Accompagnant les craintes exprimées lors de la réunion du Conseil, le ciel avait revêtit un voile opaque, dissimulant le soleil. Au bout d’une quinzaine de jour, le voile se déchira en d’épais flocons. Les dernières neiges d’hiver recouvraient le Grand Village, formant un somptueux duvet banc.
Ce matin-là, lorsque Yunna passa la tête par la fenêtre se trouvant près de son lit, elle sentit les rayons du soleil percer les nuages. Ils venaient réchauffer sa peau tout en se reflétant sur la couverture immaculée qui enveloppait le Domaine Sacré.
Le visage de la petite fille s’illumina à la vue de ce merveilleux spectacle. Elle se réjouissait déjà de toutes les possibilités qu’offraient les Terres d’Alma vêtues de ce manteau blanc.
Que ferait-elle aujourd’hui ? Une bataille de boules de neige avec les autres enfants. Former une sculpture avec les blocs de poudreuse, ou bien construire une forteresse glacée. Autant de jeux qu’elle adorait. Toutefois, il y avait une activité qu’elle appréciait plus que tout : faire de la luge.
Ainsi, la petite fille se précipita hors de sa chambre et dévala les escaliers en bois menant au salon. Évitant de se prendre les pieds dans les plis des tapis jonchant le sol, elle gagna la porte d’entrée et attrapa à toute vitesse son manteau. Celui-ci trônait sur l’une des attaches suspendues au mur. Comme chaque matin – peut importe l’endroit où elle l’avait laissé trainé la veille – Yunna savait qu’il se trouverait à cette place. Sa tante l’aurait ramassé et accroché ici pour elle.
Sur le point de se jeter dans le froid régnant à l’extérieur, sa gourmandise lui intima soudain de rebrousser chemin. Un merveilleux parfum de miel se dégageait de la cuisine. Elle se faufila alors vers la petite pièce rectangulaire d’où provenait cette odeur si douce. Dos à elle, sa tante était en pleine préparation de Gumas.
Armée de son tablier rouge, la mère de Dayun s’attelait à préparer les différents repas de la journée. Ses cheveux ramenés en une tresse grossière, dont des mèches s’échappaient çà et là, indiquait que la bataille avait commencé depuis des heures.
Tante Panya était la meilleure cuisinière du monde. Elle préparait toujours à manger pour la famille Shenga et pour tous les membres résidants au Grand Temple. Chacun de ses plats étaient un délice. Les déguster était un plaisir dont on ne pouvait se lasser. Tante Panya était fabuleuse, et elle l’était encore plus lorsqu’elle préparait ses petits gâteaux moelleux au cœur de miel.
- Tiens Yunna tu es déjà levée ? s’étonna la cuisinière en jetant un regard vers sa nièce.
- Oui ! Je vais aller faire de la luge avec Udo. Et est-ce que…enfin…
La petite fille lorgnait sur la fournée de Gumas tout juste sortie du four. L’âtre en pierre s’étalait sur l’ensemble du coin gauche de la pièce, accueillant dans sa gueule les boules de pâte qui en ressortaient dorées à souhait.
- Oui, soupira Panya. Tu peux prendre des Gumas.
L’approbatIon faiblarde de sa tante suffit à Yunna. Sans attendre, la jeune fille fila récupérer une sacoche dans le salon et entreprit de la remplir avec les délicieuses friandises.
- Tu aurais pu les emballer proprement quand même, fit Panya tout en remuant avec attention l’épais bouillon qui servirait à agrémenter les plats du midi et du soir.
- Pas le temps ! Je dois me dépêcher sinon avec Udo on va rater le lever du soleil.
Yunna referma la sacoche contenant le précieux butin, puis elle s’éclipsa de la cuisine. Elle mourait d’envie – la tout de suite, sans attendre – de planter ses dents dans cette mie tendre et spongieuse, de sentir se déverser sur sa langue la douce chaleur du miel des Hautes Montagnes. Pourtant, aussi gourmande qu’elle pouvait l’être, Yunna résistait. Elle se retenait car elle savait que les Gumas étaient mille fois meilleures lorsqu’elle les savourait en compagnie d’Udo, au sommet de la pente Est. Là-haut, ils pouvaient observer le soleil s’élever dans le ciel et illuminer toute la chaîne de montagnes. Ce moment ensemble rendait les Gumas plus que délicieux. Il en faisait leur pâtisserie préféré.
Tante Panya rappela à Yunna de faire attention à elle et de ne pas oublier ses moufles pour affronter le froid. Des paroles qui se mêlèrent au vent glacial du dehors, sans pouvoir atteindre leur cible. Yunna était déjà loin, écartant à toute vitesse la neige sur son passage.
Panya soupira de nouveau puis elle se replongea dans sa cuisine. Émincer les légumes. Les faire revenir sur le feu pour préparer la soupe diner. Enfourner une nouvelle salve de Gumas. Commencer à préparer la viande pour le déjeuner. Ces tâches, Panya les assurait à la perfection, elle était en terrain conquis, maîtresse en son domaine. En revanche, pour ce qui concernait la fille de son cousin, Panya ne savait rien. Elle ne maîtrisait rien.
Depuis que Ylang les avait quittés, Panya avait essayé d’aider Gyatso en s’occupant de sa fille comme elle le pouvait. Très vite, elle s’était trouvée désarmée. Élever Dayun avait déjà failli la rendre folle plus d’une fois, alors avec une petite fille aussi caractérielle que Yunna, ça ne pouvait qu’échouer. Panya n’avait jamais réussi à savoir ce que ressentait sa petite nièce. Elle craignait toujours qu’en devenant trop maternelle avec elle, cela rappelle à l’enfant le douloureux souvenir de sa mère perdue. D’ailleurs au sein de la maison des Shengas, jamais personne ne s’aventurait à évoquer ce sujet. Comme s’ils espéraient tous que cela aiderait Yunna à ne pas se souvenir qu’elle avait autrefois une mère formidable.
Si Panya ne parvenait pas à serrer Yunna contre elle pour la réconforter, la cuisinière s’acharnait à lui offrir tout son amour au travers de ses plats. La jeune fille aimait le sucré au petit déjeuner, la viande marinée façon Shenga au déjeuner, et le bouillon aux trois légumes – très poivré – au dîner. Elle ne pouvait s’endormir sans son verre de lait chaud agrémenté d'une généreuse noisette de miel. Et elle adorait les Gumas. Voilà ce que Panya savait à propos de sa petite nièce. Ainsi, elle poursuivait la préparation de la viande et des épices pour la marinade du midi.
La deuxième fournée de Gumas sortit du four lorsque Dayun franchit le pas de la cuisine.
- Bien dormi ? demanda Panya à son fils tout en posant le plateau de la deuxième fournée sur la petite table à la droite du four.
- Oui, répondit Dayun en s’approchant pour saisir le Guma à la croûte la plus dorée.
Sa réponse n’avait rien de réfléchi. Peu importait la façon dont s’était déroulée sa nuit, il n’aurait jamais inquiéter sa mère pour cela.
Panya se contentait de ce oui. Son fils était un adulte, elle lui faisait confiance et continuait sa croisade culinaire. Pas plus de questions inutiles, tout était plus simple ainsi.
- Toujours aussi bon ! la félicita Dayun.
Le jeune homme s'apprêtait à enchaîner en empoignant un deuxième Guma lorsque la porte d’entrée s’ouvrit dans un fracas, lui faisant lâcher le gâteau.
- Dayun ! Tu es là ?!
Un des Gardiens d'Alma venait de pénétrer brusquement dans la maison. Dayun manqua de s'étouffer puis il se ressaisit et répondit sombrement :
- Ils arrivent…
- Oui.
*
Assis au pied du sommet Est, Udo attendait son amie. Dès qu’il y avait de la neige, plutôt que de faire la course, les deux enfants chevauchaient leurs luges et s’amusaient à dévaler la montagne à toute vitesse. La première fois que Yunna lui avait proposé ce jeu, le jeune garçon avait poliment refusé car la hauteur couplée à la vitesse de la descente l’effrayait. Il comprit rapidement que lorsque la fille Shenga vous embarque dans ses aventures, elle ne vous laisse pas la possibilité d’abandonner le navire.
S’il crut mourir pendant un instant, ce fut ensuite la joie qui gagna son cœur. La fierté d’être arrivé jusqu’en bas, d’avoir osé le faire. La liberté indescriptible que procurait la descente. Il n’avait qu’à se laisser porter, c’était si agréable. Ainsi, Udo espérait que la neige tombe le plus de jours possible. Même s’il ne battrait jamais son amie – il n’avait pas envie de se tuer. Même s’il appréhendait le moment où il se trouverait face à la pente si longue, si abrupte. Il aimait monter en haut du sommet Est avec Yunna.
- Hé Udo ! l’interpella Myanni qui s’avançait vers lui. T’aurais pas vu Yunna ?
La fille aux jambes fines peinait à marcher à travers l’épaisse couche de neige. Un pas après l’autre, elle montait ses genoux de façon exagérée pour pouvoir se dégager de la couverture laiteuse.
- Hum non. Enfin… Elle devrait bientôt arriver… balbutia le garçon.
- Très bien, je vais l’attendre ici alors ! déclara-t-elle. J’en peux plus de marcher dans cette neige !
Myanni parvint à s’extirper du duvet glacial pour venir se poser contre un rocher près d’Udo.
- Il fait beaucoup trop froid ! s’exclama-t-elle. J’espère vraiment que ça va fondre avant la Cérémonie du Renouveau. Et puis il est hors de question qu’il neige ce jour-là !
La jeune danseuse continuait ses plaintes auprès d’Udo. Ce dernier ne comprenait pas pourquoi elle lui partageait tout cela. Pourquoi est-ce qu’elle venait lui parler ? Elle ne lui avait jamais vraiment adressé la parole avant. Mais depuis ce jour où Yunna et Tai s'étaient affrontées en duel, Myanni passait de temps en temps pour lancer une petite discussion – ou plutôt elle râlait sur tout et n’importe quoi, et il l’écoutait en silence.
- Tu te fais vraiment beaucoup de soucis pour la Cérémonie.
Ces paroles échappèrent à Udo alors que Myanni était en train de pester sur le manque de sérieux de Yunna et d’autres de ses camarades. La fillette écarquilla les yeux et tourna son regard vers le garçon. Après un long silence, elle s’écria en agitant ses mains :
- Bien sûr que je me fais du soucis ! La Cérémonie à lieu dans une semaine ! Je suis la seule à connaître parfaitement la chorégraphie de la Naissance du Cycle ! Il y a une énorme couche de neige qui va tout gâcher si elle ne fond pas d’ici là ! Et ! Et !...
Myanni se perdait dans ses reproches. Elle commença à critiquer les musiciens pour leur futures fausses notes, à accuser les couturières des défauts qu’elle trouverait sur sa tenue, à blâmer les cuisinières et sermonner les Gardiens d’Alma. Myanni en avait après le monde, elle aurait aimé pouvoir tout contrôler. Là oui, si elle parvenait à tout maîtriser, elle n’aurait pas de soucis à se faire.
- Tu comprends pas hein ? demanda Myanni à Udo.
Le jeune garçon haussa timidement les épaules. Il ne savait pas quoi répondre. Il venait de toucher quelque chose de sensible pour Myanni, peut-être aurait-il mieux valu qu’il continue de rester muet – comme il le faisait toujours.
- Cette Cérémonie est super importante pour moi parce qu’elle va marquer mon passage en tant que femme d’Alma. Pour ma famille, je me dois de faire en sorte que tout soit parfait. Et puis…
La danseuse se tut un moment avant d’affirmer avec aplomb :
- Ce que je veux, c’est succéder à ma tante et devenir la prochaine Grande Prêtresse. Voilà pourquoi j’ai besoin que cette cérémonie soit une parfaite réussite. Je veux qu’on se souvienne de moi comme la fille la plus digne pour obtenir ce rôle, avoua-t-elle avant de se murmurer à elle-même. Pour ma famille, il le faut…
Udo observait timidement le visage cette fille qu’il n’avait toujours aperçut qu’au loin. Les rumeurs ne mentaient pas. Elle était belle. Pourtant, il y avait autour d’elle une aura oppressante, lourde. Udo pouvait sentir ce poids qui couvrait les épaules de Myanni. Une masse similaire l’enveloppait en permanence autrefois, avant qu’il ne devienne ami avec Yunna.
- Udo ! Viens voir !!
La voix de Yunna tira le garçon de ses songes et fit se redresser Myanni qui reprit sa posture hautaine.
- Qu’est-ce qu’il y a ? demanda-t-elle d’un air dédaigneux.
- Il y a des gens d’en bas à l’entrée du village !
- Des gens d’en bas ? s’interrogea Myanni. Tu veux dire des Kundiens ?
Pas le temps de traîner pour Yunna, elle attrapa le bras d’Udo et l’emmena avec elle.
- Venez, vous allez voir ! C’est incroyable !
Myanni soupira, toutefois sa curiosité la poussa à suivre sa camarade malgré la difficulté qu’elle avait à marcher sur le sol enneigé.
Les trois enfants arrivèrent près de l’entrée du Grand Village. Caché derrière un muret, ils observaient un petit groupe de miliciens Kundiens accueilli par les Gardiens d’Alma.
Yunna avait de quoi être stupéfaite. Les soldats portaient tous la même tenue étrange à la coupe stricte et au bleu royal criard.
Sur le tapis blanc que déroulait la montagne en leur honneur, impossible de ne pas remarquer leur arrivée. De drôles d’épaulettes dorées ornaient leurs vestes. Ils portaient de curieuses bottes en métal aux jointures singulières. Une ceinture à la boucle ronde paraît leur taille plus ou moins fine.
- Waoh ! s’exclama Yunna. On dirait qu’ils viennent d’un autre monde ! C’est fou ! Vous aviez déjà vu un bleu aussi éclatant ?
- Non jamais, répondit Myanni. Leur tenue est vraiment trop bizarre ! On dirait que leurs bottes pèsent une tonne. Comment ils font pour marcher avec ?
- Et regardez ! Ils ont de longues machines en acier dans le dos.
- Je crois que ce sont des armes. Mon père m’a dit que les Kundiens utilisaient une technologie particulière pour se défendre.
Des milliers de questions fusaient dans l’esprit d’Udo. Là, devant lui, à une dizaine de mètres, se trouvait l’ennemi qui menaçait les Terres d’Alma. Ces soldats lui semblaient immenses. Certains attirèrent son attention. L’un, aux cheveux gris et au visage marqué semblait être le chef du groupe. Il portait un plastron métallique décoré de nombreux titres. Des épaulettes plus larges que celles des autres surplombaient deux bras en acier. Un autre soldat arborait également une décoration sur sa poitrine. Il se tenait à l’écart du groupe aux côtés d’une femme aux cheveux d’un bleu hypnotisant.
- Eh vous avez vu ? Ils ont la peau super pâle ! constata Yunna interloquée. C’est bien ce que je pensais, le soleil est pas assez puissant pour atteindre le pied des Montagnes.
- Peut-être, supposa Myanni. Leurs cheveux aussi, ils sont plus clairs que les nôtres, remarqua-t-elle tout en tortillant une de ses longues mèches.
- Des cheveux bleus ! s’écria Yunna.
- Où ça ?!
- Là ! Derrière !
Yunna se redressa et pointa du doigt la femme affublée d’une coupe au carré extravagante, le visage encadré par deux mèches raides tombant à hauteur d’épaule.
- Elle est vraiment trop biza…
- Y-Yunna baisse toi ! Ils vont nous voir, bégaya Udo en agrippant le bras de son amie pour la faire redescendre derrière le muret.
- Oh ça va ! Regarde, mon père est arrivé pour discuter avec le gars aux gros bras en fer.
- Il est donc temps pour vous d’aller faire de la luge et de laisser les adultes s’entretenir avec ces gens.
La voix de Dayun fit sursauter les enfants. Le jeune homme s’était approché en les voyant commérer sur les nouveaux arrivants.
- Dépêchez-vous avant que la neige ne fonde ! déclara-t-il en esquissant un sourire.
- Mais Dayun, la neige va pas fondre en un jour ! rétorqua Yunna en se relevant face à son grand cousin.
Elle fut suivi de Myanni et Udo qui s’écartèrent également de leur poste d’observation. Udo, dont les membres se crispaient, laissa échapper une partie de ses craintes :
- Est ce qu’ils vont nous attaquer ?
Dayun écarquilla les yeux, puis il étouffa sa surprise et affirma tout en conservant une mine rassurante :
- Ne vous inquiétez pas. Les Gardiens d’Alma sont là pour vous défendre. Ce groupe de miliciens est juste venu s’entretenir avec le Grand Chef. On ne va pas se battre.
Ces mots, Dayun les prononçait aussi pour lui-même. Pour se convaincre qu’ils n’auraient pas besoin de brandir les armes. Le jeune homme frotta affectueusement la tête d’Udo pour le calmer. Le garçon esquissa un sourire, puis Yunna attrapa sa main et celle de Myanni avant de les entraîner avec elle.
- Espions, on se replie ! Direction le sommet Est !
Soulagé de voir les enfants s’éloigner, Dayun s'approcha des miliciens. Les muscles de son corps étaient tendus, ils étaient prêt à agir au moindre signe d’agressivité de la part de ses interlocuteurs.
Gyatso fit signe au chef des soldats de le suivre vers la salle du Conseil.
Les habitants du Grand village s’étaient écartés de l’axe principal et observaient avec interrogation et méfiance ce cortège singulier. Chacun avait arrêté sa tâche, seuls les enfants poursuivaient leurs jeux en riant.
Les Kundiens avançaient en silence. Leurs silhouettes bleues et or gravissaient les marches sacrés, broyant la neige sous chacun de leurs pas. Le claquement métallique de leurs bottes résonnait jusqu’au Grand Temple. Le vent s’était arrêté, les Hautes Montagnes retenaient leur souffle.
Le groupe n’était pas venu les mains vides. Ils transportaient sur leur dos tout un équipement de pointe. Un armement que Dayun découvrait avec stupeur. Les technologies de Kundaria étaient connues pour être ultra révolutionnaires. Et le domaine militaire était l’une des sphères où elles exerçaient leur plein potentiel.
Avançant derrière deux miliciens au bagage imposant, Dayun remarqua un tuyau au niveau de leur nuque relié à une grosse caisse d’acier. Chaque soldat en était équipé. Il était impossible de savoir ce qui se trouvait à l’intérieur du boitier. Toutefois, Dayun apercevait comme une masse en sortir pour pénétrer dans le corps des Kundiens.
Cette observation rappela au jeune homme qu’autrefois, les peuples d’en bas ne pouvaient pas s’aventurer aussi haut dans les montagnes. Lorsqu’ils franchissaient les deux milles mètres d’altitude, leurs corps peinaient à se mouvoir, leurs respirations devenaient plus lentes, plus pénibles. Pourtant devant lui, les Kundiens ne montraient aucun signe de faiblesse.
La technologie de Kundaria est stupéfiante. Terrifiante.
Alors que le jeune homme venait de franchir la dernière marche, le milicien qui avançait derrière lui le bouscula pour passer et rejoindre son supérieur à l’avant.
- Hé !
Le soldat ne prit nullement la peine de se retourner. Ses cheveux blonds se mariait parfaitement avec sa peau pâle. On dirait un mauvais esprit. Le visage de Dayun se crispa, il devait se méfier de cet homme.
*
Mais que vois-je ? Un nouveau chapitre ? Let's go ! Je suis agréablement surprise par cette lecture. Quand tu m'en avais parlé, je m'attendais à quelque chose d'un peu 'enfantin' et 'redondant' mais non que neni ! Malgré l'aspect très candide de ce chapitre puisqu'on se concentre sur les enfants, tu es parvenue à semer quelques indices et informations sur le quotidien de Yunna et c'est super intéressant !
Le personnage de Panya me semblait au premier abord être la 'maman par excellence' mais quelle surprise de voir qu'en réalité cette femme est complétement à la ramasse ! Son comportement envers Yunna me paraît injuste. Je comprends qu'endosser le rôle de tuteur n'a pas dû être simple mais je pense qu'en imposant une barrière entre elle et Yunna, ça ne pourra que créer des discordes dans le futur. Quand on prend en charge un enfant qui n'est pas le notre, on se doit d'être à la hauteur un minimum... J'ai l'impression que Panya s'est laissée submergée...m'enfin je blablate un peu trop mais je sais que tu aimes ça :D
Je vois également que tu nous introduis le début d'un nouveau trio : Yunna, Udo et Myanni. J'aime beaucoup ça ! Leurs dynamiques sont très chouettes et j'ai envie de voir ce que ce petit groupe nous réserve ! Myanni se rapproche d'Udo...Aurais-je tort de croire en leur future amitié ? Je ne sais pas ce que tu nous prépares pour Myanni mais mon pressentiment comme quoi elle deviendrait un personnage important se confirme de plus en plus ;)
Kundaria is here bitches! Enfin, j'ai envie de dire ! Tu nous les teasé depuis le début mdrr
J'ai adoré le contraste entre les Kundiens et le Peuple d'Alma, et comment tu décris les soldats de Kundaria. J'ai vraiment en tête une armure très sophistiquée ! Et leurs armes dans leur dos ? Ne me demande pas pourquoi j'ai tout de suite pensé à l'équipement tridimensionnel x)
En tout cas, j'ai hâte de découvrir cette deuxième partie et de voir Kundaria à l'action ! Tu laisses supposer à la fin du chapitre que le soldat blond est peut-être dangereux...Espérons qu'il ne soit pas si terrible que ça hein x)
Je te dis à tout de suite, je vais m’attaquer à ta deuxième partie ^^
Et oui un nouveau chapitre ! Et je prends enfin le temps après ma rentrée de t’écrire (parce que quand les cours vont commencer je sens que j’aurais moins de temps pour écrire, ça me déprime un peu mais bon c’est la vie TwT)
D’abord merci beaucoup pour ton commentaire ! Oui la première partie du chapitre est plus centré sur les enfants et donc il y a une forme d’innocence qui ressort. Ce que je voulais c’était vraiment marquer un certain contraste entre les PDV des enfants et les PDV des adultes justes après. Parce que je trouve ça intéressant, donc j’espère que c’est ton cas aussi ^^
Oui Panya est un personnage un peu complexe. Enfin disons que je voulais en faire une femme qui ne sait pas trop comment s’y prendre avec les enfants et donc qui n’a jamais trop su comment faire avec Yunna et quelle place adopter par rapport à elle. Il faut savoir que c’est en partie dû à une forme de complexe d’infériorité qu’elle avait vis-à-vis d’Ylang. Mais tout ça s’est du background qui sera développé plus tard dans l’histoire, donc je ne t’en dis pas plus ;)
Oui un petit trio ! Et je suis contente que tu aimes leur dynamique car moi j’apprécie beaucoup les voir ensemble et interagir ensemble dans ma tête ^^
Udo-Myanni futur amitié ? Peut-être… Je te laisserais poursuivre ta lecture x)
YEAH ! There are here bitches !! x)
MDR oui depuis le début tu sais qu’ils vont arriver et bien les voilà ! Je suis contente que la description des soldats Kundiens te parles, dans le sens ou tu arrives à t’imaginer à quoi il ressemble. Parce qu’on sait tous que les descriptions c’est pas facile donc tant mieux si ça passe bien ^^
Peut-être une inspiration inconsciente de SNK alors x)
Voilà ! Si j’ai le temps je vais enchainer en répondant à ton autre commentaire.
Je te fais plein de bisous et courage pour la reprise !! C’est dur TwT Force à nous !!
Petite Comète.