Les jours passèrent au manoir et Alexander retrouva la couche de la Comtesse. Il avait fini par se faire une raison au sujet de cette ambivalence. Bien qu’ils s’adonnent à des joutes verbales, leurs nuits n’en demeuraient pas moins délicieuses. Il demeura sage et n’interrogea plus les domestiques. Ave celle, il évitait soigneusement de prononcer le nom de Will car il sentait qu’elle s’ouvrait, lentement mais sûrement. Son regard se faisait moins glacial quand il évoquait l’ignorance dommageable de Dorothy. Elle changeait simplement de sujet. Cela le rassurait sur le fait que l’usage de son corps était utile, non pas que cela soit déplaisant.
— Je me rends à un bal ce soir, dit-elle un matin alors qu’ils s’habillaient.
Il serra son corset.
— Et ?
— Vous pourriez m’accompagner.
Surpris, Alexander réfléchit un instant, pesant le pour et le contre.
— C’est d’accord.
Cela faisait trop longtemps qu’il était coupé de la vie mondaine. Il était temps qu’il se replonge dans ce monde où la délicatesse côtoyait la cruauté.
— Vous m’en voyez ravie.
Elle coiffait ses cheveux. D’habitude c’était Becky qui devait s’en charger, mais la servante avait trop de charges désormais.
Alexander caressa sa chevelure d’or avant qu’elle ne disparaisse dans un chignon élégant.
— Quel âge avez-vous ? demanda-t-il soudain.
Elle sursauta.
— Pardon ?
— Vous m’avez très bien entendu.
Elle sourit de son sourire de vampire.
— Ce n’est pas très poli de demander cela à une dame.
— J’ai juste envie de savoir.
— Vous n’êtes pas si direct d’habitude, si vous voulez savoir, dites-moi le vôtre.
— J’ai vingt-huit ans.
Elle lâcha un petit rire railleur.
— Ça alors, comme moi.
— Le hasard fait bien les choses, dit-il en se demandant si elle mentait.
— N’est-ce pas.
Elle sortit de la chambre de sa démarche féline.
Il soupira. Malgré toute sa volonté, il ne pouvait s’empêcher de la trouver irrésistible.
***
La journée passa lentement. Alexander était curieux de voir à quel bal et pourquoi Annabeth l’avait convié. Elle avait à n’en pas douter une idée derrière la tête.
Ce ne fut qu’après le coucher de Dorothy qu’ils purent s’atteler aux préparatifs. Annabeth disparut avec sa femme de chambre pour s’apprêter. De son côté, le jeune précepteur se para d’un élégant mais sobre costume noir.
Annabeth se fit désirer. Lorsqu’elle eut fini de s’habiller, il put admirer sa délicate robe aux mille nuances de bleu, rehaussée de crème et d’or. Elle était tout simplement divine.
— Eh bien, qu’avez-vous ? demanda-t-elle, consciente de l’effet qu’elle produisait.
— Je trouve que le bleu vous va mieux que le noir, commenta-t-il, pour une fois sincère. Vous avez dépassé la période deuil ?
Elle sourit.
— J’ai gardé toutes mes toilettes pour ce jour.
Elle le détailla de la tête aux pieds.
— Vous n’êtes pas mal non plus.
Ils montèrent dans le fiacre qui les attendait.
— Nous allons chez une de mes plus proches amies, lui confia-t-elle. Elle se nomme Vivienne de Midford, peut-être la connaissez-vous ?
— Je la connais de nom, mais je ne l’ai jamais rencontrée. Son mari est vicomte, n’est-ce pas ?
— C’est exact. Elle est comme vous, elle veut toujours tout savoir.
Alexander se demanda si c’était là une pique ou juste un constat.
Le regard ambré d’Annabeth dériva sur le paysage aux contours indistincts. Alexander, lui, préféra lire un livre dans le silence qui s’était installé. Mais il ne put s’empêcher de jeter de temps à autre un coup d’œil au visage de son amante. Son éternel sourire joueur l’avait quittée au profit d’un air contemplatif qui laissait percevoir une certaine mélancolie. Était-ce bien la même femme que celle qui fouettait un enfant pour le punir ?
Le fiacre les amena à Londres. Ils pénétrèrent dans une luxueuse maison en compagnie d’autres invités.
— Annabeth ! s’écria quelqu’un quand ils arrivèrent à l’intérieur.
— Vivienne, comment vas-tu ?
Madame de Midford était une petite femme au visage angélique et malicieux encadré de boucles brunes. Ses yeux d’un vert d’émeraude s’accordaient avec sa robe de mousseline pailletée. Elle ressemblait plus à une fillette égarée d’un carnaval qu’à une femme mariée. Mais la lueur qui brillait dans ses yeux ne trompait pas le jeune homme : elle était redoutable. Après tout, elle était l’amie de la Comtesse.
— Dis donc, qui est ce bel apollon que tu ramènes là ? questionna Vivienne.
— Enchanté, Madame, répondit-il en s’inclinant, je me nomme Alexander Lewis Cunningham.
— Hi hi hi ! Ne serait-ce pas là ton futur mari, Annabeth ?
La Comtesse eut un sourire faussement contrit.
— Voyons, Vivienne, mon mari est décédé il y a à peine douze mois.
— Moi je n’hésiterais pas une seconde, si tu vois ce que je veux dire…
Elle lui fit un clin d’oeil.
— Mais trêve de plaisanterie, que diriez-vous, cher Monsieur Alexander je-ne-sais-plus-quoi, que nous fassions plus ample connaissance ?
Le jeune précepteur accepta immédiatement. Mais alors qu’il se dirigeait vers les jardins au bras de la vicomtesse, il crut apercevoir, l’espace d’une seconde, une lueur rageuse dans le regard de son amante.
Au dehors s’étendait un magnifique jardin éclairé par des lanternes, mais c’est vers un labyrinthe que Vivienne les dirigea. Elle lui lança un regard carnassier qui lui fit immédiatement penser à celui de la Comtesse.
— Dites-moi, êtes-vous l’amant de mon amie ?
Il fut surpris par tant de perspicacité.
— Qu’est-ce qui vous fait dire ça ?
— C’est évident. Cela fait plus de dix ans que je la connais, et vous êtes son type d’homme. J’ai appris que quand elle veut quelque chose, elle l’obtient. Votre question vient de le confirmer.
Il inspira, il devait la jouer fine.
— Depuis quand la connaissez-vous, exactement ? demanda-t-il.
— Plus de douze ans, nous nous sommes rencontrées lors de nos toutes premières mondanités, elle avait seize ans, moi quinze. Depuis, nous ne nous sommes plus quittées. Je suis sa première amie, puisqu’elle n’en avait pas avant notre rencontre.
Alexander se réjouit intérieurement, cette femme était une vraie pipelette, exactement ce qu’il lui fallait.
— Vous connaissiez son mari ?
— Oui, bien sûr. Je l’ai rencontré à son mariage, j’étais le témoin d'Annabeth.
— Comment était-il ? J’ai entendu dire qu’il était… excentrique.
Vivienne ne répondit pas tout de suite, laissant flotter sur ses lèvres un sourire figé.
— C’était un homme odieux, monstrueux, complètement fou.
Le jeune précepteur ne s’attendait pas à une réponse aussi péremptoire.
— Comment ça ?
— Il avait des passe-temps… malsains.
— C’est-à-dire ?
Vivienne se tourna soudainement vers lui, le visage malicieux.
— Savez-vous quel est le surnom que m’ont donné mes amies ? dit-elle.
— Eh bien… non…
— La reine des murmures. Je suis une pourvoyeuse d’informations. Je peux vous dire ce que vous voulez, mais il me faut une contrepartie.
— Laquelle ?
Elle se percha sur ses orteils pour lui murmurer à l’oreille :
— Des secrets.
Elle exécuta un pas de danse, incapable de dissimuler son excitation.
— Je veux tout savoir sur la fille d’Annabeth. Elle ne m’a parlé d’elle qu’une seule fois, je suis très curieuse. En échange, je vous confierai tout ce que je sais.
— C’est d’accord.
Il passa les vingt minutes suivantes à lui parler de Dorothy. Madame de Midford était gourmande en détails. Quand la reine des murmures fut rassasiée, ce fut au tour du jeune homme de poser des questions.
— Quels sont ces « passe-temps malsains » que vous évoquiez tout à l’heure ?
— Le Comte Adamson maltraitait sa femme, mais pas seulement. Il faisait venir des enfants.
— Des enfants ?
— Oui, Annabeth n’a jamais voulu me dire ce qu’il leur faisait exactement, mais ils n’en sortaient pas vivants. Son intendant lui amenait de la chair fraîche en permanence. C’est le seul, qui, hormis sa femme, connaissait tout des affaires du Comte.
— Connaissez-vous ce mystérieux intendant ?
— Hi hi hi ! Bien sûr, puisque j’en ai fait le mien.
Alexander sentit l’excitation poindre, l’homme qui savait sans doute le fin mot de cette histoire se trouvait à quelques mètres. Il pensa à Will et se pinça les lèvres.
— Pouvez-vous me dire où se trouve son bureau ? demanda-t-il tout de même.
— Hum, cela représente beaucoup d’informations vous ne trouvez pas ? J’ai besoin d’une contrepartie.
— Mais je vous ai dit tout ce que je sais.
— Il y a d’autres moyens de me payer…
— Comme quoi ?
Vivienne eut un grand sourire.
— Si vous m’aidiez à retirer cette robe par exemple ?
Alexander eut un instant de silence, il pensa à Annabeth.
— Certainement, Madame de Midford, susurra-t-il avec un sourire. En revanche, j’aimerais que vous n’en parliez pas à votre amie, si vous voyez ce que je veux dire…
— Bien sûr, je n’ai pas envie qu’elle me fasse une scène. Allez, ne tardons pas sinon elle remarquera notre absence.
***
— Où étiez-vous passé ? fit Annabeth en l’apercevant.
— Je discutais avec votre amie.
— Une bien longue discussion.
— Elle a beaucoup de choses très intéressantes à dire.
Le jeune homme jeta un regard à Vivienne, en train de converser avec ses invités à quelques mètres de là.
Un homme se tenait en compagnie de la Comtesse, il lui demanda son nom mais Alexander l’ignora, il n’avait pas de temps à perdre avec les figurants.
— C’est un ami, assura Annabeth. Il s’appelle Alexander Lewis Cunningham. Alexander, voici Robert Harrington.
— Bonsoir, dit Robert.
— J’ai besoin d’un peu d’air frais, dit Alexander.
Il partit, se délectant du visage outré de Robert.
Avant qu’ils ne quittent sa chambre, Vivienne lui avait indiqué où se trouvait le bureau de son intendant, Emile Stewart. Impatient, le jeune précepteur se dirigea loin de la foule de nobles babillante vers les couloirs sombres des employés. Il ne croisa personne en route, tous les domestiques avaient été réquisitionnés pour servir les invités. Il arriva au bureau indiqué par la maîtresse de maison et entra sans toquer.
Stewart releva la tête pour le fixer par-dessus les piles de papiers qui encombraient son bureau. C’était un homme grand, sec, aux favoris grisonnants taillés minutieusement. Il avait un regard métallique, perçant, qui observait Alexander avec méfiance comme un aigle perché au sommet d’une montagne.
— Qui êtes-vous ? demanda-t-il d’une voix crissante.
Alexander sortit la plaque qu’il cachait depuis des semaines dans ses vêtements, et qu'il avait eu la bonne idée d’apporter, pour l’exhiber devant l’intendant.
— Je suis un inspecteur de Scotland Yard. Vous m’appellerez Black.
Les lèvres minces de son interlocuteur se pincèrent de surprise et de peur.
— Black… j’ai déjà entendu ce nom quelque part.
— Ce n’est pas surprenant si vous vous êtes renseigné sur les meurtres de White Chapel. Mais ce n’est pas la question. J’enquête actuellement sur la mort de votre ancien employeur, le Comte Adamson. Il s’agit vraisemblablement d’un meurtre.
Le sourcil droit de Stewart frémit, un tic révélateur.
— Ce n’est pas moi qui l’ai tué ! s’exclama-t-il le front ruisselant de sueur.
— Je n’en doute pas, répondit calmement Alexander. Je veux seulement vous demandez qui, selon vous, aurait pu commettre ce crime odieux. Vous avez déjà été blanchi par nos services.
L’intendant tremblait légèrement.
— Je sais qui a tué le Comte, lâcha-t-il.
C’était donc bien un meurtre.
— C’est la Comtesse elle-même, lâcha Emile avant de continuer sur sa lancée. Elle l’a empoisonné… Elle a glissé un poison de sa composition dans les médicaments qu’il prenait… il a été pris de fortes fièvres et est décédé le lendemain… Crime transparent puisque rien ne pourrait prouver qu’il s’agit d’un empoisonnement. À son âge, une mauvaise fièvre n’est pas rare… Je… je me suis enfui dès que j’ai appris la nouvelle. Et j’ai eu raison, elle n’a mis que quelques jours à renvoyer un à un tout le personnel. Mais parmi eux, trois ont totalement disparu : un commis, le médecin, et une bonne, les trois seuls qui étaient au courant de l’affaire… Je suis sûre qu'elle les a tués...
Le jeune homme cacha ses émotions derrière un masque d’impassibilité, faisant mine de noter les informations sur un carnet.
— Connaissez-vous son mobile ?
— Le Comte la maltraitait.
— Rien d’autre ?
Le sourcil de Stewart frémit encore.
— Non rien.
Il ne parlera pas des enfants, comprit Alexander. Il serra les dents, il était si proche de savoir toute la vérité ! Il pensa un instant à menacer l'intendant, mais renonça. Vivienne risquait de ne pas apprécier.
— Très bien, je vous remercie.
— Vous allez l’arrêter, n’est-ce pas ? La Comtesse… si elle apprend que je vous ai tout dit…
— Elle ne pourra pas, vous bénéficierez de la protection des témoins.
— Ce n’est pas suffisant ! Cette femme est une sorcière, elle saura, j’en suis sûr ! Il faut l’enfermer sur le champ, elle est diabolique !
— Allons mon brave, calmez-vous, vous divaguez.
Mais la peur ne quitta pas les yeux de Stewart.
— S’il vous plaît, supplia-t-il.
— Nous l’arrêterons lorsque nous bénéficierons d’assez de preuves. Sur ce, bonne soirée monsieur.
— Non ! Attendez !
Mais Alexander était déjà parti.
Il rangea sa plaque dans une poche cachée de sa veste. Il avait bien fait de garder sa plaque après son départ, il pouvait tirer les vers du nez de n’importe qui. Les soupçons qu’il nourrissait depuis son arrivée au manoir avaient été grandement renforcés. Mais si la Comtesse avait tué son mari parce qu’il la maltraitait, pourquoi le faire après dix ans de mariage ? Et quel était le lien avec les enfants ? Il sentait qu’il y avait plus que ça.
***
Lorsqu’il revint à la salle de bal, il aperçut Annabeth, assise seule sur un sofa. Elle sirotait un verre de vin, les yeux perdus dans le vague.
Il s’approcha à pas légers.
— Vous ne dansez pas ? s’enquit-il.
Elle leva vers lui des iris lourds.
— Ce n’est pas trop tôt, fit-elle sèchement avant de lui attraper la main pour l’emmener vers les danseurs.
Deux violons entamèrent une valse. Un peu surpris, il se mit en position et laissa la musique guider ses pas. Le décor d’or et de cristal se mit à tournoyer, seul le visage d’Annabeth restait clair. Ses yeux étaient accrochés à ceux d’Alexander, semblant vouloir y creuser un gouffre. Il lui renvoya son regard insistant et le monde autour d’eux se dissolut.
Un pas, ils tournèrent. Un autre, les cheveux d’Annabeth masquèrent ses iris incandescentes l’espace d’une seconde. Un pas, deux. La mélodie les enveloppait, faisant enfler l’intensité de leurs prunelles qui se fouillaient mutuellement. Un pas, une ronde. Alexander décela au fond de ses yeux dorés, étincelants, une ombre tapie où la colère embourbée dans la tristesse paraissait jaillir par vagues.
Un sourire amer effleura brièvement les lèvres d’Annabeth. Puis son air joueur reflua, elle se sépara d’Alexander alors que la dernière note retentissait.
Il la regarda disparaître d’un pas dansant entre les couples, muet.
***
Il recroisa Vivienne au cours de la soirée, qui lui adressa un clin d’oeil complice. Coucher pour obtenir des informations ne lui posait aucun problème, du moment que sa partenaire était un minimum belle et douée. Justement, il se fit la réflexion que Vivienne ne valait pas Annabeth.
Tôt le matin, il rentra en compagnie d’Annabeth. Alors que le manoir était en vue, elle demanda :
— Avez-vous trouvé Vivienne à votre goût ? Au lit, je veux dire…
Il faillit s’étouffer.
— Comment…?
— Je connais ses méthodes. Je voulais voir si vous m’étiez fidèle. Vous ne pouvez pas vous retenir de sauter sur toutes les informations qui passent sous votre nez.
Alexander sentit un frisson de rage le traversa. Il se redressa sur son siège.
— Vous ne toucherez pas Will.
— Je pense que si.
— Il n’y est pour rien.
— Je suis bien au courant.
Ils passèrent le portail, les sabots résonnèrent sur le pavé de la cour. Le fiacre s’arrêta et la Comtesse se leva. Il lui attrapa le bras.
— Je ne vous laisserai pas lever la main sur lui encore une fois.
— Et comment comptez-vous m’en empêcher ?
Elle le défia du regard. Il serra son bras plus fort mais elle ne réagit même pas. Il retint la rage qui faisait bouillir son sang et la relâcha. Il avait laissé une marque rouge sur son bras.
La Comtesse descendit du fiacre, accueillie par Becky.
— J’ai passé une très bonne soirée et une très bonne nuit, lança-t-elle derrière son épaule.
Alexander la regarda pénétrer dans sa demeure de sa démarche chaloupée. Il fulminait.
Devait-il partir à la recherche de Will et l’empêcher d’entrer en contact avec sa maîtresse ? S’il faisait ça, elle le licencierait sans doute. Il ne voulait pas prendre ce risque, alors qu’il était si près de compléter son enquête. Un an de travail ne pouvait pas être anéanti par une action irréfléchie. Il soupira et monta dans ses appartements. Will supporterait bien quelques coups de fouet supplémentaires. Il les soignerait, et il se remettrait vite. Cela lui laisserait le temps de réfléchir à un moyen de mettre le jeune garçon à l’abri. Il n’allait pas s’incliner devant les menaces de la Comtesse. Il fit taire la culpabilité qui se faufilait dans son esprit. Ce n’était pas lui qui blessait Will, la faute revenait à cette Comtesse perfide. Il s’en convainquit et se coucha, trouvant rapidement le sommeil après cette nuit pleines d’émotions.
Moi qui pensais que le comte était un homme bon, finalement, pas tant que ça…
L’histoire a un fond sombre, je redoute un peu de découvrir ce qu’il faisait avec les enfants… des choses terribles, sans aucun doute.
Même si je compatis à ce que la Comtesse a pu subir, rien ne justifie ce qu’elle fait à Will. Mon petit Will :’( peut-être qu’il y a une raison à sa cruauté, mais bon.
Alexander n’est donc pas ici par hasard, comme je le pensais ! Par contre, j’ai un doute sur le fait qu’il soit toujours de la police. J’ai l’impression que non, mais peut-être que j’ai mal lu ou mal compris.
Merci pour tes commentaires ^^
Ave celle -> avec elle
Répétition de charge/ charger avev la servante
Je trouve Alexander assez cavalier! Mais bon, ça doit être son côté James Bond, j'imagine. Une question que je me pose est: mais pourquoi il n'appelle pas la police? Même à l'époque, graver au couteau un enfant restait e'une cruauté effroyable! Bref, que fais la police? :D
Ma plus grande surprise a été d'apprendre que la comtesse n'a pas menti sur son âge
Et je suppose que Will était supposé devenir une victime du comte. Annabeth aurait-elle eu une raison particulière de vouloir sauver Will et pas les autres ?
Au fait, je suppose que c'est (au moins en partie) pour ça qu'elle ne laisse pas sortir Dorothy, pour éviter qu'elle ne tombe entre les griffes d'un nouveau pervers
Tes réflexions sont pertinentes ^^ Je ne peux pas t’en dire plus mais c’est super ces retours ça me montre que ma réécriture fonctionne !
Merci aussi pour le com’ !