Chapitre 6

Par Notsil

Un peu plus tard, Alistair déambulait dans les rues de Valyar, Shaniel suspendue à son bras.

–Souris un peu, Alistair ! maugréa-t-elle. Toi au moins tu n’as pas besoin d’une capuche étouffante.

Il se garda bien de répondre pour éviter qu’elle ne se lance dans un long monologue dont elle était coutumière. Alistair ne pouvait nier que sa présence apaisait sa mauvaise humeur. Qu’est-ce qui lui avait pris d’accepter ses avances ?

Jamais il n’aurait dû céder.

Elle jouait avec lui, il le savait bien. Shaniel ne se privait pas de se jeter sur chaque petit noble qu’elle trouvait à son goût. Et ne s’en cachait pas. Plusieurs fois son épée lui avait démangé les doigts.

Pourtant, quand elle venait le retrouver, il ne pouvait résister. Ses bonnes résolutions de ne plus se faire avoir partaient en fumée chaque fois qu’elle se glissait entre ses bras.

Alistair était presque certain que Rayad était au courant de la relation plutôt étrange qu’il entretenait avec sa sœur ; son père ne l’était pas et lui passerait une correction si jamais il l’apprenait.

Rayad était devant, aux côtés de Surielle. Alistair reconnaissait qu’il faisait des efforts, mais sa cousine semblait penser qu’ils n’étaient que des gêneurs. Se rendait-elle compte de la belle relation qu’elle avait avec ses parents, alors que Rayad et Shaniel venaient de perdre leur père ? Et ces ailes magnifiques… comment pouvait-elle passer à côté de leur attraction ? Elle ne se rendait absolument pas compte de l’éclat qu’elle renvoyait.

Sa présence l’avait ébloui, pire, il s’était senti attiré comme un papillon vers la lumière. Elle avait totalement éclipsé Shaniel, et n’avait même pas semblé s’en rendre compte. Si elle n’avait pas été sa cousine… Alistair se demanda si Surielle était consciente de l’effet qu’elle renvoyait aux autres ailés. Elle était flamboyante ; des dizaines de prétendants auraient dû se trainer à ses pieds. Que ça ne soit pas le cas était étonnant. Ou alors c’était la raison pour laquelle Surielle détestait ses ailes ?

Alistair avait toujours été fier de ses origines. Son père ne savait pas trop si c’était l’intervention d’Orssanc ou d’Eraïm, mais la couleur rouge avait été implantée dans les gènes de leur famille, les tests l’avaient confirmé.

Il y avait peu d’ailés au sein de l’Empire. Les Massiliens n’en étaient pas originaires, et seuls les anciens esclaves qui avaient refusé de revenir sur le sol de la Fédération, par crainte d’apporter le déshonneur sur leur famille, étaient restés.

Son père ne les fréquentait pas, et du coup Alistair non plus. Les joies du vol, il ne les avait partagées qu’avec ses frères plus jeunes. Il espérait que les troubles les épargnent. Leur famille avait suffisamment souffert et sa mère attendait son treizième enfant. Esbeth souhaitait une fille de tout son cœur et jusque-là, Orssanc n’avait pas exaucé ses souhaits. Alistair savait que son père priait pour que le futur enfant soit une fille et qu’Esbeth puisse enfin se reposer.

En tant qu’ainé, Alistair aimait passer du temps à jouer avec les plus jeunes. Il avait conscience que son comportement rejaillirait sur leur futur, et il avait à cœur qu’ils ne connaissent pas les mêmes difficultés que lui.

Rayad et Shaniel étaient les seuls enfants du couple impérial, aucun ne pouvait imaginer les joies d’une famille nombreuse.

Son regard revint sur les ailes flamboyantes de sa cousine. Un don des phénix, avait-elle dit. Pourtant, elle semblait incapable de maitriser le Feu comme son frère et sa sœur plus jeunes. Comment un don pouvait-il être source de tant d’amertume ?

–Qu’est-ce que tu as donc à la dévisager ainsi ? marmonna Shaniel.

Alistair sourit.

–Tu es jalouse ?

–Orssanc m’en préserve ! J’admets, cette flamboyance dans les ailes… si elle est assumée avec une tenue adéquate, elle aurait du style. Pour le reste… bien trop quelconque. Il lui faudrait une bonne dizaine de kilos  en plus pour ressembler à quelque chose.

–Les ailés préfèrent être légers.

Shaniel soupira.

–Mon frère n’en est pas un, et regarde-le ? Une brindille. Heureusement qu’il a son statut pour attirer ses partenaires. Pourquoi tu ris ?

Alistair dissimula son sourire. Shaniel était toute en formes et en rondeurs ; si nombre de filles des Familles se plaignaient de leurs cuisses pas assez fines, Shaniel en était fière, savait se mettre en valeur. Chacune de ses robes était à la limite de la décence : la princesse impériale jouait de ses courbes pleines, parfaitement consciente de l’effet qu’elle avait. Si seulement ses proies s’étaient plutôt méfiées de son esprit aiguisé…

Alistair et Shaniel entrèrent dans une petite boutique à la suite de Surielle et Rayad. Le carillon s’agita à leur entrée. Surielle était en pleine discussion avec le marchand, qui hochait la tête régulièrement. Alistair n’était pas assez près pour entendre leurs paroles.

Des tissus s’amoncelaient, soigneusement rangés par couleur et matière sur des étagères le long d’un mur, tandis que des portants s’alignaient de l’autre côté, diverses tenues posées sur des cintres.

Surielle s’approcha d’eux.

–Je me suis portée garante pour vous. Vous pouvez garder vos capes dans les cabines, et il ne parlera pas de notre venue en ces lieux. Je sais que ce n’est pas la qualité dont vous avez l’habitude, mais je n’ai rien d’autre à vous proposer.

–Nous ferons avec, soupira Shaniel.

Pourtant elle s’empressa d’aller marmonner au milieu des tenues. Elle les écartait, s’avançait, revenait sur ses choix premiers.

Alistair dissimula un sourire. Sourire qui s’évanouit quand il s’aperçut que les tenues pour les ailés étaient rangées à l’écart. Ce serait bien trop distinctif… et même si Surielle s’était assurée de la discrétion du marchand, il refusait de mettre Rayad et Shaniel en danger en se faisant remarquer. Son uniforme tiendrait quelques jours supplémentaires.

Il se contraignit à rester vigilant tandis que Rayad et Shaniel se changeaient. Surielle patientait par politesse, mais il était flagrant qu’elle aurait donné n’importe quoi pour être ailleurs.

Alistair se demanda s’il devait lui faire la conversation ; à son attitude, il pressentait qu’elle préférait être seule. Le carillon tinta et il reporta son attention sur l’entrée, les sens en alerte.

–Suri ! Je pensais bien t’avoir reconnue !

Prise au dépourvue, la jeune femme recula d’un pas. Alistair posa la main sur son pommeau. Son attitude fébrile l’incitait à la prudence.

–Esmyr ? Que fais-tu là ?

–Et toi ? lui retourna-t-il. Des amis à toi ? Je ne savais pas que tu fréquentais des terrestres.

Dans sa bouche, le mot sonnait presque comme une insulte.

–Pas vraiment, enfin… je… je leur fais visiter la ville.

Le regard d’Esmyr se posa sur Alistair, qui s’efforça de se détendre pour apparaitre moins menaçant.

–Dis-moi s’il t’embête.

–Je suis capable de me défendre seule, s’irrita Surielle en croisant les bras.

Le jeune ailé leva les mains en signe d’apaisement.

–Excuse-moi, Suri. C’est juste que… tu n’étais pas au rendez-vous, et voilà que tu traines avec…

–Je sais.

–Pourquoi ?

–À ton avis ? Mes parents, comme d’habitude.

–Voudras-tu venir te dégourdir les ailes avec moi, quand tu en auras terminé avec ta… corvée ?

–Je ne peux rien te promettre, Esmyr. Je ne sais pas pour combien de temps j’en ai encore.

–Je t’attendrai, alors. Porte Nord. Si tu n’es pas là à la tombée de la nuit, je considèrerai que tu n’as pas pu venir.

Surielle sourit.

–Tu es trop gentil, Esmyr. D’accord.

–Alors à ce soir, j’espère.

Esmyr effleura sa joue d’une caresse, jeta un dernier regard noir à Alistair, puis quitta les lieux.

Rayad et Shaniel choisirent ce moment pour réapparaitre.

–Qui était-ce ? s’enquit Shaniel.

–Quelqu’un, répondit Surielle, maussade. Vous avez terminé ?

Rayad questionna silencieusement Alistair qui se contenta de hausser les épaules. Qu’y pouvait-il si Surielle ne les appréciait pas ? L’épée lui avait démangée les doigts quand l’opportun les avait traités de « corvée ». Son impolitesse avait été calculée, Alistair l’aurait parié.

La Massilienne écarquilla les yeux en s’apercevant que Shaniel croulait sous les habits.

–Tu penses vraiment dévaliser la boutique ? s’enquit Rayad en reportant son attention sur sa sœur.

–Tu crois ? Je n’ai pas pris grand-chose, pourtant, dit-elle pensivement.

–Une seule, la reprit Rayad. Nous n’avons pas de quoi nous charger davantage.

–Trois, marchanda Shaniel. Ça rentrera dans mon bagage, ne t’en fait pas.

À la surprise de Surielle, Rayad s’avança et présenta ses pièces au commerçant, ravi de s’en tirer à si bon compte.

–Tout était préparé, confirma Alistair en réponse à sa question muette.

Surielle remercia le marchand avant de les conduire à l’extérieur. Un soleil radieux étendait ses rayons sur la capitale. Malgré le début de l’automne, beaucoup de gens étaient encore tête nue.

Sans ménagement, Shaniel déposa ses paquets dans les bras d’Alistair, qui ravala ses protestations devant son air réprobateur. Surielle ne se priva pas de sourire.

–On y va ? intervint Rayad pour briser la tension.

Surielle acquiesça. Lui au moins se montrait agréable.

À cette heure, les rues étaient peu fréquentées. Surielle s’aperçut qu’elle prenait un réel plaisir à se promener. L’air était un peu frais, mais agréable. La brise légère agitait ses plumes, allumait des reflets sur ses ailes. Au moins, songea-t-elle avec amertume, c’était elle que les gens regardaient, et non ses trois compagnons. Ils ne se souviendraient que d’elle. Le plaisir qu’elle éprouvait s’évapora.

–Il y a toujours ces murmures sur ton passage ? s’enquit Rayad en se portant à sa hauteur.

Il ne lui avait pas échappé que tous s’arrêtaient la regarder, chuchotaient à voix basse.

–Oui. C’est pour ça que j’évite de me promener à pieds, en général.

Rayad resta silencieux. Il devinait à son ton qu’aucune excuse ne serait acceptée.

Alors il se contenta de la suivre et profiter. La capitale était belle, même si elle n’avait pas la splendeur de la capitale impériale.  Les constructions étaient plus basiques, on devinait que la Fédération ne possédait pas la technologie impériale qui leur permettait de bâtir des merveilles qui tutoyaient les cieux.

Et c’était si étrange de ne voir aucun aéronef dans les airs. Seuls de rares ailés fendaient les cieux. Rayad se demanda si Surielle et Alistair les enviaient, eux qui étaient coincés au sol à leurs côtés. D’ailleurs, Rayad n’avait que rarement vu son ami dans les airs. Cela lui manquait-il ? Il ne le savait même pas. Alistair s’épanchait peu sur sa vie privée.

Surielle les conduisit au travers des rues les plus commerçantes. Rayad renonça à restreindre les achats de sa sœur ; Surielle s’amusait de l’attitude de Shaniel. On aurait dit qu’elle était attirée par tout ce qui brillait. Sa vie avait dû être agréable, au Palais impérial, avec des domestiques prêts à répondre à tous ses besoins.

À l’approche de la mi-journée, Surielle les mena dans un petit restaurant qu’elle appréciait, et dont elle connaissait la discrétion. Ils furent ravis du  petit salon privatisé qui leur permit d’enlever leurs capes.  Seul Alistair préféra rester prudent.

Surielle les embarqua rapidement dans une discussion sur leurs préférences culinaires. Shaniel dévoila son amour des sauces épicées ; Rayad resta poli et courtois. Alistair le trouvait curieusement proche de Surielle. Certes, elle cherchait à leur changer les idées, mais Rayad aurait dû être davantage sur ses gardes. Était-il le seul à songer à leur devoir ici ?

Peut-être devrait-il rappeler aux jumeaux qu’ils n’étaient pas en vacances.

Lorsqu’ils sortirent, des nuages défilaient paresseusement dans le ciel, un vent léger faisait bruisser les feuilles et des oiseaux chantonnaient dans les arbres. Alistair se surprit à se détendre. La capitale de la Fédération était verdoyante, invitait à rêvasser. C’était clairement un autre monde, une autre façon de vivre. Nul ne se retournait sur les ailés qui fendaient les cieux ; Alistair aurait rêvé que ce soit le cas chez lui également, qu’il ne soit pas considéré comme une curiosité.

Les ailés n’étaient pas natifs de l’Empire. Ils s’étaient intégrés de leur mieux, mais Alistair savait que pour certains nobles, ce ne serait jamais assez. Pourtant, il était né sur le même sol, avait les mêmes droits. Pourquoi continuer à vivre dans le passé ?

Quand Shaniel s’arrêta, Alistair sortit de ses pensées, sur ses gardes. Surielle s’était tournée vers eux, hésitante.

–Le Temple d’Eraïm n’est pas très loin, dit-elle. Je sais que vous vénérez Orssanc, mais… si vous désirez vous recueillir un instant…

La jeune femme n’était pas particulièrement croyante et restait sceptique sur l’existence réelle du Dieu de la Fédération. Leur donner le libre-arbitre et puis se désintéresser d’eux ? Laisser les phénix se faire exterminer ?

C’était bien la preuve qu’il n’existait pas. Surielle était suffisamment polie pour ne pas suggérer cette idée aux servants d’Eraïm. Certes, la présence des Portes ne s’expliquait pas – tout comme les douze planètes qui se partageaient une même orbite en défiant toutes les lois de la gravité – mais avec les années ils perceraient ce mystère, elle en était persuadée. Les Anciens avaient possédé une technologie qui leur faisait défaut aujourd’hui, après tout.

Et puis ils avaient fini par réussir à créer une Porte entre l’Empire et la Fédération sans faire appel au Dieu.

Que toute une planète soit entièrement dédiée à son culte, que tant d’Appelés, Disciples et Prêtres s’occupent d’entretenir des Temples, honorent sa présence (ou son absence, selon Surielle) était une véritable aberration.

Surielle était cependant consciente qu’ils étaient nombreux à porter une dévotion sans borne à Eraïm ; et que tel était peut-être également le cas dans l’Empire.

–Ton offre me touche, répondit gravement Rayad. Qu’en penses-tu, Shaniel ?

Elle acquiesça, et Surielle se remit en route.

Alistair roula des yeux. Le côté mystique de la visite, maintenant. Il s’en serait bien passé.

Ils enchainèrent les tours et détours ; Alistair, suspicieux, se demanda si Surielle ne cherchait pas à les égarer, avant de se rendre compte qu’elle évitait les grandes artères. Souhaitait-elle réellement préserver leur anonymat, ou se préserver des regards sur sa personne ?

Et puis le Temple leur apparut, au milieu d’un écrin de verdure. Des arbustes ceinturaient l’édifice, d’un blanc qui grisonnait par endroits. Les portes étaient largement ouvertes, accueillantes. Surielle n’hésita pas avant d’entrer, bientôt suivie par les deux héritiers. Alistair s’approcha avec circonspection, leva un pied, ravala sa salive, jeta un œil à l’intérieur… se ravisa.

–Je vous attends dehors, lança-t-il sèchement avant de se détourner.

Rayad, inquiet, fit mine de le rejoindre mais Shaniel choisit ce moment pour l’entrainer avec elle. L’atmosphère calme et apaisante du lieu le percuta comme une vague. Des vitraux représentant des phénix trouaient les murs, en pierre blanche. Un flot de lumière se déversait par les ouvertures au plafond, se concentrant sur un autel de marbre blanc, poli jusqu’à en être éblouissant. Sur la droite de l’autel, une Disciple jouait de la harpe, une mélodie légère qui apaisait l’âme.

Devant la statue dorée d’un phénix, un présentoir s’illuminait de dizaines de bougies. Surielle s’en approcha, glissa quelques pièces dans le tronc, avant d’allumer une bougie à l’aide de l’une de ses congénères.

Rayad et Shaniel notèrent qu’elle n’utilisait pas le pouvoir du Feu. En était-elle réellement dépourvue, comme sa petite sœur l’avait dit ?

Surielle s’écarta par politesse. Rayad la remercia d’un signe de tête. L’atmosphère incitait au recueillement, pourtant le jeune homme ne pouvait se défaire de la boule qui lui oppressait la poitrine.

Comme si soudain, la mort de son père devenait réelle.

Shaniel se blottit contre lui. À ses brefs mouvements, il devina qu’elle pleurait. Rayad resserra ses bras autour d’elle. Ils avaient perdu leurs parents – Rayad préférait ne pas se faire de faux espoirs concernant leur mère – mais il leur restait leur lien de jumeaux. Ensemble, ils surmonteraient cette épreuve.

Orssanc n’était pas une déesse aussi douce qu’Eraïm.

Ils se montreraient forts, vengeraient leur père, reprendraient leur trône. Il ne savait pas encore quand ni comment, mais Rayad était déterminé à agir.

Shaniel et lui se saisirent d’une bougie, partagèrent un regard, les allumèrent. Ils murmurèrent une prière pour le repos des âmes de leurs parents avant de se recueillir.

Quand Rayad se redressa, il se sentit mieux. Il souffrait encore de la mort de son père, mais il avait avancé d’un pas sur le chemin du deuil.

C’était un début.

Shaniel essuya ses larmes, lui rendit son étreinte.  Dès qu’ils accrochèrent le regard de Surielle, la jeune ailée se rapprocha.

–Merci, je crois que cette visite nous a fait du bien.

Surielle se contenta d’un signe de tête, plus touchée qu’elle ne l’aurait cru.

Alistair patientait toujours à l’extérieur, adossé à un arbre, aussi immobile qu’une statue. Rayad brûlait de questions sans réponse. Il savait qu’Alistair n’était pas particulièrement dévot ; de là à refuser d’entrer dans un lieu de culte…

Surielle leur proposa de rentrer. L’après-midi touchait à sa fin et ils s’accordèrent qu’il serait mieux de rentrer avant la nuit. Alistair reprit ses paquets après un coup d’œil foudroyant de Shaniel, marmonna de vagues imprécations et ferma la marche.

 

 

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Nathalie
Posté le 16/07/2023
Coucou Notsil

L’épée lui avait démangée les doigts
→ démangé

ne t’en fait pas.
→ fais

À la surprise de Surielle, Rayad s’avança et présenta ses pièces au commerçant, ravi de s’en tirer à si bon compte.
→ Rayad paie lui-même. Tu veux dire que la monnaie est la même dans la Fédération et dans l’Empire. Sans déconner ?
→ Qui est ravi de s’en tirer à si bon compte ? La tournure de la phrase ramène au commerçant.
Notsil
Posté le 04/09/2023
Coucou,

Merci pour les fautes.
Et non, la monnaie est différente, mais disons que dans leur sac "en cas d'urgence" il y a une bourse de monnaie de la Fédération. Peut-être devrais-je l'expliciter à un moment ^^
Nathalie
Posté le 04/09/2023
Qui a la monnaie d'un pays dans lequel il n'a pas du tout prévu d'aller dans ses poches ? En plus, l'argent physique n'existe pas dans l'Empire. Je suppose qu'ils payent avec leur montre, un genre de "sans contact". Pourquoi vouloir à tout prix qu'il paye lui-même ? C'est un détail, mais moi, ça me choque beaucoup. Je trouve que ça serait un chouette moment pour montrer le gouffre entre les deux systèmes, ce qui pourrait expliquer pourquoi il y a aussi peu d'échanges entre les deux mondes (la monnaie étant une réelle difficulté).

Au fait, merci, car en lisant tes oeuvres, j'ai eu l'inspiration pour une des miennes.

Bon courage pour tout reprendre ! J'adore toujours autant (et qui aime bien châtie bien)!
Notsil
Posté le 11/09/2023
C'est pas faux, c'est en effet une bonne manière de montrer les différences. Je modifierai ça ^^
Parfait pour les inspirations, c'est toujours en lisant que je pioche des petits bouts ça et là aussi ^^

Et merci, oui, à force d'être le nez dedans on ne voit plus les trucs qui ne vont pas (rien que de relire quelques mois après on se rend déjà compte de trucs ^^).
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