truc !

Sinon c’était intéressant d’en apprendre plus sur les autres concurrents. Je ne suis pas sûre de retenir les prénoms et spécialités de tout le monde dès maintenant, mais j’imagine que ce n’est pas très grave, qu’on reviendra dessus par la suite de toute façon.

Je me demande pourquoi il est aussi difficile de voir le visage de Sirani… et comment Andréa va s’y prendre pour réaliser sa mission.

Et je veux trop savoir ce qui se passe entre le père et la mère d’Andréa ! Ils m’intriguent beaucoup tous les deux.
Makara
Posté le 24/06/2024
Hello again !
Ravie que ce chef d'oeuvre te plaise ! Je n'ai pas encore mentionné toutes ses capacité !
"Sinon c’était intéressant d’en apprendre plus sur les autres concurrents. Je ne suis pas sûre de retenir les prénoms et spécialités de tout le monde dès maintenant, mais j’imagine que ce n’est pas très grave, qu’on reviendra dessus par la suite de toute façon."=> Oui, c'était déjà pour donner un aperçu car on va rencontrer beaucoup de monde dans la suite et ils sont les plus importants :)

"Je me demande pourquoi il est aussi difficile de voir le visage de Sirani… et comment Andréa va s’y prendre pour réaliser sa mission."=> Ahah, mystère :)
"Et je veux trop savoir ce qui se passe entre le père et la mère d’Andréa ! Ils m’intriguent beaucoup tous les deux."=> Réponse au chapitre 12 :p
A bientôt :)
Mak'
Tac
Posté le 25/05/2024
Yo !
Ce chapitre me laisse un peu plus perplexe. Il est très bien en soi ; mais il me laisse lui aussi sur ma faim. J'ai l'impression que ça n'avance pas assez dans ce chapitre, ou que ça ne va pas assez en profondeur (je vois que ces deux directions -là , je l'admets). La dynamique avec le père est intéressante, soit ; le passage sur les héritiers et héritières prometteur, mis à part que j'ai rien retenu (mais c'est un problème de mon côté !). N'empe^che quej e trouve la présentation de gens et des familles succinctes, étant donné que c'est la première fois que tu en parles et on est quand même au chapitre 5, je commence à avoir vraiment de l'appétit pour connaître plus en détail ton univers, et me contenter des miettes que tu apportes pour le moment ne va peut-être pas suffire longtemps. pas besoin de transformer le chapitre en article d'Encyclopédie ! mais peut-être rajouter un ou deux éléments par famille, ou un détail saillant ? Je balance des idées, comme d'hab tu en fais ce que tu veux.
Mon plus gros bémol c'est le début, jai pas trouvé d'information très pertinente dedans... Rien de plus que ce qui a déjà été apporté, en fait, je trouve. Peut-être trouver une autre façon de lancer le chapitre ? Le début est pas long en soit, donc c'est pas non plus archi gênant, mais y a un côté un peu paresseux dedans, je trouve.
Autrement c'est toujours aussi fluide, aussi agréable à lire,eet ça propulse bien la suite ! à force de parler à petites touches du concours, ça donne envie d'y être (et en même temps, non, j'ai envie de dire "fuis fuis fuis" à Andréa) ; et je sens que les personnages autour de lui ont leur propre agenda, qui fait que ce n'est pas pour rien qu'on lui donne pas toutes les explications de suite - en plus de lui montrer par là plein de dédain - après tout, il n'est là que parce qu'on a besoin de lui pour une tâche précise et qu'il a une épée de Damoclès au-dessus de la tête, pour le reste, rien à taper de lui. C'est certes pas cool, mais j'aime bien comment c'est montré dans le texte, sans avoir trop besoin de le dire en toutes lettres.
Plein de bisous !
Makara
Posté le 26/05/2024
Hello Tac ! Tu rejoins donc un peu l'avis d'Artichaut un peu plus bas qui s'interrogeais aussi sur le début du chapitre ! Moi, je l'aime bien pour le moment même s'il n'apporte pas grande chose ce début.
Je comprends un peu la frustration de ne pas en apprendre beaucoup sur l'univers, mais il y a tellement de personnages que je préfère amener tout ce petit monde petit à petit ainsi que la mention des Prodiges. En tout cas, c'est toujours très intéressant de lire tes ressentis, ça me permet de savoir ce qui fonctionne ou ne fonctionne pas. Ici, j'ai beaucoup aimé ton analyse de la situation dans laquelle se trouve Andréa !
Bref, merci encore <3
Ayunna
Posté le 19/05/2024
Hello Makara :)

J'ai bien aimé cette suite, fluide, qui résume le point de vue d'Andréa sur cette famille de fou et sa situation.
Le père est dans la maltraitance ! grrrr. Au début, j'ai cru qu'il lui demandait d'utiliser le crayon pour lui faire du mal pendant qu'il se concentrait, mais on voit que c'est une sorte de magie qui réalise la blessure : exactement comme dans Harry Potter et l'Ordre du Phénix, avec le professeur Ombrage qui utilise une plume magique pour blesser ses élèves lorsqu'ils écrivent...terrible !!

C'est chouette de découvrir les autres héritiers et leurs spécialités, + la touche de mystère avec miss Sirani et son masque (et tu sais à quel point j'aime les masques :p )
J'apprécie toujours autant ta plume, ton écriture de grande qualité (pour ma part j'avais compris la réaction allergique d’Andréa au parfum de la belle-mère, et que c'était pour cette raison que son père lui demande de partir; pour moi c'était clair et ok :) )
Makara
Posté le 22/05/2024
Hello Ayunna ! Merci de tes beaux retours <3
Oui, le père est la maltraitance, on est d'accord...
"exactement comme dans Harry Potter et l'Ordre du Phénix, avec le professeur Ombrage qui utilise une plume magique pour blesser ses élèves lorsqu'ils écrivent...terrible !!"=> Oui, un peu, sauf qu'ici ça peut aussi être utilisé de manière positive :
"C'est chouette de découvrir les autres héritiers et leurs spécialités, + la touche de mystère avec miss Sirani et son masque (et tu sais à quel point j'aime les masques :p )"=> Oui, je voulais petit à petit amener le lecteur à connaître les héritiers comme Andréa !

"pour ma part j'avais compris la réaction allergique d’Andréa au parfum de la belle-mère, et que c'était pour cette raison que son père lui demande de partir; pour moi c'était clair et ok :) )"=> Super, tu me rassure !
A bientôt Ayunna !
Ayunna
Posté le 23/05/2024
:) vi, c'était important que tu sois rassurée sur ce point, on le comprend ce passage avec l'allergie
Artichaut
Posté le 08/05/2024
Hello Makara,

Je ne sais pas trop comment introduire ce commentaire haha…
Déjà par dire que j'ai apprécié cette lecture.

Malheureusement je vais devoir commencer par les petits bémols pour une raison logique : ça tient au changement de POV du chapitre précédent.
Mais promis il y a plein de points positifs qui viennent après ^^

Alors autant j’ai apprécié le changement de POV sur le chapitre 4, autant ici, je m’interroge quant à sa finalité. En fait, je me demande pourquoi as-tu changé de POV pour re-changer aussi vite derrière ?

- Cesare est jaloux d'Andréa, je m’en doutais un peu - Andréa l'avait saisi lui-même. Tu aurais pu insister au repas, même du POV d'Andréa.
- Il craint le père, on aurait pu l’entrevoir par le POV d’Andréa lors du repas.
- Il a une amie en fauteuil, on l’aurait vu au repas également par le POV d'Andréa.

Comme on revient direct sur Andréa, je n’ai pas pu m’empêcher de penser : « tout ça pour ça ? » Je m’attendais avec ce POV de Cesare à ce que tu nous donnes une longueur d’avance sur le contenu du concours, des infos qu’Andréa n’aurait pas eu dans l’immédiat.
Un procédé récurrent dans les romans et les films, très pratiques pour créer de la tension. Car le spectateur peut entrevoir un danger quand le héros ne le voit pas encore arriver.
Ou encore que tu nous offres des séquences sans Andréa, hors des murs, etc.

Bref de l'inédit...
Et, je n'ai pas été rassasié. ^^
Du coup, l'artichaut a lancé sa lecture du chapitre 5, un peu frustré.


Sur le chapitre 5, à proprement parler.

Je n’ai pas compris la sortie de la mère. Elle est privée de table parce qu’Andréa a éternué ? Je ne comprends pas la logique. Il n’y a peut-être pas de logique dans la réaction du père, mais dans ce cas il faut que l’illogisme de la situation soit plus marqué. Car là on a l’impression que tu zappes la sortie un peu abruptement, alors que c’était le final de ton chapitre précédent.

Mis à part ce petit détail, j’ai apprécié les nouvelles données apportées dans ce chapitre.
Le Chef d’œuvre énigmatique m’a beaucoup plu - et j'insiste sur beaucoup.
La réaction d’Andréa à sa griffure était excellente et logique. Drôle aussi quand il fuit et heurte les gardes.

J’ai également aimé la galerie des portraits, et le fait qu'il y en ait un manquant - encore plus de mystère.
Et j'ai trouvé la présentation des concurrents faite par le père efficace : elle n'est pas trop longue et suffisamment explicite pour intriguer.

Globalement, c'est donc une lecture bien agréable après un départ un peu en demi-teinte.

Question : Pourquoi le père ne laisse-t-il pas la mission à Cesare et la confie-t-il à Andréa à la fin ? J'imagine qu'il est plus facile pour Cesare de fréquenter ses cousins. J'avoue qu'il m'a manqué une donnée.


Quelques notes en vrac, sinon :

« ça rattrape presque le reste ! »
>
Il manque la majuscule.

« et BAM, surprise, j’ai obéi. »
>
Je ne suis pas certain d’avoir compris la formule. Un peu trop cartoon pour une réaction a de l’autoritarisme. Pourquoi pas « et je me suis surpris à obéir. » ou « et, à ma grande surprise, j’ai obéi » ?

« Andréa, as-tu toujours vécu dans les Sanglots »
>
Jusqu’à présent, tu avais mis Sanglots sans majuscule. Je préfère avec, c’est plus parlant.

« Ma tête heurte une épaule, mon bras, un torse, mon bassin, une hanche. »
>
Sans séparation, la lecture de cette phrase n’est pas simple. Avec des points virgules ça aiderait pas mal à isoler les éléments s’entrechoquant.

Et voilà.
C'est tout pour ce chapitre.
Et l'essentiel : j'ai toujours aussi hâte de lire la suite. ^^

À bientôt
Artichaut
Makara
Posté le 09/05/2024
Hello Artichaut ! Comme d'habitude, tes retours sont très intéressants !
Alors, au niveau du point de vue, je comprends un peu ta frustration, mais cela me va très bien comme ça. Lorsque je change de point de vue, c'est que surtout, à l'écriture de la scène, je la voyais mieux décrite par tel ou tel personnage selon son caractère. J'avais besoin du chapitre précédent pour que l'on puisse voir autrement Cesare, pas spécialement pour qu'il donne des infos sur le concours (en tout cas, pas encore). Cela me permet surtout de tisser des dynamiques (Cesare/ Artemisia), Andréa/son père dans ce chapitre, mais aussi d'alterner d'ambiance (les points de vue Cesare sont bcp plus sombres que ceux d'Andréa). Je vois aussi ces points de vue comme un peu un plan séquence. On suit un personnage puis on en suit un autre sans qu'il y ait vraiment de rupture temporelle (c'est le cas ici mais un peu moins pour la suite).

"Je n’ai pas compris la sortie de la mère. Elle est privée de table parce qu’Andréa a éternué ? "=> Non, c'est surtout que son parfum entraîne une allergie chez Andréa. Le père en renvoyant la mère dans ses quartiers, stoppe l'allergie de son fils. Cela me permet de montrer sa toute "puissance" mais aussi la nécessité de garder Andréa après le repas pour tester le "crayon magique" avec lui. Après, je pense que je pourrai un peu plus insister pour que le lecteur comprenne mieux.

"Pourquoi le père ne laisse-t-il pas la mission à Cesare et la confie-t-il à Andréa à la fin ? J'imagine qu'il est plus facile pour Cesare de fréquenter ses cousins. J'avoue qu'il m'a manqué une donnée."=> je suis assez friande de ne pas donner toutes les clés du monde dès le début. On va dire que le père souhaite que Cesare se concentre avant toute chose sur son chef d'oeuvre.
"« et BAM, surprise, j’ai obéi. »
>
Je ne suis pas certain d’avoir compris la formule. Un peu trop cartoon pour une réaction a de l’autoritarisme. Pourquoi pas « et je me suis surpris à obéir. » ou « et, à ma grande surprise, j’ai obéi » ?"Tu n'es pas le premier à relever cette phrase, je pense que je vais, en effet, la reformuler.
Je note aussi pour la ponctuation de la phrase que tu as relevée, cela passerait peut-être mieux avec des points-virgules.

En tout cas, je suis contente que le concept de "crayon magique " (ou crayon poupée vaudou) te plaise ainsi que la présentation des héritiers :)

Merci encore pour ta lecture !
mak'
Artichaut
Posté le 10/05/2024
Re- Mak'

Je comprends tout à fait ton explication sur le changement de POV. Elle est tout à fait légitime/défendable.
D'ailleurs quand j'ai abordé la lecture du chapitre 4 initialement, j'ai pensé ça aussi. C'est le retour au POV d'Andréa aussi vite, dès le chapitre suivant, qui m'a laissé perplexe.

Je pense que je n'aurais pas eu ce ressenti si on avait déjà eu le point de vue d'un autre personnage avant (la mère dans la calèche par exemple) ou si on était resté trois/quatre chapitres sur Cesare, de la même façon qu'on était sur focalisé sur Andréa depuis un moment.
C'est le brusque ping-pong qui m'a dérouté. Rien d'autre.

Ça n'enlève rien à la qualité narrative du chapitre 4 - très sympa. Je tiens à le préciser ^^

À bientôt.
Artichaut
Makara
Posté le 10/05/2024
On va faire du Ping Pong avec les deux points de vues plutôt souvent maintenant ! Quasiment à chaque chapitre ou presque jusqu’à la fin de la partie 1 et ensuite je vais intégrer d’autre point de vue dans la partie 2.
J’espère que tu vas t’habituer à ce fonctionnement !
À bientôt 😉
Fractale
Posté le 05/05/2024
La spontanéité d'Andréa fait du bien dans ce chapitre, ça m'a fait plaisir de le retrouver ! Son résumé de la situation est à la fois hilarant et très fidèle, il a le même point de vue que nous autres lecteurs et on ne peut qu'acquiescer à ses conclusions… Sa remarque sur le fait que malgré la beauté et la richesse de la demeure, "ça pue l'oppression ici" m'a parue tout à fait juste.

Le père a quelque chose de glaçant qui croît au fil des chapitres, c'est vraiment bien fait ! Au début on sent qu'il est important socialement et, vu la réaction de la mère d'Andréa, qu'il faut s'en méfier, puis au fil de la lecture on le voit directement à l'œuvre et, en effet, il est effrayant.
Quelque chose que je n'ai pas trop compris à ce sujet : j'ai pas trouvé ça très clair quand Andréa dit "et BAM, surprise, j’ai obéi" : est-ce qu'il veut dire qu'il est étonné d'avoir obéi directement (ce qui renforcerait mon impression qu'il exerce une emprise magique en plus de psychologique sur sa famille), ou est-ce que le "surprise" est ironique, parce qu'Andréa n'a pas le choix s'il veut préserver sa mère ?

L'idée de la "boîte magique" est bien trouvée ! Je me demande si le père peut s'en servir sur tout le monde, ce qui expliquerait qu'il veuille un tableau de Sirani, ou seulement sur les membres de sa famille, ce qui justifierait le "Tu es bien mon fils" et le fait qu'il ne réponde rien quand Andréa lui fait remarquer qu'il pourrait utiliser son "pinceau magique" sur les concurrents de Cesare. Est-ce qu'il faut que les gens dessinent d'eux-mêmes un trait sur leur peinture pour que le sortilège s'applique, ou est-ce que ça doit être fait par le père, ou bien n'importe qui peut le faire ? Je me pose la question puisque le père a demandé à Andréa de le faire au lieu de le faire lui-même, mais c'était peut-être juste pour le spectacle.

J'ai aimé découvrir les candidats, ils m'intriguent maintenant, surtout la maison du Vivant ! Spontanément, peut-être à cause des idées "en friche", j'ai pensé à des botanistes, qui formeraient des œuvres végétales… Hâte d'en savoir plus !
C'est intéressant de voir qu'ils concourent tous dans des disciplines différentes, je me demande comment le Sérénissime pourra les départager ; difficile de trancher entre une peinture et une musique…

Ainsi Andréa devra servir d'espion à son père. Je ne vois pas encore ce qu'il peut faire dont Cesare serait incapable, mais peut-être que ça viendra dans les tâches suivantes. Peut-être aussi que le père veut que Cesare reste concentré sur ses peintures, ou bien il ne lui fait pas confiance pour être objectif vis-à-vis d'Artemisia (et peut-être de Salvatore ?).

Je me demande comment Andréa va utiliser l'obsession de son père pour sa mère… D'ailleurs, pour mieux renforcer cette obsession, pourquoi ne pas décrire un peu les tableaux que son père a peints d'elle ? Ca permettrait d'ancrer l'idée, et ça aurait du sens qu'Andréa s'attarde dessus puisqu'elle doit lui manquer.

En tout cas j'ai beaucoup aimé ce chapitre et je me lance avec plaisir dans le suivant !
Makara
Posté le 06/05/2024
Hello Fractale !
J'ai un peu de temps pour te répondre !

"BAM, surprise, j’ai obéi" : est-ce qu'il veut dire qu'il est étonné d'avoir obéi directement (ce qui renforcerait mon impression qu'il exerce une emprise magique en plus de psychologique sur sa famille), ou est-ce que le "surprise" est ironique, parce qu'Andréa n'a pas le choix s'il veut préserver sa mère"=> Non, il est vraiment étonné d'obéir. Ce n'est pas de la magie, mais plutôt le père qui lui fait peur.
Concernant la "boite magique", on en apprendra un peu plus par la suite mais globalement, il y a des Prodiges secrets et des Prodiges connus de tous. Celui-ci est un prodige secret.
Concernant les maisons et les candidats, les oeuvres sont très différentes selon les concours et l'idée pour rendre vivante l'oeuvre est tout autant importante que sa réalisation.

"Ainsi Andréa devra servir d'espion à son père. Je ne vois pas encore ce qu'il peut faire dont Cesare serait incapable, mais peut-être que ça viendra dans les tâches suivantes. "=> Je ne peux pas encore t'en dire plus :p

"D'ailleurs, pour mieux renforcer cette obsession, pourquoi ne pas décrire un peu les tableaux que son père a peints d'elle ?"=> Oui, ça pourrait être une idée. Je vais voir comment travailler ça.

Merci beaucoup pour tes retours <3. Je suis trop contente que ça te plaise !
Fractale
Posté le 06/05/2024
Coucou Makara !

"Non, il est vraiment étonné d'obéir. Ce n'est pas de la magie, mais plutôt le père qui lui fait peur." J'ai vu avec ta réponse de la dernière fois qu'il n'y avait pas de magie à l'œuvre, ça le rend d'autant plus flippant… J'avoue que je serais curieuse de savoir ce qu'il s'est passé en détail dans la tête d'Andréa à ce moment !

J'ai vraiment hâte d'en voir plus avec ce que tu me dis sur les prodiges secrets !
Sorryf
Posté le 11/04/2024
"Heureusement que j’avais abandonné l’idée de me faire une moustache ! " -> j'ai pensé pareil, lol

"Sa grand-mère, ma propre tante, est prête à tout pour la faire gagner. " -> dit-il après avoir kidnappé son fils et lui faire du chantage en menaçant de tuer sa mère pour la meme raison. ça me fait bien rire, tocard va è.é

Pas rassurant ce crayon magique !! Rien n'est rassurant là pour ce pauvre Andrea ! j'espère que lui et son frère vont se serrer les coudes plutôt que se voir comme des ennemis !
La présentation des concurrents par les portraits est top !
Makara
Posté le 11/04/2024
Tu as vu c'est un chapitre que tu ne connais pas :p
Non, c'est sûr que le crayon magique n'est pas rassurant ! On peut le dire !
"j'espère que lui et son frère vont se serrer les coudes plutôt que se voir comme des ennemis !"=> Oula, un peu tôt encore^^

"La présentation des concurrents par les portraits est top !" => super que ça fonctionne, je voulais amener tranquillement les nouveaux persos !
A bientôt pour le prochain chapitre !
Cléooo
Posté le 11/04/2024
Encore un très beau chapitre. La perspective de Cesare me manque déjà, mais je crois qu'il est aussi important que l'on découvre ce monde inconnu par les yeux d'Andrea, qui sont plus curieux puisque non habitué à cet univers (découvrir par exemple les héritiers via son regard aurait été problématique, parce qu'il en connaît déjà la plupart, et que son jugement viendrait probablement de pair).

Mais remarque au fil de la lecture :

"dans les Sanglots" -> petite remarque ici : j'ai remarqué que parfois il n'y avait pas la majuscule à Sanglots (dans les chapitres précédents). Par soucis d'unifier ton texte, peut-être devrais-tu vérifier ?

"En tirant la langue, je me dessine une petite moustache. La texture me chatouille les narines.
Il soupire.
— Sur le portrait ! siffle-t-il entre ses dents.
Je me décompose. Merde. En fait, je suis vraiment un abruti." -> OK, je me suis vraiment bidonnée sur ce passage ! ahah

Je n'ai pas bien compris, en première lecture, pourquoi les serviteurs bloquaient le passage alors que son père lui a fait signe de le suivre, et l'appelle quand il s'apprête à faire demi-tour. En relisant j'ai deviné que quand il arrive "au bout du corridor" c'est qu'il a en fait bien fait demi-tour, mais je n'ai pas trouvé ça clair au début.

La façon dont tu présentes les héritiers et les héritières tombe à point nommé. Ça relance dans l'histoire à venir, ce n'est pas trop chargé en information, juste ce qu'il faut pour satisfaire à la fois la curiosité et la titiller un peu plus et avoir envie de découvrir ces personnages.

"— D’accord, cela ne me semble pas très compliqué. " Je suis surprise que ça ne lui semble pas compliqué, alors que son père vient de mentionner que personne n'a jamais vu son visage. Mais il s'attend peut-être à la rencontrer à l'académie ?

"Je suis étonnée" -> étonné

J'ai sincèrement hâte de découvrir la suite !
Makara
Posté le 11/04/2024
Coucou ! (oui je change) XD

"La perspective de Cesare me manque déjà"=> Il revient dans le prochain chapitre ;)
En tout cas, je suis contente si tu as bien rigolé avec Andréa, moi je m'amuse bien aussi !

En effet, ce chapitre fonctionnait mieux avec Andréa, car le lecteur a besoin de quelques explications tout comme Andréa.
Je note pour le passage du demi-tour pas très clair !
Super si le passage avec la présentation des héritier.es fonctionnent bien, je voulais que ça se fasse en douceur et que l'on commence à s'habituer aux noms et aux caractéristiques.
"Sanglots" -> petite remarque ici : j'ai remarqué que parfois il n'y avait pas la majuscule à Sanglots (dans les chapitres précédents). Par soucis d'unifier ton texte, peut-être devrais-tu vérifier ?"=> Alors, je suis sûre que je change tous le temps de manière de l'écrire XD. C'est le genre de chose dont je me fiche un peu (mais qui peut être agaçant pour les lecteurs, désolé^^)
"J'ai sincèrement hâte de découvrir la suite !"=> Merci <3, elle arrivera Lundi ! (j'ai beaucoup moins d'avance que toi...).
Pleins de bisous volants et à bientôt sur ton histoire ou la mienne !
Cléooo
Posté le 11/04/2024
Mais pas de soucis, prends le temps de faire quelque chose qui te plaît, c'est le plus important ! (encore que maintenant que tu as dit qu'on retournait sur le point de vue de Cesare, je suis d'autant plus impatiente xD)

Pour Sanglots, c'était un conseil qui m'avait été donné par une personne travaillant dans l'édition : de toujours écrire les noms propres spécifiques à mon histoire de la même manière, afin que ça ne soit pas confus pour le lecteur. J'essaye d'y faire attention maintenant, parce que moi aussi, ça varie selon mes humeurs, je me permettais donc de te faire suivre ce conseil !

À très bientôt !
Danae Debalneb
Posté le 09/04/2024
Aaaaah ! Le crayon magique hahaha :)
Un personnage bien sombre et impénétrable ce père... Toutes ces toiles, ces portraits, ça n'augure rien de bon... J'ai l'impression que c'est le dicton "garde tes ennemis encore plus près de toi" mis en image.
Superbe chapitre qui ajoute encore plus de mystère, j'ai hâte d'avoir la suite !
Plein de bisous, à très vite <3
Makara
Posté le 10/04/2024
Oui le crayon magique, Andréa me désespère XD
C'est sûr que le père est bien sombre, mais on en apprendra plus sur lui aussi !
"J'ai l'impression que c'est le dicton "garde tes ennemis encore plus près de toi"=> Tout à fait ! (avec la spécificités de pouvoir les blesser à distance tout de même^).
Pleins de bisous ! A la semaine prochaine pour le prochain chapitre <3
Nyubinette
Posté le 08/04/2024
Intéressant, j'aime bien l'analyse d'Andrea sur la situation du chapitre précédent. C'est très "rafraichissant", et j'ai même souri lorsque j'ai lu ! Hahaha. J'aime bien son caractère.
Je trouve très intrigante l'histoire du chef-d'oeuvre, mais par contre, en terme de narration, si Andrea finit par comprendre pourquoi il est blessé et de quoi il s'agit, alors peut-être que j'aurais aimé avoir cette information plus tôt dans le chapitre ? Ces hypothèses peuvent apparaître juste avant qu'il ne prenne la fuite ? Car en dehors de ça j'ai l'impression qu'on est très intégré au récit, et si tu ne mets pas cette info, ça nous sort un peu du truc.

Comme d'habitude le rythme est toujours bon, et la voix de ce personnage me plait vraiment ! Même si j'avoue, j'ai envie de revoir Cesare.
Makara
Posté le 10/04/2024
Coucou ! Moi aussi j'aime beaucoup le caractère d'Andréa, je suis contente d'écrire ses chapitres, il me met de bonne humeur :p !
"si Andrea finit par comprendre pourquoi il est blessé et de quoi il s'agit, alors peut-être que j'aurais aimé avoir cette information plus tôt dans le chapitre "=> Je ne vois pas trop ce que tu veux dire. Il me semble que je mentionne bien qu'il pense que c'est un chef d'oeuvre, non ?
"Même si j'avoue, j'ai envie de revoir Cesare."=> Il arrive dans le prochain chapitre ! :)
A la semaine prochaine et merci pour ta lecture <3
Nyubinette
Posté le 11/04/2024
exact, "— Cette boite, c’est un chef-d'œuvre du concours ? ". Je n'avais pas réussi à comprendre car je pensais que tu parlais de la boite en mode "très joli ouvrage, stylé de ouf" et pas c'est un crayon magique. Désolée :P
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