Chapitre 4 : L’homme de la terre aimé de la mer

Le capitaine toujours perdu dans ses pensées revient vers le jeune homme qui l’intrigue de plus en plus. Il lui attrapa de nouveau à cet instant violemment le bras. Morgan sous cette soudaine pression couina de douleur espérant faire réagir l’homme en face de lui et le faire desserrer sa prise. Le brun aux yeux bleu tourna le bras, sans prendre en compte la douleur du châtain. Analysant les écriteaux sur ce dernier appartenant à leur jeune prisonnier fraîchement repêché par son équipage. Serait-ce le destin ? Un miracle ?

-Sais-tu le manier ?

-Vous me faites mal !!

-Réponds à la question insolant !

-O-Oui.

-Alors prouve-le-moi. Traduit moi la phrase sur ton bras.

-Comment vous le prouvez ? Vu que personne ne les comprend si ce n’est moi sur ce bateau.

-Ne joue pas avec moi gamin, tu ne sais pas qui je suis ! Je sais un minimum de chose sur ces écriteaux alors traduit-les !

-Bien comme vous voudrez. Je promets d’être fidèle à celle en qui j’ai foie, Calypso.

Le capitaine et son équipage se figèrent. Ils avaient bien entendu les paroles du jeune homme. Tous n’avaient point rêvé ces mots. Alors comment ? Comment ce jeune homme pouvait-il avoir foi en la même chose qu’eux, en la même divinité, eux des pirates voguant sur les océans et les mers. Le brun pour être sûr de la phrase et à la relu elle semblait en tout point correcte maintenant qu’il l’avait dit à voix haute, surtout pour lui qui n’avait juste pas réussi à déchiffrer la fin, qui était en réalité le mot où plutôt le nom de Calypso.

Le capitaine se mit alors à rire nerveusement ce qui étonna encore plus les matelots qui sentait bien que quelque chose de mal allait finir par arriver si cela continuait dans ce sens.

-Quel ironie du sort mes compagnons ! Cet homme va finalement nous être utile ! Ce vulgaire homme de terre !

Les autres se mirent alors à rire surtout par peur de finir trancher puis dans le ventre d’un requin. Dont ils rirent tous en cœur et eux jusqu’à ce que l’humeur du capitaine changeât au quart de tour.

-La ferme !

Un grand silence se fit de nouveau entendre comme quand il était arrivé sur le pont, suite à l’ordre donné par le dirigeant de ce navire.

-Ton nom déjà gamin ?

-Je ne l’ai pas dit, mais je me nomme Morgan.

-Bien Morgan, tu vas aller dans ma cabine.

-Pardon ?!

-Tu m’as bien entendu.

Le jeune scientifique commença à paniquer, et cela, surtout quand le brun face à lui ordonna à deux de ses hommes de l’y conduire et qu’il ira après avoir donné une petite leçon à tous les autres.

-Non je refuse !

Morgan esquiva les mains des deux hommes blonds et se leva prêt à fuir, mais vers où pouvait-il aller sur un bateau ?

-Attraper le moi tous et je ne punirais personne pour son attitude !

Tout l’équipage se mit à courir dans sa direction sauf le second, Marin et le capitaine, dans le seul but de l’attraper et lui de fuir. Le pauvre Morgan vit face à lui une vague d’homme plus ou moins costaud arriver vers lui. Il fallait qu’il réagisse et vite. Il se mit alors à courir vers l’avant du bateau sans réfléchir. Mais il fut vite pris au piège. Beaucoup de matelots riaient sous la stupidité soudaine du jeune homme. Il en vit d’ailleurs certain sortir leur épée quand une voix s’éleva derrière eux.

-Blesser le gravement ou non je m’en contre-fiche mais je le veux vivant suis-je clair ?!

-Bien capitaine !!!!

Puis tous levèrent leur épée vers le ciel qui bizarrement commença à s’assombrir et devenir menaçant. Le jeune châtain était apeuré, il sentait son sang pulser dans ses artères et vaisseaux sanguin et commença donc à prier intérieurement celle en qui il voue une loyauté sans faille. Il entendait les pas approché peu à peu vers lui. Son sang lui sous l’adrénaline et la peur continuait de pulser fortement quand une aura sous forme d’une lumière passa dans ses yeux, intensifiant la couleur rare qui est océans dans ces derniers.

Au même instant, le bateau tangua fortement et le vent se leva d’un seul coup. Les vagues comme contrarier ou énervé se faisaient violente contre la coque du navire et devenant de plus en plus grande. Puis le bateau piqua du nez vers le bas une fois la descente passer se dressa derrière Morgan une immense vague se dirigeant vers eux à grande vitesse. Voyant cela les matelots reculèrent, d’autres lâchèrent leurs armes. Le châtain se retourna et vit avec peur ce qui se dirigeait droit vers lui. Il la voyait s’approcher encore et encore et quand elle fut toute prête, à porter de main, il prononça un seul mot, un seul nom :

-Calypso…

La vague entra en contact avec le navire le stoppant net sous la violence de l’impact. Sur le pont, on retrouvait des hommes à terre et trempé, d’autres qui n’avait pas pu s’accrocher à quelque chose ont été balayé et ont passé par-dessus bord et parmi eux certains devait même être mort. Morgan, lui, le jeune scientifique n’avait pas bougé d’un poil et était aussi sec que le désert ou le soleil, comme si la vague l’avait évité. Mais comment ? Et surtout pourquoi ?

Il remit pied sur le pont qui était maintenant recouvert d’une pellicule d’eau de mer. Il contourna les différents corps sonnés des matelots au sol à cause de la vague mais ils reprenaient peu à peu leurs esprits. Encore choqué, il se tourna vers l’avant du navire où il se trouvait un peu plus tôt. Les vagues redevenaient petites et calme et le ciel reprenait sa jolie teinte de bleu. Sans s’en rendre compte, une lame passa sur sa gorge et un torse se calla à son dos.

-Maintenant que c’est calme, que la moitié de mon équipage soit passé par-dessus bord, tu es attrapé gamin de merde.

-Ca-capitaine ?

-Comme toi, j’y ai échappé, mais c’était juste, sache que maintenant, je suis de très mauvaise humeur.

Des hommes qui c’étaient relevés arrivèrent vers eux. Le capitaine leur jeta le garçon sur eux.

-Vous deux emmenez le dans ma cabine. Les autres repêchées les membres toujours vivants et que ça saute !

-Oui !!!

Les deux membres poussèrent et tirèrent Morgan en direction de la cabine, mais ceci fit lâcher les derniers files tenant le haut du jeune, le faisant ainsi tomber, révélant à tous un haut du corps mise à nu. Mais surtout son dos au reste de l’équipage restant. Le capitaine lui eut un certain sourire et ajouta :

-Oh je comprends mieux tes connaissances, gamin. Bienvenu à bord pirate.

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