Chapitre 4 - Se débarrasser des importuns et assouvir ses fantasmes

Par vefree
Notes de l’auteur :  
Pour ceux qui ne connaîtraient pas bien Pirates des Caraïbes, les personnages de cet épisode sont entièrement ceux du film. L'ambiance de Tortuga, haut lieu de la piraterie, y est reproduite, mais il est préférable, là aussi, d'aller coucher les enfants avant d'allumer la télé... heu... l'ordinateur, je veux dire. Bonne lecture.
 

 

                Plus tard, à Tortuga.                Le lieu de toutes les libertés. Celui où la Compagnie des Indes n’a jamais réussi à s’imposer. Un îlot hors des lois du monde. Le lieu de toutes les débauches aussi, tant celles des affaires louches que celles de la chair. Une fois de plus, le Black Pearl vient y troquer ses rapines.

Comme promis, Jack aide Barbossa à négocier les marchandises volées sur la Belle Poulette. Comme il s’est promis, il garde les pièces les plus profitables pour son propre compte. Comme il s’est promis encore, il va repartir avec son navire ; sans Barbossa. Si on en doutait encore, Jack est un homme de parole. Foi de Sparrow ! Mais, pour tout cela, il doit tendre un piège à son mutin de second. Grâce à la complicité de ses chères copines, Giselle et Scarlett, les deux putes de sa taverne préférée. Et pour être sûr qu’elles mettront son plan à exécution, il doit encore leur promettre monts et merveilles. Cette fois, il leur fera faire un tour sur son noir navire qui fait peur. Il leur fera visiter sa cabine de capitaine légendaire. Et il aura enfin ses jeux à quatre mains. Oui ! La patience et l’opportunité ont du bon, parfois.

Il a peaufiné tous les détails pour ce soir même. Il se rend donc au Tonneau d’Or, la taverne de ses copines, en compagnie de son acolyte Barbossa pour fêter comme il se doit une journée de bons profits. Là, ils trinquent à la prospérité une fille sur les genoux, dans l’ambiance tonitruante et les chants érayés des marins. Giselle, la blonde, s’emploie à remplir le verre de rhum de Barbossa en piaillant comme un pinson et en lui mettant sous le nez son décolleté avantageux. Scarlett, la brune, sur les genoux de Jack, minaude en caressant son torse. Le but du jeu : faire boire Barbossa jusqu’à ce qu’il s’écroule.

Et c’est donc, un œil sur le décolleté de la fille, l’autre sur le verre de Barbossa, que Jack fait mine de s’amuser tant et plus, faisant semblant de boire une fois sur deux pour être sûr de lui laisser toujours une longueur d’avance. C’est qu’il est bon compétiteur, le pirate !! Il faut bien quelques bonnes heures et cinq ou six bouteilles de rhum, avant qu’il ne commence à vaciller sur sa chaise. Décidant que le moment est arrivé, Jack soulève alors Scarlett de deux mains sur ses fesses et l’installe sur le genou libre de Barbossa en ricanant, satisfait de lui.

- Je crois que tu es plus en forme que moi, dit Jack en simulant une ivresse carabinée. Tiens, je le les laisse toutes les deux. Tu vas pouvoir t’amuser tant et plus. Moi, j’crois que j’vais demander une autre bouteille. Hips !

- Noooon, Jack, tu n’es pas sérieux ! s’écrie Barbossa, la bouche pâteuse, et les mains baladeuses. Allez, viens, on y va à quatre ! Hein, vous voulez, les filles ??... hips ! A quatre... Alleeeez, Jack !

-  Hihihihiii ! C’est une idée, ça, rigole Scarlett en se tortillant sur ses genoux et une œillade entendue à Jack.

- Alleeeez, Jack, on va s’amuser ! s’enthousiasme Giselle de sa voix haut perchée en glissant sa main dans la chemise de Barbossa.

- Pas sans un dernier verre, alors, dit-il en tendant la bouteille pour remplir à nouveau le verre du pirate au chapeau à plumes d’une bonne rasade.

Et le dernier verre terminé, les deux filles entraînent un Barbossa chancelant, les bras accrochés à leurs épaules, jusqu’à l’étage sous l’œil goguenard du capitaine. Quelques minutes plus tard, ce sont deux poules caquetantes d’excitation qui redescendent victorieuses pour rejoindre Jack à sa table.

- On a à peine eu le temps de le déshabiller qu’il s’est mit à ronfler comme un sonneur, dit Giselle en sautillant.

- Oui ! Et même qu’on lui a collé la bouteille dans les bras et qu’on l’a bordé comme un bébé, ajoute Scarlett les yeux pétillants d’amusement.

Satisfait, Jack se lève et les prend chacune par le cou :

- Parfait, mes colombes ! Vous avez bien travaillé. Vous méritez donc votre récompense.

- Alors, tu nous emmènes sur ton bateau, Jack ? sautille encore Giselle.

- Oui, Trésor, lui répond-t-il en les entraînant vers la sortie. Tu sais que je tiens toujours mes promesses. Je vous emmène toutes les deux sur mon Black Pearl.

En sortant, il croise Gibbs à l’extérieur, lui aussi en charmante compagnie.

- Hey, Gibbs, tu tombes bien, dit Jack en s’arrêtant à sa hauteur. Rassemble l’équipage, faites le plein de provisions. On lève l’ancre au petit matin.

- Si tôt, Jack ? dit Gibbs, surpris... mais ...

- Il n’y a pas de mais ! Demain, à l’aube, on lève l’ancre. Et on applique le Code !! réplique-t-il en s’éloignant.

- A tes ordres, Jack, répond le quartier-maître, la mine déconfite.

Puis, il se tourne vers sa partenaire du soir.

- Tu vois, ma belle, je n’ai que très peu de temps, alors, tu me la montres, ta chambre ?

Pendant que Jack, Giselle et Scarlett se dirigent vers le port tranquillement, tout en discutant.

- Vous allez voir, mes toutes belles, leur dit-il en modulant sa voix, charmeur, mon navire est le plus beau et le plus rapide de toutes les Caraïbes et il fait peur à tout le monde. Mais, c’est surtout parce qu’il est noir, les rassure-t-il. Je serai là pour vous protéger, bien sûr. Il ne vous arrivera rien. Enfin... rien de fâcheux.

- Et tu nous as promis de nous montrer ta cabine, Jack, lui rappelle Scarlett.

- Oh, oui, bien sûr, confirme-t-il, les yeux emplis de perspectives alléchantes. Vous verrez, vous ne serez pas déçues, ajoute-t-il, en leur souriant.

Arrivés au pied de la passerelle, Jack, fier de leur montrer son navire, fait un grand geste de la poupe à la proue.

- Mes amies, je vous présente le prince des océans : le Black Pearl !!

- Ooooh ! font-elles, en chœur.

- Il est grand ! commente, Giselle.

- Il est vraiment noir ! dit Scarlett, impressionnée.

Puis, sans faire de commentaire, mais non moins flatté, il leur présente la passerelle d’une révérence  toute aristocrate, faisant des moulinets avec son tricorne et leur dit en souriant :

- Après vous, mesdames !

Elles s’engagent donc, grimpant à bord de l’impressionnant navire pirate, tout en émettant des gloussements mi-apeurés, mi-amusés. Une fois sur le pont, les Ooooh, continuent à chaque découverte. Les voiles, les cordages, les lampes, la barre, la figure de proue, les canons, les sculptures... Jamais un seul marin ne leur avait montré son navire, qu’il soit capitaine ou non. Autant dire que la découverte est de taille pour elles. Jack leur fait faire un tour du propriétaire en surface, très rapidement. Il évite l’entrepont et les cales, estimant que la visite serait fastidieuse et inintéressante et surtout, surtout, il est pressé d’en arriver à sa promesse délicieuse...

- Venez, mes colombes, dit-il en les entraînant vers la cabine, je vais vous montrer le clou du spectacle, la cerise sur le gâteau ... Et, il ouvre la porte en les faisant entrer toutes les deux à l’intérieur.

Fermant la porte derrière lui, il ajoute :

- Ne bougez pas, je vais allumer quelques bougies. On n’y voit pas très clair ici, juste avec ce clair de lune...

Quelques instants plus tard, la lumière tamisée d’une dizaine de bougies réparties un peu partout dans la pièce illumine les boiseries, la table à cartes, le fauteuil, quelques coffres, et le lit contre les fenêtres à petits carreaux. Les deux filles restent là, près de l’entrée, observant, silencieuses, la sobriété et la chaleur du lieu.

- Venez, mes jolies, leur dit Jack en leur montrant le lit. Faites comme chez vous.

Et joignant le geste à la parole, il se défait de son tricorne, manteau, pistolet, sabre, fourreau et accroche le tout sur une patère.

- Jack, c’est magnifique, chez toi, dit Scarlett, séduite.

- Oui, c’est beau, renchérit, Giselle qui s’approche du lit tout en regardant encore partout.

- Je suis content que ça vous plaise, dit alors Jack en tapotant sur le lit, leur intimant de venir s’y installer maintenant. Je crois que vous avez bien mérité votre récompense, n’est-ce pas, dit-il en défaisant ses ceinturons.

- Oh, oui, Jack, une récompense, répond la blonde tout en retirant ses bottines.

- Oui, mais, Jack, tu veux faire ça l’une après l’autre, ou ?.... demande Scarlett sur la défensive.

- Non, à trois, voyons, répond Jack en retirant sa chemise.

- Ah ... fait-elle, déçue. Je ne voyais pas les choses comme ça, moi.

- Et comment les voyais-tu, ma chère ? lui demande Jack en la prenant par la main et l’invitant à se rapprocher du lit. Vois-tu, j’ai décidé une chose, ajoute-t-il sans attendre de réponse, vous allez, ici, vous occuper de mon corps, toutes les deux en même temps. 

Et, joignant le geste à la parole, il se met à délacer de ses doigts assurés le corsage de la brune, lui découvrant ses seins menus. Il se met à les caresser en disant :

- Je vais m’allonger, là, et si vous vous y prenez bien, je m’occuperai de chacune de vous à votre tour... en commençant par la plus tendre des deux... Ça vous va ?

- Oh, oui ! Moi, oui ! fait la blonde, toujours partante, en défaisant son propre corsage.

Jack, voyant que Scarlett hésite, s’empresse de la rassurer tout en collant son corps contre le sien et lui enserrant la taille d’un bras.

- Si c’est d’être trois qui te gène, je peux t’assurer que tu en auras autant qu’elle, tu sais et tu n’es pas obligée de la toucher, elle, dit-il en indiquant Giselle empressée de commencer.

- Bon, d’accord, concède-t-elle avec une moue de gamine jalouse.

Alors, il s’allonge sur le lit un sourire gourmand aux lèvres et met les mains derrière sa tête, laissant faire les mains agiles des deux prostituées.

Enfin, son désir se réalise !

Les deux filles s’installent alors de chaque côté du pirate en louvoyant. L’une commence à lui défaire son pantalon d’une main experte, l’autre lui caresse le torse avec gourmandise et l’embrasse sur la bouche avec volupté. Il se laisse faire en fermant les yeux. Il imagine la plus merveilleuse des déesses à multiples bras œuvrant sur son corps offert. Il avait vu ça lors d’une de ses escales sur la route des Indes, dans le port de Pondichery. Les dieux indiens sont de fascinants vecteurs de liberté, semble-t-il. En tous cas, suffisamment pour fantasmer tous azimuts. Les doigts agiles de Scarlett ont tôt fait de réveiller son membre endormi. Elle le met alors dans sa bouche en le léchant goulûment, ce qui lui fait pousser un soupir de plaisir et s’accentuer complètement. A ce moment-là, les filles changent de place. Scarlett s’allonge contre Jack en lui caressant le torse, tandis que Giselle retire ses jupons et enfourche le pénis tendu à souhait dans un soupir entendu. Elle se met à onduler des hanches en se soulevant, créant un va-et-vient à un rythme régulier. Le désir de Jack monte crescendo sans pour autant être sensationnel. Il décide, alors de se retirer et d’aborder lui-même l’autre partenaire. Pour cela, il roule sur le côté, embrassant la brune de manière empressée et la pénètre sans vergogne. Pendant ce temps, Giselle s’allonge à leurs côtés, patientant en caressant la croupe de Jack qui va et vient dans Scarlett soupirant avec grâce. Et puis, comme une chatte en chaleur, elle s’installe à quatre pattes, invitant le pirate à s’occuper d’elle, maintenant. Ainsi, gentiment offert, il ne refuse pas cette tentation. Il s’agrippe alors à la croupe de la blonde et la pénètre avec délice en la besognant de plus en plus vite. Sentant qu’il n’est pas loin d’épandre sa semence, il se retire et demande à Scarlett d’un geste de venir terminer le travail. Il reste à genoux, pendant que la brune suce son pénis turgescent et que la blonde, allongée sous lui, lèche ses testicules. Le meilleur moment, songe-t-il, dans un râle de plaisir. Et ne pouvant retenir plus avant, il éjacule dans la bouche de Scarlett dans une grimace de jouissance. Ainsi, son corps satisfait, il s’allonge essoufflé, très vite rejoint par les filles qui se lovent contre son corps en sueur en continuant de lui caresser le torse et le ventre. Doucement, ils reprennent leur souffle, au son des ronronnements professionnels des deux donzelles.

Certes, l’expérience valait la peine d’être vécue, mais était-ce aussi fantastique que ça ? se demande Jack silencieux, tout en jouant de ses doigts dans les cheveux de la brune et de la blonde. Franchement ? A y repenser ? Non. Je suis épuisé, lessivé, vidé. Rien d’autre. Sincèrement ! ... rien d’autre. Vraiment !

Soudain, il se lève pour attraper la bouteille de rhum qui trône sur la table à cartes. Il la débouche en tirant sur le bouchon avec les dents, tout en regardant les deux putes allongées sur le lit qui l’observent, elles aussi, d’un œil alangui. Crachant le bouchon plus loin, et portant la bouteille à sa bouche, il cale ses fesses contre la table tout en continuant à les regarder pensif.

- .... Quatre mains ... songe-t-il. Un bien grand fantasme pour si peu de sensation. C’était finalement très ordinaire. Reprenant une gorgée du feu ambré, il tend une main vers son pantalon et entreprend de se rhabiller.

- On a fini, Jack ? interroge Giselle, déçue.

- Oui, ma belle, on a fini, répond Jack, laconique, en fermant son pantalon sur sa taille.

- Mais, tu as dit qu’on aurait une récompense, Jack, soulève Scarlett, déçue, elle aussi.

- Vous l’avez eue, votre récompense, réplique-t-il. Je vous ai montré mon navire et vous ai gratifié de ma semence...

- Oui, mais, Jack, tu oublies que nous sommes payées pour la bagatelle, renchérit-elle. Ta semence ne suffit pas.

Agacé d’être remis dans le cadre des affaires aussi sèchement après avoir assouvi un fantasme, il se saisit de son pistolet et le braque sur Scarlett .

- Et moi, je te dis que c’est payé, Trésor ! Votre prestation de ce soir n’était pas à la hauteur de mes espoirs et encore moins de la visite de mon légendaire Black Pearl.

Il indique du canon de son arme la porte de la cabine.

- Rhabillez-vous et sortez ! ajoute-t-il froidement.

- Mais... Jack ...

- Il n’y a pas de “mais, Jack” !! Dehors !

Puis, pris d’une idée soudaine, il se dirige vers le coffre contre la cloison et l’ouvre. Il en sort deux robes de soie, l’une bleue, l’autre rouge sombre.

- Tenez, emportez ceci, leur dit-il en les leur lançant à la figure. A titre de dédommagement. C’est tout ce que ça mérite.

Elles ne me sont plus d’aucune utilité, désormais, se dit-il, amer.

- Merci, Jack, dit Giselle, sentant la douceur de la soie sur sa joue. Elles ont l’air jolies.

- Elles le sont plus que ce que vous ne méritez, en tous cas, dit-il, l’air ailleurs. Sortez, maintenant.

Les prostituées franchissent la porte de la cabine sans autre mot et repartent rejoindre leur taverne sous une nuit argentée par les rayons de la pleine lune.

- Tu vois, je te l’avais dit, ce n’était pas une bonne idée de le faire à trois, dit alors Scarlett à sa collègue. Il n’a pas aimé.

- Pfff ! Moi, je dis que c’était juste parce que tu n’as pas su t’y prendre quand tu l’as fait bander ! répond Giselle, déçue.

- Quoi !!! Tu ne manques pas d’air, toi. Tu as vu comment tu t’y es prise pour lui grimper dessus ?!

- C’est même pas vrai ! C’est toi qui ne lui a pas caressé les balloches comme il fallait.

- Oh ! Alors, ça, c’est de la mauvaise foi caractérisée ! Tu as vu comment tu l’as embrassé, toi ?! Non, mais !

Scarlett, outrée, se jette sur Giselle en lui tirant les cheveux. Et, criant, s’invectivant et se crêpant le chignon, elles continuent leur chemin, laissant traîner les jolies robes dans la poussière des ruelles de Tortuga.

Jack, lui, enfin soulagé d’être seul, donne libre cours à sa déception.

- Pourquoi faut-il que tout ça ne me satisfasse plus ? se demande-t-il, en colère contre lui-même. J’avais pourtant vécu quelques belles voluptés à quatre mains dans cette fumerie d’opium... Mais, ça n’avait jamais abouti à cette .... cette vulgaire fornication. Non, vraiment, c’est immonde.

Se resservant une rasade de rhum, il fait le tour de sa table à cartes en continuant de grommeler contre lui-même et la scène qu’il vient de vivre.

- Et puis, ce sont des incapables, aussi ! Elles ne sont pas foutues d’aller plus loin que leurs petites habitudes de putes. Elles ne connaissent que les marins affamés par des mois de mer, rien de plus. Tsss ! Mauvais choix ! ...... Vraiment, un mauvais choix.

 

Et il se ressert une rasade de rhum au goulot de sa bouteille, le regard se perdant sur les cartes étalées sur la table. C’est alors, qu’une chose attire son attention sur une des cartes. Il approche un chandelier...

 

- Mais oui !! s’écrie-t-il, le sourire revenant enfin sur son visage. C’est là ! Oui, oui, oui ...

Il se saisit, alors de son compas magique et l’ouvre. L’aiguille se met à tourner très vite et se fige soudain, pointant fermement un cap. Il le referme d’un clac, entièrement satisfait. Les affaires reprennent !! Empoignant sa chemise, il l’enfile en vitesse, se rhabille, enthousiaste, glisse son sabre dans son fourreau, enfile ses bottes, passe son pistolet dans ses ceintures, visse son tricorne sur son crâne et sort de sa cabine.

- Gibbs ! crie-t-il sur le pont en le voyant s’affairer, nous avons des provisions ?

- Oui, captn’ !!

- Ils sont tous revenus ?

- Heu... pas tout à fait, Captn’ !!!

- Combien est-on, là ?

- Une quinzaine, Captn’... Sauf Barbossa, bien sûr, comme tu l’as demandé.

- Ça suffira. On met les voiles ! En route !

- Quoi ? Maintenant ?

- Oui, maintenant, tout de suite, immédiatement, Gibbs. Allez, allez !! On ne perd pas de temps, finit-il en faisant des moulinets avec les mains. Et il rejoint la barre sur la dunette.

- Aààà vos postes, matelots !! crie Gibbs à l’équipage. Levez l’ancre et affalez les voiles ! En avant, toute !

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Aliv
Posté le 22/12/2012
Un chapitre ou l'on ne s'ennui pas. bien écrit j'ai juste passé le long paragraphe avec Jack et les filles.
Je vais me répéter mais je suis très contente que tu ais gardé Jack comme on le connaît, sans état d'âme, loufoque... 
à bientôt. 
vefree
Posté le 22/12/2012
Contente que tu trouves Jack fidèle à celui qu'on connaît et aussi à dire que tu ne t'es pas ennuyée. Venant de toi, je sais que ça a beaucoup de valeur vu que tu perds souvent patience dans les chapitres longs.
Pour la scène de sexe, si tu te sens gênée c'est mieux de passer en effet. Surtout que celle-ci est quand même coriace.
Merci pour ton commentaire, Aliv.
Biz Vef' 
dominosama
Posté le 15/12/2012
J'avais un pote bi sexuel qui m'avait dit s'être ennuyé en le faisant avec deux nanas, s'était plus amusé avec un mec et une fille mais ça c'est une autre histoire XD
 
Mais quel saloupio ce jack quand même hihi! !C'est bon j'ai fini cassez-vous ! lol
vefree
Posté le 15/12/2012
Oui, mais ça c'est parce qu'il est bi, ton pote. Quoi que.... avec Jack, on ne sait jamais trop. 
Mais quand il est pas content, bah, il n'y va pas par quatre chemins, hein !  Allez hop ! Allez voir ailleurs ! 
Jupsy
Posté le 10/06/2009
La mission de récupération du bateau a marché. Jack se démontre rusé et entourloupe Barbossa d'une bien jolie et cruelle manière. Ce dernier risque d'avoir un réveil difficile...
Et Jack profite sans profiter. Il réalise l'un de ses fantasmes, mais ne prend pas son pied comme il avait pu l'espérer. Evidemment, nos deux prostituées n'arrangent pas son humeur en réclamant plus que ce qu'elles ont eu. Et là, j'ai trouvé que Jack offrait un visage plus complexe qu'il ne paraissait à la base. Il est plus sombre qu'il n'y paraît aux premiers abords...et peut-être encore sensible par rapport à Marie. (Oui, je sais, elle est morte, mais je suis sûre qu'elle lui aurait apporté une parenthèse agréable dans son existence. Peut-être pas la femme de sa vie, mais un bon souvenir...)
Enfin bref, un chapitre intéressant quoiqu'assez chaud, peut-être un peu trop, mais agréable à lire dans l'ensemble. :)
vefree
Posté le 10/06/2009
Salut, Aresya !
 Contente de te retrouver pour ce nouveau chapitre. En effet, Jack n'est pas aussi simple dans l'acte et l'esprit qu'on pourrait le penser. Et, certes, je peux concevoir qu'un tel fantasme décrit par le menu peut faire sursauter les âmes sensibles. Moi-même, pour l'écrire, ce fut une grande aventure... oups ! Jack reste encore amer d'avoir perdu une femme de la valeur de Marie. Comme tu dis, elle n'aurai peut-être pas été la femme de sa vie, mais un très bon souvenir, qui, au bout du compte, gâche ce qu'il espérait avec Giselle et Scarlett. Bah, c'est comme ça. Une expérience parmi tant d'autres. Il y a des parties de jambe en l'air qui ne nourissent pas et il fallait bien le savoir avant d'aller plus avant dans l'aventure. Tu verras pourquoi ensuite, si tu poursuis ta lecture.
Cricri Administratrice
Posté le 05/06/2009
Eh bien j'ai beaucoup aimé ce chapitre !
Tu ne présentes pas là un Jack Sparrow idéalisé mais une personnalité plus réaliste, assez proche de l'idée que je me fais d'un pirate, sans pour autant trahir le personnage d'origine. Tu as très bien rendu le décalage entre le fantasme et le désenchantement né de l'expérience, ce qui a rendu notre bon vieux Sparrow un tantinet amer avec ces demoiselles.
Il affiche un comportement apparemment présomptueux (leur récompense = sa propre satisfation ^^'), leur parle de façon passablement refroidie. Mais je le mets sur le compte de deux choses : la désillusion qui a suivi la frustration (il s'imaginait aux mains d'une déesse à plusieurs bras et se retrouve à "forniquer" sans réel plaisir) et la mort toute fraîche de Marie (ça pointe quand il offre les robes).
Et puis il garde ce petit je-ne-sais-quoi dans son comportement de grand adolescent exalté et machiavélique, ainsi que dans son phrasé qui me plaît ^^ Ta façon d'aborder la sexualité à travers lui ici est loin des clichés du genre et offre une réflexion intéressante.
Et tout cela sur fond de piraterie et de rhum ^^ Que demande le peuple ?
Oh, et j'ai beaucoup moins perçu ici le petit déséquilibre entre dialogue, narration et description que je te signalais précédemment : j'étais vraiment dans l'ambiance de bout en bout !
Bon, la question est : quelle nouvelle idée vient de traverser notre pirate de légende ?
vefree
Posté le 05/06/2009
Je suis très contente que ce chapitre t'ai plu.
Il est en effet très pirate et l'exercice de cette relation particulière que Jack a voulu et qui le déçoit entame, en fait, chez lui une perspective encore un peu floue, totalement intuitive, mais qui le pousse à chercher autre chose dans ses relations que ce qu'il a déjà vécu mainte fois depuis lors. Tu as très bien saisi la chose et la teneur du discours, ça me fait très plaisir.
S'il n'y a plus de déséquilibre narratif, c'est encore mieux. Insérer des dialogues (et non monologues, comme au tout début, peut-être est-ce là la difficulté subtile) dans l'histoire était certes plus aisée. Ils coulaient tout seul. C'est un réel plaisir de faire se parler ces deux comparses, Jack et Barbossa. Ils sont comme chien et chat.
Pour la nouvelle idée du pirate, hin hin ! ... croustillante ou non, elle est droit devant dans le prochain chapitre. Bonne suite !
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