Chapitre 4: les cendres et l'éclair

Notes de l’auteur : Toujours dans l'esprit de m'améliorer. Vous pouvez me laisser un commentaire

Le souffle court, Kael abaissa lentement son arbalète.

Trois flèches encore tièdes vibraient au centre des cibles d’entraînement. Elles avaient traversé le bois avec force… mais pas avec éclat.

Pas assez.

La salle d’entraînement, vaste et circulaire, était plongée dans une semi-obscurité. Seules quelques torches jetaient leur lueur tremblante sur les murs de pierre. L’odeur de brûlé flottait dans l’air, mêlée à celle de la sueur et de la cendre.

Kael fit quelques pas, les épaules nues, la peau perlée de sueur. Des marques sombres, laissées par l’entraînement, zébraient ses bras.

Il maîtrisait le feu. Il l’avait toujours maîtrisé.

Mais ce n’était plus suffisant.

La foudre… elle est là, quelque part. Je le sens. Mais elle refuse de se plier.

Il observa ses doigts, encore crispés sur la crosse de l’arme.

Comment l’appeler ? Comment éveiller une puissance que personne ne t’a jamais apprise ?

Il le savait.

Ce n’était pas un don qu’on lui transmettrait. C’était un pouvoir qu’il devrait arracher.

Il recula de quelques pas et releva son arbalète.

D’un geste vif, il banda une nouvelle flèche, ferma un œil et visa. Une brève étincelle jaillit au creux de ses doigts… puis s’éteignit aussitôt.

Pas de foudre. Juste un peu de chaleur résiduelle.

Il serra les dents.

> Ce pouvoir est à moi. Il m’appartient. Alors pourquoi est-ce qu’il me fuit ?

Il ne comprenait pas. Il avait essayé la rage, la concentration, la douleur. Rien n’y faisait.

Une pensée effleura son esprit. Une pensée qu’il refusait d’accepter.

> Et si ce pouvoir n’était pas fait pour moi ?

Il baissa son arme, frustré. Ce n’était pas dans ses habitudes de douter. Il avait été élevé à Abyrel, forgé comme une lame au milieu des ombres.

Et pourtant… il sentait bien qu’il lui manquait quelque chose. Une clé.

Une permission ?

Un lien ?

Il n’eut pas le temps de pousser plus loin.

Une silhouette apparut dans l’encadrement de la porte.

— Tu comptes vider tout ton arsenal sur ces pauvres cibles, ou tu viens manger ? lança Eren d’un ton ironique.

Kael lui jeta un coup d’œil faussement sévère. Il savait qu’Eren le soutenait dans chacun de ses entraînements, même s’il avait le don de toujours tourner les choses à la dérision.

— Tu ferais mieux d’en faire autant, grogna-t-il sans vraiment de colère.

Eren s’adossa à l’encadrement de la porte, les bras croisés, un sourire en coin.

— j’ai déjà fait mes preuves, petit frère. Toi, tu as encore quelques éclairs à trouver avant de prétendre à mon niveau.

Kael serra les mâchoires.

— Tu parles… Faire tes preuves… Il t’en a jamais remercié. T’as beau te tuer à la tâche, pour lui, c’est jamais assez.

Il se détourna, attrapa un essuie posé sur le banc de pierre à proximité et s’épongea le front et le cou, encore trempé de sueur.

— Et cette mission dans l’Entre-Deux… tu comptes me dire ce que t’as vraiment trouvé là-bas ? lança-t-il sans tourner la tête, un brin de provocation dans la voix.

Eren parut réfléchir un instant. Son sourire s’effaça légèrement. Il savait qu’il pouvait avoir confiance en son frère.

— Comme je l’ai dit hier, devant Père et toi… Un habitant m’a confié que l’Envoyée des Anges projetait de se rendre dans un village. Je connais son nom maintenant. Clairmont.

Il marqua une pause avant de conclure, d’un ton plus grave :

— Je compte y aller. Enquêter. Et essayer de la retrouver.

Kael fixa un instant le mur devant lui, puis tourna lentement la tête vers son frère.

Il avait lu entre les lignes. Dans le ton, dans les yeux d’Eren. Il y avait autre chose que la simple loyauté envers le royaume.

— C’était donc ça, souffla-t-il.

Il s’approcha, l’essuie toujours à la main.

— Je le vois dans ton regard. Tu veux la retrouver, non pas pour la… la jeter à notre père… mais pour la retrouver pour toi. Pas vrai ?

Eren ne répondit pas.

Il resta adossé dans l’encadrement, figé dans son silence.

Ses yeux sombres ne fuyaient pas ceux de Kael, mais son regard était lourd. Lourd de sens.

Il savait que son frère avait visé juste. Inutile de le nier.

Le silence suffit à confirmer ses pensées.

Puis, au bout de quelques secondes, Eren souffla doucement, presque distrait :

— J’ai oublié de te dire… Hier, je l’ai vue. La tienne.

Il observa la réaction de Kael, sans détourner le regard.

— Elle te ressemble… en tout cas dans son apparence de guerrière.

Les traits de Kael se fermèrent brusquement. Son regard s’assombrit et il détourna les yeux.

— Je ne veux rien savoir à ce sujet, lâcha-t-il sèchement.

Il lança l’essuie brutalement sur le banc, d’un geste sec.

— Je m’en contrefiche.

La toile sombre de la salle d’entraînement sembla accentuer sa colère muette.

Les murs, faits de roche brute, réverbéraient le claquement sec de l’essuie contre la pierre. Les torches accrochées à intervalles réguliers projetaient des ombres mouvantes qui vacillaient sur le marbre noir, strié de veinures rouges. L’humidité ambiante semblait pénétrer la peau, mêlée à l’odeur métallique de la sueur et du cuir usé.

Ici, aucun ornement. Rien de superflu. Juste la froide rigueur des lieux, bâtis pour forger la force et briser l’hésitation.Un silence pesant suivit sa réaction, qu’Eren décida de briser d’un ton plus léger.

— Bien, comme tu veux…

Il se redressa et se détourna légèrement, comme s’il lui offrait une porte de sortie.

— Je venais surtout te chercher pour te dire que le repas est prêt. Et accessoirement, que Père veut nous voir ensuite.

Il jeta un regard par-dessus son épaule, un sourire presque neutre aux lèvres.

— Alors, tu viens ? Ou tu préfères continuer à faire la gueule dans la sueur et les flèches ?

Eren prit les devants et s’éloigna dans le long couloir, jusqu’à disparaître dans l’ombre.

Il resta seul un instant, figé dans un calme étrange. Son regard se perdit dans le vide, au-delà des cibles, au-delà de la salle d’entraînement.

Une image, presque effacée par le temps, s’imposa à lui sans prévenir.

Un jardin. Celui d’Abyrel, autrefois verdoyant, avant qu’il ne devienne pierre et silence.

Et ce rire… cristallin, doux.

Une petite fille, silhouette floue, qui lui tendait la main. Il n’aurait su dire son âge, ni même ses traits. Juste une impression fugace de chaleur, de légèreté.

Viens jouer avec moi…

Il devait avoir trois ans, peut-être un peu plus. À cet âge, les souvenirs se fragmentent, se floutent. Et pourtant, celui-là revenait parfois, comme un souffle perdu revenu d’un rêve.

Il secoua la tête, agacé.

Ce souvenir n’avait rien à faire là.

Et pourquoi maintenant ? Il n’arrivait même pas à se rappeler son visage. Juste ce sourire… qui n’aurait pas dû l’ébranler autant.

Il inspira profondément et s’arracha à la vision comme on referme un livre trop longtemps resté ouvert.

Des conneries. Des souvenirs d’enfant qui n’ont plus leur place ici.

Une fois douché et rassasié, Kael emprunta le long couloir menant à la majestueuse — et sinistre — salle des trônes, où l’attendaient son père et son frère.

Il avançait d’un pas assuré, quand une main se posa sur son épaule, douce mais trop familière à son goût.

Un frisson lui parcourut l’échine, aussitôt balayé par un souffle d’agacement.

— Je suis occupé, là, lança-t-il sèchement, sans même se retourner.

Il n’avait pas besoin de voir son visage pour savoir de qui il s’agissait.

Sélène. Encore elle.

Cheveux noirs, raides, encadrant son visage avec une frange parfaitement droite sur le front.

Ses yeux, aussi noirs que son regard insistant, étaient soulignés d’un trait d’eyeliner net.

Ses lèvres, fardées d’un rouge vif, semblaient prêtes à mordre.

Tout en elle respirait la rigueur. Et cette même rigueur rendait son pouvoir encore plus redouté.

Ses doigts gantés se crispèrent un instant, comme si des ronces s’apprêtaient à jaillir de sa paume. Un réflexe qu’elle ne maîtrisait pas toujours quand la colère montait.

— Mais face à Kael, elle n’osa rien faire d’autre que ravaler son humiliation.Tu m’as encore jetée du lit hier matin, je te signale ! s’agaça-t-elle d’une voix stridente. J’en ai marre que tu agisses comme ça ! J’aimerais que tu parles à ton père de notre…

— Il n’a rien à savoir, coupa Kael en pivotant à peine.

Je te rappelle que tu n’es rien.

Elle resta figée un instant, avant de relever le menton avec un éclat de défi.

— Je te rappelle que je suis ta protectrice ! Ta deuxième protectrice ! Bien sûr que je suis quelque chose aux yeux de ton père. Je suis certaine qu’il verrait notre union d’un bon œil…

Kael se retourna enfin, la fixa froidement, sans ciller.

— Oui. Ma protectrice. Celle qui m’aide à évacuer certaines pulsions. C’est à ça que tu sers. Rien de plus.

Elle pâlit. Juste un instant. Il tourna les talons et s’éloigna, son pas résonnant sur la pierre, laissant derrière lui un silence lourd et amer.

Quelques instants plus tard, Kael se tenait devant les grandes portes de la salle du trône.

L’air y semblait plus froid qu’ailleurs, comme si les murs eux-mêmes gardaient la mémoire des jugements rendus. Peut-être était-ce dû à la présence de son père… ou simplement à l’idée même de devoir l’affronter.

Il entra, le pas lourd, les yeux glissant brièvement sur le plafond voûté constellé de pierres sombres, à peine illuminé par quelques flammes vacillantes piégées dans des lanternes de fer.

Le blason d’Abyrel, sculpté à même la pierre derrière le trône, lui sembla plus imposant que d’ordinaire. Deux ailes noires encadrant une flamme — leur symbole.

Tout, ici, rappelait à Kael à quel point ce lieu était fait pour ceux qui dominent… et non pour ceux qui doutent.

Il remarqua qu’Eren était déjà là, debout face au roi, exposant calmement ce qu’il avait appris. Kael s’approcha, intrigué malgré lui. Il entendit le mot Clairmont. Encore cette fichue rumeur.

— … ce village, au nom étrange, Clairmont, répétait Eren. C’est là qu’on dit que l’envoyée des anges souhaiterait se rendre. Rien de confirmé, mais l’information semble récurrente.

Le roi resta silencieux un instant, immobile sur son trône, puis il se leva brusquement. Il porta une main à son menton, songeur. Les secondes s’étirèrent, pesantes, et chacun retint presque son souffle.

— Vous partirez dès que possible dans ce village, déclara-t-il enfin.

Kael cligna des yeux, certain de ne pas avoir bien entendu. Vous ?

— Comment ça, vous ? lâcha-t-il abruptement à l’intention de son père.

Edra tourna lentement la tête vers lui.

— Tu partiras avec ton frère. À deux, vous serez plus efficaces. Et je veux que cette affaire soit prise au sérieux.

Kael serra la mâchoire. Il n’aimait pas cette idée. Il n’avait jamais été question qu’il accompagne Eren à Clairmont. C’était l’idée de son frère, pas la sienne.

— Oh non, non, non, non, grogna-t-il. J’étais pas inclus là-dedans. Je ne vais pas là-bas.

Il jeta un regard noir à son frère. Non pas de colère, mais de surprise mêlée à un soupçon d’incompréhension. Eren semblait aussi pris de court que lui.

Kael se tourna à nouveau vers leur père, le regard dur.

— Je t’ai dit que je n’irai pas. Trouve-toi un autre pion à envoyer.

Edra descendit lentement les marches, chacun de ses pas faisant vibrer le sol de la salle. Il s’arrêta à seulement quelques pas de Kael, le regard brûlant de froide autorité.

— Tu iras, dit-il d’un ton tranchant. Ce n’est pas une discussion. Tu es l’envoyé. Tu fais ce qu’on attend de toi.

Sa voix baissa d’un ton, mais pas en intensité :

— Tu as passé ta vie à te plaindre de ne pas être pris au sérieux. Voilà une occasion de prouver que tu vaux quelque chose.

Kael jeta un regard glacial à son père et sortit de la salle des trônes d’un pas vif, les mâchoires toujours contractées. Il n’avait aucune envie de discuter davantage. Sa décision était prise, du moins, il aimait croire qu’il avait encore le choix.

Il entendit distraitement que des pas le suivaient, mais ne prit pas la peine de se retourner.

— Kael !... Kael, stop !

C’était la voix d’Eren. Il voulait, semble-t-il, absolument lui parler.

Kael s’arrêta à contrecœur, les épaules toujours raides. Il ne se retourna pas pour autant, attendant simplement que son frère le rejoigne, les poings serrés.

Eren le rejoignit, légèrement essoufflé.

— Je ne voulais pas ça, lança-t-il d’une voix sincère, les mains levées en signe de paix. Je suis autant surpris que toi…

Kael ne répondit pas tout de suite. Il finit par se tourner lentement vers lui, les yeux sombres.

— Et pourtant, tu ne ĺ’as pas contredit.

— Tu sais aussi bien que moi que le contredire ne servirait à rien, répliqua Eren, le ton plus posé. Il a eu cette idée, il n’en changera pas d”avis.

Kael détourna le regard, un rictus amer aux lèvres.

— Si telle est la volonté de Sa Majesté, je t’accompagnerai.

Eren allait lui répondre, un sourire aux lèvres, soulagé sans doute par la réponse de son frère.

Mais Kael le coupa net, d’un ton plus brut :

— Mais attends-toi à ce que je prenne mon rôle à cœur. Je ne vais certainement pas pour les mêmes raisons que toi. Et si je rencontre l’Envoyée… je la détruirai.

Ses yeux dorés lançaient des éclairs, contrastant violemment avec la pâleur de sa peau encore légèrement rosée par l’effort. Une mèche de ses cheveux châtain foncé, collée par la sueur, glissa sur son front. Son visage dur était fermé, impossible à lire.

Il laissa son frère dans le silence et poursuivit son chemin.

Eren, toujours debout au milieu du couloir faiblement éclairé, observait Kael s’éloigner. Ses propres cheveux noirs en bataille encadraient un regard où se mêlaient la surprise et une pointe de tristesse. Il soupira doucement, le regard perdu un instant dans l’ombre que son frère avait laissée derrière lui.

Eren s'était appuyé contre le mur de pierre, le souffle plus court, une main sur son flanc gauche où il sentait encore, parfois, la douleur fantôme d’une ancienne blessure. Ce n’était pas une cicatrice ordinaire. C’était celle qui avait marqué le début de tout.

Il n'avait que dix ans à l’époque. Ses dagues, bien trop grandes pour ses mains d’enfant, avaient glissé au sol dans un bruit métallique. Il n’était pas prêt. Ils étaient trop nombreux. Dix démons. Peut-être plus. Il se souvenait surtout du froid. Du chaos. Et de la peur.

Puis une voix. Aiguë. Instinctive. Celle d’une enfant.

Un vent glacial s’était levé d’un coup. Irréel, presque divin. Les démons avaient hurlé avant d’être figés sur place, prisonniers de cristaux de glace aux reflets d’argent. Un silence absolu avait suivi, comme suspendu.

La fillette s’était avancée, toute petite silhouette fragile au milieu du carnage. Les larmes aux yeux, elle tendait les bras, ses mains tremblaient encore. Elle l’avait sauvé.

Puis, plus rien.

Eren s’était évanoui, et jamais plus il n’avait revu ce visage d’enfant. Il ne s’en souvenait pas. Juste de la chaleur de sa voix. Juste de cette glace.

Et, dans un recoin de sa mémoire, un détail persistant : au loin, une silhouette masculine, élancée, qui les observait en silence. Un rictus étirait ses lèvres. Spectateur ou instigateur ? Il n’avait jamais su. Seulement ce regard, tranquille… et froid, dont il gardait un goût amer.

Il s’arracha à ses pensées, les épaules tendues et les doigts crispés contre le mur froid. Son souffle était plus saccadé qu’il ne l’aurait voulu, comme si son propre corps refusait de lâcher prise.

Cette voix d’enfant… Il crut un instant encore l’entendre l’appeler. Toujours ce souvenir. Flou. Brumeux. Persistant. Il l’avait enfoui, bien profondément, mais il revenait quand même, sournoisement, à des moments où il baissait la garde.

Peut-être était-ce les événements récents qui l’avaient éveillé.

Un soupir glissa entre ses lèvres. Ce n’était pas le moment. Il n’avait pas le droit de se laisser rattraper.

Il passa une main sur sa nuque, tentant de se recentrer. Puis redressa le buste, retrouva sa posture assurée, presque arrogante. Il se remit en marche d’un pas plus vif, comme s’il pouvait fuir ce qu’il venait de revivre.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Fanécriture
Posté le 30/07/2025
Hola!
Encore un chapitre exceptionnel,
Je n'est qu'une remarque: au début du chapitre tu a mis un nouveau signe qui signifie la pensée du personnage si je ne me trompe pas. a mon avis pour le premier tu devrais rajouter un verbe de parole telle que "pensa t-il" pour que l'on comprenne bien que ce signe est pour la pensée du perso.
Mattarya
Posté le 30/07/2025
Okok je note :) merci!!
Merci pour les commentaires, j'aime les critiques constructives pour évoluer ! Merci
JM'Ode d'été
Posté le 19/05/2025
Hello Mattarya,

J’accroche beaucoup plus l’univers sombre de Kael. Tu prends légèrement plus le temps de le développer ou il s’y passe plus de choses que le point de vue d’Arya.

De ce chapitre j’ai tiré pleins d’interrogations, une qui mériterait peut-être d’être développée : « La garder pour lui » qu’entend-il par-là ? Comme on suit le point de vue de Kael, il faudrait peut-être développer ce sujet. D’autant plus qu’il s’énerve, et refuse d’en entendre plus, mais nous ne savons pas pourquoi. C’est le cœur de leur échange et une grosse partie de l’intrigue, le mystère est peut-être aussi voulu.

J’ai trouvé l’utilisation étrange du « t’ » dans son dialogue interne « Comment éveiller une puissance que personne ne t’a jamais apprise ? » le texte étant à la troisième personne. Mais là je chipote.

Pour finir, je tiens à adresser les comptes :
1 - Le roi / 0 - Kael
Cela m’a fait beaucoup rire la façon dont son père l’a remis à sa place.

Je pense que leur altercation mériterait un brin plus de description. Par exemple, si le caractère de Edra est bien fait, j’ai du mal à la visualiser (son apparence, sa façon de bouger, comment il intimide)
Mattarya
Posté le 19/05/2025
Effectivement, si tu parles du dialogue entre Eren et Kael ,le mystère est fait pour ....je fais exprès d'être très vague ...comme dit précédemment, je tisse ma toile lentement mais je sais où je veux orienter :)
Effectivement, l'apparence d'Edra je dois la retravailler ,je me suis fait la réflexion plus tard,mais on ne voit peu pour l'instant...
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