Chapitre 4 - Les épreuves

Quand Lya rouvrit les yeux, son mannequin d'entrainement n'avait pas bougé d'un pouce. Elle qui pourtant avait ressenti l'énergie dont lui avait parlé sa professeure. Une pointe de déception lui serra le cœur, mais elle n’eut pas le loisir de s’y attarder.

Un murmure parcourut la foule d’élèves massée autour du terrain d'entraînement, rapidement suivi de quelques exclamations admiratives. À ses côtés, Amanda n'avait manifestement pas rencontré le même problème. Son projectile ne s’était pas contenté d’atteindre sa cible : son épouvantail avait été propulsé avec une telle force qu’il s'était encastré dans les tribunes, plusieurs mètres plus loin. Un exploit qui arracha des applaudissements à certains spectateurs. Ses coéquipiers se précipitèrent vers elle, la congratulant avec enthousiasme.

Valma, impassible, prit note des résultats de l’épreuve avant de s’avancer d’un pas mesuré vers le groupe. Elle fendit la foule rassemblée autour d’Amanda sans prêter attention aux bavardages admiratifs. Lorsqu’elle arriva à sa hauteur, elle s’arrêta et planta son regard perçant dans celui de son élève, le visage dénué de toute expression.

-L'épreuve est terminée, annonça-t-elle froidement. Toutes les personnes l'ayant réussi, se retrouveront dans mon cours. Je ne tolérerai aucun débordement. 

Puis elle s'adressa directement à Amanda.

-Quant à vous mademoiselle, je ne vous félicite pas. J'avais demandé une technique défensive et vous avez envoyé votre ennemi au cimetière. La force brute n'est rien sans un contrôle parfait de sa puissance, retenez-le !

L'ambiance festive de la fin de l'épreuve était redevenue morose. Amanda paraissait blessée et triste, mais elle essayait de ne pas le montrer. Seule, elle aurait surement versé une larme de honte.

Obscuda demanda ensuite à tout le monde de partir pour la prochaine étape et resta seule pour ranger le matériel.

 

*****

 

La prochaine étape était l'épreuve de magie constructrice et elle se passait cette fois en intérieur. Il s'agissait d'un grand entrepôt parqueté avec d'immenses baies vitrées. On y trouvait de nombreux matériaux parfaitement rangés sur les côtés et même accrochés au plafond. Au centre de la pièce, il y avait une multitude de petits morceaux en bois, chacun formant un tas presque ordonné.

-Rentrez, rentrez, insista une dame d'un certain d'âge. Ne restez pas dans l'entrée, allez tous vous placer devant un tas de bois, n'importe lequel. Il y en a un pour tout le monde.

Tout en boitant ostensiblement, le tout petit bout de femme se dirigea vers le fond de l'entrepôt, sa robe aux multiples couches fluides tourbillonnant autour d'elle à chacun de ses pas.

Perché sur sa tête, un chapeau pointu à large bord lui ajoutait quelques centimètres bienvenus, bien qu'il vacillait légèrement à chaque mouvement.

Alors qu'elle avançait parmi les élèves, sa démarche singulière et son accoutrement flottant lui donnaient davantage l'air d'un épouvantail échappé d'un champ que d'une figure mystérieuse.

-Madame !, l'interpela un élève. Est-ce que si on a déjà réussi l'épreuve de magie de combat on doit aussi passer celle-là ?

La vieille dame finit difficilement à monter sur une petite estrade qui lui permettait d'avoir une meilleure vue d'ensemble.

-Celle-ci et toutes les autres très cher, répondit-elle. Je pense que la charmante professeure Obscuda a dû vous expliquer que certains mages, même si cela est rare, ont plusieurs domaines de compétence. Vous serez exemptés uniquement si vous réussissez les trois premières épreuves. Enfin, vous pouvez toujours rêver !

Sur ces mots, tout le monde eut fini de se placer. Le groupe 3 c'était mis à côté, et Amanda, Emrys et Nata étaient juste devant.

-Tout le monde a trouvé une place ? Très bien. Je me présente, je suis madame Uriella Betch et je serai votre professeur de magie constructive. Je sais très bien que la plupart d'entre vous pense que c'est la moins forte des magies, mais ils se trompent. Le problème est qu'il s'agit du don le plus répandu, mais malheureusement, aussi le moins entrainé. Méfiez-vous des apparences, bien utilisé, c'est un pouvoir très puissant et je serais là pour vous y aider.

Elle tapota son pupitre énergiquement.

-Maintenant trêve de bavardage et passons à l'épreuve. Devant vous se trouve assez de bois pour construire une chaise. Je veux que vous la modélisiez dans votre tête, qu'importe sa forme. Il faut que vous imaginiez les morceaux s'assembler un part un. À vous de jouer.

Lya regarda Matthew puis Archi qui semblaient déjà être à l'œuvre. La jeune femme fit de même. Sans savoir pourquoi, elle pensa directement à son orphelinat. Les rangés de lits étriqués, le parquet qui grince, tous ces petits détails lui revinrent sans raison. Elle voyait les longs couloirs sombres qui faisaient aussi peur le jour que la nuit.

La jeune femme n'avait pas eu une enfance joyeuse, mais elle n'avait pas été malheureuse outre mesure. Elle n'avait pas été maltraitée, juste pas aimé. Mais qu'est-ce qu'était l'amour pour une personne qui ne l'avait jamais connu ? Tout au plus de belles histoires dans les romans, une chimère qui nous fait croire qu'on est le reflet de la tendresse de nos parents. Mais quand on n'a pas de parents, devenons-nous invisibles ? C'était ce qu'elle pensait, mais aujourd'hui, elle ne le serait plus.

Elle voyait maintenant les cuisines, qui donnaient sur un grand réfectoire où les enfants et les encadrants prenaient leur repas. C'est à cet instant qu'elle repensa à la directrice de l'orphelinat. Elle était toujours là, assise sur un large fauteuil de bois au centre de l'estrade, dominant toute la salle. C'était un simple siège, néanmoins, pour cette petite fille, la dame ressemblait à une reine assise ainsi. Elle avait toujours voulu s'installer à cette place, peut-être pour qu'on la voie enfin ou juste parce que cela paraissait magistrale à travers ses yeux d'enfants. C'est ce fauteuil qu'elle voulait faire, elle le voulait jusqu'au fond de ses tripes.

-Wouahh !

-Regardez, c'est trop cool !

Des clameurs se rapprochèrent de la jeune fille la sortant par la même occasion de ses songes. En ouvrant les yeux, elle eut devant elle de dit siège. Celui de son enfance. Avait-elle vraiment ouvert les yeux ou était-elle toujours dans ses pensées ? Elle toucha délicatement l'objet comme s'il s'agissait d'une œuvre d'art précieuse. Il était réel, il était là et c'était elle qui l'avait fait.

Lya trépigna de joie et voulu partager son bonheur avec ses nouveaux amis, mais au même moment, on la bouscula. Elle se retrouva à terre, poussée de toutes parts. Pendant un instant, elle avait crû que les cris d'admiration étaient pour elle, mais il n'en était rien. Le rassemblement commençait à être assez dense et quelqu'un, surement pour pouvoir voir ce qu'il se passait, monta sur la chaise de la petite blonde. Sous son poids, la petite structure s'effondra, comme on souffle sur un château de carte. La jeune fille en resta stoïque, jamais, elle ne pourrait réaliser son rêve de trône.

-Ça va ?

On lui tendit une main salvatrice alors qu'elle était toujours au sol. C'était une grande main blanche descendue du ciel pour la sauver.

-Emrys ?

Elle prit sa main et se releva.

-Merci.

-Tu ne t'es pas fait mal ?

-Non, c'est bon, merci.

-Les gens peuvent vraiment être des animaux parfois !, dit-il avec un peu de colère. Tu sais ta chaise était très belle.

Cette phrase remplit de bonheur, le cœur de la jeune femme.

-Merci, souffla-t-elle.

-Tu n'es pas obligée de me dire merci à chaque phrase, rigola-t-il.

-Oh déso...

-Désolé non plus !

Ils se sourirent mutuellement.

-Oust ! Du vent, libérez le passage, ordonna madame Betch tout en fendant la salle.

Les élèves s'écartèrent et elle rejoignit Matthew à l'épicentre de la turbulence. Lya vit alors une jolie chaise devant le jeune homme et elle comprit enfin l'engouement des autres.

-Madame, madame, cria une jeune fille sur ressort. Matthew a déjà le don de la magie de combat ! C'est fantastique, c'est un double mage !

-Voyez-vous ça, en effet, c'est un siège bien réalisé. Bravo monsieur Matthew. Mais une autre chose assez rare s'est produite, soulignât-elle, l'équipe 18 est la seule à ne pas avoir de mage de construction.

Tout le monde se retourna vers Amanda et Nata toujours à leur place. Lya regarda Emrys qui leva les épaules avec un grand sourire qui voulait dire : c'est la vie !

Une fois sorti de l'entrepôt, Archi, rejoignit Lya et Emrys qui se dirigeait vers la troisième épreuve.

-Quel frimeur ce gars, lança le blondinet exaspéré.

-Qui ?, demanda la jeune fille.

-Matthew !

-Ça ne serait pas plutôt de la jalousie, le titilla Emrys.

-Oh non, je peux t'assurer que ce n'est pas ça. Je ne suis juste pas fan de son attitude en général... Au fait, félicitation pour ton don Lya.

Le garçon accorda un regard sincère à sa collègue.

-Merci Archi.

-Alors les petits potes !

Matthew arriva avec panache entre ses deux coéquipiers, passant ses bras sur leurs épaules. Archi roula des yeux.

-Félicitation Matt pour ton double don, le gratifia Lya.

-Merci ! Je te félicite aussi ma petite !

La jeune fille fut touchée par les félicitations de son équipe. Elle n'avait pas fait grand-chose, pourtant ils étaient là à la congratuler.

 

*****

 

L'avant-dernière épreuve se déroulait une nouvelle fois en intérieur, mais cette fois-ci dans une vaste pièce circulaire baignée d'une lumière éclatante. Le plafond, haut et voûté, donnait une impression d'immensité, amplifiée par la pureté de la pierre qui composait la salle.

D'imposantes vitres, s'élevant du sol jusqu'au sommet des murs, laissaient entrer un flot de clarté naturelle, illuminant chaque recoin de l'espace. Elles étaient encadrées de longs rideaux de voile léger, qui ondulaient doucement au gré des courants d'air invisibles, comme des ombres mouvantes dans une danse silencieuse.

Le sol, les murs et même les colonnes de soutien étaient sculptés dans un granite clair aux reflets nacrés, donnant à la pièce une aura à la fois majestueuse et intemporelle. Chaque pas résonnait légèrement sur la pierre lisse, renforçant l'atmosphère aseptisée.

-C'est vraiment beau, s'émerveilla Lya.

La troupe rejoignit le reste de l'équipe 18 qui était déjà en place derrière une sorte de paillasse de pierre.

-Ce sont des couteaux, s'étonna Matthew.

En effet, sur chaque table, était posé un poignard bien affuté.

-Ne touchez à rien sans mon autorisation, ordonna le nouveau professeur.

C'était un homme d'une trentaine d'années, mais dont les tempes étaient déjà marquées par des mèches grisonnantes, lui conférant un air plus mûr qu'il ne l'était sans doute réellement. Son visage, aux traits fins et maîtrisés, dégageait une assurance tranquille, comme s'il était habitué à évoluer dans des cercles où l'apparence et la posture comptaient autant que les mots.

Il était élégamment vêtu d'une redingote grise aux coupes impeccables, dont le tissu légèrement satiné captait la lumière tamisée de la salle. Chaque pli semblait calculé, chaque détail minutieusement choisi pour s'harmoniser avec l'atmosphère feutrée du lieu. Son allure se fondait naturellement dans le décor, comme s'il appartenait à cette pièce depuis toujours, incarnant une élégance sobre et maîtrisée.

-Bonjour, ou plutôt bonsoir à tous, je suis votre professeur de soin magique ou autrement appelé magie vitale. Je m'appelle Edward New, mais vous pouvez m'appeler Edward ! Je sais qu'il commence à se faire tard, donc je ne prendrais pas beaucoup de votre temps pour aujourd'hui. Nous ferons plus ample connaissance avec ceux qui seront dans mes cours. Ce que j'attends de vous, c'est de tout simplement refermer une plaie superficielle.

Tout le monde attendait la suite des explications, mais l'homme se tut, comme s'il avait fini ses instructions.

-Mais nous n'avons pas de plaie à refermer, fit remarquer un élève.

-Et pourquoi pensez-vous qu'il y ait des couteaux devant vous ? Vous le prenez, vous vous entaillez la paume et avec votre main valide, vous faites une apposition. Enfin, vous envoyez toute votre énergie sur le point de contact et c'est réglé ! Ne vous inquiétez pas, ceux qui n'arrivent pas à se recoudre, vous pourrez passer vers moi avant de partir pour que je le fasse.

La pièce était divisée entre ceux qui n'hésitèrent pas une seconde à se couper la main et les autres qui ne cachaient pas leur appréhension. Lya faisait partie des deuxièmes. Ce qui la retenait, ce n'était pas vraiment la peur d'avoir mal, mais plutôt le fait qu'elle n'ait jamais blessé qui que ce soit, et encore moins avec un couteau.

-Tu trembles ?, demanda Archi

-Je... je ne suis pas très adepte des armes.

-Ce n'est pas compliqué regarde.

Le blondinet agrippa fermement le poignard, son regard brûlant de détermination. Sans la moindre hésitation, il fit glisser la lame aiguisée sur sa paume, traçant une entaille nette et profonde. Un filet de sang jaillit aussitôt, coulant en minces ruisseaux écarlates le long de ses doigts.

La jeune femme blêmit en voyant la blessure s'ouvrir, son estomac se retournant à la vue du liquide sombre et poisseux. L'image de la chair fendue lui donna un haut-le-cœur, mais avant qu'elle ne puisse détourner les yeux, Archi réagit avec une rapidité déconcertante.

Il plaqua immédiatement son autre main sur la plaie, ses traits toujours aussi impassibles. Un frisson sembla parcourir l'air autour d'eux, et en moins de deux secondes, l'impossible se produisit : lorsqu'il retira sa main, il n'y avait plus aucune trace de coupure, pas même une cicatrice.

Un sourire satisfait aux lèvres, il tendit fièrement sa paume intacte à sa coéquipière, comme un enfant dévoilant un tour de magie.

-Impressionnant ! s'extasia Lya.

-Ah merde !, pesta l'homme à leur gauche.

-Matthew, qu'est-ce qu'il y a ?

De sa main coulait un long filet rouge qui goutait sur le sol.

-Je suis en train de mettre du sang partout !

-Mais tu es idiot, tu t'es trop coupé !, s'énerva Archi en essayant de lui porter secours.

-Aïe aïe, ne tire pas sur mon bras, tu vois bien qu'il est encore immobilisé.

-Penses-y avant de te trancher la main en deux la prochaine fois !

-Il fallait bien que je sacrifie celle-ci pour pouvoir me soigner avec ma main valide ! Quoi qu'il en soit, on est sûr que je ne suis pas un mage de soin.

-Non, c'est sûr. Tu es plutôt le mage des imbéciles, s'emporta Archi.

Ce dernier s'approcha et commença à poser sa main sur la blessure de Matthew, prêt à refermer la plaie en un instant. Mais à peine avait-il effleuré la peau ouverte que Matthew retira violemment son bras, lui arrachant un grognement agacé.

-Mais tu es con ou tu es con ?!, s'emporta Archi, ses sourcils froncés sous l'effet d'une colère aussi soudaine que sincère.

-Non, laisse, je veux que ce soit Lya qui le fasse.

-M-moi ?!, s'étrangla la jeune femme en écarquillant les yeux. Mais je... je ne sais pas faire ça !

-Tu ne sais pas parce que tu n'as jamais essayé, rétorqua Matthew, son ton léger contrastant avec la gravité de la situation. Écoute, tu as peur de prendre le couteau, et moi, j'ai une plaie à soigner. Je te propose donc un échange de bons procédés : je te fournis la blessure, et toi, tu me soignes.

Il souriait toujours, un sourire bien trop large pour quelqu'un qui était en train de se vider de son sang. Une lueur de défi brillait dans son regard, comme si la douleur n'était qu'un détail insignifiant.

Lya, elle, était figée. Son cœur battait à tout rompre, la panique grimpant dans sa poitrine comme une vague impossible à contenir. Elle baissa les yeux vers la plaie béante qui continuait à se gorger de sang.

-Tu perds trop de sang, Matthew, il faut qu'on te soigne maintenant !, s'inquiéta Archi, le regard sombre.

-Tu entends, grincheux ?, plaisanta Matthew malgré son teint de plus en plus pâle. Tu devrais te dépêcher, parce que je sens que je vais bientôt tourner de l'œil !

Lya déglutit avec difficulté. Ses doigts tremblaient lorsqu'elle prit enfin la main de Matthew entre les siens et la serra, s'efforçant d'y insuffler... quelque chose. De la volonté, de la force, un pouvoir qu'elle ignorait posséder. Mais rien ne se passa.

L'angoisse noua son estomac.

-Je n'y arrive pas, Matthew ! Laisse Archi faire, je t'en prie !

Elle tenta de se reculer, de lui lâcher la main, mais il la retint fermement, ses doigts froids se refermant sur elle avec force.

-Tu n'essaies même pas, renchérit-il. Concentre-toi ou je pourrais perdre l'usage de ma main.

Sa coéquipière chercha désespérément de l'aide dans le regard d'Archi, espérant y trouver un signe, un encouragement, une permission d'agir. Mais celui-ci resta immobile, les bras croisés, son expression impénétrable. Matthew avait été clair : ce serait elle ou rien. Il ne lèverait pas le petit doigt tant qu'elle n'aurait pas au moins essayé.

Un frisson glacé lui parcourut l'échine tandis qu'elle détournait les yeux vers son ami blessé. Sa respiration était faible, irrégulière. Elle sentait l'urgence peser sur ses épaules, le poids insoutenable de la responsabilité.

Elle ferma alors les paupières, ravalant son angoisse, et pria silencieusement pour qu'il s'en sorte. Ses mains tremblaient, mais elle les posa malgré tout sur lui. Elle serra sa paume avec toute la force dont elle était capable, sentant le sang poisseux s'infiltrer entre ses doigts, collant à sa peau comme un rappel cruel de l'instant.

Il comptait sur elle. Elle ne pouvait pas l'abandonner. Pas maintenant.

-Stop, stop, c'est bon Lya, dit le blessé. Tu vas finir par me brouiller la main !

Elle le lâcha instantanément.

-Monsieur New, cria Lya. Nous avons besoin d'ai...

-Eh... mais qu'est-ce que tu fais, la coupa le grand brun. Tu n'as pas besoin d'aide regarde.

Il lui montra sa main couverte de sang, mais bel et bien guérie. Il s'amusa même à bouger tous ses doigts pour prouver que tout fonctionnait.

-C'est moi qui ai fait ça ?, demanda-t-elle incrédule.

-Bien sûr et en prime, je crois bien que tu m'as réparé l'épaule !

-Ce n'est pas possible... j'ai déjà la magie de construction...

Le jeune homme fit tournoyer son bras avec vigueur.

-Votre attention tout le monde, annonça Matthew, nous avons une deuxième double mage ici !

 

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M.A.Frogerais
Posté le 16/02/2025
c'est très drôle, j'aime beaucoup l'humour, et en plus, je suis sur que c'est QUE une équipe de double mage :,)
sinon, une net amélioration des descriptions, la salle de magie de soin donne envie même si... pour moi grande fan de description, sa manque de détaille rappelant la vie ( pour moi, a se stade, c'est une salle d'aire plus que de vie mais c'est un avie personnel)
DSWritter
Posté le 19/02/2025
Ça me fait plaisir que tu trouve ça drôle ! Des fois, je me tape des barres toute seule en me disant qu'il n'y a que moi que ça peut amuser.
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