Ona n’avait aucune idée de combien de temps vivrait son esprit. Certains parlaient d’êtres de la nuit que l’on croisait sur les vieilles routes marchandes depuis cinquante ans. D’autres racontaient les histoires de fantômes présents depuis trois siècles dans les vieux manoirs des grandes villes. Quelques témoignages mentionnaient un esprit de cinq cents ans, retenu dans les cachots du roi.
Mais il existait un esprit encore plus ancien. Celui que chaque génération croisait depuis l’aube de l’humanité.
Ah’mir, la mère de toutes les sirènes.
Celle qui aurait dû se changer en écume.