Altaïs se recroquevilla, savourant la protection illusoire de la fourrure qui le recouvrait. Le moindre mouvement lui rappelait à quel point on s’était acharné à détruire son corps. La magie d’Alexander l’avait apaisée du mieux qu’elle l’avait pu, mais cela ne suffisait pas. Parce qu’elle ne lui permettait pas d’oublier. Il enfouit son visage dans ses mains, les yeux clos. Il ne désirait que cela.
oublier
disparaître
Recommencer sa vie dans un endroit où personne ne le connaîtrait.
Personne ne t’entendra, Altaïs. Personne ne t’écoutera.
Mais toute sa volonté ne suffirait pas – elle n’avait jamais suffi par le passé. Il le retrouverait. Altaïs n’avait jamais eu la moindre chance face à lui. Tout ce qu’il pouvait faire, c’était s’éloigner d’Alexander pour lui épargner de tomber avec lui, parce qu’il était le seul à lui avoir tendu la main, le seul à qui Altaïs était un jour parvenu à faire confiance. Mais le pouvait-il encore aujourd’hui ? Il n’était pas certain d’en être encore capable après ce qu’il avait traversé.
Pourtant, il n’avait jamais oublié Alexander, avait survécu grâce à son souvenir.
Je vous ai cherché sans relâche ces deux dernières années.
Tout aurait été différent si Altaïs avait pu retrouver Alexander la nuit où le régicide avait eu lieu, comme ils l’avaient prévu, s’ils avaient pu fuir le palais ensemble. Mais quelqu’un l’avait pris de cours.
Et depuis, Altaïs vivait un cauchemar sans fin.
Il serra les poings pour les empêcher de trembler.
Sa fureur le consumait. Sa haine le dévorait.
Il ne s’inclinerait plus jamais, ne se laisserait plus écraser. Il prouverait son innocence, ou mourrait en essayant. Et s’il devait chuter, il emporterait avec lui le responsable de toutes ses souffrances.
— Je t’en fais le serment, murmura-t-il.
Il passa une main incertaine sur ses poignets, là où il sentait encore le fer des chaînes mordre sa chair. frissonna. La colère n’effaçait pas la peur. Sa rage de vivre n’effaçait pas ce qu’il avait subi.
Lève-toi. Prouve-leur que tu ne t’écraseras plus jamais devant eux.
Il lui fallut du temps pour trouver le courage de repousser la fourrure. À l’extérieur, la lumière du soleil déclinait. Altaïs posa délicatement ses pieds nus sur le sol. Aussitôt, le froid glissa le long de sa peau. Sa main effleura le tissu des vêtements que lui avait prêtés Alexander : un vieux pantalon de lin et une tunique un peu grande – Altaïs mesurait presque une demi-tête de moins, et Alexander était plus carré d’épaules. Il se sentait bien dedans, ils avaient quelque chose de rassurant. Un sourire fantomatique flotta sur ses lèvres.
Il se leva avec prudence… et manqua de s’effondrer lorsque sa cheville se déroba. Une injure lui échappa alors qu’un éclair de douleur fusait le long de sa jambe.
Il se haïssait d’être si fragile.
Il posa une main en appui contre le mur, la mâchoire crispée. Lentement, un pas après l’autre, il traversa la pièce. Des larmes affleurèrent à la bordure de ses cils, mais il les chassa rageusement.
Il vivait. marchait. pleurait. existait.
Personne ne lui enlèverait cela.
Il pivota pour retourner près du lit. À cet instant, des bruits retentirent à l’extérieur de la pièce, dans les vieux escaliers.
Un mauvais pressentiment l’envahit…
BAM
La porte vola en éclats.
Altaïs eut tout juste le temps de placer ses bras devant son visage pour le protéger des échardes de bois, mais son corps s’arc-bouta, grinça, pour résister à la force du courant magique qui emplit la pièce. Lorsqu’il releva la tête, il aperçut deux hommes dans l’encadrement de la porte, dont il ne restait plus que des débris. Ils ne portaient pas d’uniforme, mais une épaisse cape recouvrait des vêtements en cuir. Une large épée pendait dans leur dos, et une collection impressionnante de couteaux oscillaient à leur ceinture. Une balafre traversait de part en part le visage de l’un d’entre eux.
Altaïs tressaillit en les reconnaissant.
Mercenaires.
De ceux qu’ils voyaient dans sa prison ténébreuse.
— Tiens, tiens… Cela faisait longtemps, Altesse.
Altaïs résista à la tentation de faire un pas en arrière, mais son cœur s’affola dans sa poitrine. Il n’avait pas la moindre chance.
Pas avec son corps en ruines.
Pas avec sa magie muette.
— C’est ici que tu te planques ? Dans cette chambre miteuse ? Allons… Ne nous dis pas que tu es vraiment mieux ici ?
L’homme avança d’un pas, un sourire goguenard aux lèvres.
— Je serais presque tenté de te ramener au palais, au vu de la récompense qu’ils promettent. Mais tu sais qu’il vaut mieux éviter de le contrarier…
Altaïs blêmit. Cette fois, il ne put s’empêcher de reculer. Lorsqu’il s’en rendit compte, il releva le menton d’un air farouche, une main tendue devant lui. Les mercenaires échangèrent un regard entendu.
— Vraiment ? Que crois-tu nous faire avaler ? Tu penses pouvoir nous tenir tête dans ton état ?
— Il l’a bien fallu lorsque je vous ai échappé, siffla Altaïs avec un aplomb qu’il était loin de ressentir.
Le mercenaire le plus proche le toisa pendant une poignée de secondes, cherchant à déceler sur son visage la moindre trace de mensonge. Puis, il écarta lentement les bras, un rictus mauvais accroché aux lèvres.
— Je t’en prie. Que vaut un prince régicide ?
Altaïs ne bougea pas, pris au piège.
Rien.
Il ne valait rien. Et les mercenaires le savaient.
Le premier sort le manqua d’un cheveu car il eut le réflexe de bondir sur le côté. Une grimace de douleur tordit ses traits lorsqu’il s’appuya sur sa cheville blessée.
— Tu fuis ? railla le mercenaire.
Le deuxième sort le percuta de plein fouet. Il s’écrasa si violemment contre le mur que sa respiration se coupa sous le choc, puis la douleur le submergea. Un voile noir obscurcit sa vue tandis qu’il s’effondrait sur le sol comme une poupée de chiffon. Des bottes en cuir s’immobilisèrent près de lui. Il tenta vainement de se redresser, mais la pointe de la chaussure qui s’appuya sur sa tête réduisit ses efforts à néant.
— Tu n’imagines pas à quel point cela m’avait manqué de te mettre à genoux !
Son ricanement attisa sa fureur.
— Dépêchons, lâcha l’autre mercenaire en s’approchant, les sourcils froncés comme s’il ne goûtait guère à la cruauté de son comparse. Plus vite nous l’aurons ramené, plus vite nous aurons la paix.
Altaïs sentit un liquide poisseux couler de l’entaille sur son front et dévaler son visage jusqu’à se perdre dans son cou. L’homme s’accroupit pour empoigner ses cheveux sombres. Du coin de l’œil, il aperçut une longue esquille de bois près de lui. Il ne pourrait pas la récupérer sans attirer l’attention du mercenaire…
— Peut-être que si tu supplies, je m’en tiendrai là, ricana celui-ci.
Altaïs lui adressa un regard brûlant de haine.
— Je préfère encore crever ! cracha-t-il.
La poigne agrippant ses cheveux se relâcha un instant, peut-être parce que l’homme s’apprêtait à lui asséner un nouveau coup. Altaïs plongea vers l’esquille, l’attrapa et la planta dans la cuisse de son agresseur en une fraction de seconde. Du sang éclaboussa ses mains, alors qu’un cri rageur supplantait le tumulte dans sa tête.
— Sale chien !
Son visage percuta violemment le sol, sa vue se brouilla. Un goût métallique imprégna sa langue, étouffant son gémissement. Pendant un instant, il crut être de retour dans sa geôle. Le mercenaire se redressa, la jambe ensanglantée et sa magie bouillonnant au-dessus de sa paume.
— Il est temps de te ramener.
La nausée lui souleva l’estomac.
Retourner là-bas…
prisonnier. enchaîné.
Les doigts de l’homme se tordirent en même temps que la masse d’énergie qu’il manipulait…
— Personne ne le touchera.
Altaïs tourna brusquement la tête vers l’entrée de la pièce. Le sort qui lui était destiné fusa dans cette direction, s’écrasa contre la surface translucide d’un bouclier. Protégé par sa magie, Alexander rivait un regard noirci par la colère sur les mercenaires.
— Alexander…
— Tsss. Le chien de garde est de retour ?
Un pli se creusa entre les sourcils d’Alexander. Les deux hommes lui faisaient face désormais, l’air plus agacés qu’effrayés. Comme si le Protecteur n’était qu’un simple désagrément. L’un des mercenaires amorça un geste, mais la magie chaleureuse d’Alexander envahit l’espace.
Ce dernier bougea si vite qu’Altaïs le vit à peine se déplacer. Il envoya son coude dans le visage de l’homme le plus proche et un craquement sourd retentit quand son nez se brisa. Le mercenaire hurla de douleur. Dans la continuité de son mouvement, Alexander attrapa sa nuque pour le jeter au sol. Sa tête heurta le pied du lit, et il ne se releva pas, probablement trop sonné pour cela. Alexander se tourna vers le second mercenaire.
— Écarte-toi !
En réponse, son adversaire dégaina rageusement sa large épée en direction d’Altaïs.
— Viens donc, si tu l’oses !
Avec un calme glacial, Alexander esquissa un geste de la main, puis l’abaissa vers le sol d’un mouvement brusque. Le mercenaire se retrouva écrasé par un puissant sort de gravité. Il tenta de se relever avec un couinement apeuré, mais Alexander accentua la pression jusqu’à ce que l’homme perde conscience, les sourcils froncés par la concentration. Il expira lentement avant de se tourner vers Altaïs, qui peinait à se redresser.
— Je…
— Pardonnez-moi d’avoir mis tant de temps à revenir.
Altaïs secoua la tête pour signifier qu’il s’en tirait à bon compte, mais il sentait le sang qui maculait son visage et l’hématome qui ne tarderait pas à se former sur sa pommette. De la terre et de la poussière s’accrochaient à ses cheveux. Alexander s’agenouilla près de lui avec précaution.
— Nous devons partir, déclara-t-il. Tout de suite.
Altaïs acquiesça, la mâchoire crispée. Tant qu’il serait dans la ville, on le retrouverait sans difficulté, même s’il ne parvenait pas à comprendre comment les mercenaires avaient repéré sa trace aussi rapidement.
Il se releva en vacillant, tandis qu’Alexander ouvrait le coffre qui trônait près du lit. Il y récupéra quelques vêtements qu’il fourra à la hâte dans une besace, avant de tendre une cape de voyage à Altaïs.
— Couvrez-vous, il ne faut pas qu’on puisse vous reconnaître.
Altaïs l’enfila en rabattant la capuche sur sa tête. Alexander lui donna ensuite une paire de vieilles bottes en cuir avec un sourire navré.
— Je suis désolé, je n’ai pas mieux à vous offrir.
— C’est mieux que tout ce que j’ai eu ces deux dernières années, répliqua Altaïs.
Alexander se mordilla la lèvre.
— Pensez-vous pouvoir marcher ? demanda-t-il.
— Je n’ai pas le choix, n’est-ce pas ?
Alexander haussa un sourcil enjoué.
— Je peux toujours vous porter.
Altaïs le foudroya du regard, mais une lueur d’amusement éclaira furtivement ses iris. Même si Alexander forçait l’intonation légère, il appréciait l’effort que celui-ci faisait pour le mettre en confiance.
Et si c’était un piège ? souffla une petite voix dans son esprit.
Il la repoussa ; il n’avait pas le luxe de douter.
◊
Le crépuscule teintait le ciel de nuances roses et orangées, baignait les rues d’une lumière diffuse, mais l’animation ne déclinait pas. Alexander et Altaïs bousculèrent plusieurs passants qui leur adressèrent des grognements mécontents, des insultes parfois, qu’ils ignorèrent en bonne et due forme.
— Où va-t-on ? murmura Altaïs.
Alexander ne répondit pas tout de suite, occupé à contourner une charrette remplie de légumes et de tonneaux en bois. Il risqua un coup d’œil autour de lui, mais personne ne faisait attention à eux.
— Je vous expliquerai lorsque nous serons au calme.
Il aperçut Altaïs se mordre la lèvre, le visage en partie dissimulé par son ample capuche. Il se retenait peut-être de fuir de son côté. Alexander comprenait ; il aurait très bien pu attirer Altaïs dans un piège s’il l’avait voulu, et celui-ci n’aurait sans doute rien pu faire pour lutter. Il ne pouvait pas lui en vouloir de peiner à lui faire confiance après deux ans d’emprisonnement.
— Nous serons en sécurité, assura-t-il.
Il l’espérait tout du moins, car si les évènements les avaient obligés à fuir dans la précipitation, rien ne lui garantissait qu’il pouvait faire confiance à Soren. Pouvait-il avoir indiqué aux mercenaires où les trouver ? Altaïs continua de le suivre sans un mot. Ses pas se faisaient de plus en plus irréguliers, sa démarche boitillante, sa respiration haletante. Sa cheville ploya soudainement, et il manqua de s’écrouler, rattrapé de justesse par Alexander. Celui-ci se maudit en silence ; il aurait dû savoir qu’Altaïs ne tiendrait pas longtemps dans les rues bondées. Ils devaient trouver un abri rapidement. Ils se mettraient en quête du lieu que Soren lui avait indiqué lorsque la foule serait moins dense, qu’ils pourraient prendre leur temps. Il ratissa sa mémoire à la recherche d’un endroit qui pourrait correspondre. Appuyé sur son bras, Altaïs reprenait difficilement son souffle, vacillant.
— Pouvez-vous avancer encore un peu ? Je connais un endroit non loin où nous pourrons faire une pause.
Altaïs hocha la tête, se redressa, et se figea. À quelques dizaines de pas, plusieurs soldats remontaient la rue dans leur direction. Une simple patrouille, sans doute, mais Altaïs semblait paralysé par leur présence.
— Ignorez-les, souffla Alexander, plus assuré qu’il ne l’était.
Altaïs rabattit autant qu’il le put la capuche sur son visage et accéléra l’allure, soutenu par Alexander. Quelques secondes plus tard, les soldats arrivèrent à leur niveau. Un sourire avenant étira les lèvres de l’un d’entre eux lorsqu’il l’aperçut.
— Alexander, le salua-t-il.
Alexander sentit son cœur s’affoler dans sa poitrine, mais il rendit son salut au groupe. Le corps d’Altaïs se raidit contre le sien.
— Un ami ? questionna l’un des soldats avec curiosité, son regard s’attardant sur la silhouette d’Altaïs.
Alexander esquissa un rictus crispé.
— Je profite de mes dernières heures de permission, éluda-t-il.
— Veinard ! rit le soldat. Tu as bien raison !
Ils lui adressèrent un signe de la tête avant de poursuivre leur route, tandis qu’Alexander et Altaïs reprenaient la leur dans la direction opposée. Altaïs jetait de fréquents coups d’œil derrière lui, le souffle court, jusqu’à ce que la patrouille ait disparu à l’angle d’une rue. La tension dans les épaules d’Alexander se relâcha, quand, soudain, Altaïs s’écarta brusquement de lui.
— Al…
Il retint le nom avant qu’il ne jaillisse au milieu de la foule, mais il ne parvint pas à rattraper Altaïs, qui s’était mis à courir sans se soucier de bousculer des passants. Il renversa même un panier rempli de pommes en faisant fi des exclamations colériques de son propriétaire.
— Attends !
Alexander se jeta à ses trousses, ralenti par la foule qui se pressait autour d’eux. Altaïs bifurqua dans une ruelle avec un équilibre précaire. L’écart entre eux se réduisait à vue d’œil.
— Attends ! s’écria de nouveau Alexander.
Il s’engouffra à son tour dans la ruelle étroite, délaissée par les passants. Altaïs ne le précédait plus que de quelques mètres. Alexander força sur ses muscles, le rattrapa en quelques enjambées, tendit la main vers sa cape…
Altaïs s’écroula avec une plainte sourde au même instant.
Emporté par son élan, Alexander trébucha. Il eut tout juste le réflexe de dévier sa trajectoire pour s’écarter d’Altaïs et percuta le sol avec un grognement étouffé.
Il se redressa dans la foulée. La capuche d’Altaïs avait glissé dans sa chute et il apercevait le sang qui avait séché sur son front, son poignet ramené contre son torse, sa respiration saccadée.
— Je ne peux pas… Je ne peux pas te faire confiance… Ces soldats… Je ne suis pas capable de…
Quelque chose se brisa dans son regard, un espoir qu’il n’avait peut-être même pas eu conscience d’avoir.
— Laisse-moi partir… Je t’en supplie…
— Je ne vous trahirai pas. Vous n’avez rien à craindre des soldats que nous avons croisés.
Alexander sentit sa gorge se nouer lorsqu’il vit Altaïs reculer en tremblant, ses pupilles dilatées par la peur. L’affrontement avec les mercenaires, la terreur à l’idée d’être de nouveau emprisonné, puis la rencontre avec la patrouille avaient dû avoir raison de ses dernières barrières mentales.
— Je…
— Je ne vous trahirai pas, répéta Alexander. Je vous aiderai à échapper à votre famille, à prouver votre innocence, comme je vous aurais aidé par le passé si je l’avais pu. Seul, vous n’irez pas loin dans cet état. L’armée ou des mercenaires ne mettront pas longtemps à vous retrouver.
Il avait conscience de jouer sur une corde sensible, mais il repoussa sa culpabilité dans un coin de son esprit. Il devinait qu’Altaïs n’avait pas la force de se relever, sa fuite avait achevé ce qu’il lui restait de force. S’il refusait l’aide d’Alexander, il se condamnait.
— Pourquoi ne me piègerais-tu pas ? Toute ma vie n’a été faite que de trahisons, pourquoi serait-ce différent aujourd’hui ? Même si je t’avais promis que nous partirions ensemble, rien ne prouve que je suis innocent, j’aurais pu vouloir tuer le roi pour assurer nos arrières, ou n’importe quelle autre raison, comme tout le monde s’évertue à le penser !
Alexander secoua doucement la tête.
— Je vous ai cherché la nuit du régicide. Je sais plus de choses que vous ne semblez le penser. Alors laissez-moi vous prouver que vous pouvez toujours me faire confiance.
Une seconde s’écoula. Deux…
— Je te laisse la soirée pour me convaincre, céda Altaïs. Pas davantage.
Alexander se redressa et lui tendit une main, qu’Altaïs attrapa à contrecœur.
Si tu échoues, il ne survivra pas longtemps, murmura une petite voix dans son esprit.
Il la chassa avec détermination.
Il réussirait.
J'aime bien la dynamique entre tes personnages, et ce moment où Altaïs réalise qu'Alexander est en fait un soldat.
Je me demande si ça ne vaudrait pas le coup de renforcer encore plus la méfiance d'Altaïs au début du chapitre ? Que dès qu'Alexander parte, Altaïs essaye de s'échapper de son côté ? En fait, ça dépend complètement du thème de ton roman, ce que je dis. Comme j'avais l'impression que le thème était lié à la confiance, je me disais que pour accentuer l'arc qui va de méfiance à confiance, tu pouvais partir d'encore plus loin sur le spectre de "je me débrouille tout seul" pour ensuite arriver à une équipe soudée ? Mais ce n'est peut-être pas l'intention du projet, auquel cas ignore-moi complètement héhé.
De façon tout à fait personnelle, je me rends compte que mon cerveau identifie généralement les personnages avec juste le début leur prénom, parce qu'ici à chaque fois je dois faire l'effort conscient de lire le nom en entier pour savoir duquel on parle ahahaha.
Une vibe romance, en tout cas, avec l'hypothèse que c'est une histoire d'amour que tu vas décrire en même temps qu'un roadtrip de fuite, puis le besoin de rétablir son nom, et l'accès à une vie correcte avec un peu de chance.
Au fil de la lecture :
→ "Lorsque Alexander" Lorsqu'Alexander ?
→ La scène de combat marche bien. Le seul truc, c'est que je savais qu'Alexander allait venir le sauver, ce qui enlevait un peu la tension du moment.
→ "Alexander se mordilla la lèvre." "Alexander haussa un sourcil enjoué." Je me demande si ça ne vaudrait pas le coup de les insérer dans l'incise de dialogue, pour rendre les répliques plus fluides et fusantes ?
→ "par Alexander, qui retient un juron." retint ?
→ "Ignorez-les, souffla Alexander, plus assuré qu’il ne l’était." Pas sûre du sens de la fin de la phrase. Alexander est plus assuré qu'Altaïs ? Ou Alexander parle d'un ton plus assuré qu'il ne l'est réellement ?
→ "renversant même un panier rempli de vivres sous les exclamations colériques" C'est un détail, mais je me dis que si tu tu choisis les vivres ("un panier rempli de pommes"), on pourra voir la scène pour de vrai, tandis que là mon cerveau était en doute de ce qui tombait.
→ "Quelque chose se brisa dans son regard, un espoir qu’il n’avait peut-être même pas eu conscience d’avoir." Dans le regard duquel ? Parce que tu as décrit comment Altaïs faisait un effort conscient de faire confiance à Alexander. Donc ici c'est le regard d'Alexander du coup ?
Je suis désolée pour le temps de réponse, j'ai dû m'éloigner un peu de PA :(
Je suis heureuse que tu apprécies la dynamique entre les personnages, c’est vraiment l’un des aspects que j’ai préféré écrire dans cette histoire ! Pour le fait de renforcer la méfiance d’Altaïs dès le début du chapitre, c’est un peu compliqué parce que physiquement il est encore très mal en point, et il est épuisé psychologiquement. Il ne sait pas à quoi s’attendre d’Alexander, mais pour l’instant celui-ci n’a pas fait preuve d’agressivité à son égard. D’autant plus que le thème principal n’est pas vraiment la confiance ;) Mais il y aura bien une histoire d’amour haha !
Merci pour les coquilles que tu as relevées et pour ton retour !
Les deux personnages se tournent autour, se découvrent. Le lien se crée. Très belle façon de procéder.
Propositions de correction :
La douleur semblait accaparer son esprit. Sa cheville ploya soudainement, et il manqua de s’écrouler, rattrapé de justesse par Alexander, qui retient un juron.
→ qui retint un juron
Heureuse que tu apprécies la manière dont le rapprochement se créer entre eux !
Merci pour la coquille :)
C'est très satisfaisant de voir Alex casser la figure des Mercenaires. J'espère qu'il va réussir à le convaincre et qu'Altaïs va bien vouloir lui (re) faire à nouveau confiance.
Oui, il y avait une certaine satisfaction à écrire le passage où Alex se débarrasse des mercenaires xD
Merci pour tes commentaires !
J'aime beaucoup, mais vraiment beaucoup, la dynamique entre ces personnages, le petit mensonge compréhensible qui se révèle, la fuite, tout est bien.
Je trouve le personnage d'Altais très "réaliste", on sent qu'il est a bout, qu'il tient à l'instinct et à la force mentale.
(Par contre toujours aucune femme, je vais finir par croire que dans cet univers elles sont parquées et ne sortent jamais :') )
Je suis ravie que la dynamique entre les personnages te plaise et que tu trouves le personnage d'Altaïs réaliste ^^ Il est vraiment tiraillé entre son épuisement et sa volonté de s'en sortir.
Pour ta remarque sur les femmes, je ne vais pas m'étaler vu que je t'ai répondu dans le commentaire précédent, mais ils sont encore une fois confronté à un univers masculin et sexiste. Dans ce chapitre, ils sont confrontés à des mercenaires et brièvement à des soldats, deux milieux où il n'y a pas de femmes (ou très très peu, et je précise que c'est dans cet univers évidemment).
À bientôt :)
Ouais, j’ai finalement osé sauter le pas. Il faut dire que poursuivre la lecture de ton histoire me chatouille depuis un bout de temps, plus particulièrement depuis que j’ai fini de dévorer ceux d’Isa… ^^
Et je me suis vite souvenu pourquoi tu étais dans ma PAL : c’est fluide, ça se lit vraiment très bien.
Je n’ai pas relu les premiers chapitres, et ça date, mais l’image de ton histoire m’était restée en tête, et comme tu as astucieusement soupoudré de quelques rappels discrets ce chapitre, je n’ai pas souffert du délai entre mes lectures.
Un constat ma sauté dessus en découvrant les pensée d’Altaïs, ses peurs, son espoir. Je me trouvais face à un animal blessé, traumatisé. C’est un vrai combat intérieur, qu’il nous livre, et j’ai peur de savoir tout ce qu’il a pu subir au cours de ces deux années. Très vite, je me suis dit qu’Alexander allait devoir déployer des trésors de patience pour obtenir sa pleine confiance.
Tu m’as beaucoup surprise avec l’arrivée des mercenaires : je croyais Altaïs en sécurité. Bon, temporairement, mais je ne me doutais pas qu’ils pourraient le retrouver si vite. Je crois me souvenir, cependant, qu’Alexander avait éveillé quelques soupçons au château, non ? En tout cas, je me souvenais de Soren et il y avait un risque de trahison, risque toujours d’actualité… Heureusement, Alexander est arrivé juste à temps ; je ne l’espérais même pas : j’ai cru qu’il devrait le retrouver. ^^ Ce n’est pas souvent qu’on me surprend, ou alors je me relâche… ^^
En revanche, je me doutais que dans son état, Altaïs n’irai pas loin. Ce n’était pas de bol qu’il tombe sur des collègue et on sent bien le désespoir du prince, sa conscience d’être proche de ses limites pour qu’il laisse à Alexander le temps de le convaincre.
J’espère vraiment qu’il y arrivera et que Soren les aidera au lieu de les trahir…
Oh purée, je ne sais pas si j’ai le temps d’en lire un autre… Je n’aurais pas dû bavarder ! ^^ à très bientôt Mathilde. C’était un bon chapitre 😊
Ravie de te revoir par ici ^^ Haha, je comprends très bien le sentiment de manque une fois que tu as fini une super histoire xD
C'est bon à savoir que tu n'as pas eu de difficulté à situer les divers éléments introduits dans les premiers chapitres ! Oui je pense que la comparaison d'Altaïs avec un animal traumatisé est assez pertinente (malheureusement) ^^' Ça ne va pas être une mince affaire pour Alexander, mais il est patient !
Hahaha, ils ne seront jamais en sécurité :p Désolée je m'emballe... Heureusement qu'Alexander est arrivé de justesse oui, ils ont intérêt à filer au plus vite xD Même si pour Altaïs c'est effectivement compliqué... Mais tant mieux pour Alex ça lui donne du rab pour lui prouver qu'il peut lui faire confiance x)
Merci pour ton retour :D
"Une poussière sur son chemin."
*Une poussière sur leur chemin.
Question : La voix dans leur tête respective, c'est bien leur conscience, ou quelque chose en rapport avec leur magie ? Je ne sais trop ce qui me fait penser à la première option...
A.W. Zephyrus.
Mathilde
Bon, heureusement, Alexander est arrivé à temps <3 Bon, clairement, Altaïr est tout sauf discret malheureusement x) C'est frustrant et ça va rendre leur fuite plus que compliqué visiblement. Parce que bon, s'ils laissent des traces derrière eux... Mais bon, si déjà, ils parviennent à sortir de la ville, c'est cool. Encore une fois, un combat qui est cool ^^ La magie peut faire un peu tut et n'importe quoi, non ? Parce que modifier la gravité, c'est pas rien =o
Oh, et quand j'ai lu ça : "Altaïs sentit un liquide chaud couler sur sa tempe et dévaler son visage jusqu’à se perdre dans son cou." J'avoue que jusqu'à la mention de la couleur vermeil, j'ai cru que le mercenaire lui pissait dessus histoire de bien l'écraser jusqu'au bout x) Ahem.
Sinon, c'est très cool la rencontre avec les soldats et Altaïr qui comprend qu'Alexander est soldat et sa tentative de fuite ^^ C'est cool qu'il s'en rende compte comme ça, et que du coup, ça détruise les lambeaux de confiance qu'il avait pour Alexander. Ca brise le coeur de voir que ça souffle son vague espoir inavoué, mais c'est très logique, et vu l'animal blessé que c'est, déjà donner quelques heures pour convaincre, c'est énorme. Enfin, c'est surtout qu'il a pas le choix x)
Je sais pas si la rencontre avec Soren va améliorer ou empirer les choses ='D On verra bien, mais en tout cas, vraiment tout ce début, ça tient en haleine et ça pousse à continuer la lecture ^^
Je suis vraiment contente qu’Altaïs suscite de l’empathie, parce qu’effectivement le but n’était vraiment pas qu’il inspire de la pitié (il a trop la rage pour ça haha) ! En revanche, pour l’instant il est vraiment mal barré puisqu’on peut pister sa magie x) Leur fuite va être fun (bon en vrai je ne t’apprends rien vu que tu es plus avancée dans ta lecture que moi dans mes réponses aux commentaires xD).
Pour la magie, du coup tu as eu ta réponse dans le chapitre suivant ^^ Elle ne peut pas faire tout et n’importe quoi mais elle est divisée en quatre grandes catégories !
« J'avoue que jusqu'à la mention de la couleur vermeil, j'ai cru que le mercenaire lui pissait dessus histoire de bien l'écraser jusqu'au bout x) Ahem. » Hahaha, tu es encore pire que moi x)
Contente que l’interaction avec les soldats te plaise, je ne voyais pas Alexander annoncer à Altaïs « au fait je suis un soldat » mais je voyais mal le secret durer x) Après baaaah, ce qui doit arriver arrive, Altaïs le prend assez mal, même s’il n’a pas le choix de donner une chance à Alexander x)
Je suis ravie que ce début t'accroche et te donne envie de lire la suite en tout cas ^^
Merci pour ton retour ! Ça me fait très plaisir ! :D
J'ai bien aimé ce chapitre, qui propulse l'action :) le sauvetage surprise de Alexander est bien, et j'ai surtout apprécié le fait qu'ils croisent d'autres gardes dans la rue et que Altaïs comprenne qui est son sauveur... Ca pimente bien les choses! Je me demande bien à quel moment le prince va finir par vraiment faire confiance à Alexander.
J'ai eu juste trois petites choses qui m'ont un petit peu gênée: quand Altaïs se défend avec une "écharde": pour moi, une écharde c'est le petit bout de bois qui se pique dans ton doigt... donc je ne vois pas comment ça peut servir d'arme!
Sinon, je me suis un peu perdue à ce moment:
"Il ne restait plus qu’un mercenaire.
— Recule, ou je n’hésiterai pas à me débarrasser de lui !"
J'ai d'abord cru que c'était Alexander qui parlait. Ca mérite peut-être de préciser que c'est le soldat?
Et enfin, je t'avais déjà parlé de la cheville mais je reviens dessus oupsi, mais j'ai du mal à imaginer Altaïs "s'élancer dans les escaliers" avec ses blessures. Je verrai plutôt Alexander le soutenir et les deux tituber le plus vite possible.
Voilà, j'espère que les remarques ne te dérangent pas! N'hésite pas à le dire si c'est le cas :)
Je m'en vais de ce pas lire la suite!
Je suis ravie que ce chapitre t'ait plu ! Haha, c'est tout un enjeu qu'Altaïs soit capable de s'ouvrir suffisamment pour faire confiance à Alexander (ou qui que ce soit de manière générale).
Par rapport à tes remarques, c'est vrai que j'imaginais qu'il pouvait y avoir des échardes plus grandes, mais je vais essayer de trouver un terme plus adéquat !
C'est noté pour la phrase où il faut préciser qui parle !
Et pour les blessures d'Altaïs, Alexander a soigné le plus gros ce qui lui permet au moins de se déplacer, à défaut d'être complètement remis !
Tes remarques ne me dérangent pas du tout, c'est toujours très intéressant ! Merci pour ton retour :)
Quels ascenseurs émotionnels, ces chapitres ! (moi, en enchainer 4 ? oupsie ?)
S'ils se font attaqué dans la cachette en attendant d'aller au point de rendez-vous, c'est plus qu'ils sont malchanceux, mais qu'ils sont maudits à ce niveau :')
Seul point qui m'a un peu chagriné : dans le chapitre précédent, quand Alex revient, la porte est déjà fracturée, l'odeur de la magie est déjà là.
Or dans ce chapitre, l'attaque a lieu très peu de temps après son départ... s'il s'agit d'une perception du temps faussée pour Altaïs (dans son état, somnoler ne me choquerait pas ^^), peut-être préciser, soit avec le changement de lumière ou autre, que du temps s'est écoulé :) (surtout s'ils sont là sur les ordres du cousin... moi, méfiante ? Yup !)
Je vais tenter de me contenir et de ne pas enchainer tout de suite.... (je promets rien)
Je suis franchement captivée par ton histoire, j'aime tes perso et j'ai envie qu'ils aillent bien, qu'ils soient heureux (ensembles ? *.*) et que Altaïs puisse souffler un peu !
Tu as tout à fait raison au sujet du temps écoulé, j'étais restée un peu vague mais c'est une bonne idée d'ajouter une précision sur al lumière qui décline !
Ça me fait super plaisir que cette histoire et ses personnages (ensemble peut-être :p) te plaisent <3
Je reviens doucement à PA après une petite pause post-HO (bien nécessaire on va pas se mentir xD). Très content de repasser par ici !
Si l'affrontement du début n'est pas forcément surprenant au niveau de son issue, il permet d'avoir de premiers éléments sur la magie et la manière de l'utiliser pour se battre. C'est clairement plus agréable qu'une longue exposition, je valide.
La relation qui commence à se développer entre les deux personnages est intéressante. Tu arrives bien à communiquer la détresse d'Altais. L'écriture est top, j'ai particulièrement apprécié la phrase de chute.
Je suis curieux de voir si l'on aura des personnages féminins plus tard dans l'histoire et même curieux dans l'ensemble de découvrir d'autres personnages, notamment le ou les antagonistes (=
Le fait que les mercenaires aient retrouvé Altais aussi rapidement est plutôt mauvais signe, je suis curieux de comprendre pourquoi. En tout cas ça annonce un chemin semé d'embûches pour le duo et c'est ça qu'on aime xD
Mes remarques :
"La colère n’effaçait pas la peur. Sa rage de vivre n’effaçait pas ce qu’il avait subi." superbe !
"Aider ainsi quelqu’un accusé de régicide…" -> aider un présumé régicide ?
"– la réputation de la Haute-Garde n’était pas usurpée" pourquoi les mercenaires ne sont pas effrayés s'il fait partie d'un corps d'armée prestigieux ?
"À cet instant, il regrettait d’avoir sciemment omis de lui révéler son appartenance à la Haute-Garde," Altais avait l'air de le savoir ? ou c'était un pdv externe, j'avoue que je l'ai plutôt lu comme du pdv d'Altais donc je suis un peu confus mais c'est sans doute correct.
Je poursuis sur ma lancée !
Ah la fameuse pause post-HO, je crois que nous sommes beaucoup à en avoir eu besoin xD
Non c'est vrai que l'issue de l'affrontement n'était pas une surprise (à ce stade de l'histoire, ça aurait été dur que ça se termine mal haha), elle permet plutôt de donner une bonne impulsion pour enclencher la suite ! Je suis ravie que tu aies apprécié le chapitre en tout cas ;)
Tu découvriras bien des personnages féminins (dans le premier aparté, qui se trouve entre les chapitres 6 et 7). Tu verras que dans l'ensemble ce n'est pas un roman avec un nombre incalculable de personnages, et beaucoup seront plus développés dans la seconde moitié (pour des raisons d'intrigue), mais ils auront tous un rôle à jouer !
Merci pour tes remarques ! Et non Altaïs ne le savait pas, c'est une petite incohérence que tu fais bien de relever x)
À bientôt :D
De retour par ici après avoir lu le crossover entre ton univers et celui de Contesse.
Et quel plaisir de retrouver Altaïs et Alexander in medias res, c'est juste ce qu'il fallait pour reprendre le fil du récit et me donner envie de continuer ma lecture.
Ce chapitre est très bien rédigé, le rythme est bon, les actions s'enchaînent avec fluidité.
J'aime aussi la méfiance d'Altaïs envers Alexander et tout le monde de manière générale. On le sent traqué, apeuré, aux abois, luttant pour sa survie.
Évidemment, après la lecture du crossover, je ne peux m'empêcher de faire le lien entre le mystérieux "il" qui le pourchasse et un certain personnage... J'imagine que la suite me dira si j'ai raison ou non.
Ravie de te revoir par ici (et que le crossover t’ait plu) et que tu aies aimé retrouver les personnages !
Altaïs est en effet très méfiant, c’est un vrai défi pour lui de réussir à faire confiance…
Haha, c’est vrai que dans la première version du texte, dont est issu le crossover, le mystère était levé plus rapidement sur l’identité du « il »… Tu ne devrais pas patienter trop longtemps non plus dans cette version je pense, ce n’est pas utile de faire durer ce secret pendant la moitié du roman x)
À tout de suite !
Contente de repasser ici après le rush de lecture des HO, pour continuer tranquillement <3
Et on démarre sur un beau moment, émouvant, tendu, avec ce soliloque et ce dialogue intérieur sur fond de culpabilité. Altaïs est touchant dans ce passage, alors que, enfin seul, il est confronté à tant de pensées pas évidentes. Il doit se reprendre en main - lui et sa propre vie.
J'ai bien aimé l'image du corps en ruines <3 Et l'arrivée des mercenaires ramène sa dose de peps après le moment d'introspection.
On continue sur cette dynamique intéressante entre Alexander et Altaïs. On sent ce pauvre prince dépassé, ayant besoin du secours d'Alexander - et je suis curieuse de comment cette situation va évoluer. Comment la dynamique entre eux va pouvoir s'affiner pour qu'Alexander soit aussi en posture d'avoir besoin d'Altaïs peut-être par la suite ?
Toujours un plaisir de te lire ! Et la fin de ce chapitre est très touchante, avec cette promesse : il ne sera pas trahi, il recevra l'aide pour se laver de sa culpabilité <3 <3 Un beau tandem !
Je repasse bientôt continuer -
Des bisous !
Ça me fait très plaisir de te revoir par ici ! Personnellement je n’ai pas encore réussi à retrouver un rythme après les HO haha x)
Je suis contente que le passage introspectif d’Altaïs te plaise ! C’était important qu’il puisse enfin faire le point sur ce qu’il ressentait :) Merci les mercenaires de venir tout gâcher ;(
Pour la dynamique entre Altaïs et Alexander, ça va s’équilibrer doucement lorsque Altaïs retrouvera ses capacités et qu’Alexander prendra conscience de certaines choses dans sa vie ne sont pas terribles grâce à lui :p Mais je n’en dis pas plus hihi.
Je suis ravie que la fin du chapitre te plaise <3
Merci pour ton commentaire à bientôt ! Que ce soit sur Le Prince déchu ou Les étonnants chemins ! Des bisous :*
Un chapitre plein de rebondissements et d'action dis-moi !
Ce début où Alexander arrive pile au bon moment pour sauver Altaïs haha si cliché et en même temps ça fonctionne. Un vrai héros, n'est-ce pas. J'ai bien aimé tout le côté introspectif de Altaïs, surtout au début quand Alexander s'en va et qu'il peut enfin "être lui-même" du fait de sa solitude, parce qu'à ce moment-là on le sent reprendre un peu le contrôle de sa vie.
Les choses accélèrent rapidement avec l'attaque des mercenaires, on sait pas exactement comment ils l'ont trouvé d'ailleurs. Ils mentionnent un personnage qu'on connaît pas mais qui est visiblement assez malintentionné, peut-être à l'origine du sort qui empêche Altaïs de parler ? Curieux d'en apprendre plus.
Pour ce qui est de la dynamique entre les deux, j'ai trouvé qu'elle devenait un peu inégale dans ce chapitre, où c'est toujours Alexander qui secoure Altaïs. D'un côté certes le prince est misérable et meurtri et en plus il est pas au meilleur de sa forme psychologique, mais il passe presque un peu trop pour le personnage en détresse, du coup on a du mal à s'y attacher je trouve. En plus, il est quand même assez désagréable avec Alexander, et ça aide pas. Après pour le coup la méfiance est bien justifiée donc ça me paraît ok, mais l'aspect vraiment physiquement inapte à TOUT est un peu pesant en tant que lecteur ? Enfin, c'est probablement ce que tu cherches à nous faire ressentir ! J'espère juste qu'il changera par la suite, parce que pour le moment voilà, peu d'atomes crochus par ici.
En dehors de ça le chapitre est très cool, toujours aussi fluide, il se laisse lire d'un bout à l'autre !
A bientôôôôôt !!!
hjfkheuhgmerio t'es tellement rapide c'est adorable T_T
L'action n'est jamais loin haha x) En vrai j'ai fait de gros efforts pour travailler tout le côté introspectif très peu présent, mais l'action était déjà là pour le coup xD Donc chouette si la partie introspective du chapitre marche bien en tout cas ! Oui j'avoue j'ai pas résisté à certains clichés (mais tant que c'est bien fait j'ai envie de dire go ?).
Alors pour ce qui est de la dynamique entre les deux et le fait que ce soit pour l'instant Alex qui sauve Altaïs, je vois ce que tu veux dire, mais en même temps Altaïs est gravement blessé et a été trouvé par Alexander il y a même pas 24h donc forcément il ne peut pas s'être remis ? Enfin pour moi ça n'aurait pas été cohérent/réaliste qu'il soit capable de tenir tête à des mercenaires aussi rapidement vu son état... Surtout qu'il y a d'autres problèmes qui sont davantage évoqués dans le chapitre suivant et qui devraient peut-être t'éclairer un peu plus à ce sujet ! Donc évidemment ça ne va pas rester comme ça tout le roman, mais ce n'est que le tout début (le premier jet avait un peu plus de 50 chapitres) donc à mes yeux il y avait vraiment une question de cohérence ! Et effectivement, Altaïs est vraiment pas en forme, ni physiquement ni psychologiquement, et ça se voit ! Et puis c'est un personnage très méfiant, froid et sur la défensive, tout le monde n'aime pas forcément ce genre de personnages (moi si j'avoue), mais ça lui laisse une grosse marge de progression j'ai envie de dire xD
Voilà voilà ! J'espère que ça a pu t'éclairer sur certains points ! À bientôt !
Bisouuuuus <3
Je l'ai lu très vite et je l'ai trouvé vraiment bien ! On voit de nouveau apparaître ce mystérieux "Il" qu' Altaïs craint tant... Je me demande qui il est...
En tout cas, je trouve que les états d'âmes d'Altaïs sont bien retranscrits dans ton histoire. Sa peur, sa vulnérabilité, sa frustration et sa méfiance. Tout cela s'assemble et forme un personnage très beau.
J'attendrai la suite avec impatience ! ^^
Oh je suis contente que ce chapitre te plaise ! Et je suis vraiment heureuse que le personnage d'Altaïs te touche, j'avais beaucoup retravaillé le coté introspectif du texte pour que ses états d'âmes soient justement mieux retranscrits !
Je suis désolée pour le rythme de publication inégal, ce n'est pas mon projet principal en ce moment donc j'avance très lentement sur l'écriture, mais j'envisage de passer au niveau supérieur quand j'aurais terminé ma dystopie !
Merci pour ton retour, c'est toujours très motivant ^^