25 Soryn de l’an 1297.
Rhazek :
Le feu.
Les arbres crépitaient, se fendaient et gisaient au sol. Son armée avançait déjà au milieu des braises, marchant vers le royaume de Cartan et ses comtés. Une armée remobilisée : cinquante mille hommes de Drazyl, les derniers capables de tenir une arme. Grands-pères, pères, enfants réunis. Un millier de Crazstyr et cinq mille créatures — Zarktys et Dralkhar — issues de l’armée d’Erzic.
Cela ne plaisait pas à Rhazek, mais tant que son armée demeurait plus imposante, le mage n’oserait rien tenter. Ils avaient réussi à rassembler une telle force en à peine quinze jours.
Qui pourrait vaincre cette armée à présent ? Elira avait certes réussi à les stopper, mais ils l’avaient tout de même emporté. Talharr ne suffirait pas cette fois. Jamais il ne pourrait intervenir à deux endroits différents.
Rhazek était animé par une vengeance extrême : tuer sa traîtresse de mère et l’homme avec qui elle avait trompé son père. Ensuite, Malkar pourrait régner sur ce monde à ses côtés.
C’était ce qui le faisait avancer. Depuis sa rencontre avec le demi-dieu, sa soif de pouvoir avait décuplé. Il ne partagerait rien. Erzic serait exécuté dès que la victoire serait acquise. Ses troupes se rallieraient à lui ou subiraient le même sort. Pour Malkar, pensa-t-il.
Assis sur son Kelrim, il regardait la Forêt Sans Morts sombrer dans le chaos, un sourire aux lèvres.
— Mon roi, dit Wosir, encore et toujours à ses côtés.
— Qu’y a-t-il, commandant ? souffla Rhazek.
— Les deux armées prennent leur chemin. Je dois rejoindre la mienne.
— Je compte sur toi, Wosir. Une défaite te coûterait la vie, ne l’oublie pas, le menaça Rhazek.
Le commandant donna un ordre à son Kelrim qui commença sa descente vers ce qui restait de la Forêt Sans Morts. Wosir se retourna, lança un regard plein de pitié et hurla :
— Je suis désolé de ce qui vous est arrivé. Sachez que je ferai ce qu’il faut pour vous ramener. J’espère qu’un jour vous me pardonnerez.
Rhazek resta là, bras ballants, à regarder son commandant se diriger vers une des colonnes qui bifurquait vers l’est. Qu’a-t-il voulu dire ? J’espère qu’il n’est pas devenu fou. Heureusement, Niir serait avec lui.
Peu lui importait finalement, tant que la victoire était sienne. Avec son dernier commandant, Mirla, il se dirigea vers les colonnes aux étendards à tête de serpent.
Les troupes avaient été équilibrées entre les deux armées : vingt-huit mille hommes de chaque côté. Rhazek disposait en prime de trois catapultes contre deux pour Wosir.
Le comté de Baltan serait de toute façon facile à vaincre. Ce n’est que fumée et marécages, se disait-il.
À la tête de l’armée marchant vers l’ouest se trouvait Erzic, toujours avec son manteau miteux et sa tresse sur son crâne rasé. Il donnait des ordres aux Dralkhar qui embrasaient la forêt. Tant qu’ils n’attaquaient pas d’humains, rien ne pouvait leur arriver. C'est ce que pensent les fous.
— Rhazek. Nous jouons à un jeu dangereux. La Forêt Sans Morts va se sentir agressée, dit Erzic.
— Une forêt qui peut ressentir ? J’ai hâte de voir ça, sourit Rhazek.
Le mage souffla et laissa tomber. C’était peine perdue : le roi n’écoutait plus que lui-même depuis longtemps.
Ses conseillers ne lui servaient plus à rien. Il se jugeait bien plus intelligent et puissant qu’eux. Il les gouvernerait tous sans l’aide de qui que ce soit. Seul Malkar serait au-dessus de lui.
Il vit le sourire d’Erzic, éclairé par les flammes. Rhazek n’en tint pas compte. Il savait que le mage lisait dans ses pensées. Qu’il le fasse tant qu’il le pouvait. Bientôt, il n’en aurait plus l’occasion.
La journée passa rapidement. La nuit, éclairée par les flammes, n’offrait aucune liberté aux étoiles pour scintiller. La marche continuait. Hors de question de s’arrêter avant d’être sortis de cette forêt.
Le commandant Mirla demanda à plusieurs reprises des pauses pour permettre aux hommes de souffler. Rhazek refusa chaque fois, prévenant que quiconque s’arrêterait serait exécuté sur-le-champ pour haute trahison. Cela avait fonctionné : il n’y eut qu’une dizaine d’exécutions. Une dizaine de trop ? Rhazek ne croyait pas en ses fables sur cette forêt mais tous les hommes avaient peur. Erzic le regardait comme si un fou se pavanait.
Les regards adressés au roi n’étaient emplis que de mépris et de peur. Mais cela n’inquiétait pas Rhazek. Pour lui, ils comprendraient un jour pourquoi il avait fait tout cela.
Au beau milieu de la nuit, Mirla revint vers lui.
— Mon roi. Erzic vient de m’indiquer qu’il reste encore cinq jours de marche avant d’atteindre le royaume de Cartan. Jamais nos troupes ne tiendront une telle intensité. Ils seront tous morts avant d’avoir porté un seul coup d’épée, le supplia-t-il.
Rhazek ne fut pas surpris, il savait très bien la durée du voyage.
Il pensa demander à Erzic de téléporter son armée devant Lordal, mais le mage avait déjà signifié qu’ils seraient à court de magie face à l’ennemi, s’ils tentaient des téléportations. Et Elira l’aurait su de toute façon, elle qui avait des visions.
Pourquoi ne suis-je entouré que d'incapables ?!
Alors qu’il bataillait contre lui-même, Mirla le regardait avec crainte et inquiétude.
— Mon roi. Puis-je parler franchement ?
— Bien sûr. Tu es un de mes conseillers. Je t’écoute, dit Rhazek, étonnamment calme.
Mirla prit une grande inspiration et osa :
— Nous l’avons tous remarqué. Vous n’êtes plus le Rhazek que nous connaissions. Nous avions mis notre confiance en un roi qui donnerait tout pour son royaume, pas…
Le commandant s’interrompit. Rhazek devint rouge :
— Pas quoi ?! Eh bien, finis donc ! Que suis-je devenu pour vous ?
— Nos hommes ont besoin de repos. Nous sommes de Drazyl, mais nous ne sommes pas des surhumains. Si nous voulons gagner cette guerre, il faut que chaque homme soit en pleine forme. Un roi qui ne se préoccupe que de lui-même ne tient jamais bien longtemps.
— C’est une menace ? As-tu prévu de prendre ma place ?
— En aucun cas, mon roi. Je vous serai toujours fidèle. Je tenais seulement à vous aider.
Rhazek savait que Mirla avait raison. Jamais ils ne tiendraient une bataille contre les armées de Cartan avec des hommes affaiblis. Il réfléchit longuement, sa fierté l’empêchant d’accepter immédiatement.
Après plus d’une heure de marche, il concéda une pause. Les Dralkhar cessèrent d’embraser la forêt. Les hommes, tout comme son Kelrim, étaient épuisés. Ils restèrent là une trentaine de minutes. Mais à peine Rhazek avait-il ordonné la reprise de la marche que des sifflements étranges retentirent.
Toute la colonne s’arrêta. Les poils se hérissaient. Ce n’étaient pas des sifflements, mais des voix. Des hurlements qui faisaient vaciller les flammes alentour. Heureusement, la barrière de protection érigée par les Dralkhar les protégeait.
Mais que pouvaient être ces voix ?
Rhazek donna l’ordre de reprendre la marche. Que risquaient-ils ?
Alors qu’il commençait à avancer, il vit qu’aucun homme n’avait encore bougé : ils étaient figés.
— J’ai donné l’ordre d’avancer ! Mirla, pousse-les à marcher ou la mort les frappera ! hurla Rhazek.
— Ils ont peur, mon roi… dit le commandant.
— Peur ?! Et toi, as-tu cette peur ?
Mirla baissa la tête.
— Imbécile, murmura le roi.
Sous les hurlements stridents, Rhazek se tourna vers les visages : une lueur de peur mêlée de rage brillait dans les yeux.
— Vous avez peur de mourir ? Alors vous n’êtes que des lâches. Les guerriers de Drazyl n’ont jamais peur ! Peu importe ce qui se trouve face à eux !
— Vous avez essayé de nous tuer ! Nous allons tous mourir par votre faute ! La forêt est réveillée ! cria un homme.
— Ce n’est que le vent qui siffle à nos oreilles. Ne croyez pas de telles sottises ! répondit Rhazek, agacé d’être ainsi interpellé.
— Pourquoi avoir exécuté nos frères d’armes ?! hurla un autre.
Dans le brouhaha, les hommes se ruèrent vers Rhazek. Des guerriers se mirent en protection du roi.
À cet instant, ce n’étaient plus des hurlements mais des rires — la forêt se moquait de lui. Je vais la brûler jusqu’au dernier petit point vert ! pensa-t-il.
— Alors vous allez oser vous en prendre à votre roi !
Les armes claquèrent aux fourreaux. Une rébellion menaçait en pleine manœuvre de guerre. Rhazek dégaina son épée, prêt à en découdre.
Les créatures et Zarktys d’Erzic se mirent en travers, la tension montant.
— Allons, allons. Ce n’est pas le moment de nous entretuer. Nous avons un but commun : nous libérer des chaînes que les autres royaumes et Talharr nous ont imposées. Si l’un d’entre vous s’en prend à la vie du roi, vous serez tous massacrés, dit calmement le mage.
Un long silence tomba. On n’entendait que le crépitement du feu et le souffle des hommes. Puis, à la vue des créatures massées autour du mage, des gorges se fermèrent, des mains lâchèrent des lanières, des casques furent rabaissés.
Ils rangèrent leurs armes. Ils n’avaient pas de quoi se mesurer à ces abominations : leur seul choix était d’avancer. À défaut, la mort viendrait plus vite.
Erzic tourna la tête vers Rhazek, sourire étiré. Ne crois pas que j’ai une dette envers toi…
Rhazek se tourna vers son armée crispée.
— En avant, et peut-être que j'oublierai votre affront !
Ils reprirent leur marche, escortés par ces cris qui les suivaient. Des hommes s’arrêtèrent, livides, priant qui pouvait les entendre.
— Ils sont là, je les ai vus ! disaient-ils.
Mais Rhazek ne voyait rien. Ce n’était que le vent, dansant avec les flammes.
Ils reprirent leur marche, escortés par ces cris qui les suivaient.
Et soudain, ils apparurent : des silhouettes translucides aux yeux blancs comme la neige. Vêtues de haillons ou d’armures brisées, certaines portaient encore des armes. D’autres avaient des orbites vides, des trous béants à la poitrine ou ailleurs sur le corps — mais aucune goutte de sang. Elles marchaient vers eux. Plus elles approchaient, plus Rhazek distinguait leurs expressions horrifiées.
La peur marquait leurs visages de spectres, mais c’était l’armée de Rhazek qui tremblait. Les Kelrim hennissaient, les Crazstyr poussaient des cris bestiaux insupportables. Les guerriers accéléraient la cadence, tandis que d’autres restaient tétanisés. Seuls les Dralkhar et les Zarktys demeuraient impassibles.
— Je t’avais dit que c’était une mauvaise idée de détruire cette forêt.Vous avez tué des hommes ! Notre mort est toute proche, dit Erzic, agacé.
— Nous ne risquons rien, n’est-ce pas ? demanda Rhazek, gagné par la peur. Pas celle de mourir, mais celle d’échouer.
— Tant que les hommes restent à l’intérieur de la barrière, il ne devrait rien leur arriver.
Rhazek hocha la tête et ordonna d’accélérer encore le pas. Même épuisés, les soldats obéirent. Sinon, c’était la mort qui les attendait.
Quelques vieillards ne purent suivre et furent laissés derrière. À peine sortis de la barrière, les silhouettes translucides se jetèrent sur eux dans des cris inhumains. Puis ils disparurent.
La marche vers le royaume de Cartan fut une plongée dans l’ombre de Malkar. Un monde inenviable. Chaque fois qu’ils tentaient de dormir, les spectres revenaient pour les fixer et hurler.
À plusieurs reprises, Rhazek s’approcha de la barrière pour fixer un spectre qui se tenait hors d’atteinte. Le visage blême de l’apparition se plissa en un sourire moqueur.
— Ne t’inquiète pas, souffla la voix comme un vent glacé. Ta fin approche.
Les troupes, déjà au bord de l’effondrement, semblaient se déliter un peu plus chaque jour : hommes et bêtes disparaissaient, épuisés ou fauchés par la marche. Et pourtant Rhazek ne relâchait rien ; il les pressait en avant en jurant que, grâce à leur sacrifice, le monde retrouverait sa grandeur.
Plus aucune tentative de rébellion n’eut lieu après cela : la peur, combinée à la menace tangible de l’armée d’Erzic, avait rendu les hommes dociles.
Enfin, ils sortirent de cet enfer. Les montagnes les toisaient, mais aucune armée ne les attendait.
Ils mirent de la distance avec la Forêt Sans Morts, dont une fumée noire continuait de s’élever. Les silhouettes restaient aux abords, fixant les fuyards. Un dernier hurlement résonna, comme une promesse de mort.
— La Terre de Talharr est cette fois changée à jamais. Même Malkar ne pourra rien y faire, dit Erzic.
— Tant que vous êtes avec nous, il ne nous arrivera rien, répondit Rhazek, autoritaire.
Le mage sourit.
Ne t’inquiète pas, je n’ai pas besoin de toi, mais de tes mages.
Ils se défièrent du regard. Mirla calma la tension en rappelant que l’heure était au repos. Autour d’eux, les troupes restaient nerveuses. Rhazek tenta d’apaiser les esprits en promettant davantage de pauses, mais précisa qu’il ne tolérerait plus ce genre de comportement : ils étaient en guerre. Les hommes de Drazyl étaient là pour incarner la puissance du royaume, même si la plupart n’avaient aucune envie d’être présents — et, de toute façon, n’avaient plus le choix. Derrière eux, la mort ; devant eux, la promesse de gloire. Un choix s’imposait.
Les tentes furent montées, les feux allumés, les repas distribués. Rhazek gagna sa tente pour trouver un peu de sommeil.
Au milieu des montagnes, le tonnerre gronda. Ses répercussions étaient impressionnantes. Je ne pourrai donc plus me reposer avant la victoire.
Mais ce tonnerre annonçait autre chose.
Mère, la fin approche.
très sympa comme idée, j'aime beaucoup ce que devient la foret sans morts. Je pense que j'aurais meme développer la scène et la traversée d'avantage. J'imagine que les spèctres sont d'anciens morts de la terre de Talharr qui peuplent la foret. Je suis néanmoins étonné que Rhazek n'ait pas subit de révolte vu comment il traite ses troupes.
Je continue :)
Scrib.
Pour la forêt, content que ça te plaise, c'est vrai que je suis allé assez vite. Je vais essayer de la rallonger aussi. Mais elle va pas mal revenir je pense dans le tome 3. Et oui ce sont d'anciens voleurs, bandits ou guerriers qui se sont tués dans la forêt (la fameuse malédiction ;) )
"Rhazek donna l’ordre de reprendre la marche. Que risquaient-ils ?
Alors qu’il commençait à avancer, il vit qu’aucun homme n’avait encore bougé : ils étaient figés.
— J’ai donné l’ordre d’avancer ! Mirla, pousse-les à marcher ou la mort les frappera ! hurla Rhazek.
— Ils ont peur, mon roi… dit le commandant.
— Peur ?! Et toi, as-tu cette peur ?
Mirla baissa la tête.
— Imbécile, murmura le roi.
Sous les hurlements stridents, Rhazek se tourna vers les visages : une lueur de peur mêlée de rage brillait dans les yeux.
— Vous avez peur de mourir ? Alors vous n’êtes que des lâches. Les guerriers de Drazyl n’ont jamais peur ! Peu importe ce qui se trouve face à eux !
— Vous avez essayé de nous tuer ! Nous allons tous mourir par votre faute ! La forêt est réveillée ! cria un homme.
— Ce n’est que le vent qui siffle à nos oreilles. Ne croyez pas de telles sottises ! répondit Rhazek, agacé d’être ainsi interpellé.
— Pourquoi avoir exécuté nos frères d’armes ?! hurla un autre.
Dans le brouhaha, les hommes se ruèrent vers Rhazek. Des guerriers se mirent en protection du roi.
À cet instant, ce n’étaient plus des hurlements mais des rires — la forêt se moquait de lui. Je vais la brûler jusqu’au dernier petit point vert ! pensa-t-il.
— Alors vous allez oser vous en prendre à votre roi !
Les armes claquèrent aux fourreaux. Une rébellion menaçait en pleine manœuvre de guerre. Rhazek dégaina son épée, prêt à en découdre.
Les créatures et Zarktys d’Erzic se mirent en travers, la tension montant.
— Allons, allons. Ce n’est pas le moment de nous entretuer. Nous avons un but commun : nous libérer des chaînes que les autres royaumes et Talharr nous ont imposées. Si l’un d’entre vous s’en prend à la vie du roi, vous serez tous massacrés, dit calmement le mage.
Un long silence suivit ; les regards cherchèrent la voie à suivre. Finalement, les armes furent rangées.
Erzic tourna la tête vers Rhazek, un sourire aux lèvres. Ne crois pas que j’ai une dette envers toi… Rhazek se tourna vers son armée crispée.
— En avant !
Ils reprirent leur marche, escortés par ces cris qui les suivaient. Des hommes s’arrêtèrent, livides, priant qui pouvait les entendre.
— Ils sont là, je les ai vus ! disaient-ils.
Mais Rhazek ne voyait rien. Ce n’était que le vent, dansant avec les flammes."
"À plusieurs reprises, Rhazek s’approcha de la barrière pour fixer un spectre qui se tenait hors d’atteinte. Le visage blême de l’apparition se plissa en un sourire moqueur.
— Ne t’inquiète pas, souffla la voix comme un vent glacé. Ta fin approche.
Les troupes, déjà au bord de l’effondrement, semblaient se déliter un peu plus chaque jour : hommes et bêtes disparaissaient, épuisés ou fauchés par la marche. Et pourtant Rhazek ne relâchait rien ; il les pressait en avant en jurant que, grâce à leur sacrifice, le monde retrouverait sa grandeur.
Plus aucune tentative de rébellion n’eut lieu après cela : la peur, combinée à la menace tangible de l’armée d’Erzic, avait rendu les hommes dociles. "
^^
2 petits retours
- brillait dans les yeux. (leurs yeux)
dernier petit point vert ! pensa-t-il. ( c'est surprenant comme figure de style mais pourquoi pas).
merci pour l'erreur je change ça.
Pour le petit point vert, oui je voulais pas mettre jusqu'au dernier arbre ou broussaille. Sinon je peux mettre jusqu'au dernier point d'herbe ou un truc du style mdr