Assis autour d’une petite table carrée, juste au-dessus de l’atelier du menuisier, Joel et Galabin écoutaient, médusés, le récit que leur livrait Gardil, l’artisan. Comment la femme du palefrenier était allé prévenir son mari et sa bande du pillage de leur maison, et comment une dizaine d’homme avait poursuivi Ondine et Amandrille et les avaient acculées sur la place du village.
– Alors c’est ça les dégâts qu’on a vu à l’écurie ? Elles ont forcé le box de Cassis et se sont enfuies avec ?
– Si seulement, bougonna Gardil. Elles ont aussi volé mon cheval, un jeune que j’avais acheté en début de printemps pour remplacer mon fidèle Coukret. Puis elles sont venues se réfugier ici, à l’intérieur de l’atelier, lorsque leur poursuivant les ont prises en tenaille sur la place du village. J’avais une commande urgente à honorer, pour elles figurez-vous, alors je n’avais pas encore fermé l’atelier. En voyant la pagaille dehors, j’ai voulu éviter les ennuis et j’ai essayé de les repousser, mais les soûlards entraient à leur suite en faisant un bruit de tous les diables. Il y a eu une bagarre entre eux et la naine, qui les a tous envoyés au tapis… en quelque sorte. Bien sûr, les deux chevaux au milieu de cette folie ont paniqué, et se sont mis à ruer de tous côtés. Les meubles ont été projetés les uns sur les autres, et je ne sais pas par quel miracle personne n’a été gravement blessé. Les voleuses ont fini par s’enfuir au galop, avec la toile de ma charrette, en direction des montagnes.
Galabin et Joël restaient sans voix, ne parvenant pas à croire qu’Ondine était un des protagonistes de l’histoire qu’ils entendaient.
– Vous comprenez mieux maintenant pourquoi je vous ai annoncé ce prix dissuasif pour la charrette, quand vous avez débarqué tout à l’heure. J’avais pas trop envie de faire affaire avec des poursoliens après ça.
– Ondine a volé un cheval, répéta Galabin hébété.
Gardil haussa les épaules, blasé. Joël, lui, avait une question d’un autre ordre :
– Qui était Coukret ?
L’homme soupira et pris quelques secondes avant de répondre :
– Mon vieil étalon, qui m’a quitté l’été dernier. Fort comme deux ânes, infatigable. Et d’un calme… Si je lui confiais un transport délicat, un meuble sur lequel j’avais travaillé longtemps, alors il semblait ne pas avancer de la même manière, il savait se montrer attentif, d’une telle délicatesse pour une masse pareille, comme s’il savait la valeur de ce qu’il tractait. Ça faisait vingt-deux ans qu’on travaillait ensemble, tous les deux, et je crois qu’on a jamais eu à se plaindre l’un de l’autre. On était un peu faits du même bois.
Les yeux pétillants à l’évocation de son cheval, le menuisier eut un sourire reconnaissant pour Joël, qui l’avait écouté avec beaucoup d’attention. Le jeune homme, compatissant et admiratif, le lui rendit en disant :
– Je crois que quand on passe beaucoup de temps seul avec son cheval, qu’on partage les mêmes objectifs, le même rythme que lui, il arrive que nos caractères s’accordent.
Observant quelques minutes un silence de connivence, les deux jeunes hommes burent un peu de soupe et avalèrent prudemment, avec beaucoup de pain, un peu du vin rouge que Gardil avait sorti pour unique boisson. Puis, l’air de changer de sujet, Joël reprit :
– Il y a un cheval, au camp, qu’on appelle Songe, et qui n’a jamais eu de maître. C’est un solitaire, tranquille, qui passe parfois un temps fou à observer un coin ou un autre de son enclos, sans trop qu’on sache pourquoi. C’est pour ça qu’on l’appelle Songe. C’était un reproducteur, c’est pour ça qu’on l’avait gardé, mais c’est vrai qu’il a toujours été un peu difficile, il avait ses préférences, certaines jument qu’il approchait un peu à reculons. Puis, un jour, il a complètement arrêté de se reproduire. Le soigneur à trouvé qu’il devait avoir une maladie qui le faisait souffrir, et l’a opéré. Depuis, il va bien, mais il est stérile, et surtout, il a un peu trop avancé en âge pour qu’on puisse en tirer un bon prix. Mais, avec un peu de compagnie et de quoi s’occuper, il peut avoir encore dix ou quinze belles années devant lui.
– Pourquoi tu me parles de ce cheval ? demanda l’artisan, qui n’avait cependant pas perdu une miette de la présentation.
– Parce que je pense que vous pourriez être un bon maître pour lui, et que lui a plus à offrir que ce qu’on lui permet de faire. Ça fait un moment que je pense à ça, que je vois qu’il n’est plus vraiment heureux avec nous, mais je ne voyais pas avec qui il pourrait être mieux. Je crois vraiment que vous pourriez vous trouver.
– Joël, intervint Galabin, la tribu a quitté la vallée, elle doit être loin maintenant.
– J’ai de bonnes raisons de penser que, d’ici peu, d’autres poursoliens viendront ici, au village. Et que l’un d’eux montera Songe. Si c’est le cas, vous pourrez leur dire que Joël Patrisson était ici, chez vous, que vous lui avez offert un refuge et un repas, et que par sympathie et pour réparation des dommages que vous avez subis d’un des membres de la tribu, il vous a promis le cheval nommé Songe. Si personne ne vient, alors, c’est moi qui m’arrangerai pour faire passer le message. Les poursoliens ne sont jamais au même endroit, mais on n’est jamais loin de quelqu’un qui va les voir passer bientôt.
Encore un dicton concernant les siens que Galabin ne trouvait pas justifié. Pourtant, le menuisier hocha la tête avec conviction et reconnaissance, ne mettant rien en doute de ce qu’il venait de lui assurer.
– J’espère avoir l’occasion de rencontrer Songe, et de vous en être reconnaissant, dit-il. Mais en attendant, j’ai une quinzaine de pièces à réparer et à livrer, et aucun cheval pour aller chercher du bois. Je vais devoir emprunter un des chevaux de Bojun, le palefrenier, et avec lui, rien n’est gratuit, surtout pas après ce qui vient de lui arriver.
Joël se tourna vers Galabin, et ils se livrèrent un duel de regard perdu d’avance. Galabin, se rêvant toujours dans un rôle de chevalier au grand cœur, n’avait jamais su passer à côté d’une occasion de prouver sa bravoure.
– Si vous voulez bien de nous sous votre toit une nuit encore, nous pourrons vous aider, demain, à remettre votre affaire sur pied. Joël mettra ses mains, et moi ma jument, à votre service.
Le menuisier hocha sobrement la tête en signe d’acceptation. Il ne dit pas un mot, mais, comme pour les remercier, il sortit du fond de son confiturier une succulente pâte de coing. Elle devait être précieuse à ses yeux, car il en découpa trois fines lamelles avant de la remballer délicatement dans son linge. Les garçons dégustèrent leur dessert, puis ne tardèrent pas à aller se coucher sur la paillasse qu’ils s’étaient installée dans un coin de la pièce, fatigués par le vin et la perspective d’une dure journée de labeur.
Joël et Galabin ne ménagèrent pas leur peine, et pourtant, il leur fallut plus d’une journée pour atteindre l’objectif qu’ils s’étaient fixé. Ils ne passèrent pas moins de six nuits chez le menuisier pour l’assister dans ses réparations. Menant Cama dans la forêt, Galabin avait appris le premier jour à repérer les bonnes essences de bois et à abattre les arbres. Quand il n’était pas bûcheron, il allait passer ou récupérer une commande chez le ferronnier, ou il livrait le meuble sur lequel Joël et Gardil avaient fini de travailler.
Son ami, qui, enfant, passait son temps libre à construire des cabanes, et qui, plus tard, excellait pour la fabrication rapide d’enclos ou d’abris provisoires pour les poules, découvrait un travail plus technique, plus minutieux, et cela avait l’air de lui correspondre parfaitement. En le regardant poncer, assembler, clouer, ciseler, en voyant le résultat de ses quelques journées de formation et la fierté du menuisier, Galabin eut le sentiment que Joël ne quitterait jamais cet endroit. Ici, son anxiété semblait disparaître, mais en réalité, elle était toute canalisée sur la précision de ses gestes.
Joël consacrait également plusieurs heures de sa journée au dressage de Savane, et alors, c’était Gardil qui venait l’observer, le questionner, se montrant aussi avide de connaissances et de conseils que Joël à l’atelier de menuiserie. Galabin sentait bien qu’en peu de temps, Joël et Gardil auraient pu devenir comme père et fils. Aussi, c’est avec appréhension que, ce soir là, alors que les garçons nettoyaient l’atelier tandis que Gardil faisait cuire la soupe – l’homme n’était pas très féru de cuisine, et les garçons avait vite compris qu’ils ne mangeraient rien d’autre ici que des potages composés de trois ingrédients variables – Galabin déclara à son ami :
– Gardil me demande de livrer les tonneaux aux bar de bonne heure demain matin. Cela ne me prendra pas longtemps. Je pense qu’on devrait prendre la route après cela. Il ne lui restera que des petites pièces en commande, il n’a pas besoin de nous pour livrer des sabots et des louches. Et je lui ai coupé suffisamment de bois pour qu’il ait de quoi travailler quelque temps.
– Bien sûr, c’est aussi ce que je me disais, répondit Joël en le rassurant d’un sourire.
Pourtant, il resta silencieux tout le temps qu’ils passèrent dans l’atelier, et laissa également Galabin lancer la conversation à table, alors que tous les autres soirs, il avait inondé le menuisier de questions sur son métier, mais aussi sur sa vie, sur ses ouvrages les plus remarquables. Il voulait tout savoir de la boîte à secret qu’il avait du réaliser en une seule nuit pour un saltimbanque de passage, de la sculpture de deux hirondelles qui avait séduit sa défunte femme, du chantier collectif à Montquentour pour équiper de boiseries l’intégralité des murs intérieurs de la grande maison d’un riche agriculteur.
Le menuisier, qui avait senti le changement d’ambiance, ne fut pas surpris lorsque Galabin leur annonça leur départ imminent. Il admit tout de suite qu’il avait tout ce qu’il lui fallait pour travailler sereinement pendant plusieurs semaines, et qu’ensuite, il saurait se débrouiller. Galabin n’en douta pas, car même si ce village ne fonctionnait pas comme sa tribu, où la communauté était unie et solidaire, il avait pu constater, au cours de ses déambulations dans le village, que Gardil était apprécié et respecté du plus grand nombre, et ne doutait pas qu’en cas de difficulté, beaucoup seraient prêts à venir à son secours.
Cependant, tous les villageois n’étaient pas si généreux, et le lendemain, après des adieux étonnamment émouvant avec cet homme dont il n’avait partagé le quotidien que quelques jours, Galabin insista pour faire un dernier détour.
– Je ne comprends vraiment pas que tu veuilles faire ça, râla Joël à voix basse tandis que son compagnon saisissait un heurtoir en forme de fer à cheval pour toquer à la porte d’une maison toute en hauteur. C’est un escroc.
– Lui, peut-être, mais nous, non. On lui doit réparation pour ce qui lui a été volé.
– Est-ce que voler un voleur… commença Joël, avant de s’interrompre en rougissant lorsque la porte s’ouvrit.
Ils venaient visiblement de tirer du lit Bojun, le palefrenier, qui sans répondre à leurs salutations, se plaignit d’une voix enrouée :
– Vous avez pas vu l’heure ou quoi ? Je prends pas mon service avant midi, vous trouverez ma femme aux écuries.
Une mauvaise odeur s’échappait de sa bouche tordue et de sa tenue de nuit à moitié ouverte sur un torse velu. Mal à l’aise, Joël recula d’un pas, prêt à aller plutôt à la rencontre de sa femme, qui malgré sa récente réputation de lanceuse de pommes de terres, ne pouvait pas être d’abord moins désagréable. Mais Galabin n’était pas prêt à renoncer à son projet, aussi répondit-il avec toute la déférence qu’il put mettre dans sa voix :
– Monsieur, c’est vous que nous voulions voir. Nous savons ce qu’il s’est passé avec notre sœur Poursolienne, et nous sommes venu vous présenter des excuses au nom de la tribu. Nous n’avons que peu de choses à offrir, mais si vous l’acceptez, nous serions heureux de vous donner cette sacoche double de grande qualité, qui supporte de lourds chargement et qui est parfaitement étanche. Elle est spécialement conçue pour le transport de grandes quantités d’eau, mais peut servir pour de nombreux autres usages, ou se revendre à un bon prix.
L’homme, les yeux plissé face à la lumière du soleil qui lui était visiblement désagréable, scruta pourtant les deux garçons longuement, l’air septique. Joël sentit sa volonté d’en avoir plus, de profiter pleinement de cette opportunité qui lui tombait dessus. Il soutint le regard vitreux posé sur lui, tentant de raisonner discrètement son ami :
– Allez, il nous faut partir maintenant.
– Un instant. Tenez, acceptez-la, je vous en prie.
Galabin tendit sa belle sacoche de cuir à l’homme, qui la prit lentement, tout en continuant d’observer Joël en chien de faillance.
– Elles ne m’ont pas uniquement volé vous savez. Elles m’ont insulté devant mes amis, se sont introduit chez moi, ont terrorisé ma femme...
Sentant son ami flancher, Joël s’interposa d’une vois faible :
– Vous n’aurez rien d’autre, puisque nous n’avons rien d’autre à offrir.
Lui jetant à peine un regard de dédain, le palefrenier s’accrocha au bras de Galabin, prenant un air à la fois plaintif et menaçant :
– C’est ainsi que se comportent les poursoliens ? Ils pillent et piétinent ceux qui ont le malheur de croiser leur chemin ?
Il n’en fallut pas plus pour faire craquer le plus grand gardien de l’honneur de la tribu. Si jusque-là, il avait maintenu une révérence courtoise et un air contrit, Galabin se redressa soudain avec un air indigné.
– Je peux vous assurer que ce n’est pas le cas ! Les poursoliens ne sont pas des voleurs, et Ondine n’en est pas une non plus !
– Ce n’est pas ce que j’ai vu. Elle a pris un malin plaisir à tout retourner chez moi, elle a fouillé chaque tiroir, pris mon manteau, ma vaisselle, et même ma pierre à feu !
L’homme criait à présent. Des visages curieux et inquiets paraissaient aux fenêtres alentour. Joël était paralysé, ne sachant comment faire pour que la situation cesse de dégénérer. Cependant, malgré sa fierté et sa carrure qui pouvait faire penser le contraire, Galabin n’était bagarreur qu’en dernier recours, lorsque sa diplomatie se voyait dépasser par la bêtise ou l’entêtement de son interlocuteur. Calmement, mais fermement, il dit comme en conclusion :
– Elle était loin de chez elle, elle avait faim, elle avait froid, et par-dessus tout elle était terrifiée. Elle vous a fait du tort, mais vous lui en avait fait aussi en profitant de cette situation. Acceptez cet humble geste d’excuse de notre part, et nous vous promettons de quitter le village sur le champ. Autrement, je crains que tout le voisinage n’ait à assister à une nouvelle scène de violence qui ne ferait honneur ni aux vôtres, ni aux miens.
Galabin dégagea alors son bras d’un geste sec et puissant. Le palefrenier regarda autour de lui et pris conscience du nombre de personnes amassées aux fenêtres et aux portes voisines. Il poussa un grognement vaincu, arracha la sacoche des mains de Galabin, et lui claqua la porte au nez sans un mot de plus.
– Ça s’est plutôt bien passé, se réjouit ce dernier, avant d’aviser la mine défaite de son ami.
Une heure plus tard, au gré du passage d’un col arboré, le village disparaissait derrière eux. Joël avait retapé et aménagé la charrette si bien qu’elle ressemblait à s’y méprendre aux carrioles utilisées par leur tribu pour déplacer les jeunes poulains sur de longues distances, avec le même petit toit cylindrique en toile qui offrait de l’ombrage aux bagages et aux passager ainsi véhiculés.
Fier de son ouvrage, Joël était entré dans un monologue interminable, expliquant comment il avait sélectionné avec Gardil chaque planche en fonction de son poids, de sa capacité à résister aux intempéries, comment il avait obtenu une courbe parfaite pour les brancards, les deux longues pièces de bois servant à l’attelage qui couraient le long des flancs de Cama.
– Et je t’assure, disait-il encore, même si cela lui fait beaucoup plus de poids à transporter, qu’il est plus agréable pour Cama de tirer cette charrette plutôt que de charrier tous ces bagages sur son dos. Pour Brousse, c’est idéal aussi qu’elle n’ait plus de chargement, l’allaitement lui demande beaucoup d’énergie. En plus, elle a pu se reposer et manger pendant une semaine, ça lui a fait du bien : regarde comme elle marche joyeusement ! J’ai aussi bien avancé sur le travail en longe avec Savane, et il peut passer la nuit attaché à un arbre près de sa mère, plus besoin de construire d’enclos ! Quelle aubaine, tout est vraiment parfait.
Plus Galabin serrait les dents, plus Joël renchérissait sur tous les bénéfices qu’avait occasionnés leur semaine d’arrêt à Pacisole. Il espérait sans doute ainsi aider son ami à oublier sa culpabilité, mais c’était peine perdue. Dès l’instant où ils avaient repris la route, Galabin s’était retrouvé face à la dure réalité :
– Certes, mais maintenant on est beaucoup moins mobiles, on ne peut plus couper par les petits sentiers de montagne, on doit s’en tenir aux routes assez larges et praticables. En plus d’avoir pris dix jours de retard sur Ondine. Et je ne parle même pas de la troupe lancée après nous, qui peut revenir à nos trousses à tout moment.
– Les poursoliens feront peut-être des missions de trois ou quatre jours entre deux lunes, guère plus. C’est comme ça que procèdent les monnayeurs de la famille Charbie ; ce sont eux qui risquent d’accompagner ton père à chaque fois. Ils ont des contacts dans tous les villages, et ton père connaît la nature qui les entoure. Ils feront une bonne équipe.
Fidèle à lui-même, Joël avait déjà envisagé toutes éventualités, et retenu la plus crédible.
– Est-ce que tu essaies toujours de me rassurer ? demanda Galabin.
– Désolé. Ce que je veux dire, c’est que cette pause était nécessaire. Pour les chevaux comme pour la réputation de la tribu. Tu as eu raison de vouloir réparer les dégâts causés au village. La survie du clan dépend de notre bonne entente avec les régions que nous traversons, même si la majorité d’entre nous est très peu en contact avec leurs habitants. Alors arrête de t’en vouloir, et admire plutôt ces roues que j’ai entièrement rénovées, tu sais que ce n’était pas une mince affaire ! Le moyeu gauche avait complètement éclaté…
Galabin laissa échapper un sourire, réalisant que contre toute attente, il se sentait mieux. Il ne rattraperai certainement pas Ondine, mais il savait où elle se dirigeait. Tout ce qu’il fallait espérer, c’est qu’elle ne mettrait pas d’autres villages à sac sur son passage. Ce n’était tout de même pas trop demander ?
Au début du chapitre, ça me paraissait pas très clair les raisons pour lesquelles ils passent autant de temps au village alors qu'ils craignent être poursuivis ; on comprend un peu mieux à la fin, mais peut-être faudrait-il l'expliquer avant ? Je me souviens pas non plus si c'était dit dans des chapitres que j'ai lu y a plusieurs jours en arrière peut-être ^^
Une petite faute dans cette phrase je pense: Calmement, mais fermement, et dit comme en conclusion (en tout cas j'étais perturbé par le manque de sujet)
Me réjouis d'avoir la suite (de quel point de vue? j'ai hate de savoir !)
Je suis d'accord que la poursuite est oubliée un peu vite, je vais travailler sur cet axe là.
Merci encore pour ta lecture et tes retours précieux :)