— Incroyable... C’est ici que tu vis ? demanda Anis, éblouie par la beauté du paysage.
— Oui, c’est ici, répondit Elros avec fierté.
Pour une raison que j’ignore, j’ai l’impression d’y avoir toujours vécu. Cet endroit m’est cher, c’est sûr.
La voix d’Elros me tira de mes pensées.
— Tout va bien, Anis ? demanda-t-il, inquiet.
— Oui... pourquoi ça n’irait pas ?
— Eh bien... tu pleures.
Je portai la main à ma joue, surprise. Je ne m’en étais même pas rendu compte. Je repris doucement la parole :
— Désolée de t’avoir inquiété... Au fond de moi, j’ai l’impression d’avoir toujours connu cet endroit.
J’essuyai mes larmes.
— C’était le cas. Et maintenant, ce sera de nouveau le cas, dit Elros d’une voix émue.
Le voir ainsi me serra le cœur.
— Je suis désolée, Elros... Je te promets que je vais essayer de me souvenir ! criai-je avec détermination.
— Anis, tu n’es pas obligée. Te voir ici me suffit amplement. Maintenant, viens, je vais t’emmener dans tes appartements. La nuit va bientôt tomber.
Il se mit en marche, et je le suivis. Nous traversâmes le village. Il avait été construit autour, et même sur, un immense arbre qui surplombait la forêt tel un arbre du destin.
Elros m’expliqua que les appartements des personnes importantes, comme moi, se trouvaient en haut de l’arbre.
Je m’arrêtai un instant pour l’admirer, mais Elros m’encouragea à reprendre la route.
Les escaliers et les ponts suspendus me faisaient un peu peur. Ils n’avaient aucun garde-fou, et le vide me donnait le vertige. Elros me rassura :
— Ça fait peur au début, mais on s’y habitue vite. Tu verras.
Nous arrivâmes devant un grand bâtiment, semblable à un château. Nous longions un couloir lorsque Elros s’arrêta devant une porte, qu’il ouvrit avec un sourire :
— Voilà tes appartements, Anis. J’espère qu’ils te plairont.
— Mais... c’est immense ! Tu es sûr que je peux vivre ici ? s’étonna Anis, stupéfaite.
Elros rit doucement.
— Bien sûr. Tu es une prêtresse, après tout.
Il sourit, puis ajouta :
— Mes appartements sont juste à côté. Si tu as besoin de quoi que ce soit, n’hésite pas.
— Si tes appartements sont si proches, c'est que tu dois être important aussi ?
Elros me regarde et rit légèrement
- désolé j'avais oublié de te le dire mais je suis le prince de ce royaume.
J'écarquille les yeux
- Wouah, pardon de t'avoir parler si familièrement. Balbutiais je.
- Ne t'en fais pas Anis, sur ce, repose toi.
Je souris.
- Oui, bonne nuit Elros.
Je ferme doucement la porte et m'effondre sur mon lit.
Je me demande ce qui m'attend demain.
Sur ses pensées, je m'endors.
Et puis on voit comment les personnages évoluent dans ce nouveau contexte, j'aime bien.
Je trouve qu'Anis se fatigue plutôt vite une petite visite, plus une petite discussion et au lit. Ton histoire manque de développement. Le voyage a-t-il été éprouvant ?