Chapitre 42 : La couleur de la lumière sur une toile d'obscurité [2/2]

Notes de l’auteur : Je comptais publier cette seconde partie la semaine prochaine, mais comme les parties sont assez courtes je me dis que c'est ok de publier les deux à la suite ^^ Je les sépare simplement pour un meilleur confort :)
Bonne lecture !

Ses bras se serrèrent autour de la reine, et cette dernière se blottit contre elle comme s’il s’agissait là de son ultime désir, de son dernier acte. Elle laissa une de ses mains s’échapper pour caresser la joue ronde de la reine avec tendresse. Elle imaginait les quelques sillons colorés qui devaient éclairer le visage rosi de Jade à cet instant, et un sourire nourrit ses lèvres.

Puis, la reine consentit à libérer sa bouche, et après lui avoir offert un rictus espiègle, elle posa sa tête contre la poitrine de Gina et resta immobile ainsi.

Elle ne savait si elle était prisonnière de l’étreinte de Jade, ou si Jade était prisonnière de ses bras.

Elles étaient probablement toutes deux esclaves de la folie.

Pendant quelques minutes, les deux femmes restèrent ainsi, dans la paix du silence et de leurs respirations qui se firent haletantes, puis berçantes.

— Voyez-vous, Mademoiselle Gina, dit enfin la reine, murmurant contre sa chemise entrouverte. Mon besoin cette nuit-là, mon besoin à l’instant, il est toujours le même. Juste un fantôme, un effleurement, un toucher… Qui ne casse pas, ne brise pas. Et qui me rappelle que j’ai fini par vaincre… Vivante et entière.

Sans le vouloir, un sourire fugitif anima le coin de ses lèvres sombres, et l’Ange des Sourires posa une main sur les cheveux soyeux de la reine, les caressant avec méthode et application.

— Je suis pas sûre, mais je crois que… Je comprends, souffla-t-elle contre son front.

Soudain, un éclat inattendu capta son attention, derrière la silhouette de la reine, sur son chevalet où trônait son œuvre déchaînée et déchirée. Interdite, elle cligna des yeux et son étreinte sur la reine se fit plus tendue, incertaine.

— Que se passe-t-il ?

Elle secoua la tête, ahurie.

— Je sais pas. Mon esquisse… J’étais sûre de… Non, reprit-elle, sa voix reprenant toute sa fougue. J’en suis certaine. J’ai utilisé que des pigments noirs et blancs, et pourtant…

Le visage de Jade se décolla lentement de sa poitrine, et elle eut le temps d’apercevoir ses prunelles brillantes et ses sourcils froncés avant que la reine ne se détache légèrement d’elle, assez pour se retourner vers le chevalet. Un rictus amusé courba ses lèvres roses.

Ses yeux étaient fixés sur le dessin déconstruit qui figurait sur la toile. Le visage rond d’une femme, pollué par des trainées de larmes, et barré par de grands traits fous qui découpait la toile en plusieurs bandes horizontales. Le fond était tout de noir et de gris. Pourtant, les cheveux en bataille semblaient avoir été fraichement peints de rouge et de rosé, et la robe recouverte d’une couche de peinture vert espoir.

Sans s’extirper de son étreinte, Jade dévisagea la décoratrice du palais, une lueur malicieuse animant ses iris flamboyants.

— Vous m’avez dessinée.

Gina détourna le regard, et sa main droite retrouva son bras gauche, qu’elle gratta machinalement.

— Ouais, enfin… J’ai pas voulu, c’est juste… C’est sorti.

Elle fixa alors ses mains couvertes de taches, trop consciente du regard perçant de Jade qui suivait son exemple. Cette dernière prit ses mains dans les siennes, indifférente à la peinture qui s’imprégnait sur sa peau.

Les deux femmes écarquillèrent les yeux dans un même geste.

L’une des mains était constellée de taches de peinture en nuances de noir et de blanc.

Mais l’autre était comme recouverte de tous les éclats de l’arc-en-ciel.

— Je comprends pas, marmonna Gina.

— Cette main-ci, remarqua Jade, son ton curieux, pointant les doigts tachés. C’est elle qui a touché mon visage à l’instant.

Gina observa sa main recouverte de taches multicolores comme si elle était une entité à part entière, effrayante, horrifique. Puis, son regard trouva le visage de Jade.

Ses yeux s’agrandirent encore quand elle remarqua avec stupeur qu’un sillon de pigment rouge barrait la joue de Jade, courant de l’arrête du nez vers sa mâchoire.

Soudain, un rire rauque, incontrôlé naquit dans le fond de sa gorge, et elle fixa sa main d’un air fou.

— D’accord, je vois !

Le rire cristallin, sincère et léger de Jade rejoignit le sien et calma sa nervosité. Lorsque la main de cette dernière la guida jusque devant la toile inachevée, elle se sentit épuisée, et pourtant apaisée. Le poids du noir et du gris de sa toile de rage avait été lesté de ses épaules.

Peut-être que finalement, elle était exactement là où elle devrait être.

— C’est amusant, déclara la reine d’un ton calme, observant la toile avec grande attention. Ce tableau… C’est un peu comme si vous veniez de faire renaître la couleur de la lumière sur cette toile d’obscurité. Quoiqu’il en soit, je dois avouer que je l'aime beaucoup.

La reine d’Indeya se tourna alors vers elle, son même sourire enjôleur flottant sur ses lèvres. Sa main qu’elle tenait encore entre ses doigts, elle la porta contre ses lèvres et l’embrassa avec une langueur, une sensualité qu’elle ne devrait pas posséder.

— J’ose espérer que vous m’offrirez un jour ce tableau en guise de présent. Je vous laisse le loisir de choisir la bonne occasion.

Gina ouvrit la bouche, elle s’apprêtait à laisser échapper une protestation, quand des coups étouffés résonnèrent contre la porte en bois. Instantanément, elle oublia le tableau et les mots étranges de la reine pour aller coller son oreille contre la porte, les sourcils froncés et les muscles tendus.

— Il est temps, Gin'.

À l’entente de la voix calme de Jeanne, l’Ange des Sourires hocha la tête avec satisfaction et tendit la main en direction de la reine qui souriait toujours.

C’était comme si la lumière ne voulait plus la quitter.

— Venez, Votre Majesté. Votre journée ne fait que commencer.

Les lèvres de la reine s’élargirent encore et elle déposa sa main dans celle de Gina, prenant soin de caresser ses doigts du bout des ongles.

— Je n’en doute pas un instant.

Elle se plaça à la droite de l’Ange des Sourires, qui ouvrit la porte avec délicatesse, et se tint sur la pointe des pieds pour murmurer à son oreille.

— … Et j’ose espérer qu’elle se terminera avec vous.

L’Ange des Sourires se figea, et poussa presque abruptement la reine vers la sortie de sa chambre, pour s’assurer qu’elle ne verrait pas le frisson qui avait secoué ses épaules, et l’éclair fugace, dévorant, qui assombrissait ses yeux.

 

***

 

Gina guida la reine d’Indeya jusqu’à la porte la plus proche, elle aussi incrustée dans le mur de roches qui longeait le sous-sol du Palais des Lumières. Elle frappa deux coups contre l’épais battant, et après un assentiment provenant de l’autre côté, elle ouvrit la porte et s’effaça pour laisser la reine entrer en premier.

Dans la petite pièce sombre se tenaient l’Intendante du Palais, droite comme un i face à elles, et à ses côtés Madame Ren, toujours aussi grande, sombre, avec son rictus illisible et ses yeux sans fond.

— Bonjour, Jeanne, la salua Jade avec chaleur, avant de se tourner vers la ministre. Madame Ren, ravie de vous retrouver.

Les deux femmes s’inclinèrent face à leur reine avec le plus grand respect, Ren plus profondément que Jeanne. Mais très vite, le regard de Jade tomba sur le petit lit qui ornait le coin de la pièce, et ses yeux semblèrent briller de plus belle, d’un éclat triste, mélancolique.

— Uriah, dit-elle simplement.

Tout à coup, la petite forme recroquevillée dans le lit se tendit, puis se redressa. Le garçon s’assit dans son lit, tournant la tête de tous les côtés, ses yeux clos cherchant une réponse dans l’obscurité.

— Panthère… murmura-t-il, la voix brisée. Panthère Noire… Vous êtes… où ?

Sa voix semblait tendue sur un fil, à deux doigts d’éclater dans un sanglot ou dans un hurlement. Sans attendre, Jade traversa la petite pièce et s’agenouilla à côté du petit lit. Elle avança une main vers le garçon, qui sembla la sentir, et bientôt leurs mains se trouvèrent, se serrèrent.

Uriah ne pouvait pas le voir, mais les traits de la reine d’Indeya s’étaient à présent creusés, ses yeux devenus aussi sombres qu’une forêt de minuit, brillants toujours plus fort, toujours plus déchirés.

— Oui Uriah, c’est moi, chuchota-t-elle, comme par peur de l’effrayer. Je suis là. Oh, Uriah… Je suis si désolée, si tu savais…

Elle n’eut pas l’occasion de terminer sa phrase car le silence fut brisé par le cri d’Uriah, qui se jeta en avant. Jade écarquilla les yeux de stupeur, mais ouvrit néanmoins les bras comme par réflexe, à temps pour y accueillir le jeune homme tremblant qui enfouit sa tête dans le cou de la reine. Cette dernière lança un regard étonné en direction de l’Ange des Sourires et de l’Intendante du Palais, qui le lui rendirent.

— Tout va bien, Uriah, murmura-t-elle, passant une main apaisante dans le dos du garçon. Tout va bien à présent. Je suis là, tu n’es plus en danger. C’est terminé. Diane n’est plus…

Un hurlement retentit à nouveau, et Uriah serra si fort la reine contre lui qu’elle émit un hoquet de surprise. Dans un grondement menaçant, Gina s’avança vers la reine, mais elle fut interrompue par la main rassurante d'Irénée sur son bras. L’Intendante secoua la tête avec sollicitude, et elle fut forcée de se calmer.

— Parlez pas… bégaya-t-il entre deux sanglots. Parlez pas… d’elle… J’veux… Pas. Plus jamais. C’est… pire… qu’le… Néant. C’te fille… Ses yeux… céleste… ses ch’veux qui trainent… le sang…

Les sourcils froncés, Jade tourna la tête avec l’Intendante du Palais qui lui adressa une moue désolée.

— Uriah confond la reine Diane et sa complice Esma, expliqua-t-elle. Il est persuadé qu’Esma et Diane sont une seule et même personne.

Un gémissement résonna au fond de la gorge du garçon, faisant sursauter la reine qui fixait toujours Jeanne d’un air suspicieux.

— Non… Non… C’est… la même.

Jade haussa un sourcil sceptique, avant de poser l’une de ses mains sur les cheveux bruns d’Uriah.

— Peu importe, Uriah. À présent, ni Diane ni Esma ne pourront plus te faire souffrir. Tu es en sécurité. Irénée veille sur toi, je te le promets.

— Hm… Oui, Irénée… Irénée… l’est… douce. Elle est… belle.

La reine d’Indeya glissa un regard taquin et entendu vers l’Intendante du Palais qui s’était figée de la tête au pieds, les yeux baissés sur le sol.

— Mais qu’est-ce qu’il raconte ? grommela Gina d’un ton impatient. Comment il pourrait savoir ça ?

— La beauté n’est pas visible, Mademoiselle Gina, intervint la voix caverneuse de Ren, résonnante dans son sourire immense. Uriah n’a pas besoin de voir la beauté, il la ressent. Et… Nous devons bien avouer qu’il n’a pas tout à fait tort ?

Son rictus tranchait son visage en deux lorsqu’elle se tourna vers l’Intendante du Palais, qui détourna la tête avec violence. La voix de la reine Jade lui évita une misérable tentative de se défendre.

— Bien sûr, Uriah a parfaitement raison, dit-elle avec gravité sans quitter des yeux l’Intendante.

Puis, avec une délicatesse extrême, elle entraîna le corps frêle d’Uriah vers l’arrière et sur le lit, et en se levant, elle accompagna son mouvement pour le placer dans une position allongée.

— Repose-toi, Uriah. Tu en as besoin, et surtout, tu le mérites.

Le garçon se laissa faire et s’allongea contre l’oreiller, mais rapidement, il se mit à gigoter, ses mains et ses pieds battant l’air dans tous les sens.

— Non… Non… Panthère Noire, j’suis désolé… J’ai pas… J’ai échoué. Le Léopard… Le Léopard s’est fait prendre à cause… À cause de moi. Et Iris… Iris… Aussi… Oh, Iris… J’voulais pas… J’voulais pas…

Un nouveau flot de sanglots lourds et étouffants barra la route de ses mots, et Jade posa une main douce sur son front, bien que ses traits laissaient apparaître qu’elle était quant à elle loin de trouver l’apaisement qu’elle voulait offrir.

— Ne t’excuse pas, Uriah. Ne t’excuse plus. Je sais ce dont la reine Diane est capable pour faire parler les gens. Pour leur faire dire la vérité qu’elle veut entendre. Ce n’est pas toi le coupable, c’est elle. Elle qui t’a arraché ton humanité…

Le visage d’Uriah se froissa dans une dernière grimace de douleur, puis il sembla se détendre, du menton jusqu’à son front. Les rides d’appréhension et de souffrance s’effacèrent, ses paupières tombèrent avec une quiétude nouvelle, et un sourire reconnaissant orna ses lèvres asséchées. Satisfaite, Jade caressa ses cheveux une dernière fois, avant de se lever et s’éloigner du lit, sans le quitter des yeux.

Puis, un murmure quitta sa bouche, clandestin, inaudible.

— Et moi… pour t’avoir placé dans cette situation inhumaine.

Gina décrivit un pas vers la reine, comme pour la contredire, mais elle fut interrompue par la voix de cette dernière qui s’adressait cette fois-ci à elle et aux autres spectateurs de la scène.

— Pourquoi m’avoir emmenée ici ? les interrogea-t-elle d’un ton sec. Je vous avais pourtant demandé de ne jamais révéler l’emplacement de la chambre d’Uriah à quiconque, y compris et surtout à moi-même. Alors pourquoi, Jeanne ?

Cette dernière leva les yeux vers la reine, et soutint son regard de plomb.

— Je vous ai désobéi ma reine, et j’en suis navrée, répondit-elle, son buste se courbant dans une excuse. Mais en réalité, j’ai fait ce choix pour vous.

Jade fronça un sourcil et haussa un autre, l’incitant à poursuivre.

— Nous devions vous emmener dans une pièce inconnue de tous les souverains, une pièce où personne ne viendrait vous chercher, dans le cas – peu probable, mais non négligeable – où l’on remarquerait votre disparition avant l’ouverture de la Table. La Présidente de la Table des Dix et les autres souverains doivent être en train de prendre place autour de la Table à l’instant où nous parlons. La Présidente tentera de retarder le début des débats en notre faveur, tandis que Perrault et le Dévoué Valmec s’occupent des dernières formalités.

La bouche rose de la reine s’ouvrit en grand de surprise, mais Irénée ignora sa réaction. Elle marqua une pause lourde, son regard se posant sur la silhouette endormie d’Uriah.

— Mais surtout, la raison qui m’a poussée à prendre une décision est, je l’avoue, purement égoïste, ajouta-t-elle avec la force d’un regret assumé. Regardez comme il semble apaisé. Enfin. Je crois qu’il avait besoin de vous voir. Il avait besoin de vous entendre dire qu’il n’était pas fautif, et que vous lui pardonniez.

— Lui pardonner ? répéta Jade, ahurie. Mais enfin, il n’avait rien à se faire pardonner. Il n’est qu’un enfant. Il a été prisonnier de la mauvaise bataille, entraîné par les mauvais combattants…

— Évidemment, la coupa Jeanne, ses iris adoptant une lueur solennelle. Mais cela, il ne le savait pas. La reine Diane a réussi à le persuader que sa faiblesse, ses failles ont provoqué la chute du Léopard Blanc et de la Panthère Noire. La chute de toutes les Panthères.

Jade laissa échapper un petit ricanement sardonique.

— Il est vrai que ma mère a toujours excellé dans l’art d’inventer sa vérité. Mais elle se trompe. Ni la Panthère Noire, ni le Léopard Blanc n’ont chuté.

Un court silence s’ensuivit où nul n’osa la contredire.

— Bien, reprit-elle avec sérieux, balayant la pièce et ses occupants du regard. Maintenant que nous sommes réunis ici et que vous m’avez libérée de ma prison dorée, que faisons-nous ?

— N’est-ce pas évident ? s’enquit Ren, sa voix mielleuse. Maintenant, vous retrouvez votre place, Votre Majesté.

Un sourire fier déforma les lèvres sombres de Gina, faisant ressortir la cicatrice claire qui barrait le coin de sa bouche. Dans un geste d’une beauté maladroite, elle tendit la main vers la reine, qui ne tarda pas à la saisir.

— Vous retournez à la Table des Dix pour récupérer le siège qui vous revient de droit.

Jeanne hocha la tête avec conviction tandis qu’elle se dirigeait vers la porte, qu’elle ouvrit avec précaution pour éviter de faire le moindre bruit. Elle maintint le battant ouvert et fit face à la reine, inclinée dans une posture grave.

— Et vous prouvez à tous et toutes que ce n’est pas une reine qui vous a volé la Parole, mais une criminelle.

Un sourire ravi éclot sur la bouche de Jade, tandis qu’elle jetait un œil en direction de Madame Ren. Son corps entier se mêlait à une vapeur noire et informe qui s’enroulait autour de sa taille et de ses mains tendues. Mais son sourire béant de blancheur et ses yeux dévorés par le noir scintillaient comme des étoiles dans le vide. Lorsqu’elle parla, sa voix résonna contre les murs et sembla pénétrer jusqu’à l’air et la terre alentours.

— Vous êtes peut-être considérée comme une criminelle, mais après tout…

Son visage blanchâtre commençait à être dévoré par la fumée noire, mais sa voix d’outre-tombe ne tonna que plus puissante.

— Pourquoi écouter une criminelle plutôt qu’une autre ?

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Edouard PArle
Posté le 16/11/2022
Coucou !
Peut-être que tu avais développé des explications que j'ai oublié depuis mon dernier passage mais j'avoue que je suis un peu surpris du nombre de personnes qui aident Jade, semblent toujours la considérer comme une reine malgré son secret. Enfin, ça n'est pas non plus choquant, on peut trouver des explications le plus souvent mais je te livre quand même mon ressenti.
Après le magnifique précédent, je suis un peu déçu que la scène Gina x Jade n'aille pas plus loin / ne soit pas longue mais elle était très belle malgré tout. Très cool l'idée de la peinture (=
Belle chute ! Ca va envoyer à la prochaine table eheh
Mes remarques :
"de grands traits fous qui découpait la toile" -> découpaient
"C’est un peu comme si vous veniez de faire renaître la couleur de la lumière sur cette toile d’obscurité." je ne sais pas si c'est pertinent de verbaliser ce qui était subtilement sous-entendu, j'ai trouvé ça un peu dommage
Un plaisir,
A bientôt !
Contesse
Posté le 07/12/2022
Re !

Alors non il n'y a pas tant d'explications à donner que ça j'avoue, c'est simplement une question d'affinité, de confiance aussi ! Beaucoup rejoignent son combat et sa façon de penser tout simplement, et ça se démontre souvent à la Table, Marina est souvent du côté de Jade, et Kiryana suit toujours Marina donc voilà ^^

Ahah c'est mims que tu trouves que la scène n'est pas assez longue, ça veut dire qu'elle est sympa au moins ^^ En vrai je n'avais plus trop de choses à dire, je trouvais que l'essentiel était dit à ce moment précis, et puis Jade a pas mal de choses à faire aussi donc ça me paraissait bizarre qu'elle reste enfermée pendant 2h avec Gina dans la même pièce pour papoter ^^

C'est rigolo que tu me notes que c'était pas utile de verbaliser le sous-entendu, en fait je l'ai modifié parce que quelqu'un m'avait dit que c'était pas clair xD Encore une fois, on est face à la différence de perception et de compréhension du lecteur ^^ Du coup je pense que je vais aller dans ton sens et supprimer la précision parce que je préfère aussi les sous-entendus, donc merci de me l'avoir relevé ;)

Merci encore pour tes commentaires et à tout bientôt !
Edouard PArle
Posté le 10/12/2022
"C'est rigolo que tu me notes que c'était pas utile de verbaliser le sous-entendu, en fait je l'ai modifié parce que quelqu'un m'avait dit que c'était pas clair xD "
La joie des commentaires contradictoires xD
Contesse
Posté le 10/12/2022
Oui ahah, mais je vais t'écouter je pense parce que je suis team sous-entendus moi aussi ! Après tant pis, y a toujours des divergences de compréhension et d'interprétation et c'est ok ;)
Sklaërenn
Posté le 22/06/2022
Re !

"Ses yeux s’agrandirent encore quand elle remarqua avec stupeur qu’un sillon de pigment rouge barrait la joue de Jade, courant de l’arrête du nez vers sa mâchoire." l'arête

"— J’ose espérer que vous m’offrirez un jour ce tableau en guise de présent. Je vous laisse le loisir de choisir la bonne occasion." Maha je veux lire ce moment !!

"— Non… Non… C’est… la même." Imaginons deux secondes que ça soit possible et que donc Diane, par je ne sais quel miracle puisse "scinder" son existence en deux, je me demande combien de temps il va se passer avec que quiconque n'envisage cette possibilité comme étant réelle ?

"La reine d’Indeya glissa un regard taquin et entendu vers l’Intendante du Palais qui s’était figée de la tête au pieds, les yeux baissés sur le sol." aux* pieds

"— Vous retournez à la Table des Dix pour récupérer le siège qui vous revient de droit." Oh dear yes !

"— Pourquoi écouter une criminelle plutôt qu’une autre ?" Mais tout à fait <3

Oh magad, j'ai tellement hâte de lire la suite ! Celui-ci était peut-être calme bien qu'un peu mouvementé émotionnellement pour Jade sur la deuxième partie, il annonce pas mal de choses <3
Contesse
Posté le 13/07/2022
Re !

"Maha je veux lire ce moment !!" --> Ahah, sorry mais j'ai peur qu'il ne soit pas conté, mais je te laisse l'imaginer du coup xP

"Imaginons deux secondes que ça soit possible et que donc Diane, par je ne sais quel miracle puisse "scinder" son existence en deux, je me demande combien de temps il va se passer avec que quiconque n'envisage cette possibilité comme étant réelle ?" --> Théorie très intéressante, ça ferait presque sens :O C'est vrai que quelqu'un pourrait se poser la question, après le problème c'est qu'Uriah n'a pas toute sa tête :/ je te laisse voir par la suite si quelqu'un va y penser ou pas ;)

Oui, enfin la lumière revient pour Jade, l'espoir est de retour ;) (D'où le titre du chapitre t'as vu tout est lié mdr) Mais effectivement la réflexion de Ren fait sens : c'est assez injuste que Jade soit écartée de la table alors que finalement à ce stade, Diane et Jade sont soupçonnées de la même manière !

Comme tu dis, maintenant il va se passer pas mal de choses, notamment à la Table ! Le retour de Jade, la réaction de Diane et des autres souverains... Tu verras ça dans la suite, j'espère que ça te plaira héhé ;) D'ailleurs, l'écriture est terminée ahah, manque plus qu'à publier maintenant mais tu te rapproches doucement de la fin :O

Merci pour ton commentaire et tes remarques que j'ai prises en note <3

Gros bisous, à bientôt sur Tempest ;)
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