Chapitre 43 : Le chasseur de lapin ultime.

Le narrateur :

 

 

Zorg alla dans la chambre de sa fille et raconta un soir à Cordélia quand elle eut à peu près dix ans comment il trouva le meilleur chasseur de lapin, il le nomma le chasseur de lapin ultime.

 

 

Cordélia. — Papa, j’aimerais bien avoir un animal de compagnie. 

 

 

Zorg. — Tu n’y pense pas, les animaux ne sont pas des jouets, on doit s’en occuper au quotidien.

 

 

Cordélia. — Mais j'en veux un ! 

 

 

Zorg. — Tu veux quoi ? 

 

 

Cordélia. — Un chien. 

 

 

Zorg. — Ces sales bêtes !

 

 

Cordélia. — Tu n’as pas de chien ! 

 

 

Zorg. — Parce que moi contrairement à toi j’ai dû en dresser un.

 

 

Cordélia. — Ça n'a pas l’air d’être infaisable. 

 

 

Zorg. — Le monstre que j’ai dressé fait plus de trois fois ta taille. 

 

 

Cordélia. — Je vois, il n’était pas doué pour les missions où la discrétion prime. On doit le voir de loin.

 

 

Zorg. — Petite maline ! Il a deux têtes de plus que toi.

 

 

Cordélia. — Et toi tu ne savais plus où donner de la tête.  

 

 

Zorg. — Pour ton information, avec ses trois têtes, ce chien est un excellent chasseur. 

 

 

Cordélia. — Et il chasse quoi ?

 

 

Zorg. — Le petit gibier. 

 

 

Cordélia. — Un tel monstre et il se contente du petit gibier. 

 

 

Zorg. — C’est le résultat d’un bon dressage, je ne voulais pas qu'il s’attaque à n’importe qui alors je lui ai donné une cible. 

 

 

Cordélia. — Une cible !

 

 

Zorg. — Je lui ai appris à chasser le lapin et malgré ses trois têtes il lui a fallu un long moment pour comprendre ce qu'il devait me rapporter.

 

 

Cordélia. — Que t’a-t-il rapporté ? 

 

 

Zorg. — Des tas de choses, des gens, divers animaux. 

 

 

Cordélia. — À la fin, il a réussi ? 

 

 

Zorg. — Oui, maintenant il n’y a pas de meilleur chasseur de lapin, j’ai même mangé plusieurs fois ce qu’il m’a rapporté.

 

 

Cordélia. — Tu manges du lapin? 

 

 

Zorg. — Tu en manges aussi. Tu sais la bonne viande dans ton assiette. 

 

 

Cordélia. — Pourquoi on ne m’a jamais dit ce que je mangeais ?

 

 

Zorg. — Pour que tu finisses ton assiette.  

 

 

Cordélia. — C’est de la traîtrise ! 

 

 

Zorg. — Une idée de ta mère, elle te pensait sensible. 

 

 

Cordélia. — Je ne suis pas une faible !

 

 

Zorg. — Tu es bien ma fille. Ce chien est très obéissant maintenant. Tu veux l’accompagner pour sa prochaine chasse ? 

 

 

Cordélia. — J’en serai ravie ! Je te rapporterai ton repas et il sera copieux.  

 

 

Zorg. — Viens avec moi, je vais te le présenter. 

 

 

Cordélia. — Il s’appelle comment ? 

 

 

Zorg. — Il a porté plusieurs noms depuis que je le connais mais moi je l’appelle Trinita.

 

 

Ils sortent ensemble.

 

 

 

 

 

 

 

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