Emmitouflée dans un gros pull, un chocolat chaud au piment refroidissant doucement sur sa table basse, Eli étudiait avec attention les dossiers éparpillés devant elle. Après la rencontre – et sa dissolution – avec Mr Schrödinger, le temps avait empiré à un point incroyable, la confinant quasiment dans son appartement tant la neige montait haut : depuis son petit troisième étage, elle pouvait presque effleurer la poudreuse en se mettant à la fenêtre. La ville semblait avoir été engloutie par un cocon d’ouate qui étouffait aussi bien les sons que la vie elle-même : a vrai dire, mise à part les sorties en groupe pour aller se ravitailler dans le supermarché souterrain, personne ne prenait la peine de sortir ou de bouger, l’économie était en berne, la plupart des cinémas et salles de spectacles fermées, et même le Hell’s avait perdu son gang de mamie (fallait dire que deux étaient mortes de froids dans leur appart et que les deux autres ne semblaient pas trop motivées par le fait d’affronter l’hiver sans couette chauffante pour traverser les rues), ses deux salles finissant tellement désertes que Seth n’avait pas eu d’autre choix que de fermer et de traîner chez lui à ne rien faire…
Ou de traîner chez Eli.
Pieds nus sur son beau parquet.
Avec en plus cette affreuse manie de mettre des marshmallows dans son chocolat. A ELLE.
L’abruti.
Abruti qui s’activait en ce moment même dans sa cuisine à lui préparer son plat favori.
Et qui la faisait sourire.
Vraiment. Quelle gueule de con…
Avec un soupir, elle changea de position pour jeter un coup d’œil au tableau de liège rapporté du boulot sur lequel s’étalaient les dernières notes en date sur l’affaire, ainsi qu’un petit pêle-mêle des cas concernant les spino, mais aussi la mort de sa sœur et sa propre malédiction.
Ça faisait beaucoup de bordel.
Et pas beaucoup d’avancées.
J’en ai marre.
Son corps retomba comme une loque sur le canapé, et elle dégoulina plus ou moins dans une position confortable, seuls ses yeux dépassant de son col roulé tandis que ses pieds couverts de collants balançaient doucement par-dessus l’accoudoir.
- Tu abandonnes ?
La tête de Seth venait de surgir dans son champ de vision alors qu’elle laissait son regard dériver sur le plafond gris de son appartement, lui faisant plisser le museau de contrariété : elle adorait ne rien faire en regardant le plafond. Ça lui permettait de clarifier ses idées. Les yeux noirs du jeune homme dérivèrent du visage trop blanc de sa compagne pour aller s’égarer sur le tableau avant de revenir se plonger dans les grands lacs gris qui avaient repris leur scrutation du plâtre. Eli avait de grand yeux. De gros grands yeux. Elle les détestait. Pendant un temps, adolescente, elle avait même pris l’habitude de les plisser presque en permanence pour leur donner l’air plus petit. Ce qui avait fini par lui donner sacrément mal au crâne. Et des lunettes. Chose qu’elle détestait encore plus que la taille de ses yeux. Aussi ces dernières s’étaient vite retrouvées dans un tiroir, la jeune femme, chez l’orthoptiste, et ses pauvres paupières malmenées, à leur place d’origine, et tant pis pour les yeux grands comme des billes.
~ Ça tourne en rond, je ne vois rien ~
Les mains s’étaient interposées entre eux pour signer, et Seth poussa un léger soupir avant de poser une fesse sur le dossier du canapé, tirant à la jeune femme une grimace : le canap’ était trop vieux pour ces conneries…
- Résume-moi.
~ Attends. ~
Pour expliquer correctement, il fallait se redresser. Ce qu’elle fit. Mais pas trop vite, fallait pas abuser quand même ! Surtout qu’elle avait déjà tout expliqué à son inopiné colocataire, de son écriture cursive rendue laide par le stress et son impatience, les tenants et aboutissants de la visite d’un cadavre de cire au commissariat. Visite dont personne, à part Yan et elle, ne gardait le moindre souvenir.
Génial.
Farfouillant sur la table basse, elle extirpa un bloc-note neuf dont elle vira sommairement la couverture avant de se mettre à noter :
1. Vomissement de limace + mort de sœur.
2. Meurtres / suicides avec des spinochordodes
3. Visite de Schrödinger + révélations randomes type malédictions et meurtres en série
4. Yan + Eli = paumés.
Et fit claquer le stylo sur le point final, histoire de faire bonne mesure.
Comment ça ça n’aidait pas ? On s’en fout, ça faisait du bien.
- Ouais… en gros tout ça n’a aucun sens.
~ Parfaitement ~
Seth lui fit signe de se pousser et bascula ses grandes jambes par dessus le dossier du canapé pour venir s’échouer sans grâce à ses côtés. Les yeux sombre du garçon s’égarèrent un moment sur le tableau couvert de notes, sur le sol jonchés de papiers, puis revinrent une nouvelle fois sur Elizabeth qui s’était pelotonnée dans un angle, son chocolat dans les mains, une mèche de cheveux tombant obstinément sur son nez. Machinalement, il tendit la main pour la repousser en arrière, et elle lui accorda un regard blasé avant de se recentrer sur sa boisson, maussade.
- Tu sais quoi ?
Le coup d’œil qu’elle lui lança disait clairement « non mais tu vas me le dire, génie... ». Il esquissa un sourire.
- On devrait laisser tout ça tomber pour un moment.
~ On ? ~
- Oui « on ». Je participe moi aussi je te signale ! Bon, en faisant du chocolat chaud et des lasagnes. Mais quand même. (Il débarrassa le canapé de sa carcasse) Laisse tomber tout ça pour un moment, vient manger. Ensuite, on décorera ton appartement pour l’arrivée de l’affreuse Reine Mère et… et puis je te traînerai dehors pour les achats de Noël. Je suppose…
~ Il y a tant de choses qui ne vont pas dans cette phrase… ~
- Ouais, mais t’auras pas le temps de signer avant que ça refroidisse. Allez go, on réfléchira en mangeant.
~ Comme si tu pouvais faire deux choses à la fois. ~
- Hey ! Je te parle et je tiens debout je te signale ! C’est un grand effort pour moi, tu pourrais respecter mon avancée !
Ah. Un sourire. Infime, certes, mais un sourire quand même.
- De toute façon, les trucs que tu dois trouver hibernent à cause de la neige non ? Donc rien ne presse dans l’immédiat. Alors que les lasagnes, elles, elles sont cuites !
~ Pas faux ~
- Côtelette.
~ T’es nul ~
- Je sais !
~ Y’a pas de quoi en être fier ! ~
- Mais si mais si ! Allez viens…
Le reste de la discussion autour du repas fut du même acabit, aussi l’auteur vous en dispensera-t-il pour sauter directement à la partie un peu plus intéressante : trois heures plus tard, l’appartement n’étais pas décoré et Eli piquait une crise silencieuse au rayon guirlande dans lequel Seth, ayant réussi à l’y traîner, lui prenait la tête à propos de décorations vertes/argent ou rouge/or. Les bornes avaient été dépassées à peines$ quelques secondes plus tôt avec une histoire de petit serpent à accrocher à la porte, et elle avait tenté de l’étouffer avec les guirlandes tout en hurlant qu’il fallait qu’il arrête Harry Potter, aspergeant par la même occasion une partie des rayonnages de jolis asticots dodus et grouillants.
Tout ça avait été positivement épuisant.
Et plutôt drôle, au final.
La sécurité avait fini par les mettre dehors, avec trois gros sacs d’achats malgré le temps de chien et le retard de ravitaillement qui commençait à se faire sentir. Le garde les avait même gratifié d’un coup de pied dans les fesses du barman, ce que notre héroïne trouva amplement justifié : il y avait donc une justice sur cette terre.
Grommelant et chouinant, Seth lui avait collé au train jusqu’à chez elle, changeant son avis quant à la justice cosmique, puis s’était mis en tête de transformer son parfait cocon de repos en un antre pour lutins épileptiques défoncés au sucre. Il y avait des trucs brillants partout. Jusque dans sa chambre, où le jeune homme avait réussi à s’infiltrer sans qu’elle sache comment pour suspendre d’affreuses petites choses ailées au baldaquin de son lit (oui, un baldaquin. Tout à fait.) et du houx à ses fenêtres. La cuisine était devenue un champ de guerre où s’affrontaient roulés à la cannelle, bonshommes en pain d’épice et autres machins en chocolat et sucre glace, son salon abritait maintenant un véritable sapin (bon sang, comment allait-elle se débarrasser des épines?!) couvert de guirlandes scintillantes, de lumières clignotantes, de fausses bougies, et de pendeloques diverses, son entrée avait presque l’air chaleureuse et une valise remplie de vêtements d’hommes semblait s’être matérialisée dans la chambre d’ami – quand diable avait-il eu le temps d’aller chercher ce bagage ?
- Qu’est ce que tu en penses ?
~ C’est atroce ~
- J’étais sûr que tu allais adorer.
Bon sang si seulement elle pouvait effacer ce sourire de sa voix ! Et celui en coin qui se pointait sur son propre visage, ce sale traître ! Il fallait avouer que son appartement n’avait jamais paru aussi… eh bien, pimpant. Oui, pimpant était le mot qui convenait.
~ Je vais faire une dépression nerveuse. ~
- Roh, chochotte va.
~ C’est homophobe ce que tu dis ~
- Hein ? J’ai pas compris le signe du milieu.
~ Laisse tomber. C’est quoi qui sent comme ça ? ~
- Green chaud ! Une recette de chocolat avec un alcool fort qu’on appelle de la Chartreuse. Avec un peu de chance ça tuera ta mère.
~ Si seulement… ~
- Allez, désespère pas et viens manger un roulé.
~ Je te hais ~
Mais elle prit un roulé tout de même.
- Quand est-ce que tout le monde doit arriver au fait ?
~ Après demain ~
- Hein ?! Et tu m’as laissé préparer tout ça ?!
~ C’est toi qui t’es emballé... ~
- … Je te déteste. Heureusement que tout ça se garde. Bon. Sauf le Green Chaud.
~ Quel dommaaaage... ~
Deux heures plus tard, Eli cuvait joyeusement sur le canapé, ayant réquisitionné la bouteille de Chartreuse après s’être rendue compte que cette saloperie, en plus d’être goûteuse, avait tendance à empêcher ses amis gluants de sortir sans sa permission. Étalée de tout son long sur l’assise du divan, elle louchait sur le tableau de liège lorsqu’un détail attira son attention éthylique. Abandonnant ses shots sur la table basse et Seth à sa douche – alors même qu’elle caressait trois secondes auparavant l’idée d’aller lui couper l’eau chaude pour le plaisir – elle crowla hors des coussin pour ramper à quatre pattes jusqu’au panneau et s’installer à croupeton, assise sur ses talons, le nez levé et les yeux plissés afin rendre le tableau moins flou. Elle resta immobile ainsi un loooong moment (genre… au moins 5 secondes) avant de se laisser aller sur les fesses, tendre le bras en arrière vers la table basse et attraper un calepin sur lequel elle commença à écrire…
- Donc. Tu soutiens que tout ce… merdier a un lien logique ?
Il était huit heure du matin le lendemain, et Yan était installé à la table de la cuisine, en train de découvrir les bienfaits du Green Chaud et la chaleur des roulés à la cannelle, pendant qu’Elizabeth s’agitait devant lui, ayant réquisitionné une partie du mur en céramique pour s’en servir de tableau blanc.
« Parfaitement »
- Et que ce lien logique est le tueur.
« Oui. »
- Qui est, dans le cas le plus récents, des vers mutants capable de parler au travers de corps morts, un illustre inconnu dans le cas de ta sœur, et plusieurs meurtriers qu’on à tous arrêtés et confondus grâce à l’ADN pour les autres cas soulevé par le ver parlant du début de ma phrase ?
La jeune femme leva les yeux au ciel, exaspérée, et tapota l’ensemble de mots entourés d’un cercle qu’elle venait juste de tracer : Même. Tueur.
- Faut que tu me réexpliques du début.
Cette fois ce furent les bras qu’on leva au ciel tandis que Seth se contentait de hausser les épaules, les divagations de son amie l’ayant dépassées depuis un bon moment. En plus il était en train de perdre a Candy Crush.
Une énorme liasse de notes manuscrites atterri devant le policier, manquant de renverser les sablés que le barman tira machinalement vers sa tablette avant d’en piocher un pendant que l’inspecteur essayait de décrypter les pattes de mouche de sa nettoyeuse. De son côté, Eli était allée chercher les dossiers confiés par Schrödinger, maintenant hérissés de post-it comme un hérisson d’épines, et s’affairait à les entasser d’une façon bien particulière dont l’ordre échappait pour l’instant aux deux hommes. Pour la plus grande indifférence de Seth et la grande perplexité de son beau frère.
- Ça. C’est la pile des tueurs d’enfants. Ça, les tueurs en série. Et celle là les tueurs à gage.
- Eli ?
- La petite pile là, c’est les criminels de moindre importance mais qu’on arrivait pas à coffrer. Et la grosse là…
- Euh… Eli ?
- Les grosses baleines qui étaient protégées par leur argent et le système. En dehors de ça les profils sont tous différents, et même si le type de victime correspond, le mode opératoire est radicalement différent pour les meurtres qui nous intéressent...
- Eli…
- Alors même que le mode opératoire est identique pour chaque crime qui les ont fait tomber.
- Eli…
- Donc, plusieurs questions. (Elle se mis à compter sur ses doigts) Un : pourquoi ce changement ? Deux : quels sont les liens entre eux ? Trois : pourquoi précisément ces cinq dernières années ? Quatre : comment c’est possible qu’il y en ai autant à autant d’endroit différents ? Cinq : …
- Elizabeth.
- QUOI ? Je parle là !
- Euh justement. T’as fais quoi de tes limaces ?
- Elle les a noyées.
- Hein ?
Seth désigna la bouteille vide de Chartreuse qui agonisait doucement dans l’évier.
- Ça marche du feu de dieu.
- Elle est bourrée ?
- Si peu…
- Je suis encore là j’vous signale hein…
- Ouais donc elle raconte sûrement n’importe quoi.
- Hey !
Les mains d’Eli claquèrent violemment sur la table de la cuisine, faisant se suicider la tasse de Green Chaud de Yan directement sur le pantalon de ce dernier, qui s’écarta de la table en jurant, pour le plus grand plaisir des deux petits monstres occupés à massacrer des dresseurs pokemons sur leurs consoles. Un bouquet d’exclamations joyeuses et de reproches moqueurs montèrent de Camille et Brän, obligeant leur père a aller faire son job, soit la police. Dégoûtée, Eli regarda le large dos de son beau-frère s’éloigner de son soigneux travail, et se laissa tomber à sa place devant la table avant de se souvenir que la chaise était pleine de chocolat. Grommelant pour elle-même, elle s’esquiva vers sa chambre pour changer de jupe tout en assassinant Yan du regard : il pouvait parler pour l’ivresse ! C’était pas elle qui avait éclusé plusieurs bouteilles après avoir appris que son épouse était morte pour une histoire invraisemblable comportant des vers parlants, des chats parlants, des forces du mal et des malédictions !
Oui elle était injuste.
Parfaitement.
Mais il ignorait ses recherches et elle venait de ruiner une jupe en velours.
Non mais.
Il fallut des menaces d’absence pour Noël de la part de Seth pour qu’elle accepte de sortir de la salle de bain : elle ne voulait pas affronter sa mère toute seule.
- Bon. Donc. Un seul tueur ?
Avec un sourire méchant, la jeune femme répondit en signant le plus vite possible :
~ Parfaitement. Tous les criminels arrêtés pour ces meurtres étaient jusqu’à présent relativement insaisissables : échantillons d’ADN compromis ou insuffisants, preuves indirectes, soupçons sans preuves, intouchables à cause de l’argent, trop doués pour être attrapés… et là d’un coup paf ! Meurtre propre, enfin, dégueux mais bien réalisé, même pour les désordonnés, et preuve évidente de leur culpabilité sur les lieux. A chaque fois. ~
- Euh… j’ai rien compris Eli, tu vas trop vite.
- Elle dit que jusqu’à présent tous les criminels confondus par ces meurtres étaient in-attrapables. Et là brusquement pan, on les as.
- Depuis quand tu lis aussi bien la langue des signes toi ?
- Je lis rien du tout : j’étais là quand elle a compris, elle m’a sorti de la douche à poil pour me montrer le tableau. Et elle avait pas bu.
Yan jeta un coup d’œil amusé à sa belle-sœur.
- A poil hein ?
~ … c’est pas le sujet ~
- Mouaaaaais. Donc. Si je suis bien ton raisonnement non éthylique, quelqu’un est derrière l’ensemble de ces meurtres dégueux et s’en sert pour confondre des criminels potentiels ou avérés ?
Hochement de tête affirmatif et hautement content de soi de la part d’Elizabeth qui posa avec précaution un bout de fesse sur le bord de la table de sa cuisine. Près d’elle, Yan se rendait enfin compte que le hérissage de post-it des dossiers correspondait à un code couleur bien précis.
- Et ça ?
Eli attrapa son téléphone pour expliquer :
« Couleur de pochette : organisme qui a arrêté les coupables. Tu noteras que pas mal l’ont été par la couleur verte, soit les petits commissariats. Du coup ces cas, 459 sur les 648 n’ont jamais été reliés à ceux résolus par les grandes agences. Le FBI pense avoir 12 cas. La CIA planche sur environ 29 meurtres. Là tu as le MI6, 18 cas. Et ainsi de suite. »
- Personne n’a fait le lien ?
« Très bizarrement non. Quand on les appelle à ce propos, les grandes agences ne répondent pas et les petits commissariat semblent ne pas savoir de quoi on parle jusqu’à ce qu’on entre dans les détails. »
- Ah.
« N’est ce pas ? » Elle paraissait très contente d’elle-même « Les piles, c’est les types de meurtrier, les post-it bleus, verts et orange, c’est pour les preuves incriminantes trouvées sur place. Les roses pour l’utilisation d’un kriss, un couteau rituel, les violets pour un simple couteau, les jaunes pour les victimes multiples, les rouges pour les victimes solo. Les marron pour les victimes adultes, les gris pour les enfants – 1 pour 10 adultes environ. Les petits cœurs c’est pour ceux particulièrement gores » (Elle sourit) « les maisons pour ceux trop propre. »
- Y’a aussi un code couleur pour les voisins témoins ou pas, pour l’utilisation de véhicules, pour la présence insolite d’animaux ou pas… etc etc etc.
- … Elle y a passé combien de temps ?
« Je suis devant toi je te signale... »
- Trois jours. Sans dormir. Juste à se nourrir de roulés à la cannelle.
- Seth, c’est gentil de vouloir l’encenser, mais on a eu les dossiers y’a un peu moins d’une semaine, et il y a deux jours tu as appelé pour râler parce qu’elle végétait…
« Je suis toujours làààà …. »
- Bon, c’est vrai. 48h.
- C’est pour ça qu’elle est pas encore coiffée et que rien de tout ça n’est rangé alors que sa mère arrive ?
- C’est pour ça.
« Oh merde. »
A l’entrée de l’appartement, la sonnette retentit, suivie rapidement de grands coups dans la porte.
- ELIZABETH MARTHA ELENWEL ! VIENS AIDER TA MERE !
Ce chapitre je trouve est un nœud de l'histoire : on y retrouve tous les personnages principaux, et j'aime assez comment les petites et grandes histoires se mêlent et commencent à s'imbriquer: les meutres (avec la première piste), la mort de la grande sœur, les vomissures de limaces... on devine un lien entre tout ca!
J'aime bien aussi le côté pas prise de tête, avec les vers de terre qui «parlent» et le côté «l'élue des limaces».
Bon ce n'est pas très constructif tout ça, si je trouve des choses précises à détailler pour amélioration, je recommenterai!
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Merci pour ton commentaire !!
Et oui effectivement, c’est à la base un exercice de style… Ome m’a filé une idée parce que j’étais à sec, et à partir de là… c’est partie en quenouille =D je me suis retrouvée avec une histoire O.o
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Je suis vraiment contente que l’histoire te plaise !
Effectivement, ce chapitre là en apporte un peu plus sur l’histoire ^w^/ j’avais dans l’idée que ça pourrait être important de faire des « check point » au milieu de tout le bordel de l’histoire =D
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\\^o^/ J’espère que la suite continuera de te plaire !
J'espère que le reste sera à la hauteur de tes attentes !