Ses mains tourbillonnaient au-dessus de la toile blanche, qui prenait peu à peu des teintes noire chaos et blanc souffrance. Ses pinceaux gisaient sur le sol comme des poupées désarticulées et sans vie, seuls ses doigts tachés de blanc vide et noir néant couraient, volaient, tournoyaient et griffaient la toile comme si elle s’était rendue coupable des pires péchés.
Dans un ultime grognement, Gina posa un dernier trait enragé, avant de se laisser choir sur le sol, le souffle coupé, haché.
Puis un sifflement, qui ressemblait à s’y méprendre au cri d’un serpent attira son attention. Du coin de l’œil elle aperçut un nuage de fumée noire qui coulait le long de sa porte de bois. Les sourcils froncés, elle se leva, sans quitter des yeux la matière sombre qui formait désormais un amas sur le sol, juste devant la porte. Sur ses gardes, elle se dressa face aux battants de ois, les poings serrés et le regard figé.
La fumée noire se fondit dans une haute silhouette informe qu’elle ne connaissait que trop bien. Alors qu’elle laissait échapper un marmonnement agacé, elle aperçut une deuxième silhouette qui se formait aux cotés de la première. Mais cette dernière n’était ni sombre, ni haute. Elle était plus petite, gracieuse, composée de rouge et de turquoise.
Progressivement, son corps se détendit pour laisser place à de la surprise. Ses yeux orageux captèrent les prunelles émeraudes fichés droit sur elle.
— Votre Majesté, que faites-vous là ?
La reine Jade lui offrit un sourire fin, taquin.
— Oh, je ne sais pas. La porte de mes appartements a été détruite, puis l’on m’a amenée dans les sous-sols du palais. Il m’a simplement été dit que vous souhaitiez me voir. Mais s’il vous plait, Mademoiselle Gina, rassurez-moi : dites-moi qu’il ne s’agit pas d’un mensonge…
— Non, enfin si, soupira Gina, excédée, avant de reprendre avec plus d’aplomb. Non, mais j’avais plutôt dans l’idée que vous passeriez par la porte, grommela-t-elle, jetant un regard oblique en direction de l’accompagnatrice de la reine. On peut savoir ce qui vous a pris, Ren ?
Les lèvres de cette dernière s’ouvrirent en un trou béant de provocation.
— Vous m’avez demandé de vous amener la reine Jade dans votre chambre. C’est chose faite. N’êtes-vous pas satisfaite, Mademoiselle Gina ?
Gina ferma les yeux un court instant, avant d’expirer longuement.
— Si, c’est bien ce que j’ai demandé, mais... On a créé des portes pour entrer dans les pièces, vous savez ?
Devant le sourire abyssal de Ren qui ne faisait que s’agrandir, Gina se pinça l’arête du nez avec irritation, avant de gratter son avant-bras dans un geste nerveux.
— Bon, peu importe. Pouvez-vous nous laisser, Madame Ren ?
La Ministre des Affaires Clandestines croisa les mains devant elle, ses yeux de néant brillant désormais d’une lueur mesquine.
— Cela dépend, me semble-t-il. Que comptez-vous faire à Sa Majesté la reine Jade ? Dois-je m’inquiéter ? Dois-je peut-être en aviser Sa Majesté le roi…?
Dans un grondement guttural, Gina balaya la remarque d’un brusque revers de main. Alors qu’elle s’apprêtait à prendre la parole pour répliquer, la voix douce, caressante de la reine la devança. Jade accompagna ses mots en posant une main autoritaire sur le bras de Ren.
— Ne vous en faites pas, Madame Ren. Mademoiselle Gina a toute ma confiance. Alors, pourriez-vous s’il vous plait accéder à sa demande et prendre congé ?
Sans se départir de son rictus sarcastique, la ministre s’inclina légèrement devant la reine et acquiesça avec une solennité presque moqueuse.
— À vos ordres, Votre Majesté.
L’Ange des Sourires observa en silence l’immense silhouette noire qui se retirait, avalée par cette fumée obscure et incorporelle, jusqu’à disparaitre engloutie dans le mur de pierre. Alors, Jade posa ses iris émeraude sur Gina, qui évita soigneusement son regard.
— Si vous souhaitiez tant me voir, vous auriez pu tout simplement frapper à ma porte. Cela aurait été sans doute plus simple, et plus rapide, railla la reine, son menton légèrement relevé dans un air provocateur. Vous savez pertinemment que je vous aurais ouvert sans tarder…
La manière dont ces derniers mots avaient roulé sur la langue de la reine, comme un ronronnement venu des profondeurs de son corps, provoqua un frisson brûlant dans le dos de Gina.
— Non, cracha-t-elle, se détournant de la reine avec violence. Je peux plus faire ça… J’aurais pas dû le faire ce soir-là. Je sais pas pourquoi j’ai… Je sais pas. J’ai fait une erreur. Et je… Je suis désolée, murmura-t-elle, la voix cassée. Je dois m’excuser auprès de vous.
Jade profita de ce que Gina fixait le sol avec une concentration bornée pour se planter devant elle, et saisir sa main qui grattait encore son bras. Elle serra cette main tachée entre les siennes.
— Vous excusez ? demanda la reine avec une infinie douceur, son regard chassant les yeux gris sous les mèches noires. Mais pourquoi donc voulez-vous vous excuser, Gina ?
Cette dernière releva la tête avec une lenteur exagérée, craintive. Ses yeux peinaient à soutenir le regard vert intense, scrutateur. Dans un geste mou, elle tenta de dégager sa main de l’emprise de la reine, mais son manque de conviction se fit sentir, et la poigne de la reine fut plus puissante que son absence de volonté.
— Parce que j’ai écouté que moi. Mon envie, mon… désir, finit-elle dans un murmure honteux. Alors que vous… Je savais pas que vous… Vous… Peut-être que vous…
Soudain, la reine lâcha ses mains et décrivit un pas en arrière, ses épaules se tendant tout à coup. Son regard s’assombrit, se fit dur, impalpable.
— Gina, qu’essayez-vous de dire ?
Sa voix était grave, pesante. Et l’Ange des Sourires détourna le regard encore une fois, sa main retrouvant instinctivement ses mouvements automatiques et nerveux sur son bras.
— Je vous ai embrassée, dit-elle d’une voix lointaine, détachée pour ne pas se briser. Alors que vous êtes mariée au roi… Et… Après ce que vous avez vécu… Jamais j’aurais dû. J’avais pas le droit, je… J’aurais dû voir que vous n’alliez pas bien, que vous n’aviez pas besoin de ça, que…
— Mademoiselle Gina, la coupa la reine, son ton doux mais non moins ferme. Pouvez-vous me dire qui est en mesure de savoir et de comprendre ce dont j’ai besoin ?
L’Ange des Sourires se tourna vers elle alors, les yeux écarquillés de stupéfaction.
— Je sais pas. Personne ? J’en sais rien.
Jade secoua la tête avec un mélange d’amusement et de tendresse.
— Non.
La reine retraça le pas qu’elle venait auparavant de faire en arrière. De nouveau, elle réduit la distance qui les séparait, et reprit la main nerveuse et gigotante entre ses petits doigts froids.
— Il y a dans ce palais une personne qui sait ce dont j’ai besoin, à chaque instant et dans toutes situations.
Elle marqua une pause, et devant l’air ahuri de Gina, elle poursuivit dans un sourire solaire.
— Il s’agit de la reine. Peu importe comment nous l’appelons. La reine d’Indeya… La princesse des Ospales… La Panthère Noire… Jade… En d’autres termes, et plus simplement : moi-même.
Les sourcils sauvages de Gina se froncèrent sur son front, et Jade profita de sa perplexité pour amener la main de Gina contre son cœur.
— Croyez-moi, je vous prie, Gina, lorsque je vous dis que je sais pertinemment ce dont j’ai besoin. À chaque instant de mon existence, à chaque occasion, dans chaque situation, je suis la seule personne capable de savoir ce que mon esprit recherche. Ce qu’il désire.
À ces mots, les yeux de Jade coulèrent sur le visage de Gina, s’arrêtant sur chacun de ses traits comme s’ils faisaient tous partie d’un tableau aux milles nuances qu’elle devait capturer une à une. L’Ange des Sourires déglutit avec difficulté, évitant avec soin de croiser le regard scintillant lorsqu’il se posa sur elle.
— Je vois, articula-t-elle, une boule logée au fond de la bouche. Mais… Le moment était mal choisi, juste le lendemain de…
Elle s’interrompit, sa voix mourant, aspirée à l’intérieur de son corps.
— Enfin, peu importe, ça change rien. Vous êtes l’épouse du roi. Jamais je n’aurais dû…
— Ma relation avec le roi Christian ne regarde que le roi et moi-même, encore une fois, chuchota Jade, sa main serrant un peu plus celle de Gina entre les siennes. Laissez-moi être juge de ce que je peux et ne peux pas faire. Et ce que j’ai fait ce soir-là, j’ai décidé que j’en avais le droit.
— Mais… quand même, c’était juste après ce… Le lendemain de…
— Vous pouvez le dire, Gina, l’interrompit encore Jade, la voix soyeuse. Le lendemain du jour où j’ai été agressée. Ce jour-là, oui, j’ai décidé de répondre à votre baiser. Mais voyez-vous, la clé est justement là.
Enfin, l’Ange des Sourires osa lever la tête pour capter le regard qui ne la laissait plus s’échapper.
— J’ai choisi de répondre à votre baiser. Je l’ai choisi, et je le choisirai encore.
Jade porta alors la main de Gina tout près de ses lèvres, sa bouche effleurant la pulpe de ses doigts. Soudain secouée par un élan de panique brûlante, Gina tenta de libérer sa main, mais la force dans la main de Jade était presque hypnotisante.
— Je… Je comprends pas. Comment avez-vous pu… Comment… Après l’horreur que vous avez vécu, après le dégoût… Après la terreur…
— Justement. Après l’horreur, après la violence, après l’impuissance, j’ai simplement désiré retrouver la liberté.
— Mais…
— Lorsque vous êtes entrée dans ma chambre ce soir-là, vous avez tout changé. Vous avez tout effacé. Les murs s’étaient écartés, le plafond était plus haut, le sol plus doux, la lumière plus éclatante. Je pouvais ouvrir les yeux sans voir une ombre dissimulée au creux de ma conscience. Tout était différent. Quand vous vous êtes présentée devant moi, quand j’ai vu l’envie dans vos yeux, j’ai compris. J’ai compris que j’avais le droit. Le droit de vivre, de respirer, de désirer. De désirer qui je veux et quand je le veux. Le droit de choisir.
Gina observait bouche bée les mots s’échapper de la bouche de la reine comme s’il s’agissait d’une rivière de diamant, et elle ne trouva rien à dire.
— À vos côtés cette nuit-là, j’ai tout oublié. Soudain, la souffrance m’est parue plus lointaine, moins réelle. Elle était plus supportable, et peut-être, pendant un instant, plus faible que moi… plus faible que nous ?
— Ce… c’est impossible. C’était une illusion, vous pouvez pas toujours vous protéger derrière ce mensonge passager, c’est…
— Taisez-vous, la coupa Jade, mais la douceur de son ton trahissait la violence de ses mots. Vous avez parfaitement raison, mais je ne veux pas vous l’entendre dire, s’il vous plait. Peut-être est-ce une illusion… Et alors ? N’ai-je pas droit à cette illusion, Gina ? Au moins le temps d’une minute ? Le temps d’un baiser…?
L’Ange des Sourires ouvrit grand la bouche, mais aucun son n’en sortit. Avec une grande délicatesse, les doigts de la reine s’ouvrirent et libérèrent la main de Gina, qui retomba contre son flanc tel un poids mort. Puis les mains de la reine s’approchèrent de son visage, l’une se posa au creux de son épaule, tandis que l’autre se posait contre sa joue dans une caresse chaleureuse. Les mots et les mains de la reine lui ôtèrent toute capacité de réaction, et elle ne souhaitait nulle autre chose.
— Une nuit, on m’a m’arraché ma liberté, continua la reine, imperturbable. Mais dès le lendemain, vous m’avez rappelée qui j’étais. Vous m’avez rappelée que mon corps et mon esprit m’appartiennent. Quand vous êtes entrée dans ma chambre cette nuit-là, vous avez fait fuir les rêves et le cauchemar. Et le temps d’un baiser, de votre baiser… Vous m’avez rappelée que j’étais libre.
La voix de la reine s’évapora dans son souffle lorsqu’elle leva la tête, sa main attirant le visage de Gina plus près encore, à quelques centimètres du sien. Elle effleura les lèvres muettes, entrouvertes de l’Ange des Sourires lorsqu’elle murmura :
— Et je crois que je veux être libre encore… ou peut-être toujours.
Elle savait que la reine l’attirait vers des sentiers interdits où elle ne devrait pas se rendre. La provoquait à faire ce qu’elle ne devrait pas faire. Lui susurrait des mots qu’elle ne devrait pas entendre.
Si par le passé elle s’était délectée d’ignorer les ordres de la reine d’Indeya, elle se trouvait aujourd’hui incapable de lui désobéir encore une fois.
Et puis, après tout…
Qui était-elle pour lui refuser la liberté ?
Lorsque les lèvres de soie se posèrent sur les siennes, elle ne les rejeta pas. Elle les savoura comme si elles les découvraient pour la première fois.
Ou pour la dernière fois.
Quand les petites mains froides se noyèrent dans ses boucles ébène, elle laissa ses bras trouver la place qui les appelait, et ils s’enroulèrent autour de la taille de la reine.
Quand le corps de Jade se pressa contre le sien, elle comprit que le choix appartenait encore et toujours à la reine, et que ce choix avait été fait il y a bien longtemps.
La reine était libre.
Celui qui avait tenté de le nier était mort.
Celle qui avait tué la bête était sans doute une bête plus féroce encore.
Mais une bête qu’elle respecterait toujours pour cette unique raison.
Avec toute la réticence de son dégoût.
La reine était libre.
Et elle aussi.
Wowwwww !! Mais c'est pour ça que j'ai nominé ton histoire dans ça c'est du flood. Les dialogues ! Punaise, les dialogues ! Quel dinguerie ce chapitre ^^^
Je ne sais pas comment tu fais pour écrire autant de répliques percutantes dans un si petit chapitre, c'est un vrai plaisir à lire. On est suspendu à la prochaine réponse, à la prochaine idée. Parfois, je devine les répliques à l'avance mais le chemin par lequel tu les amènes et souvent surprenant, plus subtil que ce que j'aurais imaginé.
Un vrai plaisir à lire, le personnage de Jade est vraiment incroyable. Même si ce qu'elle dit dans ses phrases ne représente pas forcément ce qu'elle ressent, elle réussit à montrer une résilience impressionnante. J'adore !
Allez, je liste quelques répliques ici pour le plaisir :
" Il y a dans ce palais une personne qui sait ce dont j’ai besoin, à chaque instant et dans toutes situations.
Elle marqua une pause, et devant l’air ahuri de Gina, elle poursuivit dans un sourire solaire.
— Il s’agit de la reine. Peu importe comment nous l’appelons. La reine d’Indeya… La princesse des Ospales… La Panthère Noire… Jade… En d’autres termes, et plus simplement : moi-même."
" J’ai choisi de répondre à votre baiser. Je l’ai choisi, et je le choisirai encore."
"— Justement. Après l’horreur, après la violence, après l’impuissance, j’ai simplement désiré retrouver la liberté.
— Mais…
— Lorsque vous êtes entrée dans ma chambre ce soir-là, vous avez tout changé. Vous avez tout effacé. Les murs s’étaient écartés, le plafond était plus haut, le sol plus doux, la lumière plus éclatante. Je pouvais ouvrir les yeux sans voir une ombre dissimulée au creux de ma conscience. Tout était différent. Quand vous vous êtes présentée devant moi, quand j’ai vu l’envie dans vos yeux, j’ai compris. J’ai compris que j’avais le droit. Le droit de vivre, de respirer, de désirer. De désirer qui je veux et quand je le veux. Le droit de choisir."
"Soudain, la souffrance m’est parue plus lointaine, moins réelle. Elle était plus supportable, et peut-être, pendant un instant, plus faible que moi… plus faible que nous ?" (ma préférée)
"Et je crois que je veux être libre encore… ou peut-être toujours."
Oups... je viens de copier coller la moitié du chapitre xD
Sinon, le paragraphe sur la peinture est aussi très beau (= La chute est aussi magnifique (mais ça c'est devenu une habitude ici ^^)
Je continue ma lecture !
"elle se dressa face aux battants de ois," -> bois
"— Et je crois que je veux être libre encore… ou peut-être toujours." je pense que couper le "ou peut-être" rendrait la réplique encore meilleure
Je suis si heureuse que mes dialogues fonctionnent aussi :) Et que ça surprenne, aussi, même si on voit venir la chute, si la manière d'y arriver surprend c'est déjà ça et ça a son intérêt aussi :)
Je suis soulagée de voir que tu aimes autant Jade aussi, j'ai essayé de la faire vraiment évoluer avec la lecture, au fur et à mesure des choses qui lui arrivent, et savoir que ça marche, que son personnage apparait fort c'est important ! Forte mais pas invincible. Et résiliante oui c'est un beau qualificatif qui lui correspond bien t'as raison, et si on arrive à ressentir/comprendre ce qu'elle cache malgré le fait qu'elle le taise, je considère ça comme une mini victoire ahah ^^
Merci d'avoir partagé les phrases qui te plaisent aussi, ça me fait plaisir et c'est toujours intéressant de savoir les phrases qui restent et qui ont un impact :)
J'avoue j'aime beaucoup écrire les dialogues Gina/Jade, maybe ça doit se ressentir à la lecture, mais c'est vraiment une mine d'or de sentiments et d'émotions, qui sont vraiment très funs à exploiter et à creuser !
Je note ta remarque, merci ;)
Et merci encore infiniment pour ton commentaire, et tous tes commentaires, si riches et détaillés, ton implication sur cette histoire vraiment ça me touche beaucoup !
A bientôt ;)
"J'avoue j'aime beaucoup écrire les dialogues Gina/Jade, maybe ça doit se ressentir à la lecture" oui, ça se sent souvent quand on aime écrire xD
"Ses pinceaux gisaient sur le sol comme des poupées désarticulées et sans vie, seuls ses doigts tachés de blanc vide et noir néant couraient, volaient, tournoyaient et griffaient la toile comme si elle s’était rendue coupable des pires péchés." intéressante manière de peindre <3
"Sur ses gardes, elle se dressa face aux battants de ois, les poings serrés et le regard figé." battants de bois ?
". Ses yeux orageux captèrent les prunelles émeraudes fichés droit sur elle." pas de "s" à émeraude et -ées à fichées, non ? (comment je suis jamais sûre de moi xD
"— Vous m’avez demandé de vous amener la reine Jade dans votre chambre. C’est chose faite. N’êtes-vous pas satisfaite, Mademoiselle Gina ?" Moi je le suis en tout cas xD
"— Si, c’est bien ce que j’ai demandé, mais... On a créé des portes pour entrer dans les pièces, vous savez ?" Les portes, c'est surfait très chère xD
"La Ministre des Affaires Clandestines croisa les mains devant elle, ses yeux de néant brillant désormais d’une lueur mesquine." brillants
"— Cela dépend, me semble-t-il. Que comptez-vous faire à Sa Majesté la reine Jade ? Dois-je m’inquiéter ? Dois-je peut-être en aviser Sa Majesté le roi…?" Surtout pas x)
"— Je vous ai embrassée, dit-elle d’une voix lointaine, détachée pour ne pas se briser. Alors que vous êtes mariée au roi… Et… Après ce que vous avez vécu… Jamais j’aurais dû. J’avais pas le droit, je… J’aurais dû voir que vous n’alliez pas bien, que vous n’aviez pas besoin de ça, que…"' Oh si, elle en avait besoin 8)
"
À ces mots, les yeux de Jade coulèrent sur le visage de Gina, s’arrêtant sur chacun de ses traits comme s’ils faisaient tous partie d’un tableau aux milles nuances qu’elle devait capturer une à une. " pas de "s" à mille ;)
"— J’ai choisi de répondre à votre baiser. Je l’ai choisi, et je le choisirai encore." Oui, oui, oui et reouiiiiiiiiii Je peux faire une danse de la joie ? Steuplait steuplait steuplait !!!
"— Je… Je comprends pas. Comment avez-vous pu… Comment… Après l’horreur que vous avez vécu, après le dégoût… Après la terreur…" vécue ?
"— Une nuit, on m’a m’arraché ma liberté, continua la reine, imperturbable. " un petit souci ici ;)
"La reine était libre." THIS ! o<jesoiuhfp c'est juste parfait <3
"La reine était libre.
Et elle aussi." CE moment pour scinder le chapitre est juste maha <3
Chapitre calme et (très!) bonne ambiance effectivement, merci <3 Je file lire la suite !!!
En vrai, je suis vraiment trop désolée pour mon retard :/
"Intéressante manière de peindre <3" --> oui, Gina a vraiment beaucoup de rage et d'émotions à extérioriser, et elle utilise principalement la peinture pour ça ;)
"Moi je le suis en tout cas xD" --> bah si Skla est satisfaite alors c'est ce qui compte xD (en vrai je pense que Gina l'était aussi :P)
"Les portes, c'est surfait très chère xD" --> mais tellement, plus personne les utilise de nos jours, c'est trop boomer --'
"Oh si, elle en avait besoin 8)" --> exactement, ce qui compte c'est que ce soit Jade qui choisisse et qui décide de ce qu'elle a besoin surtout après ce qui lui est arrivé :/
"Oui, oui, oui et reouiiiiiiiiii Je peux faire une danse de la joie ? Steuplait steuplait steuplait !!!" --> mais je t'en prie ! Qui suis-je pour t'en empêcher ? xD
"THIS ! o<jesoiuhfp c'est juste parfait <3" --> contente que tu aies aimé ce passage, j'avoue que j'aime beaucoup l'idée d'associer ce droit de choisir, de désirer à la liberté, ça me parait important :)
"CE moment pour scinder le chapitre est juste maha <3" --> Ahah oui je pense que c'était le moment parfait ^^
"Chapitre calme et (très!) bonne ambiance effectivement, merci <3" --> ça faisait longtemps que c'était pas très doux, ça fait du bien un peu :)
Merci à toi pour ton commentaire si adorable comme toujours <3 J'ai noté toutes les coquilles, je vais corriger ça ahah, merci ^^
A toute !