Le rendez-vous était fixé dans le centre d’entrainement, distant d’un quart d’heure à pied. Les deux amies arrivèrent en avance car Tilma souhaitait s’en faire une opinion par elle-même. D’emblée, Olivia fut saisi par le vacarme et la foule de combattants. Pourtant, comme partout ailleurs dans le camp, l’ordre régnait : des instructeurs surveillaient des groupes de niveau, séparés en fonction des disciplines de combat. Leurs semonces s’ajoutaient au tintamarre des fers s’entrechoquant, des jurons et des hurlements. Personne ne bronchait cependant, comme si le dépassement des limites individuelles s’était incarné en une seule et même volonté collective. Tilma et Olivia firent le tour du centre sur environ deux hectares, passant relativement inaperçues. Oclamel observa quelques affrontements et partagea ses réflexions.
— Les rumeurs n’étaient pas infondées : la Résistance dispose réellement d’une armée bien organisée.
— En effet, fit une voix derrière elle.
Elles se retournèrent. Le Commandant Clovis Medon se tenait à proximité, accompagné d’une dizaine d’Avel-lazhers en armure. Le groupe avait vraiment fière allure. Parmi eux, Olivia distingua Yujie Gann l’asiatique et Brenair Balaya. Après les échanges de politesse usuels, tous se dirigèrent vers un grand carré en terre battu situé en retrait et réservé aux sabreurs. Trois hommes y combattaient déjà. C’était un deux contre un. Olivia reconnu immédiatement le bossu décharné de la veille. Mon Dieu, il parvenait à se battre dans son état ! Plus surprenant encore était l’adresse avec laquelle il maintenait ses deux adversaires en respect. Ceux-ci attaquaient à toute puissance, rouge d’effort, sans le troubler le moins du monde. Le bossu semblait anticiper chaque attaque (le combat évoquait même une chorégraphie) et leur était sans conteste supérieur.
— Qui est-ce ? demanda Tilma, très intriguée.
— Il s’appelle Alek.
Un vent de raillerie parcouru le groupe. Clovis ne releva pas et continua :
— Ne vous fiez pas à son apparence, c’est l’un de nos Avel-lazhers les plus expérimenté.
Brenair Balaya s’était subrepticement rapproché d’Olivia. Il lui murmura à l’oreille :
— Tu transmettras à ta cousine : cinq émeraudes au premier qui lui touche sa bosse !
Olivia fronça les sourcilles, contrariée. Elle ne savait pas ce qui valait à ce Alek un tel méprit, mais quoi que ce fut, elle réprouvait cette façon de se moquer ouvertement de sa difformité.
Les trois sabreurs avaient terminés. Alek abandonna ses deux adversaires complètements éreintés, puis jeta un rapide coup d’œil au petit comité. Il s’attarda une seconde de trop sur Olivia. Son visage était marqué par le supplice.
— Commandant Medon…, dit-il avec un hochement de tête.
Sa voix profonde et légèrement rauque ne correspondait pas à sa physionomie. Elle était ferme et assurée. Clovis lui rendit son salut. Alek alla s’installer sur le bord du terrain ; son handicap l’empêchait de se mouvoir naturellement, l’obligeant à adopter une démarche particulièrement disgracieuse.
Le Commandant Medon se tourna vers Tilma :
— Vous allez vous mesurer aux jumeaux Maine et Tarcle Tsuro, qui sont tous deux membres de mon clan. Faites de votre mieux, laissez-nous apprécier votre technique. Remettez-vous en garde dès que l’un d’entre vous est touché. Je vous laisserais ensuite choisir un adversaire pour un duel régulier.
Tilma leva un sourcil vers Brenair Balaya avec une expression de défit. Balaya soutint son regard, la moue séductrice et présomptueuse. Un de ses amis lui donna une tape dans le dos, goguenard.
Les jumeaux Maine et Tarcle Tsuro du clan Medon s’avancèrent. Comme on pouvait s’y attendre les deux hommes se ressemblaient beaucoup, bruns, grands et minces, les traits anguleux (le nez en bec d’aigle semblait être une caractéristique du clan Medon) et le menton volontaire. Olivia ne comprenait pas comment Tilma parvenait à être aussi détendu : elle allait se battre contre deux Avel-lazhers bon sang ! Et si l’un d’eux la blessait ?
— Te fais pas de bille cousine, lui dit-elle avant d’aller se placer au centre du terrain. J’ai fait mordre la poussière à plus coriace que ça !
Une petite foule s’était formée, avide du spectacle. Un tel test constituait – Olivia l’apprendrait plus tard - un évènement vivement commenté au sein du camp. L’assemblé observait un silence respectueux ; sur un signe du Commandant, l’affrontement commença.
Mahe ne quittait pas Tilma du regard, mais fut rapidement soulagée de constater que la jeune femme s’en sortait très bien, déjouant une à une les stratégies d’attaque des jumeaux. Oclamel repéra les points faibles des deux Avel-lazhers et les exploita bientôt à son avantage. Leur surnombre lui amenait toutefois de la difficulté : volontairement, Maine et Tarcle Tsuro la sollicitaient beaucoup physiquement.
— Je crois que ta cousine ne m’apprécie pas énormément, dit Brenair Balaya, aux côtés d’Olivia.
— Je ne vois pas ce qui te fait dire ça.
— Peu importe. (Brenair lui adressa un sourire éblouissant). Alors, est-ce que tu te plais ici ?
Les yeux rivés sur le combat, Olivia répondit par l’affirmative.
— Je te servirais de guide pour découvrir le camp, si tu le souhaites.
— … C’est gentil de ta part.
— Tout le plaisir est pour moi. Je ne pensais pas avoir la chance de rencontrer une femme issue d’un clan aussi légendaire que le clan Fara, et aussi charmante de surcroit.
Il avait volontairement parlé d’une voix très douce.
Olivia rosie malgré elle, signe dont Brenair se méprit. Elle n’en pensait pourtant pas moins, se doutant bien que l’objectif de Balaya n’était pas exactement de se lier d’amitié avec elle. L’homme n’avait certainement pas été subjugué par sa beauté ou sa joie de vivre… et elle avait suffisamment d’expérience pour reconnaître un coureur de jupons. Alors, était-ce l’attrait pour nouveauté? Ou bien un manque de femme parmi les résistants ? Malgré tout, cet intérêt la flattait : contrairement aux hommes qu’elle avait rencontrés en boîte de nuit et dont la technique de drague s’était limitée à lui mettre la main aux fesses, Brenair Balaya lui, y mettait les formes.
Elle reporta à nouveau son attention sur Tilma, apercevant au passage le bossu, dont la face blafarde se découpait dans la foule. Olivia tressailli. Alek la fixait, le regard empli de haine.
Le cœur battant, elle se concentra sur le combat, faisant mine ne de pas l’avoir remarqué. Quel était le problème de cet homme ? Elle était certaine de ne jamais l’avoir rencontré auparavant. Puis il lui vint à l’esprit qu’elle était entourée d’une dizaine de personnes et n’était donc surement pas la personne qu’il visait.
Cette conviction faite, elle ne put se débarrasser d’une sensation de malaise. Le bossu lui renvoyait l’image d’un profond mal-être, ce qu’elle n’avait que trop longtemps enduré. Ce pays lui réussissait bien, il était hors de question de replonger. Elle voulait oublier le passé, tous ces matins où, enfoncée dans le brouillard, elle luttait pour aller travail et ne pas sombrer. Tilma était miraculeusement parvenu à la sortir du tunnel et la gratitude d’Olivia augmentait de jour en jour. Elle était prête à aider son amie de toutes les manières possible, en juste retour des choses.
Les commentaires fusaient autour d’elle :
— C’est qu’elle est douée cette fille !
— Elle est du clan Fara, tu savais ?
— Ce n’est peut-être pas si étonnant que ça alors…
— Une chose est sure, je n’aimerais pas me retrouver face à elle.
— Ce n’est pas comme si les jumeaux y allaient à fond non plus… dit Brenair.
— Ha ha, alors Balaya, on tremble ? le taquina une de ses camarades. Ça c’est un genre de femme auquel tu ne t’es jamais frotté !
Brenair répondit par un sourire indulgent.
Quelques minutes plus tard, Tilma en avait terminé avec Maine et Tarcle Tsuro. Les trois Avel-lazhers s’entretenaient amicalement, essoufflés et complices. Le Commandant Medon leur avait accordé un temps de récupération. Olivia en profita pour rejoindre son amie.
— Alors ?
— Ça s’est bien passé ! Les jumeaux sont de bons gars, ils m’ont laissé suffisamment d’espace pour que je puisse de m’exprimer. Je m’entrainerais probablement avec eux, le clan Medon possède des Avel-lazhers de qualité.
Clovis les interrompit :
— Fara, il est temps de choisir ton challenger.
Tilma sembla à nouveau considérer Brenair Balaya du clan Moade du regard, avant de déclarer d’une voix puissante :
— Je demande l’honneur d’affronter le dénommé Alek.
Olivia crut avoir mal entendu. Un murmure parmi la foule lui assura du contraire. Le bossu afficha une expression impassible.
— Alek ? s’exclama Clovis, surprit. J’aurais préféré que tu sélectionnes quelqu’un parmi les hommes qui m’accompagnent. Je ne minimisais pas en disant qu’Alek est l’un de nos meilleurs combattants.
— Si tenté qu’il accepte, tu prends là un véritable risque, articula lentement Yujie Gann.
Tilma persista :
— Vous m’avez demandé de choisir, je vous ai donné ma réponse.
Ce qu’elle pouvait être butée ! Olivia su qu’il n’aurait servi à rien d’essayer de la convaincre de renoncer. L’appel de Tilma n’était pas tombé dans l’oreille d’un sourd : sans un mot, Alek alla se placer au centre du terrain. Le vent s’était levé, ébouriffant ses cheveux clairs. Olivia eut la chair de poule : de son aspect cadavérique, on ne voyait que ses yeux striés de veines, deux billes écarlates. Très droite, Tilma marcha à sa rencontre, sabre à la main. La Lufzanne semblait faire totalement abstraction de son environnement, focalisée sur son adversaire.
— Je ne sais pas à quoi joue ta cousine mais elle pourrait bien s’en mordre les doigts, dit Brenair, très sérieux.
— Pourquoi ? Ce n’est qu’un combat amical.
— Oui, jusqu’au premier sang. Mais ce type…c’est un fou, crois-moi. Il pourrait tuer comme il respire. Il aime ça, tu comprends. Medon le tolère car c’est un pragmatique : mieux vaut avoir Alek dans son camps que contre soi. Le problème est qu’il peut rapidement devenir incontrôlable.
— Mais je l’ai vu tout à l’heure s’entrainer…
S’il avait cherché à la rendre inquiète, l’objectif de Brenair était atteint.
— Oui bizarrement Alek respecte les règles imposées par le Commandant en ce qui concerne les entrainements. Il faut dire qu’il passe le plus clair de son temps ici (le ton devint ironique) : il s’ennuierait sans partenaires de combat… Sans compter que les abus sont sévèrement punis. Mais là, il s’agit d’un combat à la loyal. Tous les coups sont permis.
Balaya obliqua vers Olivia et parut soudainement remarquer son anxiété. Il tendit un bras pour lui caresser le dos. Elle se raidit.
— Ne t’en fais pas Omahe, nous interviendrons si cela tourne mal.
— Il est si fort que ça ?
Brenair serra les dents.
— Le Commandant semble le penser en tout cas. Olivia, je n’ai pas peur de lui. Il n’a jamais eu à faire à un Moade, tu peux en être certaine !
La jeune femme lui jeta un regard reconnaissant. Ce fut l’instant que choisi Tilma pour démarrer les hostilités : elle abattit son sabre à une vitesse folle, immédiatement contrée par Alek dans un bourdonnement métallique. Olivia suivi les échanges, crispée. Balaya avait raison : le bossu était fait pour se battre, c’était une évidence. Concentré, les traits détendus, il donnant l’impression d’évoluer dans son véritable élément. A aucun instant son visage n’exprima le moindre doute ; il avançait avec un style agressif, frappant très fort. Tilma était loin d’être en reste, toujours aussi vive et précise, mais les ruses qu’elle utilisait ordinairement n’avaient que peu d’effet. C’était comme si Alek devinait ses mouvements.
— Il a dû relever ses points faibles tout à l’heure, observa Yujie.
— Hum, approuva Medon. C’est une Avel-lazher prometteuse mais ses gestes manquent un peu de maturité.
Olivia n’écoutait plus, aspirée par la fièvre du combat.
Merde !
Pour éviter une attaque, Tilma avait été contrainte de se jeter à terre. Elle parait les coups à moitié assise, sans parvenir à se remettre debout. Dans l’assemblé, des résistants criaient des paroles d’encouragement : Alek était manifestement peu populaire. Olivia s’en réjouit secrètement, espérant que les hués le déconcentreraient. Oclamel poussa un cri rageur et réussit in-extrémis à bondir en arrière. Elle se releva sous quelques applaudissent. La séquence l’avait déstabilisée : elle changea alors de technique, passant à une forme plus défensive. Olivia aurait juré qu’Alek venait d’esquisser un sourire. Il devint réellement offensif et son avantage ne fit plus de doute.
— Oclamel est dépassée…
— Elle va peut-être revenir, elle avait de la ressource contre les jumeaux !
— Non, il la surpasse techniquement. Les rapports auraient pu être été différents dans un affrontement à mort ; elle aurait utilisé des attaques plus radicales.
Dieu merci ce n’était pas le cas, pensa Olivia.
Le combat venait de baculer : Alek était parvenu à désarmer Tilma. Toute l’assemblée retint son souffle. Le temps d’une fraction de seconde, Oclamel évalua la possibilité de ramasser l’arme tombé à ses pieds sans se faire toucher. Son adversaire fit un pas vers elle, sûr de sa victoire.
— NON !
Olivia réalisa avec stupeur qu’elle venait de hurler. On la toisa avec désapprobation. Alek pivota vers elle, pétrifié. L’avait-il entendu dans toute cette effervescence ? Il n’en fallut pas davantage à Tilma pour récupérer son sabre et fondre sur lui tel un cobra.
Olivia ferma les paupières.
Lorsqu’elle les rouvrît, la première chose qu’elle vit fut le sang. Oclamel avait touché le bras d’Alek et celui-ci fixait l’entaille, abasourdi. Tilma était quant à elle noyée sous un parterre de Lufzans, tous s’étant précipités sur le terrain pour la féliciter. Pas une personne ne prêtait attention à Alek, pourtant blessé.
La poitrine de Mahe se gonfla d’indignation. L’indifférence générale était proprement consternante. Sans réfléchir, elle courut à sa rencontre, ignorant Brenair Balaya qui tenta de l’en dissuader.
— Est-ce que ça va ?
Le bossu eu un léger sursaut et cilla deux fois. Son visage s’assombri.
— Qui es-tu ?
— Je m’appelle Olivia … heu… Omahe, du clan Fara.
— Olivia… répéta-t-il lentement à lui-même. Puis sans explication, il lui tourna le dos et s’en alla, la plantant sur place.
C’était le comble ! Pour qui cet homme se prenait-il ? Cela ne lui suffisait donc pas d’être repoussant, ce rustre. Quel crétin ! Qu’il se vide donc de son sang la prochaine fois !
— Vous vous connaissez ? fit une voix soupçonneuse.
Tilma s’était extirpée de la foule et l’observait, mains sur les hanches.
Non, et j’espère bien ne jamais avoir affaire à lui.
Ça progresse, ça progresse ; je pense que Tilma va se faire une très bonne place dans ce camp de rebelles, à partir de maintenant. J'ai hâte de voir le genre de choses qu'ils planifient contre le pouvoir en place. Pas sûre qu'Olivia puisse réellement l'accompagner en mission, néanmoins.
Ce personnage d'Alek me plaît déjà beaucoup ! Ça a l'air de rien mais que tes personnages principaux soit bossu pour l'un et bouchère pour l'autre, c'est original et ça les arrache du cocon "personnage facilement accessible au lecteur". J'aime beaucoup ! (mais la vache, Olivia passe de la sympathie (qu'elle se précipite sur lui après qu'elle ait bien pourrie sa victoire, c'était chouette) avant de s'énerver et de parler de lui comme repoussant c'était violent xD Ça m'a prise par surprise.)
Tu décris vraiment bien les combats. Il y a un excellent rythme, ça se lit tout seul. Gare aux coquilles, par contre (je compatis, je lutte moi-même avec)
Oui les coquilles c'est la catastrophe, j'ai pas mal de chose à corriger.
C'est drôle car j'étais persuadée que tu étais un garçon avant ce commentaire ! Je pense que le prochain chapitre devrait te plaire, il y a un changement de point de vue comme tu as l'air de les affectionner.
Je pense que ça te fera sourire (il faudra relire ton début de commentaire)
A plus :)
Un chapitre de plus de dévoré... Jte jure que je les vois pas passer, ils se lisent tous seuls ! :p Tu as une écriture fluide et très agréable !
Ce Alek m'intrigue beaucoup... J'espère qu'on en apprendra plus pour lui au fur et à mesure :p
Tu réussis à nous plonger dans ton univers, et tes personnages ont un caractère différent et défini.
En fait je sais pas trop quoi te dire o-o Y a aucune remarque qui me vient à l'esprit... (c'est plutôt positif hein :p)
Hâte de lire la suite en tout cas ^^
Remarques :p (d'ailleurs je me demandais... tu arrives à retrouver les passages que je t'indique ? ^^)
"D’emblée, Olivia fut saisi par le vacarme" → saisie
"à toute puissance, rouge d’effort" → rouges
"c’est l’un de nos Avel-lazhers les plus expérimenté." → expérimentés
"ce qui valait à ce Alek un tel méprit" → mépris
"Les trois sabreurs avaient terminés" → terminé
"avec une expression de défit" → défi
"Tilma parvenait à être aussi détendu" → détendue
"L’assemblé observait un silence respectueux" → l'assemblée
"Olivia rosie malgré elle" → rosit
"était-ce l’attrait pour nouveauté" → je suis persuadée qu'il manque un "la" ;)
"Ou bien un manque de femme" → là je sais pas, je trouve que 'femmes', au pluriel, ça sonnerait mieux (visuellement, oui oui, bref j'me comprends xD) mais je pense pas que 'femme' soit incorrect... Je sais pas trop ^^
"Olivia tressailli" → tressailit
"n’était donc surement pas la personne" → sûrement
"elle luttait pour aller travail" → elle décider enlever mots ? 😝
"Tilma était miraculeusement parvenu à la sortir" → parvenue
"Une chose est sure, je n’aimerais pas" → sûre
"suffisamment d’espace pour que je puisse de m’exprimer" → je crois qu'un 'de' est venu te rendre visite 😜
"Alek ? s’exclama Clovis, surprit" → surpris
"Si tenté qu’il accepte" → bien tenté, mais 'tant est' 😜
"Olivia su qu’il n’aurait servi à rien" → sut
"mieux vaut avoir Alek dans son camps" → camp
"Olivia suivi les échanges" → suivit
"il donnant l’impression d’évoluer" → je pensant que c'est plutôt 'donnait' 😝
"Elle se releva sous quelques applaudissent" → applaudissement
"Les rapports auraient pu être été différents" → 'être été' ? :p
"Le bossu eu un léger sursaut" → eut
"Son visage s’assombri" → assombrit
Tu vas voir il y a du nouveau dans le prochain chapitre, j'ai hâte de savoir ce que tu en pense :)
Merci mille fois pour tes encouragements et ta correction