Chapitre 5 - Où un personnage se retrouve avec un nom impossible à écrire juste du premier coup,

Notes de l’auteur : où on devient alcoolique et qu'on en découvre un peu plus sur tout ce grand n'importe quoi.

 

L’homme, Mr. Schrödinger, patientait dans l’une des salles d’interrogatoire, les mains bien à plat sur la table, son petit attaché caisse à portée de doigts, le dos bien droit et l’air pas le moins du monde incommodé par le ver qui se balançait lentement devant son visage, comme dansant sur une musique qu’ils étaient les seuls à entendre. Il n’avait pas bougé depuis l’heure qu’on l’avait mis là, impassible, son sourire plaisant figé sur son visage cireux

Cela faisait près d’une demi heure que Yan et Eli l’observaient depuis l’autre côté de la vitre sans teint, l’un avec un gin, l’autre avec une vodka pomme, les deux pour se donner du courage. Le machin qui attendait avec une patience d’automate n’avait pas d’empreintes. Pas de papiers. Probablement pas de pouls et pas d’autre identité que l’alias ridicule qu’il leur avait donné en gloussant à l’accueil, rapport au fait qu’il n’était peut-être ni mort ni vivant. En d’autres circonstances, Elizabeth aurait trouvé ça drôle, sincèrement. Mais pour une blague morbide, c’était bien trop réel à son goût. Elle bossait avec des cadavres et des larves, d’accord, mais séparément ! Elle n’avait pas l’habitude de pouvoir discuter en direct avec le mort !

Elle n’avait pas l’habitude de discuter tout court d’ailleurs.

Voire même de parler.

Ouais bref.

Elle était mentalement en train de gagner du temps pour éviter d’avoir à entrer dans la pièce.

Schrödinger avait été très clair : il ne parlerait qu’à elle. Uniquement à elle. Et un peu à Yan s’il souhaitait vraiment écouter. Après tout, il avait été marié à Anna-Maria.

A l’entente du nom de son épouse, prononcé d’un ton affable, comme on fait une faveur, le policier s’était raidi, les poings tellement crispés qu’Eli s’était distraitement fait la remarque qu’il n’y avait pas que dans les romans qu’on pouvait se faire saigner les paumes avec ses ongles. Son beau-frère avait longuement fixé le nouveau venu et son sourire imperturbable, avant de le bombarder de questions qui n’avaient rencontrés qu’un silence polis et la simple phrase :

- Et si nous parlions en privé ?

Après ça, silence.

Jusqu’à ce qu’ils l’emmènent dans la salle d’interrogatoire. Là, il avait posé sa mallette et ses mains sur la table, son ver sur le rebord de son chapeau, et il avait attendu leur bon vouloir. Bon vouloir qu’aucun des deux ne semblait tout à fait prêt à accorder.

- Bon. Je suppose qu’on a pas le choix.

Le verre de gin se retrouva sur la table, a moitié consommé, et Eli se demanda si elle devait vraiment sacrifier son reste de vodka pomme pour suivre l’homme qui quittait la sécurité relative de la salle d’écoute, ou si elle pouvait rester encore quelques minutes à se bourrer la gueule avant de devoir aller affronter un mec avec un ver géant lui sortant de la tête. Décidant de couper la poire en deux, elle finit par s’enquiller les deux verres cul sec, puis de pousser les portes la séparant encore de l’homme en complet veston qui les attendait, imperturbable, son sourire toujours présent.

S’en devenait crispant.

Silencieuse, elle se glissa de l’autre côté de la table, près de Yan qui avait déjà commencé son travail d’interrogatoire – sans résultat – et ne fut pas surprise de voir leurS interlocuteurS (oui, le spinochordodes faisait définitivement partie de l’équation) se tourner vers elle tout en continuant de superbement ignorer l’inspecteur.

- Bonsoir Elizabeth.

- …

- Oh. Vous pouvez parler sans crainte, vous ne vomirez rien.

- Sans dec’.

- Promis. (Il agita la main, joyeux) Nous avons suspendus les effets le temps de cet entretien de routine.

- Pardon ?

- L’entretien. Celui des 4 ans. Allons, nous vous avons prévenu par courrier !

Reculés dans leur siège, les deux policiers observaient le prisonnier avec des yeux ronds, partagé entre l’incrédulité, l’hallucination et l’envie de lui en mettre une. Comme ça. Pour le plaisir. Les bureaucrates font souvent cet effet là. Et malgré le fait que la… créature de l’autre côté de la table était visiblement un bureaucrate mort, l’envie demeurait bien présente. Agacé, mais toujours souriant, l’autre secoua la tête.

- Ah. Ces collègues qui ne font pas leur travail…

- Vous vous foutez de notre gueule ?

- Plaît-il ?

Yan se pencha en avant, la fureur couvant dans sa voix d’ordinaire si bien maîtrisée.

- Vous. Vous. Foutez. De notre gueule ?

- En ai-je l’air ? (L’homme haussa les sourcils) J’ai un ver qui sort de l’œil. Non ?

La question prit l’inspecteur au dépourvu.

- Euh. Oui.

- Donc on peut raisonnablement penser que si je ne plaisante pas, je représente tout de même un lien intéressant avec l’affaire qui vous occupe n’est ce pas ?

- …

- J’ai été envoyé par le BDM pour vous évaluer et vous tenir au courant de la situation actuelle.

- C’est une blague ?

- Vous vous répétez mon cher.

La droite. Ou l’hallucination. Eli ne savait pas ce qui était le plus tentant.

- Le BDM ?

- Le Bureau Des Malédictions, darling. Vous ne pensez tout de même pas que vomir des limaces est parfaitement naturel rassurez-moi.

- L’hallu.

- Plaît-il ?

Elle se tourna vers son beau-frère, ignorant totalement le… truc, en face d’eux.

- On est en train d’halluciner.

- Je crois que c’est clair.

- Un truc dans l’air tu penses ?

- Allons, vous n’allez pas vous en sortir comme ça vous savez ?

Ils firent comme s’ils n’avaient rien entendu.

- Probablement, Sarah l’a vu aussi.

- Tu crois qu’on parle au vide depuis tout à l’heure ?

- Ce n’est pas drôle.

Nouvelle abstraction de la présence mi-cauchemardesque, mi-grotesque, présente dans la pièce.

- Probablement. On devrait sortir, ça enregistre.

- On est bon pour l’évaluation psychologique.

- Et alcoolique.

- Hey ! Fallait pas me laisser ton verre !

- CA. SUFFIT !

Le cri les fit sursauter, et ils se tournèrent d’un seul mouvement vers son origine. Le visage cireux de Schrödinger n’arborait cependant aucune trace de colère ou d’impatience. Juste ce sourire affable horriblement crispant. Et une certaine nervosité dans les mouvements du ver : ce dernier avait fini d’écraser l’œil qu’il traversait sur les bords de l’orbite, et de l’humeur aqueuse coulait doucement sur la joue livide.

- Vous noterez, mademoiselle Lin (le ton était sec, la voix, glacée) que vous avez pu tenir tout cet échange sans régurgiter. Et vous, monsieur Tersën, souhaitez-vous savoir ce qu’il est arrivé à votre épouse, oui ou non ?

Un silence quelque peu atterré tomba sur la salle d’interrogatoire, le temps pour nos deux personnages dépassés de prendre la mesure de ce qu’on venait de leur dire. Yan fut le premier à reprendre la parole.

- Vous savez quelque chose ? A propos d’Anna ?

L’homme poussa un soupir atroce, l’air s’évacuant aussi bien par sa bouche que par la cavité vite de son œil (visiblement, le spino avait percé un sinus en même temps que l’orbite), et tapota avec impatience la table du bout des doigts.

- Je viens de vous le dire. Mais d’abord, je dois évaluer mademoiselle Lin.

- Non. Vous allez me donner les infos sur Anna. TOUT DE SUITE.

Face de cire perdit brusquement sa bonhomie, son œil valide se rivant sur le beau-frère d’Eli en même temps que le ver qui se tendit brutalement, sa tête frôlant le nez de l’humain. Les mots claquèrent, violent, impératifs, chargés de pouvoir.

- Après. Maintenant calme. Assis.

Yan était collé au dossier de sa chaise, les yeux écarquillés, les pupilles tellement dilatées qu’elles mangeaient la quasi totalité de ses iris, incapable de faire quoi que soit à part bafouiller :

- Mais… qu’est ce que vous êtes ?

Ce n’était pas très glorieux, mais sa voix était un peu montée dans les aiguës sur la fin.

Ce qui fit pouffer notre héroïne.

Ouais. Bon. Les nerfs. Ça se contrôle pas hein…

Le ver se tourna brièvement vers elle avant de regagner le bord du chapeau, s’installant paresseusement sur le rebord tandis que son hôte se tournait obligeamment vers la jeune femme, de nouveau affable et – bordel, il allait finir par arrêter ?? – largement souriant.

- Avant de commencer, où est votre tutrice ?

- Ma quoi ?

- Annabelle. Votre tutrice. La limace chargée de votre formation.

- Annabelle… la… hein ? Quoi ?!

- Dieux du ciel… vous ne savez vraiment rien ? (captant le regard de son interlocutrice, il soupira, chuintant affreusement de l’œil) On dirait bien que non. Vraiment, ces derniers temps les services sont d’une médiocrité !… (il secoua la tête, dérangeant un peu le ver qui grogna. Oui. Grogna. Parfaitement) On ne peut plus compter sur personne pour faire du bon travail. Donc. Nous allons reprendre du début voulez vous ? (il ouvrit sa mallette) Elizabeth Marta Elenwel Lin, née le 21 décembre 20XX – joyeux anniversaire en avance d’ailleurs – maudite le 10 décembre 20XX, soit il y a quatre ans presque tout pile, en lieux et place de Anna-Maria Henriette Maëlle Lin, épouse Tersën, suite au décès prématuré de cette dernière au front. Votre attitude générale, ainsi que votre incapacité totale à aider votre sœur lors de son agression par des agents de l’ennemi, vous à valu une malédiction de rang C, dite des Fées, Codex Ma Mère l’Oye, Perrault1, là où votre sœur avait une bénédiction de rang A, dite du Maître Chat, Codex Ma Mère l’Oye, Perrault2. Ainsi se…

- Attendez. Ma sœur parlait aux animaux ?

- Aux chats seulement.

- Sans déconner…

- Attends Eli. C’est tout ce que tu retiens ?

Le « Oh, ta gueule » que se ramassa Yan fut lâché à l’unisson par les deux personnes ayant le droit de parole, et le jeune homme se tient coi, incapable de prononcer le moindre mot, ses yeux roulant dans ses orbites comme il essayait furieusement de faire valoir son avis. Ou de bouger. Sans succès ni dans l’une, ni dans l’autre des entreprise : une main invisible le tenait cloué à sa chaise, lèvres closes, yeux grands ouverts.

Quand on dit que les flics ne servent à rien des fois…

- Ceci dit, votre beau-frère soulève un point intéressant… vous prenez ça étonnamment bien.

- Deux verres cul-sec et pas mangé depuis hier. Ça aide. Je ferai une crise d’hystérie plus tard si ça peut vous faire plaisir.

- Oh. Je n’avais pas envisagé cet aspect. Bien bien, je peux reprendre ? Où en étais-je…

- Ma sœur bénie parlait aux chats et moi je vomis des limaces. Et autres trucs gluants. Ah. Et je peux leur parler.

- Ah ! Oui. Voilà. Malédiction rang C donc.

- Pour ne pas avoir aidé ma sœur.

- Oui.

- Au « front ».

- Parfaitement.

- Quel front ?

L’homme à la face cireuse lui tapota affectueusement la main. Qu’elle s’empressa de retirer : les doigts de l’autre étaient froids comme la mort…

- Annabelle à vraiment négligé votre formation hein ?

- Faut dire que je n’ai pas spécialement l’habitude de tenir compte des avis d’une limace, même depuis que je les comprends.

- Je vois.

Leur invité jeta un coup d’oeil vers Yan qui se tortillait vainement sur son siège, semblant évaluer la pertinence de sa présence pour ses révélations futures, puis croisa lentement les mains sur la table devant lui, le ver se balançant lentement hors de son orbite vide.

- Bien. Commençons par le commencement en ce cas. Nous sommes actuellement en guerre, les forces du mal progressent rapidement dans le cœur des hommes et… vous ne me croyez pas.

- Bizarrement, malgré le fait que vous êtes mort et avez un spinochordode tellini qui danse devant votre visage, non. Les forces du mal, sérieusement ?

- Sérieusement.

- On est de quel côté nous ?

- Les forces du bien, évidement.

- En tuant des gens avec des vers ?

Schrödinger eu la grâce de paraître embarrassé.

- Mh. Une petite erreur de logistique. Nous avions trouvé comment nous adresser à vous, mais pas comment empêcher l’instinct de se manifester chez nos… émissaires.

- Sans déconner.

- Oui. Bon. Nous verserons de l’argent aux familles. Passons. Donc, vous êtes un agent du bien Elizabeth. Les pouvoirs donnés par votre malédiction devraient pouvoir vous permettre, avec l’aide de l’argent Tersën ici présent, de découvrir qui est derrière une série de meurtres horribles

- Vous quoi.

- Non ! Enfin. Oui. Mais je vous ai déjà dis qu’on va dédommager les familles !

- Comme si ça compensait les morts…

- Vous ne faites vraiment pas d’efforts ! Laissez-moi finir !

La main livide quitta la table pour esquisser un petit geste agacé et Eli se retrouva reléguée au même rang que Yan, en simple spectatrice. Pour la première fois, la face de cire de leur interlocuteur se plissait pour manifester une expression. Et cette expression était très clairement de la colère.

- J’ai les dossiers (il se pencha sur sa mallette et en sortie plusieurs pochettes, qu’il étala sur le bureau) qui traitent de cette affaire. jusqu’à présent, seules les personnes hautes placées dans la police sont au courant – soit pas vous, cela va sans dire. (le regard vitreux se posa sur Eli) Je vous entends penser « Ne soyez pas mesquin » mademoiselle. Bien. Voilà donc l’affaire…

Il ouvrit rapidement les dossiers devant les deux agents, étalant à leur vue figée un beau florilège de morceaux de cadavres, membres éparpillés et autres fluides corporels étalés sur les murs selon un schémas qui semblait se répéter encore et encore et encore et encore… au milieu de ce décompte, Elizabeth et Yan se rendirent compte qu’ils étaient de nouveau maîtres de leurs langues.

- Il y en a tellement…

- Oui monsieur Tersën. 648 en 5 ans pour le moment.

- Et personne…

- Mh si si. Tous ces cas sont classés comme résolus…

Silence perplexe.

- Pourquoi nous en parler alors ?

- Eh bien… FBI. CIA. Toutes les agences à trois ou quatre lettres ont été sur les affaires. Nous sommes à 648 criminels arrêtés au travers du pays et ailleurs, avec appuis de preuves ADN. Pourtant… le mode opératoire est toujours le même, dans des endroits sans aucuns liens.

- Et vous pensez que c’est lié à vos histoires de forces du bien et du mal ?

- Nous en sommes sûrs. Et vous êtes les plus à même de résoudre cette énigme.

Yan croisa les bras et se carra dans son siège, blasé.

- Et vous pensez sincèrement qu’une femme crachant des limaces – désolé Eli – et un inspecteur peuvent réussir là où les plus grosses agences du mondes échouent ?

- Eh bien… grâce à la neige et la malédiction Mademoiselle Lin, oui.

- C’est à dire ?

- La tempête va durer au moins jusqu’à fin février, histoire que toutes les créatures de la surface hibernent et que celles sous la surface s’enferment un peu plus dans leur trou. Ça vous laissera le temps d’enquêter sur les meurtres à partir de ceci (il sortit un ordinateur portable de sa mallette et le posa à côté des dossiers) ainsi que des copies papiers. L’ordinateur vous donnera accès à nos recherches, ainsi qu’à d’autres… informations.

- Comme ?

- Vous verrez bien. (Face de Cire se leva) Mon temps est écoulé. Ne paniquez pas d’accord ?

Et il s’écroula sur la table comme un tas de chiffon, son corps fondant à vitesse grand V jusqu’à ne plus former qu’une mare livide de cire dans laquelle surnageait vaguement un spinochordode tellini…

 

_______________

1Conte de Perrault contenu dans le recueil « Les Contes de ma mère l’Oye » où deux sœurs, ayant une attitude complètement différente auprès d’une fée, se retrouvent, l’un à pleurer perles et cracher diamants, l’autre à pleurer sangsues et cracher vipères.

2Conte de Perrault contenu dans le recueil « Les Contes de ma mère l’Oye » plus connu sous le nom du Chat Botté où le plus jeune et le moins bien doté des fils d’un riche meunier finit par épouser une princesse grâce au chat magique qui lui a été légué par son père.

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GueuleDeLoup
Posté le 11/12/2018
coucou Vava, comme j'avais dit, me voilà sur la suite de ton histoire et je pense que j'aurai terminée avant la fin de la semaine ^^.
Je crois que je suis nettement plus emballée qu'avant, parce que je ois nettement plus un fil rouge (même si c'est le bordel XD). 
Contrairement à ce que tu dis, j'ai personnellement beaucoup aimé ce chapitre avec un mec pas vraiment mort ni vivant qui s'appelle Shrödinger. Et surtout je suis pleine d'amour pour son ver languide posé sur ce bord de chapeau <3.
Ref, comme cette histoire est potentielllement WTF, je vais avoir du mal à pinailler sur des détails, mais j'aurais du noter plus consciencieusement les phrases qui m'ont fait marrer.
Je te fais des poutoux et te dis à bientôt pour de nouvelles aventures chocolatées! Des bisous petit Grinch :*
 
Lou
 
VavaOmete
Posté le 11/12/2018
\\^o^/ joie dans mon coeur. Franchement, je suis vraiment super contente que tu ai lu é.è
Et oui, ça continue d'être le bordel pardon T.T ça va s'améliorer avec le temps. J'espère. Vaguement. Bref... mh...
AH ! Je savais que le ver languide ferait palpiter ton petit coeur sensible aux charmes de gasteropodes !
Jowie
Posté le 11/05/2018
Coucou, c'est moi, je reviens après une looongue absence (c'est tout de la faute de IRL)
Ce Schrödinger me fait peur ; il n'a pas l'air très sain...mais en même temps il colle bien à l'ambiance de l'histoire. Le fait qu'un vers lui sorte par la tête me met aussi mal à l'aise que le sont Eli et le policier. À chaque fois que je me replonge dans ton histoire, j'ai le ventre serré, comme pour me préparer à tout genre atrocité xD Je me demande si ce spino-truc utilise le cadavre en tant que « téléphone », enfin en tant que manière de communiquer avec les humains. Oui, très ragoûtant.
Tes descriptions ne sont pas longues mais les phrases que tu glisses par-ci par-là me retournent l'estomac xD
J'ai rigolé quand les interviewers font péter un câble au cadavre (hors contexte, cette phrase est vraiment étrange) Oh là là, je ne m'attendais pas à la tournure des évenements ! Il y a donc un bureau des malédictions ! Ça explique d'où vient le curieux « talent ? » de l'héroïne. Je trouve ça intéressant aussi d'apprendre pourquoi elle en a été dotée et aussi que sa sœur, elle, possedait une bénédictions ! C'est très original comme idée ! Le code des malédictions/bénédictions est hilarant, tout comme le fait que la limace Annabelle était la formatrice d'Eli!
Cette histoire de Bien et de Mal est très intrigante, surtout que le Spino se prétend du côté du bien...j'avoue que c'est un peu déconcertant.
J'ai beaucoup aimé les notes en fin de page que tu as ajouté, surtout celle en rapport avec les deux sœurs qui crachent des choses différentes après la rencontre avec une fée. Du coup, on dirait que les malédictions ou bénédictions sont distribuées un peu comme dans les contes. Ça donne envie d'en savoir plus ! Mais pour ça, il faudra que je lise la suite ^^
REMARQUES :
Une grande partie du texte sur FPA est en gras, est-ce que c'est voulu ? Il m'est arrivé que le texte se transforme un peu en le copiant sur le site alors voilà, je demande;)
le policier s’était raidit → raidi
Promis (il agita la main, joyeux) nous avons suspendus les effets le temps de cet entretient de routine → Promis. (Il agita la main, joyeux.) Nous avons suspendu les effets de cet entretien
L’entretient. → entretien (l’homme haussa les sourcils) → (L'homme haussa les sourcils.)
La question pris l’inspecteur au dépourvut. → prit // dépourvu
qui vous occupes → occupe
Tu crois qu’on parles → parle
aucunes traces de colères → aucune trace de colère
ce dernier avait finit → avait fini
Maintenant calme. Assit. → assis
(captant le regard de son interlocutrice, il soupira, chuintant affreusement de l’œil) on dirait bien que nom. → (Captant le regard de son interlocutrice, il soupira, chuintant affreusement de l’œil.) On dirait bien que non.
(il secoua la tête, dérangeant un peu le vers qui grogna. Oui. Grogna. Parfaitement) → Majuscule au début et point à la fin, juste avant la parenthèse
(il ouvrit sa mallette) → idem
.(le regard vitreux se posa sur Eli) → idem
vous à valut → vous a valu
par les deux autres protagonistes → je trouve que le mot « protagoniste » n'a pas vraiment sa place dans la narration parce qu'il nous fait « sortir » de l'histoire en nous rappelant qu'il y a des protagonistes et des personnages secondaires. Tu pourrais simplement dire le nom des personnes, c'est plus simple et ça marche à tous les coups ^^
coit → coi
L’homme à la face cireuse lui tapota affectueusement la main. → c'est peut-être moi qui ai loupé quelque chose mais je croyais qu'ils étaient séparés par une vitre...non ?
ses révélations future → futures
L’autre eu la grâce → eut // je remplacerais « L'autre » par le nom de la personne, aussi:)
Tisnën vs Tersen : Tisnën c'est Yann et Tersen, c'est l'inspecteur ? Je ne sais pas pourquoi mais je me suis demandé si ce n'était pas la même personne.
maître de leurs langues. → je mettrais « maître » au pluriel ici
(Face de Cire se leva) → il manque un point entre leva et la parenthèse

<br />à touti !
Jowie
P { margin-bottom: 0.21cm; }
VavaOmete
Posté le 11/05/2018
Aaaaah je suis tellement happy que tu ai aimé !<br />J'attends toujours fébrilement tes retours !!!<br />Mes sincères excuses pour ton estomac, j'espère que tu ne vas pas nous faire des limaces ;)
 
@_@ pour le texte, je crois que PA n'aime pas du tout ma mise en page ni l'utilisation du gras pour souligner certains mots, du coup ça me passe tout en gras x.x faut que je corrige ça sur les autres pages aussi, c'est un peu pénible comme bug @_@<br /><br />Merci infiniment pour tes retours ortographiques et ton oeil de lynx ! Tersën c'est le nom de famille de Yan, mais c'est tiré de Yann Tiersen (le violiniste, j'avais pas d'idées à ce moment là XD) et du coup régulièrement je fais la faute, je corrige (ou pas) et ça donne des bêtises de ce genre xD désolée ! <br />O_O je ne savais pas qu'on mettait des points finaux à l'intérieur des parenthèses !!
 
Bisous baveux !
Courage pour tout ce que tu as à faire IRL !
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