Chapitre 5 - Traquée

Je m’étais éclipsée comme une voleuse dès les premières couleurs de l’aube, profitant de l’accalmie ainsi que de l’inattention de l’homme, toujours endormi. Je ne voulais pas attendre son réveil car, après la scène de la veille, ma fierté m'interdisait de lui demander son aide. Il m’avait peut-être secourue mais je n’avais tout de même aucune confiance en ce mystérieux individu.

De plus, la tempête m’avait bien trop ralenti, me faisant perdre plus d’une demi-journée, et je ne pouvais me permettre que cela se reproduise. Le temps m’était compté. Il me fallait être à Cerf-de-Pic d’ici trois jours et il était hors de question que je loupe cette opportunité que j’avais eu tant de mal à obtenir.

Là-bas m’attendait une personne qui devait me mettre en contact avec la rébellion. Connue sous le nom d’Ordre Blanc, il s’agissait d’un groupe de dissidents ayant vu le jour après que leur ville soit tombée entre les mains de mon père. Au début, ils luttaient pour regagner l’indépendance du chef-lieu d’Opalpe. Puis, un autre combat s’est imposé à eux : se dresser contre l’idéologie dictée par le nouveau régime à l’ensemble des Trois Plaines.

Le Cloisonnement. Cette doctrine visait à différencier et séparer la population en deux catégories, distinguant les proies des prédateurs. Elle interdisait toutes unions entre ces deux castes, une atteinte à cette loi entrainait la mort. Mais cela ne s’arrêtait pas là, des familles entières s’étaient vues destituées de leur titre de noblesse puis de leurs biens pour ne devenir que de simples roturiers. Une persécution justifiée par le simple fait que ces gens avaient eu la malchance de naître dépourvus de griffes ou de crocs.

Et si pendant des années, Cerf-de-Pic repoussait cette aliénation hors de ses murs, la corruption et la pression exercée par Tragen parvenaient aujourd’hui à faire plier certains de ses dirigeants. Tel un lent poison, cette folie imprégnait et échauffait les esprits les plus faibles. Elle gangrénait petit à petit cette paix jusque-là inébranlable - fierté du peuple opalpien au sein duquel régnaient à présent tensions et défiances.

Un état de fait qui me donnait la nausée. Littéralement. Prise subitement d’un haut le cœur, je m’appuyais contre un rocher et régurgitais le peu qu’il me restait dans l’estomac. Reprenant mon souffle, je m’essuyais la bouche du revers de la manche en scrutant le paysage tout autour de moi. Je n’avais pas de carte et ma boussole était cassée. De toute manière, cela ne m’aurait été d’aucune utilité. La tempête avait tout recouvert.

Je me dirigeais donc au hasard à travers cet épais manteau de neige, guidée par le seul repère qu’il m’était encore possible de voir. Le mont Shiro. Il n’était pas connu pour être le plus haut sommet d’Opalpe mais plutôt parce qu’il s’agissait de l’endroit où Cerf-de-Pic avait été construite. Si je voulais retrouver la route principale, il me suffisait donc de suivre cette direction.

Néanmoins, cela semblait bien plus aisé à dire qu’à mettre en pratique. La poudreuse qui s’agglutinait au bas de mes jupons me rendait la tâche difficile. Sans parler de mon corset bien trop serré qui me coupait la respiration. Si je souhaitais conserver l’avance sur mes poursuivants, il me fallait trouver une solution pour avancer plus vite.

Prendre ma forme animale me semblait être l’option la plus avisée, mais je craignais que ma blessure au bras ne tienne pas le choc et finisse par m’handicaper. Celle-ci ne me faisait plus souffrir pour le moment, juste quelques picotements de temps en temps. Seulement, l’effort pourrait bien réveiller la douleur ou, pire encore, rouvrir la plaie.

Ne pouvant me permettre de perdre davantage de temps à tergiverser, je choisis tout de même de me métamorphoser. Je fermais les yeux tandis qu’une vive lumière jaillit de ma poitrine, m’enveloppant tel un cocon duquel je ressortis avec l’apparence longiligne d’une panthère. Mon pelage plus noir encore que l’ébène détonnait au milieu de toute cette étendue immaculée.

Voilà fort longtemps que je n’avais pas eu l’occasion de me transformer. Il me fallut par conséquent plusieurs secondes avant de regagner la maîtrise de ce corps très différent. Pendant un long moment, mes pupilles restèrent dilatées sous l’effet de mes sens décuplés de félin. Partout autour de moi résonnait une vie invisible à l’œil d’un simple humain.

Malgré l’épaisse couche de neige, les vibrations du sol m’indiquaient que, à quelques mètres seulement, une famille de lièvres se terrait sous terre, à l’abri de l’hiver et des prédateurs. Plus loin, vers la cime d’un arbre, une martre terminait de grimper sur l’une de ses branches, prête à se repaitre du nid laissé là sans surveillance.

J’avançais au milieu de cette nature silencieuse rythmée par le bruit feutré de mes pas. Bientôt, mon attention fut attirée par les échos ramenés par une légère brise glaciale. J’humais alors l’air et les effluves qu’il transportait confirmèrent mes soupçons. Plus loin, il y avait de l’eau qui s’écoulait.

Ma gorge sèche s’allia alors à ma curiosité, me poussant à s’en rapprocher. Je forçais ainsi l’allure, impatiente d’étancher ma soif après de nombreuses heures de marche. Par prudence, j’inspectais les alentours avant de plonger dans cette eau pure et froide que je bus à grandes lampées.

Quand j’eue fini de m’abreuver, une évidence me vint à l’esprit. Le ruisseau pouvait me servir de chemin. Avec un peu de chance, celui-ci me mènerait jusqu’à un lieu habité dans lequel je trouverai bien une bonne âme capable de me conduire à destination. Cette pensée me regonfla d’espoir ainsi que de fierté.

Avec entrain, je m’exécutais et longeais la rive. Cependant, après plusieurs kilomètres, il n’y avait toujours pas la moindre trace de civilisation. Je commençais sérieusement à reconsidérer l’ingéniosité de mon plan lorsqu’une silhouette se dessina enfin dans l’horizon. Une tour se dressait fièrement au-dessus d’une enceinte fortifiée qui avait connu des jours meilleurs.

Mais qu’importe l’état de ses murs, la fumée blanche m’indiquait avant toute chose que ceux-ci n’étaient pas abandonnés. La perspective de pouvoir alors me réchauffer auprès d’un bon feu et, pourquoi pas, aussi me sustenter me fit baisser la garde.

Je m’approchais doucement d’un arbre derrière lequel je repris ma forme humaine et fus à nouveau prise de mal de cœur. J’accusais le changement d’apparence d’être responsable de mon état nauséeux. Appuyée contre le tronc, j’attendais que passe cette envie de vomir puis, me dirigeais vers l’entrée du bâtiment.

- À ta place, je n’irais pas là-dedans, m’interrompit une voix familière.

L’homme au turban. Il se tenait derrière moi, les yeux rivés sur un bout de bois qu’il était en train de tailler.

- Vous ? Mais qu’est-ce que vous faîtes là ? Comment avez-vous pu …

- Te rattraper ? Je connais ces montagnes par cœur, alors ce n’était pas bien compliqué de te retrouver, d’autant plus que tu n’es pas très douée pour masquer tes traces.

- Pourquoi est-ce que vous me suivez ? Qu’est-ce que vous me voulez ?

- Juste que tu restes en vie, Princesse, répondit-il avec une complaisance qui sonnait faux.

- Je n’ai pas besoin de votre aide alors laissez-moi tranquille, ordonnais-je en le menaçant d’un regard noir.

Je me doutais qu’il avait des intentions cachées, ce genre d’individus en possédait toujours, mais je ne comptais pas les connaitre et encore moins en faire les frais. Décrétant que la conversation était close, je lui tournais le dos pour continuer ma route. Mais, je m’arrêtais brusquement lorsqu’un objet me frôla la joue avant de se planter dans la neige devant moi.

Un frisson me parcourut l’échine au moment où je réalisais qu’il s’agissait du bâton que sculptait mon interlocuteur. Incrédule, je fis une volte-face dans sa direction et retins mon souffle devant son air sérieux.

- Au risque de me répéter, ce n’est pas une bonne idée.

- Pourquoi ?

- Autrefois, cette forteresse a servi d’avant-poste avant qu’elle ne soit détruite, elle et toute la garnison qui l’occupait, par l’armée de ton père lorsqu’elle marchait vers Cerf-de-Pic. Aujourd’hui, ce n’est plus qu’un repaire appartenant à des brigands et autres hors-la-loi. Mais tu le saurais si tu habitais la région.

- Qu’est-ce qui me prouve que ce que vous me dîtes est la vérité ?

- Rien, si ce n’est que je t’ai déjà sauvé la vie une fois, ce n’est pas pour que tu la perdes bêtement maintenant.

Il marquait un point, néanmoins je ne pouvais m’empêcher d’émettre des réserves à son sujet. Il n’avait rien d’un bon samaritain.

- Pourquoi m’aidez-vous ? Et ne me sortez pas le couplet du type soucieux de me garder en vie !

- Et pourtant, c’est la vérité.

- C’est bizarre, mais je ne vous crois pas un seul instant, persifflais-je.

Face à ma remarque, je le surpris à prendre une grande inspiration avant de se rapprocher de moi. Par réflexe, je m’armais de ma dague, la levant vers lui, mais celui-ci s’empara aussitôt de ma main qu’il plaqua dans mon dos en effectuant une clé de bras. Il serra un peu plus sa poigne me forçant à m’agenouiller au sol et lâcher ma lame.

À la fois terrifiée et hors de moi, je décidais de me transformer en panthère et ainsi reprendre le contrôle de la situation.

- Oh même pas en rêve ! siffla-t-il quand il me vit fermer les yeux.

Je sentis alors un point de pression à la base de la nuque, juste derrière mon oreille. Cela libéra une charge électrique qui me paralysa instantanément, stoppant ma mutation. Sous le choc, je le laissais m’immobiliser dans la neige, son poids entravant le moindre de mes mouvements.

- Je pense que je me suis montré assez patient avec toi, alors maintenant, tu vas gentiment m’écouter. Je ne te lâcherai que lorsque tu te seras calmée. Est-ce que c’est clair ?

J’hochais machinalement de la tête, trop désemparée pour répondre de vive voix.

- Bien, voilà qui est mieux, minauda-t-il en relâchant davantage son étreinte. Rassure-toi, je ne te ferais aucun mal, sauf si, bien sûr, tu m’y obliges.

Avec un peu trop de ferveur, il noua ensuite une corde autours de mes poignets et attacha l’autre extrémité à sa taille.

- Allez, viens ne perdons pas de temps ici, ça pourrait devenir dangereux.

J’aurai voulu crier, hurler pour appeler à l’aide mais aucun son ne me venait. J’étais comme devenue muette.

- Il ne sert à rien de vouloir parler, pour l’instant tu en es incapable. Mais ne t’en fais pas, les effets devraient s’estomper d’ici environ une heure et tu retrouveras la parole. Pas que je sois pressé de t’entendre à nouveau, cela dit.

Outrée, je l’assassinais du regard avant de le détourner une dernière fois vers les remparts tandis que nous nous en éloignions. En moi résonnait l’absurde espoir d’y apercevoir quelqu’un, n’importe qui capable de me secourir. Bien entendu, je ne vis personne. Abattue, je me résolue à suivre cet homme dont j’étais dorénavant captive.

Les minutes s’écoulèrent puis les heures. Une chose était sûre, il n’avait pas menti sur le fait de connaître ces montagnes dans les moindres recoins. Pas une seule fois, je ne l’avais vu consulter une carte, ni même une boussole. Il savait où il allait, contrairement à moi qui ruminais derrière lui en silence, essayant de trouver un moyen de m’échapper.

Je n’avais pas beaucoup d’option et il fallait avant tout que je me libère de ces liens. Perdue dans mes pensées, mes pieds malmenés par la longue marche ininterrompue heurtèrent une pierre, me faisant tomber par terre.

- Relève-toi, ce n’est pas l’endroit pour trainer.

- Je suis fatiguée ! râlais-je en refusant la main qu’il me tendait. Ça fait des heures qu’on marche et je ne tiens plus debout.

Il soupira puis inspecta les lieux autour de nous avant que son attention ne se reporte sur moi.

- Pas plus de cinq minutes, ok ?

Tandis que j’allais m’assoir sur un rocher, mes yeux s’arrêtèrent en chemin sur une bûche. Une perspective d’évasion jaillit alors dans mon esprit. Elle fut interrompue lorsque l’individu me proposa sa gourde.

- Pourquoi est-ce que vous faites ça ? Si vous voulez me tuer, faites-le tout-de-suite, plutôt que de me trainer je ne sais où …

- Si j’avais vraiment souhaité ta mort, je n’aurais pas commencé par te sauver la vie. Et puis si tu meurs, je peux dire adieu à la prime qui est sur ta tête. Maintenant, tais-toi !

- Alors c’est ça ? Vous allez me vendre au plus offrant ! Et puis-je savoir à combien se monte le prix pour ma capture ?

- Je t’ai dit de te taire mais si tu tiens tant à le savoir, c’est une très belle somme, déclara-t-il en rangeant des affaires dans son sac.

Il me tournait le dos, c’était ma chance. J’empoignais la branche et l’abattais violemment sur son crâne. Mon ravisseur s’effondra par terre dans un bruit sourd. Sans perdre de temps, je le fouillais et lui dérobais son couteau pour couper mes attaches.

Je ne savais pas où j’étais, je ne savais pas où aller mais il me fallait fuir. Et vite. Je venais à peine de parcourir une dizaine de mètres que j’entendis un juron. Jetant alors un bref coup d’œil en arrière, mon cœur manqua un battement. Il avait déjà repris connaissance et s’était mis à ma poursuite, se rapprochant dangereusement.

J’avais bien tenté de prendre ma forme animale toutefois je devais encore subir les effets du tour qu’il m’avait joué. Ma gorge brûlait sous l’effort et le froid glacial ne faisait qu’empirer les choses. Et même si j’étais à bout de souffle, que mes jambes criaient de douleur, je ne devais pas m’arrêter.

La panique me fit toutefois perdre l’équilibre dans la neige et je me mis à dévaler toute une pente, incapable de me relever. Une forte poigne m’agrippa, me souleva et me balança à nouveau au sol. Sonnée, et avant que je ne puisse me dérober, il se plaça au-dessus de moi tandis que je me débattais comme une forcenée.

- Lâchez-moi ! hurlais-je à pleins poumons.

- Tais-toi, bon sang ! cracha-t-il en retour.

Il plaqua alors sa main contre ma bouche, m’empêchant d’émettre le moindre son. Ses yeux exprimaient la colère mais il y avait autre chose, comme de l’angoisse. Ils scrutaient l’horizon à la recherche de je ne savais quel signe. Craignait-il qu’il ait des gens aux alentours qui puissent nous surprendre ? Si tel était le cas alors je ne pouvais pas laisser passer cette opportunité.

Avec rage, je mordis à pleines dents les doigts de mon agresseur qui les retira en avalant un gémissement. Aussitôt, je me dégageais et me mis à ramper en appelant au secours avant qu’il ne me rattrape.

- Ça suffit ! Arrête ça tout de suite, idiote ! Tu ne sais pas ce que tu vas …

Il n’eut pas le temps de terminer sa phrase qu’un grondement tonitruant retentit depuis les sommets qui nous dominaient.

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Jinane
Posté le 06/06/2020
Coucou !

Déjà, j'aime beaucoup le fait que Théa décide finalement de s'éclipser dès qu'elle le peut. Même si ce mec semble l'avoir sauvée, elle a raison : elle ne sait rien de lui et ça me semble "logique" qu'elle s'en aille et reprenne sa route/son objectif. Si en plus elle comptait rejoindre l'Ordre Blanc depuis le début… je suis à fond avec elle !

Aussi, cette idée de "Cloisonnement" est très intéressante : j'ai hâte d'en savoir plus, on sent qu'il a dû y avoir tout une bataille ou quelque chose lorsque ça a été décrété ! Voilà aussi qui explique pourquoi certaines personnes peuvent se transformer et d'autres non. Bien vu ;)

Evidemment, Monsieur le Chasseur la piste… j'ai l'impression que lui aussi, il peut se transformer. Peut-être en rapace ou en animal volant, ça ne m'étonnerait pas qu'elle n'ait pas un minimum senti sa présence quand elle était panthère ^^ Après tout, si elle sait quand une famille de lièvres s'enfonce dans la neige, j'imagine qu'elle est capable de sentir l'odeur d'un être humain… non ? D'ailleurs, sur la fin, je me suis dit que ce Chasseur n'allait pas la livrer à Targen mais à quelqu'un de l'Ordre Blanc (peut-être que j'ai complètement tort, mais peut-être que la princesse n'est pas simplement recherchée par Targen… si une prime a été lancée pour la ramener là-bas, je pense qu'il est facile pour l'Ordre Blanc d'être au courant et d'essayer de contrer le roi en faisant pareil… je ne sais pas, à voir !)

Les questions recommencent, ce qui est une bonne nouvelle ;) Vive la suite !
Ouroboros
Posté le 06/06/2020
Coucou,
Oui, rejoindre l'Ordre Blanc est l'un des objectifs principaux de Théa. Elle veut se venger de sa famille, de son père surtout, et c'est le meilleur moyen pour y parvenir.

Concernant "le chasseur", comme tu aimes l'appeler, le mystère à son sujet reste entier. Il a certes fait preuve de générosité en sauvant notre princesse d'une mort certaine mais cela ne veut pas dire qu'il soit de confiance pour autant. Surtout si, comme il le dit, il y a une prime sur la tête de Théa !

Le "Cloisonnement" n'a en effet pas été très bien vu par la population en effet ! Mais contrairement à ce que tu penses, dans mon univers tout le monde possède la capacité de se transformer en animal. En revanche tous ne le font pas pour diverses raisons. Du coup, la différenciation entre "proie" et "prédateur" est déterminée sur la même base que le règne animal, avec ceux au sommet de la chaîne alimentaire et les autres. Mais rassure-toi, je vais l'expliquer plus en détail plus tard pour répondre à d'autres questions en relation avec l'"animal totem" de chacun.
Voilà j'espère avoir un peu éclairé tes lanternes :)

J'ai hâte de lire tes prochains commentaires ^^
Jinane
Posté le 06/06/2020
Aaaaaaaah, d'accord, merci pour tes explications ! Jusqu'ici, je pensais que tout le monde ne pouvait pas se transformer, d'où le fait que certains deviennent des proies xD Mais du coup, si un animal totem lion s'en prend à un animal totem antilope, ça fait sens aussi ^^

Super, à bientôt pour la suite !
Mymy M.
Posté le 02/05/2020
Ce n'est pas que pour la prime qu'il veut la garder en vie ... 😬😬😬😬😬 je vais du deuxième doigt lire la suite madame !!!!! C'est chiant ces 150 caractères minimum mdr
Ouroboros
Posté le 02/05/2020
Roooh toujours à râler celle-là ! ... "du deuxième doigt" ?! Ton correcteur orthographique a dû vivre sa vie sur cette phrase XD
annececile
Posté le 20/04/2020
J'aime beaucoup l'idee d'une societe qui pretend se diviser en proies et predateurs (en fait, une idee des predateurs, evidemment). C'est a la fois inedit et revelateur de certaines realites economiques du monde bien reel qui est le notre.
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