En entendant sa voix, son nom me revint, comme une évidence.
— Astrée.
C’était la première fois que je réalisais à quel point le prénom de mon ancienne camarade de chambrée était beau. La revoir tant d’années après son départ du Château me bouleversa. Tout avait changé dans nos vies et pourtant nous étions toujours aux mêmes places. Elle était la grande aux agissements si mystérieux, j’étais la petite fille enfermée qui se demandait ce que ses aînées avaient pu faire dehors. Je ne pus lui demander ce qui l’avait blessée ; elle s’évanouit en passant près de moi. Son bras effleura mon épaule avant de retomber inerte.
Près de la porte, la discussion entre Gretja et l’homme s’était apaisée. Il lui avait mis une liasse de billets verts dans la main en souriant. Après un instant de flottement, elle s’était hâtée de les cacher dans sa poche, espérant peut-être ne pas être vue. Elle essuya ensuite sa main contre sa jupe, comme si l’argent l’avait salie. L’homme tourna les talons et trottina jusqu’à son automobile qu’il se hâta de démarrer. Elle disparut en grondant dans l’allée des hêtres.
*
Astrée reposait sur l’épaule, inconsciente. Après avoir bandé son flanc, Daawie l’avait enveloppée d’une vieille couverture de laine grise. J’avais été surprise par son habileté à soigner la blessée, comme si cela avait été son métier. J’avais tiré une chaise jusqu’au fauteuil pour veiller la nouvelle venue, avec Givke. Daawie se tenait non loin, un journal sur les genoux. Quant à Gretja, elle était montée dans sa chambre en colère et nous entendions le parquet grincer au-dessus du plafond tandis qu’elle tournait en boucle.
Je n’osais poser la moindre question à Givke, préférant tenter de trouver des réponses dans la contemplation du corps meurtri d’Astrée. Il n’apportait que davantage de mystère. Pourquoi cette blessure ? Pourquoi l’avait-on conduite ici plutôt qu’à l’hôpital ? Quel lien avait-elle avec la ferme ? Pourquoi l’homme avait-il payé Gretja ? Astrée se réveillerait-elle ?
Cette dernière question trouva sa réponse tard ce soir-là, alors que seules deux chandelles éclairaient encore le salon. Daawie s’était endormie, Gretja ne faisait plus de bruit, seule Givke demeurait éveillée avec moi. Astrée battit des paupières plusieurs fois puis se frotta les yeux, comme au réveil d’une trop longue nuit. Elle grimaça en serrant les dents et gémit.
— Givke, j’ai mal.
— Tout va bien, je suis là, avec toi. Tu es en sécurité ici.
Je crois que je n’avais jamais entendu Givke parler aussi longtemps. Elle avait même pris la main d’Astrée pour la serrer contre elle. L’émotion dans sa voix disait combien elle était attachée à la blessée. Cette dernière avait fermé les yeux sous l’effet de la douleur en respirant avec difficulté. Givke alla lui tendre un verre d’eau, elle ne le prit pas. Ses poings tordaient la couverture, comme pour la déchirer. Après quelques minutes, la douleur s’apaisa et elle rouvrit les paupières. Elle but lentement en remerciant Givke d’un hochement de la tête. Elle se tourna ensuite vers moi, pour me demander d’une voix faible :
— Toi aussi ils t’ont placée ici ?
J’acquiesçai.
— Écoute-moi bien, Hildje. Pars d’ici tant que tu le peux encore. Marche sur le chemin en face de l’allée des hêtres et traverse le champ de blé. Tu arriveras à un village de briques rouge avec une gare. Prends le premier train. Fuis cet endroit. Peut-être qu’ils ne te rattraperont pas.
Sa mise en garde s’acheva dans une quinte de toux. Givke se leva pour lui reprendre la main, incapable de faire quoique ce soit d’autre. Je demeurai déconcertée par les propos d’Astrée. Pourquoi avait-elle tant tenu à utiliser son peu de forces pour me dire cela ? Mes questionnements furent bientôt chassés par l’urgence de son état. Sa toux ne cessait pas et des gouttes de sang tachaient désormais le canapé. J’allai réveiller Daawie en lui pressant l’épaule.
— Il faut appeler l’hôpital ! Vite !
Mon geste n’eut pas plus d’effet que si j’avais voulu saisir le vent. Quand je la secouai, prise de panique, Daawie me jeta un regard morne.
— Arrête ça.
Sa voix était plus plaintive que colérique. Elle voulait se débarrasser de moi comme d’un problème passager, sans importance. Daawie ne semblait pas s’apercevoir que la toux d’Astrée redoublait, qu’elle était sur le point de s’étouffer. Indignée par sa réaction, je lui poussai l’épaule avant de me jeter vers l’entrée où était accroché la ligne de téléphone. Je ne m’aperçus pas sur le coup de ce que ce geste avait d’énorme. Je ne m’en étais plus prise à une adulte depuis l’incident de la piscine. Je dévalai les quelques marches qui menaient à la porte. Le combiné se trouvait juste à l’entrée, objet de fierté exposé aux nouveaux arrivants. Ma panique était telle que je ne sus quel numéro composer. Je me rappelais seulement le visage d’Arèle lorsqu’elle nous les avait expliqués un soir. Je revoyais la scène mais il m’était impossible de retrouver le numéro. Je fis volte-face. À cet instant, la voix de Daawie retentit :
— Gretja, viens vite !
Je ne l’avais jamais entendu crier si fort, prendre une voix si grave. Je crus qu’elle l’appelait pour Astrée. Elle l’appelait pour moi. Elle me cria ensuite :
— Lâche ce téléphone ! Maintenant !
Son cri me déconcerta. Pourquoi Daawie refusait-elle d’appeler l’hôpital ? Elle s’y rendait toutes les semaines pour sa maladie de cœur, connaissait presque tous les ambulanciers. Ce qui m’interrogeait le plus était la peur dans sa voix. Comme si un simple appel pouvait avoir de terribles conséquences. Je ne pus me questionner davantage, Gretja fit irruption dans l’entrée et m’arracha le téléphone des mains. Puis elle me gifla si fort que je sentis du sang couler de ma lèvre. Son geste m’avait tant surprise que la douleur mit plusieurs secondes à arriver. Tandis que j’essuyai ma bouche, Gretja reposa le téléphone sur le combiné puis débrancha la prise. Elle s’avança ensuite vers moi et je vis que son visage était trempé de sueur, elle semblait s’éveiller d’un cauchemar nocturne. Allait-elle encore me frapper ? J’avais peur.
— Qu’allais-tu faire ? Daawie t’a dit de ne pas appeler ?
— Il faut appeler l’hôpital, protestai-je, elle va mourir.
Prononcer ce mot qui m’effrayait tant, je l’espérais, finirai par rendre sa raison à Gretja. Peut-être comprendrait-elle enfin l’enjeu de la situation pour appeler elle-même du secours. Il n’en fut rien.
— Si l’on apprend qu’elle est chez nous, c’est nous qui mourrons ! S’ils l’ont poignardée, c’est qu’elle en savait trop ! Je regrette déjà de l’avoir acceptée chez nous, c’était une folie !
Ces explications achevèrent de me plonger dans la confusion : que faire ? que dire ? Fallait-il vraiment laisser cette fille mourir ? Une part de moi ne pouvait s’y résoudre et je tentais de marcher vers le téléphone en évitant Gretja.
— Tu n’as pas entendu ce que je viens de te dire ? Tu es folle ? Recule tout de suite !
Comme je n’obéissais pas, un nouveau coup claqua sur ma joue, plus fort que le premier. L’impact me projeta en arrière et ma peau s’enflamma de douleur. Je sentis des larmes embuer ma vue et ne compris qu’en entendant le téléphone frapper contre le mur. Gretja reproduisit son geste jusqu’à ce qu’il se brise en deux et avec lui tout espoir d’appeler du secours. D’impuissance, mes pleurs redoublèrent et je laissai mon visage tomber sur mes genoux. Il n’y eut plus que les cris et la toux persistante d’Astrée. J’entendis une dispute, un autre pleur lointain. Sans doute celui de Givke.
Après quelques minutes, la toux se tut et la panique retomba. Je me relevai, inquiète de l’état d’Astrée. J’arrivai dans le salon à pas de loup, craignant une nouvelle confrontation avec Gretja. Cette dernière ne me regardait pas, trop occupée à faire les cents pas autour de la table de la cuisine. J’eus la surprise de découvrir que c’était Daawie qui pleurait, en tentant maladroitement de le masquer derrière son mouchoir de tissu. Quant à elle, Givke se tenait au chevet de la blessée, fixant ses lèvres avec intensité, guettant ses inspirations. Astrée respirait. Ses lèvres étaient rouges et un filet de sang coulait de sa tempe droite à ses cheveux.
Des dizaines de taches vermeilles entouraient son visage, comme les étoiles autour de la lune. Le sang perlait aussi à travers ses bandages et sa couverture pour ruisseler entre les planches du parquet. La quantité qu’elle avait perdue m’horrifiait : j’ignorais qu’il puisse y en avoir autant dans un seul corps. J’errais jusqu’à une chaise, ignorant la place à prendre dans ce tableau dramatique. Je m’assis derrière Givke, à distance raisonnable de Daawie.
La nuit fut interminable, ponctuée d’endormissements et de quinte de toux. Plusieurs fois, je crus voir Astrée mourir devant mes yeux, mais elle retombait à chaque fois sur le côté, inconsciente mais bien vivante. Je fis plusieurs cauchemars. Je revis les tireurs autour de l’eau, les corps de mes proches retomber. Je vis aussi une vieille femme se tordre de douleur dans un lit, en tendant sa main vers moi. Je vis une barque qui avançait doucement sur l’eau, où j’étais entourée de cadavres. Ces rêves glauques me poussaient à rester éveillée mais la réalité n’était pas moins affreuse et j’y replongeais à chaque fois. Ce ne fut qu’à l’arrivée de Gretja qu’ils cessèrent pour de bon.
— On y va Givke, c’est l’heure.
La jeune fille jeta un regard suppliant à l’adulte en se rapprochant d’Astrée.
— Est-ce que je peux ne pas y aller aujourd’hui ? S’il te plaît. Je dois rester près d’A…
— Hors de question. Dépêche-toi d’aller te maquiller et te coiffer, tu vas être en retard.
— Laisse-moi seulement ce matin. Ils se débrouilleront sans moi. Je travaillerai plus tard ce soir.
— Et qui nous payera les heures que tu n’as pas faites ? Debout, idiote !
La voix de Gretja avait sifflé d’une rage à peine contenue. En s’opposant à elle, Givke devenait l’exutoire dont elle avait besoin après cette nuit sans sommeil. Elle s’approcha d’un air menaçant jusqu’à ce que Givke cède. Une fois que cette dernière eut couru jusqu’à sa chambre, elle marcha vers moi et me dit :
— Ne t’avise pas de prévenir qui que ce soit de ce qui s’est passé cette nuit, cela t’en coûterait cher. Daawie te surveille.
Puis elle alla se préparer. En voulant m’effrayer, Gretja venait de m’offrir une solution au problème. Je n’avais qu’à me rendre à l’une des fermes voisines en feignant d’aller travailler pour appeler l’hôpital. Je savais qu’outrepasser les ordres de Gretja consistait un risque énorme mais je ne pouvais pas laisser une vie se perdre sans avoir tout essayé. J’attendis le cœur battant le départ de Givke et Gretja pour la ville, me faisant discrète lors des au revoir. Je fus attristée par le visage défait de Givke lorsqu’elle caressa Astrée avant son départ. Rien ne lui assurait de la revoir vivante.
La porte claqua et je vis Gretja et Givke s’éloigner à travers la fenêtre. Le souffle d’Astrée faiblissait et comme la lumière d’une bougie de vent, il semblait sur le point de s’éteindre. Il n’y avait plus de temps à perdre. Je me levai vers Daawie en réfléchissant à un prétexte pour m’éloigner. Il avait assez peu d’importance, car même si elle me le refusait, elle ne pouvait m’arrêter physiquement. J’eus l’impression qu’elle pensait à la même chose car son regard se fit suspicieux en me voyant approcher.
— Je vais chercher les œufs, Givke n’a pas eu le temps de le faire ce matin.
À ma plus grande surprise, Daawie répondit d’une voix affable :
— Pas de soucis, ma petite. Avant, j’ai juste un petit service à te demander : peux-tu aller chercher une bouteille à la cave pour ce midi, j’ai besoin de me changer les idées.
Je ne me questionnai pas sur cette requête inhabituelle et me rendis à grands pas jusqu’à la porte blanche, au fond de la cuisine. Je fis grincer la serrure d’un tour de clé puis allumai la lumière. Un long escalier de pierre parut, il paraissait plonger dans les entrailles de la terre. Gretja m’avait dit que cette cave était l’une des plus imposantes des environs. De nombreuses vignes prospéraient autrefois à la place des champs et les cuvées de la ferme se vendaient jusqu’à Losival, au nord du pays. Je descendis prudemment les marches jusqu’à la première salle. En entrant, je déchirai une large toile d’araignée, dont les fils se collèrent sur ma jupe. J’appuyai sur l’extincteur et l’ampoule accrochée au plafond commença à clignoter faiblement. J’eus assez de lumière pour distinguer l’armoire où Gretja compilait ses derniers achats. J’optai pour une bouteille au goulot rebondi et l’étiquette dorée, qui plairait sans doute à Daawie.
Une barre de fer avait été accrochée au-dessus de l’escalier en guise de rampe. Je m’y accrochai de ma main libre, craignant de glisser sur les marches humides. Je me hâtai de remonter pour laver mes mains et ma jupe. La porte était close. J’entendis le pas de Daawie dans la cuisine. Mes lèvres dessinèrent un rictus moqueur : sa peur des courants d’air était ridicule. Il disparut lorsque j’appuyai sur la poignée. Le verrou était fermé à double tour. Je réalisai que Daawie s’était jouée de moi en devinant mes intentions. Ma colère première céda vite devant une terrible montée de panique : Astrée avait besoin de moi au plus vite.
Je hurlai le nom de Daawie de toutes mes forces, la sommant de me libérer. Comme elle m’ignorait, je rassemblais mes forces pour donner un grand coup d’épaule sur la porte. Une douleur aigue se propagea dans mon bras et je me mordis la langue. J’essayai avec l’autre épaule pour le même résultat. Malgré son ancienneté, l’ouvrage était solide. Je criai à nouveau, mêlant à ma demande un flot d’insultes et de menaces. Je n’avais qu’une envie : me retrouver face à Daawie pour la frapper au visage.
Impuissante, je réfléchis à un moyen d’attirer l’attention de ma geôlière. Je saisis la bouteille posée à mes pieds et la brisai contre le mur. Des éclats de verre volèrent sur les marches, deux m’éraflèrent les jambes. Comprenant qu’il en faudrait plus, je revins sur mes pas. Je n’allai pas lui laisser le choix.
*
Je frappai chaque bouteille plus fort que la précédente, sans m’arrêter pour maintenir un vacarme continu. Je commençai par vandaliser les plus neuves, avant de renverser l’armoire dans un grand fracas. Daawie ne pouvait pas ne pas l’avoir entendu. Elle décida de l’ignorer car aucun bruit ne vint de la cuisine. Je saisis une planche du meuble brisé et m’en servis pour détruire tout ce que je pouvais, jusqu’à l’ampoule qui éclata dans une étincelle. Puis je descendis dans la chambre froide.
Malgré l’obscurité, je n’eus aucun mal à casser les planches accrochées aux murs, dont dégringolèrent fruits et légumes. Je réduisis en morceaux les potirons, pommes de terre, carottes et courgettes, fis une bouillie des poires, prunes et aubergines. J’avançai ensuite à tâtons vers le fond de la pièce. Là se trouvait ma première cible : les médicaments de Daawie. Ces gélules blanches et vertes avec lesquelles elle revenait de l’hôpital une fois par mois. Je les savais rangées dans de larges boîtes de verre, à l’angle du sol et du mur. Après avoir surpris ses échanges avec Gretja, je savais qu’ils coûtaient une fortune.
Dans le noir, les pas jusqu’au bout de la chambre froide me parurent longs. Cette attente ne rendit le toucher du mur que plus jouissif. Je me penchai jusqu’à trouver les bocaux aux couvercles de métal. Je brandis ma planche et frappai sans une hésitation. Mal ajusté, mon premier coup se heurta au mur. Je fis un léger mouvement de recul avant de recommencer, me délectant cette fois du bruit de verre brisé. Je me décalai sur la droite pour détruire les bocaux un à un. Après avoir fini la rangée, je revins sur mes pas pour asséner de nouveaux coups : il me fallait anéantir chacune de ces gélules : rien ne devait être récupérable.
À mesure que je détruisais les médicaments, une puissante odeur de menthe m’envahit les narines. Elle commença par m’exciter, provoquant un redoublement d’efforts. Je me sentis grisée, toute puissante. C’était comme si tous mes problèmes se tenaient devant moi et que je pouvais les réduire en charpie à la seule force de mes bras. Puis elle m’assomma et je lâchai mon bâton. Je tombai à genoux au milieu des légumes en compote, avec l’impression d’être entourée de doux murmures.
Je cédai à l’appel d’un sommeil envoûtant et me laissai tomber en arrière. Mon bras droit plongea dans les morceaux de verre et je criai de douleur. La souffrance était telle que les murmures et les odeurs disparurent, chassés par l’urgence. J’avais l’impression que les éclats enfoncés dans ma chair étaient imbibés de poison et qu’il fallait les arracher au plus vite. La panique monta, encouragée par l’obscurité et la solitude. Je me relevai en serrant les dents, avec la sensation que des serpents avaient planté leurs crocs dans mon bras. Je manquai plusieurs fois de glisser dans l’odieuse mixture qui s’était répandue dans toute la pièce, parvins à descendre les dernières marches de l’escalier par miracle.
Appuyer sur l’interrupteur de la cave à vins fut une délivrance. La lumière m’aida à réfléchir à nouveau : j’étais seulement blessée : je n’allais pas mourir. Je retirai un à un les morceaux de verre, en hurlant à la mort. Le sang coula assez pour recouvrir mes deux mains et l’entièreté de mon bras. J’enlevai mon tablier pour envelopper la blessure et la serrai d’un nœud solide. La douleur était intacte mais ne plus voir ma peau déchirée m’aida à reprendre mes esprits.
Je demeurai assise les yeux clos pendant un temps interminable. Je trouvai la force de me lever pour atteindre les fûts de chêne où reposaient les vins d’un château voisin. J’ouvris les robinets un à un de mon bras valide. Puis j’allai m’asseoir sur les marches au-dessus de la porte pour regarder avec fascination la pièce se noyer de flots vermeils.
Mais c'est toujours avec plaisir que je trouve Hildje et ses aventures pour le moins négatives et angoissantes lol.
L'arrivée d'Astrée à deux doigts de la mort inquiète autant qu'elle interroge. Elle vient d'où ? Elle était où ? Est-ce qu'il ya finalement un endroit bien pire, bien plus cruel que le Chateau et la ferme ? Ou alors c'est un autre endroit mais qui est toujours lié au Chateau et donc finalement les filles peuvent jamais vraiment s'en échapper ? En tout cas, ça pue tout ça. Je me demande ce que Gretja et Daawie cachent. Elles ont l'air de participer à des bails bien sombres, en témoignent l'argent qu'elles viennent de recevoir, le refus d'appeler l'hôpital...
C'est bien joué de ta part parce qu'on croyait quitter le huis clos malsain du Chateau et en fait on se rend compte que d'une certaine manière ce huis clos s'étend bien plus loin que le château et en fait Hildje est toujours enfermée dedans même si elle a changé d'endroit ?? Bref, c'est terrifiant !
Son pétage de câble de la fin dans la cave à vins est très bien joué. Ca montre son côté vraiment dérangé, prête à tout. On sent que les conséquence vont être horribles mais bon... Si elle n 'avait rien fait ce serait pareil de toute façon donc bon xD Perdue pour perdue, hein !
A tout bientôt pour la suite, gros bisous !!
Et sinon c’est génial de voir l’histoire s’épaissir un peu, on n’a plus seulement Hildje qui grandit dans des conditions atroces, mais quelque chose de secret auquel Daawie et Gretja participent, qui peut faire tuer Astrée, les autorités sont sans doute impliquées sinon elles appelleraient l’hôpital… Peut-être que tout ça a un lien avec les proches décimés de Hildje ? Hâte de voir la suite !
Trop content de te lire ! Oui, pas un moment facile du roman pour la pauvre Hildje...
Merci de ton commentaire !!
J’ADORE CE CHAPITRE !!
Les choses prennent une tournure extrêmement triste et violente, le mystère s’épaissit, et moi je suis hyper intriguée et à fond dans l’histoire !
Trop contente de revoir Astrée, déjà ! C’est vrai qu’elle a un beau prénom. (Tellement beau que j’avais même un personnage qui s’appelait comme ça dans une ancienne histoire abandonnée XD)
Je trouve très touchant de la voir mettre en garde Hildje, alors qu’elles ne se sont jamais vraiment bien entendues toutes les deux, qu’elle avait même plutôt tendance à maltraiter Hildje avant. On sent qu’elle a vieillit, prit en maturité, et que les évènements sont devenus si grave que leurs vieilles querelles d’enfance n’ont plus aucune importance. Maintenant, tout ce qui compte pour elle, c’est de survivre, et que les autres filles s’en sortent aussi.
Les liens d’Astrée avec Givke et avec la Ferme sont un peu flou, mais on devine que dans le passé elle a sûrement été placée ici elle aussi, et que ça l’a menée à une situation peu enviable. Peut-être vivait-elle à la Ferme à l’arrivée de Givke et ont-elles vécu un temps ensemble, ça pourrait expliquer le fait qu’elles semblent tenir très fort l’une à l’autre. Après, qu’a-t-elle découvert et qui sont les gens qui l’ont poignardée… c’est un mystère total, mais j’ai hâte de savoir !
Évidement, c’est hyper triste que Givke et Hildje soient toutes les deux empêchées de veiller sur elle. Mais même si son état de santé est plus qu’inquiétant, j’espère qu’elle va survivre ! Je croise les doigts !
On voit que Gretja et Daawie ne sont pas totalement insensibles au sort d’Astrée, car Gretja l’accueille chez elles malgré le danger, et Daawie tente de la soigner et pleure à un moment. Mais ce n’est pas la priorité pour elles. De toute évidence, assurer leur propre sécurité et gagner de l’argent compte plus, et elles sont prêtes à employer une grande violence pour y parvenir.
En tout cas, exploiter Givke, ça a l’air de rapporter beaucoup. Du coup, le « travail en ville » qu’on l’envoie faire m’inquiète de plus en plus. Pour l’instant, on a très peu d’indices pour comprendre en quoi il consiste. On sait principalement qu’il nécessite d’être coiffée et maquillée, et que ça n’a clairement pas l’air très légal… Du coup, je m’attends à tout, et surtout au pire.
Sinon, la colère d’Hildje, séquestrée à la cave, qui détruit tout autour d’elle était incroyable ! Bien sûr, je sens que ça va lui retomber dessus par la suite… Parce que même si Daawie l’a bien cherché, elle n’acceptera pas que ses précieux médicaments aient été détruit, sans parler du vin et des fruits et légumes gâchés. Mais c’était une scène mémorable, ça c’est sûr ! J’étais à fond avec Hildje, qui avait une très bonne raison de vouloir se venger. C’est vraiment injuste d’être emprisonnée à la cave, alors que son ancienne camarade est en train de mourir ! Malheureusement, ça se retourne déjà un peu contre elle, étant donné qu’elle a respiré des poussières de médicaments et s’est blessée au bras avec des morceaux de verre… Mais au moins, elle s’est défoulée un peu, ce qui a dû lui faire du bien émotionnellement, et ça je valide, car elle en avait grand besoin !
Petites remarques :
« De nombreuses vignes prospéraient autrefois à la place des champs et les cuvées de la ferme se vendaient jusqu’à Losival, au nord du pays. »
> Losival ! Je le savais bien qu’Hildje était dans ce pays, mais c’est chouette d’avoir une confirmation ^^ Nous savons donc maintenant qu’elle se trouve au sud de la capitale.
« J’appuyai sur l’extincteur et l’ampoule accrochée au plafond commença à clignoter faiblement. »
> Tu voulais pas plutôt dire « interrupteur » ? Parce qu’un extincteur c’est super pour éteindre un début d’incendie, mais je doute qu’on puisse allumer une ampoule avec XD
Très très hâte de lire la suite !!
A bientôt !
Très content de voir que ce chapitre t'enthousiasme, il m'a aussi beaucoup plu, avec ses émotions forte, la rage d'Hildje qui se déverse enfin.
Content que tu apprécies le retour d'Astrée, qui de figurante devient un vrai perso secondaire. Ohh stylé, c'est vrai que le nom est chouette.
Oui, ça permet de montrer que leurs rapports du Château sont devenus anecdotiques vu où elles en sont dans leurs vies, les chamailleries ne valent pas lourd face à tout ce qu'elles ont subi.
Pour le coup, je laisse plutôt libre cours à l'imagination du lecteur, mais c'est en gros ce que je suggère en effet.
Curieux de lire tes hypothèses sur le travail de Givke.
Eheh, c'est LA scène catarthique d'Hildje, qui peut se défouler pour une fois^^ Mais pas sûr que ça va faciliter sa situation^^
"Tu voulais pas plutôt dire « interrupteur » ? Parce qu’un extincteur c’est super pour éteindre un début d’incendie, mais je doute qu’on puisse allumer une ampoule avec XD" Bien vu mdrr
Merci beaucoup de ton commentaire !!
Pour le lien avec son passé au château qui semblait ressurgir au chapitre précédent, la transition m'a semblé très fluide et naturelle, avec ce nouveau drame (la jeune femme poignardée).
J'ai immédiatement pensé à ces deux filles, les grandes qui avaient été emmenées par les mêmes hommes dans la même voiture que Hildje quand elle a été conduite à la ferme...
Le reste est clairement très violent, angoissant (dans le sens d'une tension de récit quoi :) ), mais je n'ai rien relevé de gratuit ou de vraiment difficile à lire pour moi. C'est horrible mais bon, c'est horrible et la façon dont elle le décrit est plutôt pudique et supportable. Si c'était une vraie personne et pas une fiction elle serait même en droit de se plaindre beaucoup plus... ;)
Pour les rebondissements, j'ai été surprise et j'ai réalisé en même temps qu'elle qu' "on" avait été enfermées à la cave parce qu' "on" avait été percé à jour dans notre plan pour appeler de l'aide.
Top si on se rappelle facilement d'Astrée !
Je pense qu'en terme de violence, c'est un des sommets du récits, tant mieux si ça ne t'a pas affectée négativement.
Oui, c'est bien ça.
Merci beaucoup de ton retour !!
Encore une fois ce n'est pas une violence gratuite mais une violence qui "explose" après une tension qui préexistait, c'est donc une forme de paiement de ce qui avait été préparé. (bon c'est très violent quand même, hein).
C'est ça l'idée !
Dans ce chapitre, la tension dramatique augmente encore et l’atmosphère s’assombrit de plus en plus, en se précisant par ailleurs. Il ne fait plus de doute que les jeunes sont exploitées : « qui nous payera les heures ? » dit Gretja.
Quelle est la nature de cette exploitation ? On n’a guère d’indices, mais c’est quelque chose d’illicite, car Astrée a été poignardée parce qu’elle en savait trop.
Cela dit, Astrée ne vient donc pas du passé lointain de Hildje. Toutefois, ce que vit Hildje à cet instant engendre un cauchemar dans la nuit, cauchemar qui la ramène de nouveau à l’épreuve qu’elle a connue.
À propos de cette épreuve, je me demande s’il ne faudrait pas clarifier les choses. J’avais cru qu’Hildje n’avait pas de souvenirs clairs. Or, ici on parle de ses proches et ce qui lui apparaît semble assez explicite. Je suis quelque peu perplexe. Ne devrais-tu pas en dire plus sur le rapport d’Hildje à son passé ?
En ce qui concerne les deux « tortionnaires », les choses se précisent à mes yeux : Gretja est la dominante. On pouvait espérer que Daawie (qui a pleuré) laisse faire Hildje, mais il n’en est rien.
Que va-t-il lui arriver quand elle sera libérée de la cave après avoir tout détruit ?
Quelques remarques pour terminer ce commentaire :
de camarade : « de » en trop
Prend le premier train : Prends
taches vermeil : vermeilles
qu’elle avait perdu : perdue (la quantité)
À bientôt.
En effet, la menace se précise dans ce chapitre, les nuances disparaissent. Ton analyse par rapport au peu d'éléments de ce chapitre est intéressante, il y aura 2,3 indices plus tard mais c'est vrai que ce n'est pas le sujet sur lequel je me suis le plus épanché.
Oui, c'est vrai que je reste flou au sujet du passé d'Hildje, tu comprendras pourquoi en avançant dans l'histoire, on en reparlera à ce moment-là^^
Tu as bien saisi la dynamique Gretja / Daawie effectivement.
Je te laisse découvrir ça dans le chapitre 7 !
Bien vu pour les coquilles, c'est corrigé !
Merci de ton retour (=
A très vite !
En sait-elle trop maintenant qu'elle a vu Astree blessee? Puisque le moment approche ou elle devrait partir de toutes facons, pourquoi fuir, si ce n'est parce qu'elle va devenir une cible...
TOut ca intrigue, on se pose des questions et on veut en savoir plus... Donc c'est tres bien!
Je note ton retour sur cette volonté de destruction. C'est en effet irrationnel après, ça se nourrit de toute la colère des dernières semaines, du traitement d'Astrée, de cet enfermement.
Tant mieux si ce chapitre intrigue (=
Merci beaucoup de ton commentaire !
Aaaaah c'était bien une camarade du Château ! Et elle connaît Givke et est passée par là. Intéressant !
"S’ils l’ont poignardée, c’est qu’elle en savait trop !" -> quel twist intéressant ! Il y a donc anguille sous roche.
"La nuit fut interminable, (...) Ces rêves glauques me poussaient à rester éveillée mais la réalité n’était pas moins affreuse et j’y replongeais à chaque fois. Ce ne fut qu’à l’arrivée de Gretja qu’ils cessèrent pour de bon." -> j'ai adoré ce passage, son réalisme. Ça m'a rappelé des nuits agités où les rêves se répètent (sans qu'ils soient de la même gravité, mais quand même).
"se vendaient jusqu’à Losival, au nord du pays." -> !! Mention de Losival repérée ! :)
Bon, Daawie l'enferme, doublement suspect tout ça. Il y a donc quelque chose d'illégal là-dessous... Un quelconque trafique ? Mmh, j'ai envie d'en savoir plus.
"les médicaments de Daawie" -> oui bon, elle a pas vraiment choisi le bon endroit pour l'enfermer...!
Sur la forme :
- "Givke alla lui tendit un verre" -> un mot de trop ou un mot manquant
- "incapable de faire que ce soit d’autre" -> quoique ce soit d'autre
- "Je ne m’aperçus par sur le coup" -> pas*
- "Astrée avait de besoin de moi au plus vite." de* en trop
- "la bouteille posée mes pieds" -> manque à*
- "Daawie ne pouvait ne pas l’avoir entendu" -> ne pouvait pas ne pas
- "l’extincteur de la cave" -> l'extincteur ? Je ne suis pas sûre d'avoir compris
Chapitre très rythmé, j'ai beaucoup aimé !
À bientôt :)
Oui, tu avais bien vu, c'est Astrée ! Content de lire tes ressentis sur ce chapitre.
"Mention de Losival repérée ! :)" eheh bien joué pour le radar à liens xD
"oui bon, elle a pas vraiment choisi le bon endroit pour l'enfermer...!" en effet, elle n'a pas trop réfléchi à ça...
Merci pour les coquilles, j'ai corrigé !
Merci de ton retour !
Je n'ai pas commenté le chapitre précédent parce que je me suis laissé happer et que j'ai cédé à l'envie de lire la suite. Faut dire que le cliffhanger était bien gratiné ! Le mystère des lettres bleues est super bien trouvé, on a très envie de savoir.
Pour ce qui est de ce chapitre, pareil, je l'ai lu d'une traite, en apnée. D'autant que je me laisse pas mal porter depuis le début mais là, mon imagination est partie comme une dingue vers des hypothèses qu'elle n'avait même pas esquissées avant. D'abord, le fameux travail à la ville, d'abord pour la fille rousse qui semblait avoir des doutes sur son envie de continuer à vivre, ensuite pour Givke... et maintenant, on découvre que Astrée a probablement suivi le même chemin... Et Givke doit se maquiller avant d'y aller... Est-ce que ce ne serait pas de la prostitution ? Gretja serait une sorte de mère maquerelle ? Et les adolescentes seraient obligées de continuer après leur majorité ? En tout cas, ce n'est pas légal, c'est sûr. Cette blessure de Astrée, le refus d'appeler l'hôpital, les billets versés par l'homme en voiture et l'avertissement d'Astrée... ça sent le soufre, tout ça. A moins que ce ne soit lié au cauchemar de Hildje et à la mort de ses parents ? En tout cas, il y a un truc qui se dessine, ici, et ça met un sacré coup de relance dans l'histoire, j'adore !
J'aime beaucoup aussi le fait que la colère d'Hildje s'exprime enfin. Depuis son arrivée à la ferme, comme je te l'ai dit précédemment, je trouvais qu'on ne sentait plus ce côté de sa personnalité (qui est important, d'après les premiers chapitres, au point qu'il a fait sa réputation au Château, non ?). Je comprends qu'elle se soit forcée à rester calme en attendant d'en savoir plus, mais même dans ses introspections je n'ai pas senti de colère, je me demande s'il n'y a pas quelque chose à retravailler à ce niveau. Quoi qu'il en soit, on ne se pose plus la question parce qu'ici on a droit à une belle colère. Pas étonnante d'ailleurs, après l'accumulation d'émotions depuis son arrivée à la ferme, les mystères, le traumatisme de l'arrivée d'Astrée et de sa blessure et l'enfermement dans la cave. Je sentais qu'elle allait se blesser à tout casser dans le noir, mais vu comme elle a la rage, elle ne doit pas réfléchir bien droit, donc ça illustre encore plus son niveau de colère.
J'aime beaucoup l'incompréhension d'Hildje par rapport au refus d'appeler l'hôpital, au paiement du gars en voiture, etc. Nous, lecteurs, on comprend très vite que tout ça n'est pas légal et qu'il faut tenir tout ça secret, elle pourrait le comprendre aussi. Sauf qu'elle n'est pratiquement jamais sortie du Château, donc ça paraît très logique que tout ces codes n'évoquent rien pour elle. C'est bien comme ça que tu le voyais ? Ce côté naïf (dû à un manque d'expérience, pas à un manque d'intelligence) peut être hyper intéressant à utiliser par moment.
Bon, mon commentaire est un peu en bazar, mais je te mets tout dans l'ordre où j'y repense. Je continue très vite, à plus !
Chouette ! Oui, à ce stade il y a plus de mystère et donc de matière à l'hypothèse^^
Oui, tu as raison, il y a matière à plus accentuer la colère d'Hildje dans ses premiers mois à la ferme, c'est effectivement constitutif de l'identité qu'elle s'est façonnée et elle n'a pas de raison de s'apaiser. Content que tu aies apprécié cette colère là, qui va avoir de la portée bien au-delà de ce chapitre !
Oui, il y a un clair décalage entre ce que sait le lecteur et Hildje. Elle a vécu enfermée toute sa vie alors évidemment beaucoup de codes lui manquent.
Pas de soucis, c'est déjà plus structuré que les miens xD
Merci beaucoup de ton commentaire !
J'aime beaucoup ce chapitre. On ressent la rage d'Hildje face à toute cette incompréhension. Etonnant qu'Astrée lui donne cette recommandation, celle de partir, étant donné qu'on ne savait pas qu'elle connaissait la ferme... Et qui l'a poignardé ? Que sait-elle ? beaucoup de mystères donc ! Je file lire la suite
Merci beaucoup de ton retour !
Oui, Astrée connaît la ferme, je dois peut-être le faire apparaître plus clairement. Eheh content de susciter ta curiosité.
Alors, bon, comme toujours, j'ai aimé ce chapitre, mais il m'a laissé assez perplexe. Pourquoi ne lui dit-on rien? il y a clairement une très bonne raison pour l'empêcher d'appeler l'hôpital, alors au lieu de l'enfermer dans la cave, pourquoi ne pas tout simplement lui expliquer? Cela prendrait peut-être cinq minutes à tout casser pour exposer les grandes lignes et peut-être qu'elle se calmerait.
Bref, tout ça pour dire, quand on enferme quelqu'un dans une cave alors que quelqu'un est en train d'y passer à l'étage, on est tout de suite moins légitime pour lui hurler dessus à cause de la destruction. Enfin, c'est mon avis, mais je ne doute pas vraiment que notre pauvre narratrice va s'en prendre plein la figure...
hâte de lire la suite!
P.S: tu noteras qu'il y a eu une évolution, je ne cherche plus de psy, maintenant j'espère qu'un émotionnel support dog (type Samoyed, ou mieux encore, un corgi) va apparaitre et la guider hors de ce merdier. Littéralement.
Oui, il y a peut-être intérêt à en dire plus dans ce chapitre sinon ça peut effectivement sembler étrange. Daawie enferme Hildje car elle pense (à raison) qu'elle va prévenir l'hôpital même si ça attire de gros ennuis.
"Bref, tout ça pour dire, quand on enferme quelqu'un dans une cave alors que quelqu'un est en train d'y passer à l'étage, on est tout de suite moins légitime pour lui hurler dessus à cause de la destruction." On est plutôt d'accords là dessus xD
Ahah, attendons le corgi sauveur !
Merci beaucoup de ton commentaire !