Chapitre 47 : Elena

Par Zoju
Notes de l’auteur : J'espère que ce chapitre vous plaira :-) Bonne lecture Modifié le 08/11/2020

Le reste de la semaine a été calme. Aujourd’hui change la donne. Les frères rentrent à la base. Je jette un regard à ma montre : ils devraient d’ailleurs déjà être arrivés. Je sais que Hans viendra presque directement chez moi. Je n’en ai pas envie. Je sais que je dois assumer mon choix, mais je ne veux pas avoir cette discussion. Tellin n’est plus revenu me voir, mais il me surveille. J’en ai la certitude. Sa présence m’étouffe. Je survole mon bureau du regard. Je m’extrais de mon siège et me mets à arpenter les lieux. Il fait assez sombre. Je n’ai pas encore remplacé l’ampoule qui s’est brisée. Il faudra que j’aille en chercher une nouvelle. Je pourrais demander à Isis. Soudain, on frappe à la porte, je me tends instantanément. Je me dépêche de retourner m’asseoir sur mon siège. Je ne sais pas si j’aurais la force de me tenir debout. J’invite le visiteur à rentrer. Comme je m’y attendais, c’est Hans. Avant qu’il ne parle, j’envoie Isis chez l’intendante pour aller me chercher une ampoule. Sans rien rajouter, elle nous laisse. Je ne bouge pas et me contente d’observer le nouveau venu. Il a l’air bien reposé.

- Je viens de rentrer, m’apprend-il. Comment s’est passée la semaine ?

- Plutôt bien, mentis-je. Et toi, comment va ton père ?

Il me sourit.

- Ce n’était pas si grave. Il va vite s’en remettre. Le docteur du village est un incapable. Il nous a inquiétés pour rien.

Je lui rends son sourire, mais j’ai l’impression qu’il est si faux.

- Je suis contente pour toi. Et Nikolaï ?

- Je pense qu’il commence à aller mieux. Retrouver la famille lui a un peu remonté le moral.

- C’est super.

Je déteste me comporter de la sorte alors qu’il est si heureux. Il fait un pas en avant pour se rapprocher, mais je le stoppe d’un geste. Il s’arrête surpris.

- Un problème ? s’inquiète-t-il.

Je ne souris plus.

- J’ai à te parler, Hans.

- Je t’écoute. 

J’avale ma salive. Je veux en finir le plus vite possible même si c’est violent.

- J’ai beaucoup réfléchi, je crois qu’on a fait une erreur toi et moi. Nous ne sommes pas faits pour être ensemble. Je ne veux pas continuer à te fréquenter. Je suis désolée.

Mon collègue me regarde, déconcerté.

- Je te demande pardon ?

- Tu as très bien compris.

Mon visage s’est composé d’un masque de neutralité, mais je suis complètement détruite à l’intérieur. J’aimerais qu’il parte d’ici pour que je puisse laisser libre cours à ma tristesse. Un silence s’installe avant qu’il ne soit brisé par mon collègue.

- Et pourquoi ? murmure-t-il perdu.

Je croise son regard.

- La nature des sentiments que je croyais avoir pour toi n’était pas ce qu’il était, dis-je. Aller plus loin serait une erreur aussi bien pour moi que pour toi.

Mon argument semble le sortir de sa torpeur.

- Je ne suis pas d’accord ! s’exclame-t-il. Laisse-moi une chance de te prouver que tu te trompes !

Mes ongles s’enfoncent dans les accoudoirs de ma chaise.

- N’insiste pas, Hans. Ma décision est prise.

Mon collègue me scrute en silence.

- Ne fais pas ça, me supplie-t-il.

- Je te le répète, mon choix est fait.

Hans se gratte l’arrière du crâne, de plus en plus mal. Je me mords la lèvre inférieure. Il suspend son geste tandis que sa mâchoire se contracte. J’imagine qu’il va prendre une nouvelle fois la parole, mais contre toute attente il reste silencieux.

- Si c’est ce que tu désires, je m’y ferai, finit-il par soupirer.

Je hoche la tête.

- Je te remercie de ta compréhension.

J’ai obtenu ce que je voulais, toutefois je suis déçue que mon interlocuteur ne se soit pas rendu compte du rôle de Tellin dans tout ça. Le major avait raison. Hans ne pourra jamais me comprendre. Cette réalité m’est particulièrement douloureuse. Dire que je pensais avoir trouvé la personne qu’il me fallait. J’ai été bien naïve, encore une fois. Alors que je m’attends à ce que Hans parte, celui-ci me surprend à poser ses mains sur ma table et à me demander :

- Juste une petite question avant de partir et de me lamenter. Cette rupture, c’est toi qui l’as voulue ou bien c’est une requête de notre cher supérieur ?

- C’est de moi.

J’ai eu une brève hésitation avant de répondre. Sa supposition m’a prise de court. Cela n’a pas échappé à Hans. Son expression change du tout au tout.

- Je le savais ! s’emporte-t-il.

Il contourne le bureau pour se placer à mes côtés, mais je me lève et m’éloigne. Je veux mettre le plus de distance possible entre lui et moi.

- Ne rends pas la chose plus compliquée. S’il te plait, le prié-je.  

Il frappe son poing sur la table.

- N’espère pas t’en sortir aussi facilement. Je ne quitte pas cette pièce sans explication.

- Il n’y a rien à expliquer.

- Bien sûr que si. Tu me largues sans raison juste parce que lui te l’a ordonné et tu crois que vais accepter ? Tu me prends vraiment pour le dernier des abrutis.

Son ton s’est fait acerbe.

- Je ne lui dois rien ! craché-je.  

- Ah bon ? Parce que pour le moment, tu ne me donnes pas du tout cette impression. Qui est cet homme pour toi ?

Au fond, le sais-je moi-même ? Je me contente de lui répondre :

- Mon supérieur, rien de plus.

- Je dirais plutôt un salaud, oui. Ose nier qu’il ne soit pas venu ici après mon départ.

Je me mure dans le silence.

- Que t’a-t-il fait ? insiste-t-il.

Je me tais toujours. Je n’ai pas envie d’en parler. Les souvenirs que j’ai avec Tellin m’écœurent. Hans devient livide. Qu’est-ce qui lui est passé par la tête ? Lorsqu’il reprend la parole, sa voix est particulièrement hésitante.

- Ne me dis pas qu’il t’a… touché ?

Son regard se porte sur mon ventre. Je sursaute en comprenant où il veut en venir. Je ne m’attendais pas à cette demande. Je m’apprête à riposter, mais un flot de souvenirs m’en empêche. Le major est face à moi. Je sens sa main se poser au creux de mes reins, sa bouche sur mes lèvres. Mes doigts agrippent mes cheveux alors que je tente de repousser ces visions le plus loin possible. Hans a viré écarlate et sa mâchoire s’est contractée violemment.

- Il a osé, murmure-t-il lugubre.

- Non ! m’empressé-je de m’exclamer. Il m’a juste embrassée.

Une expression de stupeur traverse ses traits avant que ses poings ne se serrent et se mettent à trembler. J’ai l’impression que ma réponse loin de le calmer n’a fait qu’attiser sa colère.

- Juste ? Je t’arrête tout de suite, Elena ! Ce n’est pas parce qu’il t’a « juste » embrassée que c’est moins grave.

- C’est toujours un moindre mal, marmonné-je.

Hans me fixe, incrédule, avant de s’écrier furieux :

- Tu t’entends ? Tu me parles de choix alors qu’il t’impose sa volonté. Ce type n’a pas le droit de te traiter de la sorte, un point c’est tout !

Mes doigts s’enfoncent dans mon bras. Ses paroles me font mal. Elles sont douloureusement vraies, mais que veut-il que je fasse dans ce genre de situation ? Face à mon silence, mon interlocuteur s’apprête à répliquer, mais je le prends de vitesse :

- Il n’a pas été plus loin, alors, s’il te plait, n’insiste pas. C’est déjà assez pénible comme ça.

Hans passe une main devant ses yeux.

- Je n’aurais jamais dû te laisser seule avec lui.

- Peu importe que tu sois resté. Mon choix aurait été le même.

- As-tu subi autre chose ? me demande-t-il en ignorant mes arguments.

- S’il te plait, Hans. Laisse-moi, soupiré-je lasse de cette discussion.

- Réponds ! m’ordonne-t-il.

Il ne lâchera pas l’affaire aussi facilement.

- Il t’a menacé, dis-je.

- Seulement ?

- Comment ça, seulement ? Ce type veut ta peau et tu me réponds seulement ! m’exclamé-je hors de moi.  

- Ce n’est pas une surprise. On s’y attendait.

- Peut-être, mais maintenant que j’en ai la confirmation, ne prenons pas de risques inutiles. Je préfère que nous cessions tous contacts. Je te demande pardon de t’avoir donné de faux espoirs. Trouve-toi quelqu’un qui te mérite vraiment.

Je fais un pas de côté, mais il me barre la route.

- Jamais ! Tu me bassines les oreilles sans arrêt sur le fait que tu refuses de faire souffrir quiconque, mais tu ne te rends pas compte que tu obtiens tout l’inverse.

Je baisse les yeux. Je ne veux pas qu’il continue :

- Regarde-moi quand je te parle.

Il soulève mon menton pour capter mon attention.

- Cela me fait plus mal qu’autre chose. Pourquoi devrais-tu être la seule à t’enfoncer ? poursuit-il.

D’un revers de main, j’éloigne ses doigts.

- Je le mérite, pas toi. J’ai l’habitude de prendre les coups.

Son expression se fait peinée.  

- Ne dis pas cela.

- Et pourtant, c’est la réalité. J’ai accepté ma situation, il y a bien longtemps.

- Ces propos que tu tiens, ils sont lâches ! Cela ne te ressemble pas.

Il se campe à nouveau devant moi.

- Bats-toi au lieu de fuir systématiquement !

Je suis furieuse. J’en ai assez que les autres tentent de me cerner et de voir en moi n’importe quoi.  

- Qu’est-ce que tu en sais ? Je suis lâche ! Tu ne l’avais pas encore compris. C’est ma nature. La fuite a toujours été ma seule solution !

Je suis pitoyable. Au fond, le vrai problème, c’est moi. Hans ne se laisse pas démonter. Je le vois à son regard.

- Il serait peut-être temps de changer.

- Ce n’est pas aussi simple.

Sa mâchoire se crispe davantage.

- Encore la même excuse ! Ce n’est simple pour personne, mais il faut serrer les dents et continuer à avancer.

Ses paroles sont comme des poignards. 

- S’il te plaît, Hans, n’insiste pas. Ma décision est prise.  

- Et si je refuse ?

Je lève les yeux pour croiser les siens. Pourquoi s’accroche-t-il à ce point ? Je n’en vaux pas la peine.

- Tu ne peux pas me forcer.

- En effet. Et jamais je ne me le permettrais, mais je doute que tes sentiments aient changé en seulement une semaine.

Je soupire.

- C’est long une semaine.

- C’est court surtout.

Il se rapproche. Mon esprit veut partir, mais mon corps refuse l’ordre.

- Ose me dire que tu es déjà passée à autre chose, souffle-t-il à mon oreille.

Je tourne la tête. Il est tout prêt. Il lui suffirait de se pencher légèrement pour que nos lèvres se touchent, pourtant il ne bouge pas. Je croise ses prunelles azurées si belles et je comprends qu’il ne le fera pas. Il se contente de me poser une question muette. Je comptais résister, mais je n’en ai pas envie. Mon corps réagit à l’instinct. Je glisse mes bras autour de son cou pour me coller un peu plus à lui. Ma bouche se referme sur la sienne. Instantanément, il répond à mon baiser. Ce n’est pas comme avec Tellin. C’est tendre et attentionné. Je m’agrippe à son uniforme. J’en veux plus. Je finis par reprendre le contrôle et m’écarte de lui avec peine.

- Il ne faut pas, dis-je.

Il m’attrape le visage avec ses mains. Il est si proche que cela devient un supplice. Je n’arriverai pas à le repousser indéfiniment.

- Je te le répète, Elena. Ce n’est pas Tellin qui décidera à ma place. Je ne me laisserai pas faire aussi facilement. Tu peux me croire.

- Je refuse de te perdre. Si tu avais vu son regard lorsqu’il me l’a dit, tu n’affirmerais pas cela.

- Bien sûr que si ! Cesse de vouloir me protéger à tout prix. Sois un peu plus égoïste.

- N’insiste pas, ma décision est… 

Il ne me laisse pas continuer et m’embrasse derechef. Malgré la tension qui émane de lui, son baiser reste très doux. Il s’éloigne.

- Je t’aime Elena et rien ni personne ne me fera changer d’avis, même pas toi. Alors, accepte-le. Accepte-moi !

Mes arguments disparaissent aussitôt. Une boule se forme au creux de ma gorge. C’est la première fois que l’on exprime cette phrase pour moi. Luna et Magda me l’ont fait savoir, mais ne me l’ont jamais déclaré concrètement. Un bref sourire se dessine sur mes lèvres. Je m’accroche à sa veste.

- Tu n’es qu’un idiot.

Hans émet un petit rire.

- Je vais finir par le savoir.

- Ne me fais pas regretter mon choix. Jure-moi que tu vivras !

- Je te le jure. Et toi, promets-moi que plus jamais tu ne laisseras Tellin décider pour toi, même s’il te dit qu’il aura ma peau. Je serai prudent.

Je serre les lèvres. Je crains de commettre une nouvelle erreur. Je lève mon visage vers Hans et en voyant son sourire réconfortant, je ne doute plus. J’en ai assez d’être faible.

- Je te promets que ce sera mon dernier moment de faiblesse.

Après avoir prononcé ces mots, je me rends compte que ce sont les mêmes que Luna m’a dit la veille de la bataille. Mes yeux piquent. J’enfouis mon nez dans la veste de Hans. Je me retiens de pleurer. Plus de larmes. Je ne veux plus vivre prisonnière du passé. Je dois aller de l’avant même si c’est douloureux. Hans a raison. Je ne dois plus fuir. Je dois faire face et me battre.   

 

Je ne sais pas combien de temps, nous sommes restés enlacés. Je me sens en sécurité dans ses bras. Je m’écarte de lui, j’ai quelque chose à lui demander. Cela me turlupine plus que je le souhaiterais. C’est à propos de sa permission. Plus j’y pense et plus j’ai l’impression que quelque chose cloche.

- Dis-moi, Hans, qui t’a donné ta permission ?

Il semble étonné par ma requête.

- Le secrétaire du maréchal, pourquoi ?

- Il ne t’a pas posé de questions ?

- Pas spécialement. Juste la raison de ma venue, puis il est allé demander l’autorisation à notre chef.

- Rien de plus ? m’étonné-je. Nos échanges avec l’extérieur sont contrôlés scrupuleusement et il te laisse partir comme si de rien était.

- On m’a juste demandé de ne pas trop trainer. Mon père allait peut-être mourir, donc ils se sont montrés cléments.

Je lui fais face.

- Réfléchis deux secondes, Hans. Notre base a connu une défaite cuisante il y a à peine un mois. Nous sommes en sous-effectif. Le moindre soldat est précieux, surtout les officiers, et il en laisserait partir deux pour rendre visite à leur famille sans même une escorte.

Il se passe une main sous le menton.

- Maintenant que tu le dis, c’est vrai que c’est louche, déclare-t-il. Mais on ne s’inquiète peut-être pour rien. Mon père était malade et… 

- Hans, l’armée se fiche bien de ton père. C’est même étonnant que tu aies pu avoir ta mère au téléphone. Nous sommes en état d’alerte, je te rappelle.

Je regrette d’avoir des mots aussi froids avec lui, mais je n’ai pas le choix. Plus j’avance dans mon raisonnement et plus je crains que ce soit la vérité. Le visage de Hans se durcit.   

- Tu exagères.

- Ici, toujours. Je pourrai voir ta permission ?

Il sort un papier et me le tend sans vraiment y croire.

- Si tu veux.

Je l’empoigne et le lis attentivement. J’espère intérieurement ne rien découvrir. Mon regard est interpellé par la signature. Mon cœur manque un battement. Hans le remarque immédiatement.

- Qu’est-ce qu’il y a ? Tu as trouvé quelque chose ?

Je lui retourne la feuille pour qu’il puisse voir le contenu.

- Hans, cette signature, ce n’est pas celle du maréchal.

J’avale ma salive et termine :

- C’est celle de Tellin.

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annececile
Posté le 25/05/2020
Un bon chapitre! J'ai craint le pire au debut, lors du dialogue entre Elena et Hans, mais ouf, elle reussit a sortir de ses schemas de reaction habituels. Hans est perspicace. Ceci dit, il est peut-etre un peu trop sur de lui...

"Seul Aujourd’hui, change la donne" : j'ai cru un instant qu'Elena disait qu'elle etait seule aujourd'hui...? la contruction de la phrase me semble un peu bizarre. Peut-etre qqchose comme : "Mais aujourd'hui est tout different"?

"L’incompréhension réapparait sur son visage" : incomprehension est peut-etre un peu fort. Elena pose des questions tout a fait normales dans le contexte. Il sent qu'il y a quelque chose de pas naturel dans sa facon de le faire. Peut-etre dire plutot qu'il est perpexe ou intrigue?

- "Je te demande pardon. / - Tu as très bien compris." Qui dit quoi? L'absence de points d'interrogation ne facilite pas la comprehension du dialogue. :-) Je suppose que Hans demande a Elena de repeter? A la premiere lecture, on pense que l'un des deux s'excuse de quelque chose.

"c’est toi qui la voulus" : c'est toi qui l'a voulue?

"C’est de moi." : peut-etre "c'est ma decision"?

"Je ne m’attendais pas à cette demande." Ce n'est pas vraiment une demande ou une question. Plutot une supposition. Ou simplement "je ne m'attendais a ce qu'il dise ca"

"tu ne te rends pas compte que tu obtiens tout l’inverse." : c'est plutot que le comportement d'Elena cause de la souffrance, plutot que d'obtenir quoi que ce soit.

"Il ne me laisse pas continuER"

La signature confirme que Tellin voulait provoquer l'absence de Hans. Mais dans un second temps, je me demande : pour une simple demande de permission, n'est-il pas normal que Tellin, qui semble etre le bras droit du Marechal, signent un certain nombre de papiers pour lui?

Suspense, suspense.... Bon courage pour la suite! Je continue de prendre grand plaisir a suivre ton histoire !
Zoju
Posté le 25/05/2020
Merci pour ton commentaire ! Effectivement, Hans semble un peu trop sur de lui. Toutefois, s'il s'était mis à paniqué, cela aurait paniqué davantage Elena. Hans se doutait bien que si Elena se comporte étrangement soit elle culpabilise soit quelqu'un en est la cause. J'aime beaucoup ce chapitre (J'aime toute mon histoire, mais ce chapitre est important). Je vais corriger les éléments que tu as mentionné. Effectivement, certains posent problème. En tout cas, je suis contente que mon histoire continue à te plaire ! :-)
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