Un livre blotti entre ses bras, Jade arriva devant la fontaine d’Hermine dans les jardins du Palais des Lumières. Elle se permit d’observer la statue avec plus d’attention cette fois, et à la vue de cette femme parfaite sculptée dans le marbre, elle ne put retenir un petit rire amusé.
Hermine n’avait rien d’une grande femme resplendissante de beauté et de sagesse, et cela était bien mieux ainsi.
Avec un plaisir non dissimulé, Jade posa ensuite sa main sur la tête de Lapsi et laissa à nouveau la paix et le silence l’engloutir quelques instants. Les pépiements du petit dragon la sortirent de sa torpeur au bout de quelques minutes, et elle caressa le crâne argenté de la bête avec tendresse.
Puis, elle s’assit sur le rebord de la fontaine, retenant un sourire lorsqu’elle sentit Lapsi s’approcher, et se coucher tout près d’elle de telle sorte que son aile lui effleurait le dos. Pour patienter, elle ouvrit le livre à la couverture bleu marine.
« Les déconstructions et reconstructions de l’être : une magie du Chaos » de Quionn Senti.
Son doigt caressa le nom avec douceur, et elle sourit.
Elle aurait voulu discuter du contenu de ce manuscrit avec celle qui l’avait mis au monde, mais la reine Eléanor demeurait introuvable. Même la bibliothèque et son gardien ne semblaient pas l’avoir aperçue.
Alors, elle ouvrit le livre et jeta un œil à la table des matières. Son doigt tomba sur la partie qui l’intéressait, et elle se précipita vers la page 707, qui titrait :
« Paragraphe 2 : Le Gemelli »
Parcourant les lignes à une vitesse phénoménale, ses yeux s’agrandissaient au fur et à mesure que les informations – qu’elles avaient sans doute déjà lues pendant son éducation, il y a une dizaine d’années – prenaient enfin sens.
Elle fut interrompue dans sa lecture par une voix plate.
— Vous avez demandé à me voir.
La reine d’Indeya leva lentement les yeux pour croiser le regard vide la Sorcière Bleue.
— En effet. Je vous remercie d’avoir accédé à ma demande, Kiryana. Je vous en prie, asseyez-vous, l’invita-t-elle, désignant le rebord de marbre d’un geste de la main.
Pour toute réponse, Kiryana marcha jusqu’à elle, s’arrêta à un mètre face à elle, et demeura immobile telle une statue, les mains jointes devant elle.
— De quoi souhaitiez-vous discuter ?
Jade referma son livre et le déposa sur le rebord près d’elle. Elle laissa son regard se perdre au loin dans les arbres et les massifs qui décoraient le jardin.
— Cela vous paraitra sans doute étrange, mais… une fois n’étant pas coutume, je souhaiterais parler de ma mère.
Kiryana se tendit instantanément, ses épaules se faisant carré, les phalanges de ses mains virant au blanc.
— Il n’y a pas grand-chose à dire, dit-elle, glaciale. Que voulez-vous savoir ?
— Oh, je ne sais pas, répliqua Jade, l’air faussement indifférent. Pourquoi a-t-elle bénéficié de vos enseignements particuliers, alors que le roi Amalric et la reine Danae ne paraissaient pas dignes de les recevoir, par exemple ?
Les traits blancs de Kiryana s’étirèrent dans un masque de surprise, qui ne survécut néanmoins pas longtemps face à son apparence impassible.
— Le roi Amalric bénéficiait d’un enseignement spécial dispensé par des précepteurs chargés de lui apprendre sa tâche royale. Quant à Danae, elle n’avait pas les mêmes besoins que Diane.
— Ah, vraiment ? Alors, quels étaient les besoins de Diane, selon vous ?
Les lèvres pâles de la sorcière se pincèrent, déterminées à rester fermées. Pourtant, au bout de plusieurs secondes, elles s’ouvrirent comme à contre-cœur.
— Diane était perturbée. Elle était une enfant ordinaire, renfermée mais elle possédait une certaine lumière, bien que difficile à appréhender. Elle était très proche de la reine Asmé, sa mère. Lorsque cette dernière est morte alors que la princesse n’avait que onze ans, son père le roi Arnthor s’est mis en tête d’être encore plus exigeant et impitoyable avec elle. Diane n’était qu’une enfant, mais c’est comme si… elle était déjà morte.
Sa voix se fit alors misérable chuchotement. Jade demeura longuement silencieuse, le regard fixé sur la cime d’un cèdre qui se découpait devant le soleil.
— C’est de vous que lui vient cette phrase, « le miroir ne reflète que ce qui lui fait face », cette dictature des apparences… n’est-ce pas ? demanda-t-elle d’une voix lointaine.
Kiryana secoua la tête, laissant s’échapper quelques mèches blanches de son chignon tressé.
— C’est sa mère qui disait toujours ça. Lorsqu’elle est morte, j’ai tenté tant bien que mal de la remplacer et de perpétuer cet enseignement. Jamais je n’ai pensé qu’elle pousserait cette leçon aussi loin…
Un sourire amer déchira les lèvres roses de Jade.
— Bien sûr, vous n’y avez juste pas pensé. Et ce conte, la fille sans larme et la rivière d’argent, vient-il de vous, ou alors de la reine Asmé également ? Je suppose qu’il s’agit d’un conte traditionnel de Galvin, ou peut-être importé du Sskiar ?
Cette fois-ci, le visage figé de Kiryana fut déformé par l’incompréhension, et l’un de ses sourcils blancs se fronça.
— Non, il ne vient pas de moi, ni de la tradition. Je n’en ai jamais entendu parler.
Comme par mimétisme, les sourcils de feu de la reine d’Indeya se froissèrent à leur tour. Jade plongea sa main dans le bassin et laissa ses doigts danser sur la surface de l’eau, non loin de la forme endormie de Lapsi.
— C’est bien étrange… Cela sonnait comme une légende tragique racontée au chevet des petites filles de génération en génération, pour les emmurer dans le silence, les enfermer dans leur corps. La fille qui ne peut pleurer et attend désespérément au-dessus de la rivière que ses cheveux d’argent se transforment en larmes…
Les yeux bleu impénétrable de Kiryana s’écarquillèrent légèrement.
— De quoi parlez-vous ? articula-t-elle, son ton peinant à cacher une inquiétude naissante.
Jade croisa son regard avec un mélange de flegme et de lassitude.
— Il s’agit de l’histoire de la fille sans larme et de la rivière d’argent, expliqua-t-elle d’un ton égal. Mais je croyais que vous n’en aviez jamais entendu parler ?
Les sourcils d’argent de la Sorcière Bleue se tordirent de plus belle sur son front d’albâtre.
— Je ne connaissais pas le conte, mais…
Elle marqua une pause, et son regard tomba pour se perdre dans l’eau de la fontaine.
— L’histoire, en revanche, je ne la connais que trop bien.
Jade suivit son regard, l’air sceptique.
— C’est un conte que me répétait la reine Diane chaque soir jusqu’à mes onze ans. Si ce n’est ni votre œuvre, ni celle d’Asmé, ni le fruit d’une légende, alors je ne comprends pas bien comment vous pouvez la connaitre.
— Cette histoire n’a rien d’une légende, rétorqua Kiryana, son ton soudain plus doux. Et si Diane vous l’a racontée, alors cela signifie qu’elle désirait que vous sachiez.
— Que souhaitait-elle que je sache ? l’interrogea la reine, méfiante.
Kiryana s’approcha de la fontaine et leva ses deux mains en l’air à hauteur de son visage.
— Ne posez pas de question. Regardez. Écoutez les réminiscences de l’eau.
Ahurie, Jade se leva pour se placer aux côtés de Kiryana, la fixant d’un air sceptique.
— Les réminiscences de…
Sa voix mourut dans sa gorge lorsqu’une vague se souleva dans le bassin et se dressa dans les airs face aux deux femmes, montant plus haut encore que la statue de la déesse, comme un couloir menant vers le ciel. Puis, le conduit d’eau vira et s’échappa dans les jardins, avant de disparaitre à l’horizon dans un assourdissant bruit de cascade qui s’écrase contre les rochers.
— Qu’est-ce que… murmura Jade.
Mais Kiryana avait toujours les bras dressés vers le ciel, comme attendant quelque chose. Elle ne lui répondit pas. Au bout de quelques minutes, l’entièreté de l’eau du bassin se dressa dans les airs à son tour, comme si la gravité n’était plus. Dans un tourbillon harmonieux, l’eau se forma comme un mur grouillant de vie devant Jade et Kiryana. Lapsi poussa un gémissement de peur et s’élança en dehors de la fontaine. Sans quitter des yeux le bassin, il recula, un pas après l’autre.
Puis, la tornade d’eau se déconstruisit, à son sommet, des filaments d’eau se détachèrent et se déroulèrent comme une spirale limpide sous les yeux ébahis de la reine d’Indeya.
La spirale d’eau entoura les deux femmes, comme pour les enfermer.
Ou les protéger.
Et des images, reflets d’un autre monde, animèrent l’eau.
Intriguée, Jade s’approcha et tenta de déchiffrer les apparitions qui défilaient sous ses yeux.
— Qu’est-ce que…
— Suivez le cours de l’eau, répondit Kiryana.
Malgré sa perplexité, Jade parvint à observer attentivement les cours d’eau qui se dressaient en l’air devant elle et identifia le sens de circulation de l’eau. Alors, ses yeux cherchèrent la source, là d’où s’écoulait l’eau, là d’où naissaient toutes les illusions.
À la base de la tornade, au fond du bassin, elle aperçut la première image.
Le premier reflet de cette réalité.
Et elle se laissa guider par les réminiscences de l’eau.
Au-dessus de l’eau, un visage s’approche.
Encadrant le visage, des filaments argentés tombent comme des étoiles se jetant dans la rivière.
La petite fille se penche au-dessus de la rivière.
La pointe de ses cheveux touche la surface de l’eau, et elle sourit.
Instinctivement, Jade tendit une main, comme pour toucher les cheveux d’argent.
Ils étaient prisonniers de l’eau.
— Encore un peu, murmure-t-elle.
Elle se penche, encore et encore.
Ses cheveux sont infinis, comme son sourire.
Ses cheveux brillent, mais son sourire lui est éteint.
Cassé, déchiré, brisé.
Les filaments d’argent sont à moitié engloutis par les flots.
Le sourire s’élargit comme s’il voulait avaler la rivière.
Elle se penche encore.
— Non… appela Jade, la voix nouée.
Sa main était toujours désespérément tendue vers la fille de l’eau, jusqu’à ce qu’une poigne ferme la force à baisser le bras.
— Taisez-vous ! siffla Kiryana.
Une main se pose sur l’épaule de la petite fille et la tire en arrière.
— Votre Majesté, que faites-vous ?!
La voix est froide, dénuée de sentiment, mais elle n’a pas le timbre sombre de celle qui lui répond.
— Je regardais mes larmes.
La petite fille s’éloigne de l’eau et se tourne vers la grande femme bleue.
— Vos larmes ? Que dites-vous ?
— Je ne sais pas pleurer, alors je me disais, peut-être… la rivière peut-elle pleurer pour moi ?
La femme reste bouche bée devant le sourire béant de la petite fille. Elle semble retrouver ses esprits, et elle tend une main vers la petite fille.
— Allons, Votre Majesté. Vous ne devez pas rester ici.
Hésitante, la petite fille finit par prendre la main blanche.
— Il fera bientôt nuit, poursuit la femme. Et…
La petite fille quitte sa main et la sienne retombe contre son flanc, branche morte.
Son regard est vide, aspiré.
— La nuit est laide.
La main de la femme flotte dans les airs dans sa direction.
— Comment cela ?
— La nuit, je vois les yeux jaunes… Je n’aime pas les perles qui brillent doré.
La femme bleue ouvrent de grands yeux. Elle ouvre la bouche, la ferme.
Abandonne.
Une inspiration déchirée retentit tout près d’elle, mais Jade obéit et demeure muette.
— Nous ne devons pas rester dehors. Rentrons à la Citadelle, le roi Arnthor vous attend.
La petite fille fixe longuement la femme, et elle aussi…
Elle abandonne.
Elle offre un dernier regard à la rivière.
Elle ferme les yeux.
Elle prend la main de la femme.
Et elle rentre affronter la nuit.
Jade tourna la tête lentement vers la Sorcière Bleue, et elle fut persuadée de distinguer dans ses prunelles bleues un éclat de verre brisé, comme un remords éternel.
Mais très vite, elle fut de nouveau happée par le tourbillon des réminiscences.
Les filaments d’argent sont teintés de rubis, mais la rivière les accueille quand même.
La petite fille est devenue fille.
Et la femme bleue qui court derrière elle, quant à elle, est toujours femme.
Et toujours ignorante.
— Princesse Diane ! crie-t-elle. Que s’est-il passé ? Le sang sur vous… Ne me dites pas que…
— Père est mort, répond Diane, indifférente.
Elle fait apparaitre des mains rouges qu’elle examine sous ses yeux fascinés. La femme derrière elle ne parvient pas à cacher ses traits horrifiés.
— Diane… Par la Mère, mais qu’est-ce que vous avez fait ? Pourquoi avoir tué le roi Arnthor ?
— Je suis navrée, ce n’est pas moi qui l’ai tué.
Le ton posé de Diane transperce la sorcière. La femme bleue s’approche, livide.
— Vous êtes navrée ?
— Oui, je suis navrée car je voulais le tuer moi-même. Mais je n’en ai pas eu la possibilité.
— Si ce n’est pas vous qui l’a tué, alors qui l’a fait ?
Diane est parfaitement immobile. Elle lève les yeux vers elle.
Le calme de la perfection danse dans ses yeux de diamant.
Elle est sage, immobile, comme elle l’a toujours été.
— C’est elle.
— Elle ? Mais qui ça, elle ?
Alors, Diane sourit. Tendrement.
— Elle est venue m’aider. Elle rit quand je n’y arrive plus. Elle pleure quand je n’ai pas le droit.
Elle marque une pause, elle se lève.
Ses cheveux d’argent touche le sol, forme une trainée d’étoiles derrière elle, qui s’écoule dans la rivière. Elle se plante devant la femme bleue, et elle sourit encore.
Elle porte une promesse de chaos comme un rouge à lèvres sanglant.
— Elle tue quand je ne peux pas.
Elle contourne sa préceptrice, et elle s’arrête, mais ne se retourne pas.
À la place de son visage, c’est sa rivière d’argent qui fait face à la Sorcière Bleue.
— Elle m’a entendue. Car voyez-vous, Kiryana… Elle non plus, elle n’aime pas les yeux jaunes.
Alors, elle se tourne.
Et pour la première fois, son visage se reflète entièrement dans la rivière.
Un cri étranglé s’échappe de la gorge de la reine, tandis qu’elle décrit un pas en arrière.
Son cri trouva écho non loin derrière elle, et les deux femmes prisonnières de la cage d’eau se retournèrent brusquement.
À quelques mètres d’elles se tenait la reine Marina d’Elesther, droite comme un i, les poings serrés et les lèvres ouvertes dans un hurlement fantôme.
Sous ses yeux et sur ses joues serpentaient des traînées de cendre.
Des larmes de feu éteintes.
Ou jamais nées.
Les yeux de Jade croisèrent les prunelles mordorées de Marina.
Brillantes de tristesse.
Brûlantes de haine.
Lentement, la reine d’Elesther les rejoignit, tandis que la tornade d’eau se reformait pour se couler dans une vague immense qui s’écrasa dans la fontaine. Lapsi réapparut d’entre les arbres et revint près de la fontaine, l’air inquiet.
Le regard toujours obnubilé par l’eau, Marina murmura avec désespoir.
— C’est impossible…
— Pourtant, vous venez de le voir de vos propres yeux, lâcha Kiryana.
— Et dorénavant, nous avons une arme contre Diane, intervint Jade, sa voix lointaine.
Marina posa son regard enflammé sur elle, Jade le soutint avec une détermination grondante au fond de ses prunelles émeraude. Puis elle récupéra son livre, qui avait été éjecté quelques mètres plus loin, la couverture de cuir bleu légèrement mouillée. Elle l’ouvra à la page qu’elle était en train de lire auparavant.
— Reine Marina, dit-elle sans détourner les yeux des lignes manuscrites, si je vous dis que je sais comment la faire tomber, m’aiderez-vous ?
Pour toute réponse, Marina offrit une main à Jade.
— Je n’attends que cela.
Sans hésiter, la reine d’Indeya serra la main de sa cousine dans la sienne.
— Je vous aiderai également.
Les deux reines se tournèrent vers la Sorcière Bleue.
Ses yeux de glace scintillaient d’un éclat plus vivant que jamais. Devant leur air interrogateur, Kiryana précisa, sa voix tranchante.
— Il est temps que Diane reconnaisse la responsabilité de ses choix meurtriers.
Joli titre de chapitre, passer par l'eau est une belle manière d'amener ces flashbacks.
C'est très intéressant de s'attaquer au personnage de Diane, notamment son passé, forcément un peu bouleversé pour qu'elle soit devenu cette personne là. La mort de sa mère est un premier indice, ainsi que les attentes de Arnthor trop élevée. Mais j'imagine que tu as encore des choses à dire, il reste beaucoup de zones floues.
Je suis très curieux de découvrir le futur plan de Jade, et j'espère que Didi va offrir une résistance / contre-plan à la hauteur. En tout cas, la chute fonctionne très très bien.
Un plaisir,
A bientôt !
Je suis heureuse que tu aies apprécié la présence de l'eau et l'utilité que j'en fais, j'avoue que c'était un peu mon but et j'ai beaucoup aimé écrire ces descriptions :D
Effectivement, attaquer le passé de Diane était nécessaire pour que ce qui est à venir et surtout pour clore l'histoire ahah. J'ai hâte d'avoir ton avis sur la suite ! Pour l'instant, on ne peut que faire des théories, mais en effet je te laisse découvrir la suite et notamment la défense de Diane face au royaume d'Indeya ! J'ai hâte d'avoir ton avis parce que je crois que sa défense a été pour bcp un peu... surprenante ahah
Merci pour ton retour et à tout bientôt sur l'ADD !!
"— Diane était perturbée. Elle était une enfant ordinaire, renfermée mais elle possédait une certaine lumière, bien que difficile à appréhender. Elle était très proche de la reine Asmé, sa mère. Lorsque cette dernière est morte alors que la princesse n’avait que onze ans, son père le roi Arnthor s’est mis en tête d’être encore plus exigeant et impitoyable avec elle. Diane n’était qu’une enfant, mais c’est comme si… elle était déjà morte." intéréssant tout ça... Diane était vraiment proche de sa mère pour réagir ainsi.
"— L’histoire, en revanche, je ne la connais que trop bien.
" Oh-ho ! Elle a toute mon attention !
"'— Elle est venue m’aider. Elle rit quand je n’y arrive plus. Elle pleure quand je n’ai pas le droit." Est-ce que c'est qui je pense ?!
"— Il est temps que Diane reconnaisse la responsabilité de ses choix meurtriers." Oh dear, j'ai hâte !
Il y a des éléments qui m'échappent puisque tout est encore un peu énigmatique. Je pense ne pas être loin dans ce qui me vient en tête, mais je garde mes hypothèses pour moi et j'ai vraiment hâte de lire ce que tu as prévu pour Diane <3
"intéréssant tout ça... Diane était vraiment proche de sa mère pour réagir ainsi." --> ta théorie est intéressante, mais oui sur de nombreux aspects l'influence de la mère de Diane est non négligeable ahah
"Est-ce que c'est qui je pense ?!" --> Euh bah je ne sais pas du coup ? mdr xD
Oui c'est normal que tout ne soit pas 100% clair dans ce chapitre, toutes les réponses arrivent dans le chapitre prochain et dans l'épilogue héhé
Hâte de connaitre ton avis !! Et voir si ta théorie, quelle qu'elle soit, se vérifie ! Même si bon, ce serait facile de dire que tu avais deviné une fois avoir lu la réponse xP
Gros bisous, à tout bientôt ;)
Tu sembles avoir bien saisi les personnages et l'intrigue d'après ce que tu me dis, tant mieux ça veut dire que mes indices et messages sont bien passés ahah ^^
Contente que Lapsi te touche et que Diane t'intrigue, elle réserve encore pas mal de surprises celle-ci ahah xD Ravie que tu apprécies Kiryana, c'est un personnage assez spécial, parfois antipathique mais il en faut pour tous les goûts je suis contente que tu l'aimes en tout cas !
Oui tu as bien compris : ce chapitre est vraiment un tournant parce que la fin est toute proche ahah ^^ En réalité, si tu as lu jusqu'ici tu es déjà à la fin du tome/partie 2, donc la fin est toute toute proche ahah ^^
Merci de m'avoir lue et de m'avoir partagé tes impressions, c'est un plaisir :D
A bientôt, sans doute qu'on se recroisera ici ou là !