Hélène sortit sa tablette numérique de son sac et ouvrit le message. Elle le lut mais ses yeux restèrent dans le vide.
- J'ignorais que tu avais un frère, dit Mickaël dans le dos d'Hélène, la faisant ainsi sursauter.
- Vous n'êtes pas censé lire les messages des gens. C'est malpoli, fit remarquer Hélène.
- Je suis désolé. Donc, tu as un frère.
- Je n'ai pas envie d'en parler, dit Hélène en rangeant sa tablette.
Elle se dirigeait vers la porte lorsque Mickaël insista :
- Un frère qui prend la peine de t'écrire "Joyeux anniversaire, petite sœur" mais à qui tu ne réponds pas ?
- Je n'ai pas envie d'en parler, répéta Hélène.
- Tu te réfugies dans le travail parce que tu es malheureuse en dehors et surtout parce que tu es seule. Ton frère est…
- Je n'ai pas envie d'en parler, insista encore Hélène avant de rentrer dans la maison, les larmes aux yeux.
Tasha repéra l'entrée d'Hélène, en pleurs, suivie par Mickaël qui faisait la moue.
- Que s'est-il passé ? demanda-t-elle à son fiancé lorsque celui-ci fut près d'elle.
- Rien, dit Mickaël.
Tasha le frappa doucement et murmura à son oreille d'un ton courroucé :
- Ma meilleure amie me cache des choses et maintenant mon futur mari ? Ça non ! Que s'est-il passé ?
- J'ai lu le message qu'Hélène a reçu sauf que c'était privé et qu'elle n'a pas apprécié.
Mickaël se tut et Tasha le pinça. Il cria et Tasha lui lança un regard noir.
- Je ne te dirai pas le contenu du message ! chuchota Mickaël. Je t'ai dis qu'il était privé.
Lorsqu'Hélène revint des toilettes, Charles, tout en dégustant par petits morceaux sa part de gâteau, demanda :
- Que font tes parents, Hélène ? Tu ne nous as jamais parlé d'eux.
- Ils ne faisaient rien, annonça Hélène. Ils avaient reçu en héritage de mon grand-père paternel une grosse somme d'argent, des maisons, des actions, ce genre de choses. Ils ont consacré leur temps à s'occuper de nous.
- Nous ? répéta Tasha.
- Mon frère et moi, dit Hélène qui, intérieurement, dut admettre que Charles avait bien joué.
Il l'avait amenée à parler elle-même de son frère. C'était finement accompli.
- Ton frère ? répéta Tasha. Depuis quand tu as un frère ?
- Depuis que je suis née.
- J'ai noté que tu parlais d'eux au passé, continua Charles.
- Ils sont morts… assassinés, ajouta-t-elle en transperçant Charles du regard.
- C'est horrible ! s'exclama Tasha.
- Tu l'ignorais ? s'étonna Mickaël.
- Que ses parents étaient décédés, non, mais la façon dont… ça oui. Est-ce que… La police a-t-elle ?
Hélène sourit mais elle tremblait, prouvant que le sourire était nerveux. Les Vampires se rendirent compte que la jeune femme était en colère et qu'elle était sur le point de perdre ses nerfs.
- Non, les meurtriers courent toujours.
- Tu as dû recevoir un sacré héritage, du coup. Ça explique aussi que tu sois aussi riche aussi jeune, continua Charles.
- Je n'ai pas reçu un centime, murmura Hélène.
- Ah ? Pourquoi ? Normalement, le…
Charles fut arrêté par un geste de Mickaël.
- Arrête, murmura-t-il à son ami.
Charles lui montra qu'il ne comprenait pas et Mickaël lui désigna Hélène. Charles leva les yeux de son assiette pour constater que la jeune femme pleurait. Tasha était silencieuse. Elle ne se plaignit pas du comportement des invités. Pour une fois, elle comprenait qu'Hélène puisse être mal.
Stéphane se leva avec grâce et tendit sa main à Hélène. La jeune femme la saisit. Les hommes de la pièce sursautèrent, voir Hélène acceptant de toucher un Vampire les surprenant au plus haut point. Hélène accepta même que Stéphane la prit par la hanche et l’emmenât dehors.
Une fois dans le jardin, Stéphane emmena Hélène sur un banc, s'assit à ses côtés mais ne dit rien. Il offrit un mouchoir brodé à la jeune femme qui le remercia d'un geste. Stéphane se leva, se plaça derrière Hélène et entreprit de lui masser les épaules. Hélène se détendit entre ses mains expertes. Au bout d’un moment, Hélène lança :
- Merci. Ça va mieux, merci.
- Mon plaisir, assura Stéphane.
Hélène se leva et retourna dans la maison. À l'intérieur, les invités jouaient à la console. Comme tous les derniers jeux, celui-ci se jouait sans manette, simplement avec le corps. Le but était d'attraper des balles numériques et de les envoyer sur ses adversaires, tout en évitant celles des autres. On marquait des points selon l'endroit où on touchait ses amis. Les joueurs riaient de bon cœur et même Tasha s'y était mise. Lorsqu'ils virent qu'Hélène était là, ils s'arrêtèrent, le jeu se mettant de lui-même en pause.
- Tu veux peut-être qu'on arrête ? proposa Tasha, pleine d'espoir.
- Non, non, au contraire. Continuez, je regarde, assura Hélène et Tasha fit la moue.
Hélène sourit à la mine contrite de son amie. Tasha détestait ça, et ça se voyait.
- Ça vous arrive de jouer plus vite que la machine ? murmura Hélène à Stéphane.
- On essaye de ne pas, justement, c'est toute la difficulté, expliqua Stéphane. Parvenir à la limite acceptée par les capteurs de la console, sans les dépasser.
Hélène sourit.
- Tu veux jouer ? proposa Stéphane.
- Et perdre ? Non, merci, répondit Hélène.
- Tu peux aussi gagner !
- Bien sûr que non !
- On est obligé de respecter des conditions de jeux humaines du fait de la présence de Tasha alors tu as tes chances.
- Une autre fois peut-être. Je ne suis pas d'humeur tout de suite.
- Bien sûr, je comprends, finit Stéphane.
Il se plaça dans le dos d'Hélène et la serra contre lui sans que la jeune femme ne se plaignît. Pourtant, le souffle de Stéphane était dans son cou. Cependant, Hélène avait été suffisamment bien formée pour savoir qu'un Vampire ne mordait en fait que rarement à la carotide. N'importe quelle partie du corps convenait et ils choisissaient plus souvent les bras pour le côté pratique et accessible.
Pendant un long moment, Hélène s'amusa à regarder Tasha jouer et surtout perdre. Après de multiples demandes, Tasha finit par obtenir de changer de jeu pour de la danse et là, Mickaël et elles se battirent pour les premières places, tandis que les autres perdaient.
- Ils font exprès de perdre ? interrogea Hélène.
- Oui, parce que ça correspond à leur identité actuelle. Ils ne sont pas censés être doués, murmura Stéphane.
Hélène hocha la tête.
- C'est étrange comme vous pouvez vous attarder à ce genre de détails mais pas à ceux qui crèvent les yeux, chuchota Hélène.
- Comme par exemple ?
Hélène inspira, tiqua puis annonça :
- Je ne suis pas conseillère. Demandez plutôt l'aide de professionnels.
- C'est à toi que je le demande. S'il te plaît ?
Hélène soupira. Elle se dégagea des bras de Stéphane afin de lui faire face et annonça :
- Stéphane, tu es censé être le moins riche de vous cinq, et tu m'as offert le cadeau le plus cher.
Stéphane plissa les yeux.
- Tu n'as pas toi-même de voiture, fit remarquer Hélène. Je ne comprends pas comment Tasha a pu ne pas faire de remarque.
- Parce qu'elle sait que c'est Mickaël qui a acheté ce cadeau et m'a proposé de l'offrir en mon nom.
Hélène rit.
- Super, dit-elle. Merci, Mickaël, chuchota-t-elle en sachant que le Vampire, dans son dos, l'avait entendue.
- Mais en réalité, c'est bien sûr avec mon argent que je l'ai payée, compléta Stéphane. Simplement, c'est l'argent d'une vie antérieure mais Tasha ne le sait pas.
Hélène rit de plus belle avant de redevenir sérieuse :
- En réalité, vous faites des efforts pour passer inaperçus.
- Oui, assura Stéphane.
- Ça ne suffit pas.
- Nous sommes parfaitement inv…
- Arrête, Stéphane, s'il te plaît. Ça devient ridicule. Vous le dites pour essayer de vous en convaincre ou parce que vous le croyez vraiment ? Je préférerais la première solution.
L'expression faciale de Stéphane montra qu'il s'agissait de la seconde.
- Mes hommes travaillent sur ce territoire et je n'ai de cesse de recevoir des informations sur vous. Normalement, quand on dénonce, on demande aux agents de cesser de veiller mais moi, je ne l'ai pas fait, puisque mes hommes ignorent que je vous ai dénoncés avec succès. Je peux vous assurer qu'ils vous repèrent, encore, et encore, et encore.
Hélène s'écarta puis dit à voix haute :
- Je vais y aller. Merci encore pour vos merveilleux cadeaux, pour la nourriture, pour tout.
Tasha vint embrasser son amie et lorsque pendant l'embrassade, Hélène vit Mickaël et ses amis s'approcher pour faire de même, elle leur signifia de n'en rien faire d'un geste discret de la tête. Ils reprirent leur position de départ et se contentèrent d'un geste de la main. Seul Stéphane s'approcha et lorsqu'il fit montre de vouloir lui offrir un baiser, Hélène lui posa doucement une main sur le torse et appuya. Stéphane comprit le message tandis qu'Hélène secouait négativement la tête.
- Je comprends. Prends ton temps.
- Ça ne se produira jamais, répondit-elle d'un regard désolé.
Elle partit à ces mots, laissant un Stéphane dégoûté derrière elle.
############################
- Maintenant, il faut que tu cesses de te faire passer pour un humain, dit Hélène. Ton cœur doit cesser de battre, par exemple.
- En pleine rue ? N'est-ce pas l'inverse de ce que je suis censé faire pour rester invisible ? répliqua Stéphane.
- Bien sûr que si, mais il faut que mon ordinateur te reconnaisse clairement comme un client.
Stéphane regarda le petit interphone sur lequel Hélène pianotait. Hélène avait téléphoné le matin-même à Stéphane, prenant ainsi totalement le Vampire par surprise. Elle lui avait demandé de venir à cette adresse. Stéphane avait découvert une zone industrielle, peu engageante, là où il aurait plutôt espéré un peu de romantisme.
- Ton ordinateur ? répéta Stéphane. Tu veux dire que tu travailles ici ?
Hélène hocha la tête.
- Et tu veux me faire entrer ? s'exclama Stéphane. Je n'ai pas le droit !
- D'entrer par effraction, en effet. D'ailleurs, je ne te conseille pas d'essayer, tu y perdrais la vie. Seulement là, c'est moi qui t'invite.
- Pourquoi le fais-tu ?
- Parce que je veux pouvoir te parler ouvertement. Mon bureau est le seul endroit protégé auquel j'ai accès alors tu vas entrer.
Stéphane obtempéra et son cœur cessa de battre.
- Attention ! Danger ! dit une voix d'homme en provenance de l'interphone.
- Je sais, répondit Hélène. Identifie-le et désarme les sécurités sur lui. Il va entrer.
- Je ne crois pas, non, répondit l'ordinateur. Les clients n'ont pas le droit d'entrer dans…
- Je sais mais moi, je veux qu'il rentre. Arrête de m'emmerder et fais ce que je te demande.
L'ordinateur ne répondit rien mais il ne se produisit rien non plus.
- Non, mais, pas la peine d'appeler Pandore ! s'écria Hélène énervée. C'est bon, je…
- C'est d'accord, dit l'ordinateur. Il peut entrer.
- Merci, Pandore, siffla Hélène qui ne doutait pas un instant que son mentor ait été appelé.
- Il est drôlement intelligent, cet ordinateur, fit remarquer Stéphane.
- C'est parce que ça n'en est pas un. Il y a réellement quelqu'un à l'autre bout. Si la demande est étrange ou différente de d'habitude, l'intelligence artificielle très basique est remplacée par une vraie personne. Allez, viens.
Ils traversèrent la petite cour pavée pour entrer dans le bâtiment. Hélène n'utilisait jamais de clé pour entrer, les portes s'ouvrant d'elles-mêmes à son arrivée. Stéphane ne douta pas un instant que si quiconque d'autre approchait, tout resterait clos.
- Et si je prends ton apparence ? interrogea Stéphane.
- Les clients ont l'interdiction de faire ce genre de choses, répliqua Hélène.
- Si je le fais quand même ?
- Prie pour que ta copie soit parfaite.
Stéphane hocha la tête. L'intérieur était sobre, très "hôpital", sans âme, sans tableau, sans décoration, sans bibelot. Des murs peints en blanc, un sol carrelé unis et un plafond déprimant.
- Si tu passes tes journées ici, je comprends que tu sois malheureuse.
- Je ne m'intéresse pas à la déco quand je viens là. Rien n'attire mon regard, ce qui me permet d'être plus concentrée sur ce que je fais.
- Quand même… murmura Stéphane.
- Il ne peut pas rentrer dans ton bureau, dit l'ordinateur alors qu'Hélène et lui passaient devant une porte qui, contrairement aux autres, ne s'ouvrit pas à leur approche.
- Évidemment, s'exclama Hélène. Je ne comptais pas le faire entrer là ! J'ai juste besoin d'une salle sécurisée où parler librement. J'irai dans le patio et je veux une sécurité maximale dessus.
- Ça sera fait, assura l'ordinateur.
- Ça veut dire que je refuse que tu écoutes, précisa Hélène. Et si Pandore pouvait respecter ma volonté d'être seule à seule avec Stéphane, ça serait gentil de sa part.
- Je lui transmets ton désir, sans pouvoir t'assurer qu'il le respectera, répondit l'ordinateur.
- Merci, se contenta de répondre Hélène.
- C'est à ce point secret ? interrogea Stéphane, de plus en plus curieux.
- Non, c'est personnel. J'ai envie d'un peu d'intimité, c'est tout. Et comme avec vous, rien ne l'est jamais sauf à mettre des milliers de protection…
Stéphane ne put qu'admettre qu'Hélène avait raison. Il était rare que les Vampires offrent la politesse de ne pas écouter la conversation de leurs voisins.
- D'autres Vampires tournent autour du bâtiment, dit l'ordinateur.
Stéphane fit la moue : ils n'offraient aucun répit. Ses amis avaient été aussi curieux qu'eux.
- Ils ne doivent pas entrer. S'ils s'approchent trop, n'hésite pas à leur faire peur.
- Avec plaisir, répondit la personne derrière la machine.
- Ils n'ont pas pu résister, hein ! accusa Hélène.
- Ton appel m'a autant surpris qu'eux, admit Stéphane.
- Ça me conforte dans l'idée que ta présence ici était une nécessité.
- Tu ne veux vraiment pas qu'ils écoutent…
- Vraiment pas, confirma Hélène avant de lever les yeux vers une caméra et de demander : Pandore accepte-t-il de ne pas écouter ?
- Il ne compte en aucun cas te faire part de sa décision, répondit l'ordinateur d'une voix calme n'admettant aucune contradiction.
Hélène gémit, fit la moue puis proposa d'un geste à Stéphane d'entrer dans le petit jardin intérieur. La porte se referma derrière Hélène et l'ordinateur annonça d'une voix différente :
- Sécurités enclenchées.
- On va pouvoir parler librement. J'en ai marre de dire client à la place de Vampire, annonça Hélène.
- Comme je te comprends, répondit Stéphane. Alors, tu veux me demander en mariage ou quoi ?
- Non, dit Hélène qui n'avait pas du tout envie de sourire. J'ai beaucoup réfléchi et… Je sais que tu as des sentiments pour moi.
Stéphane hocha la tête.
- Je sais que les Vampires ont beau être des psychopathes, des meurtriers et tout ça, ça ne les empêche pas de pouvoir ressentir comme tout le monde, et de pouvoir en souffrir, continua Hélène. Et comme j'ai des sentiments pour toi, je n'ai pas envie que tu souffres. Alors, ça me semble important que tu comprennes pourquoi je te repousse et pourquoi jamais rien ne sera possible entre nous.
Stéphane grimaça. Il ne s'attendait pas à ça.
- Ne sois pas aussi catégorique ! répliqua le Vampire. Laisse-nous une chance au moins ! Tu n'as jamais permis…
- Écoute-moi, le coupa Hélène, et tu comprendras.
Stéphane se renfonça dans son siège. Il était prêt à l'écouter puis à détruire un à un tous ses arguments. Le challenge ne le dérangeait pas.
Les résultats de ma traque à la faute ou à l'incohérence :
"Hélène sortit sa tablette numérique de son sac et ouvrit le message." => pourquoi une tablette ? Un téléphone est bien plus pratique : c'est plus petit et ça a les mêmes fonctionnalités.
"les messages de gens." => j'aurais plutôt tendance à dire " les messages des gens "
"Elle se dirigeait vers la porte lorsque Mickaël insista :" => sans vouloir chercher la petite bête, je trouve que le verbe insister colle mal avec la phrase. "Lorsque + insister fait un peu ... je ne sais pas ... ça sonne mal. De plus l'emploi du passé simple indique que l'action est courte et révolue. Or, le verbe "insister" traduit exactement l'inverse, soit une action qui dure dans le temps puisque son interlocuteur doit continuer. J'aurais plutôt dit " lorsque Mickaël lança" ou "la relança".
"Tasha repéra l'entrée d'Hélène, en pleurs," => quelques instants plus tôt, Hélène retient ses larmes et maintenant elle les laisse couler à flots ? C'est ce qu'indique l'emploi de l'expression "en pleurs" qui, selon le Larousse, signifie "être en train de pleurer abondamment".
"Mon plaisir, assura Stéphane." => oui, je sais, je chipote ! Mais, sans vouloir en rajouter, l'expression "mon plaisir" ne se dit qu'en anglais ( my pleasure), et non en français, où l'on doit se contenter d'un "avec plaisir".
Voilà, voilà !
Entre une tablette qui fait téléphone et un téléphone à écran tactile, je n'ai jamais bien su faire la différence. Vu que sa tablette lui permet de recevoir et d'envoyer des sms ou des appels, tu peux l'imaginer quand un gros smartphone si tu préfères.
Je vais laisser "insista". Je trouve cela plus percutant.
Dehors, elle a les larmes aux yeux et en entrant, elle se trouve incapable de se retenir et pleure en effet abondamment (l'insistance de Mickael lui fait très mal. Son frère est un sujet très sensible pour elle).
Le "Mon plaisir", un peu décalé et c'est voulu. C'est pour montrer que les Vampires peuvent parfois faire preuve d'incohérence (surtout eux qui ne sont pas invisibles) et c'est justement par ce genre de petits détails qu'un sherva peut les percer à jour.
Encore merci pour tes commentaires qui m'obligent à me remettre en question,
Bonnes lectures !