« Malgré tous les problèmes qui ont suivi, je n’ai jamais regretté d’avoir à nouveau croisé sa route ce jour-là. C’était impossible de lui en vouloir. A ce moment de ma vie, je crois qu’il était à la fois la meilleure et la pire chose qui pouvait m’arriver. »
Extrait de l’autobiographie de Dhorvana El’Varghor, 1825.
*
6 heures avant le meurtre de Narcisse Pandiorki
14 avril 1821, 20h59
Dhorvana rassembla son courage avant d’entrer. Sur l’immense porte qui lui faisait face, de jolies arabesques avaient été peintes en or et parsemées ici et là de minuscules pierres précieuses d’un noir profond. Pour un œil non-averti, l’ensemble aurait paru simplement beau. Pourtant la magie imprégnait chacun des cristaux et Dhorvana percevait sans effort les flux invisibles qui s’en dégageaient, rendant les lieux hermétiques à quiconque n’étant pas invité à entrer à l’intérieur. Sauf bien sûr pour les possesseurs de pierre de lune, comme elle. Aucun son ne filtrait depuis l’autre côté, mais elle savait qu’on l’attendait.
— Que la force de Mada-Sha porte mes pas.
D’ordinaire, elle ne faisait appel à la divinité tigre qu’avant d’affronter un grand danger, mais son instinct lui dictait qu’ici aussi, elle en aurait besoin.
La lourde porte claqua dans son dos quand Dhorvana entra et elle retint son souffle. La salle du trône était une pièce gigantesque, où le sol de marbre blanc s’accordait à merveille avec le lustre en cristal qui pendait au plafond et les moulures dorées. Un grand nombre de tableaux représentant tous les souverains ayant régné depuis la création de la ville étaient fièrement accroché aux murs, comme s’ils continuaient de veiller sur eux depuis l’au-delà. Même les piliers de pierres qui soutenaient la salle avaient été sculptés dans des formes élaborées, où l’on reconnaissait les têtes de diverses créatures magiques puissantes.
Tout au fond, le Roi Thaddéus Foudrazur était assis sur un imposant trône en pierre blanche et la fixait d’un air impassible. Ses cheveux blonds avaient commencé à virer au gris ces dernières années et sur son visage s’affichaient quelques rides, mais à cinquante ans, il était encore loin du vieillard gâteux et il ne valait mieux pas le sous-estimer. Dhorvana avisa la couronne d’or posée sur sa tête, transmise de génération en génération. Elle devait sûrement être astiquée tous les matins pour briller autant.
Le Roi leva son index vers le plafond tandis qu’elle approchait et ils contemplèrent tout deux la fresque qui s’y trouvait. La peinture avait été réalisée quelques dizaines d’années plus tôt et représentait de valeureux guerriers affrontant l’ennemi, arme au poing et détermination farouche sur le visage. De nombreux cadavres gisaient à leurs pieds. On pouvait apercevoir leurs traits déformés par la douleur et un enfant qui pleurait au-dessus de l’un d’eux. En face, des hommes masqués chevauchant des bêtes monstrueuses couvertes d’écailles les attaquaient sans pitié.
— Savez-vous ce que cela signifie ? demanda-t-il en reportant son regard sur elle.
Dhorvana hocha la tête sans trop comprendre où il voulait en venir. Tous les habitants de cette ville connaissaient par cœur le déroulé de ces faits historiques. Testait-il sa loyauté ?
— Oui, Votre Majesté. Cette fresque est un rappel de la guerre qui a opposé les Valussiens aux Barbares et failli causer notre perte. Heureusement tout cela est maintenant terminé, grâce à vous, notre héros, qui avez su passer un accord avantageux.
— C’est exact.
Le Roi se leva soudain et lui fit signe de le suivre. Sans un mot, ils s’enfoncèrent dans les couloirs du château avant de bifurquer dans un passage secret qui débouchait semblait-il sur une… geôle ?
L’homme à la peau sombre qui y était enchaîné releva la tête et le cœur de Dhorvana manqua un battement. Même séparés par d’épais barreaux en métal, elle ne put s’empêcher de faire un pas en arrière. La vision de ce visage qu’elle espérait ne jamais revoir la faisait trembler de tous ces membres. Comment avait-il put la suivre jusqu’ici ?
Il lui fallu plusieurs secondes pour se rendre compte de sa méprise. Il ne s’agissait pas du père, mais du fils. Son fils : Pumkha. Le tout premier. Celui qu’elle avait mis au monde dans la douleur trente ans auparavant, alors qu’elle n’était qu’une adolescente. Celui qui n’était pas prévu, qu’elle n’avait pas été capable d’élever et n’avait pas emmené avec elle. Il avait perdu sa bouille de bébé et la ressemblance avec son géniteur était désormais frappante, mais c’était bien lui. Pumkha. Pourquoi n’était-il plus avec sa grand-mère, dans son pays d’origine ?
Interrompant ses pensées, le Roi déclara d’un ton glacial :
— D’après mes informateurs, il semblerait que cet homme soit votre fils. Et il a commis l’affront de tenter de m’assassiner il y a quelques heures.
Dhorvana n’était pas loin de défaillir. C’était juste trop. Elle qui avait toujours eu du mal à gérer les imprévus se sentait complètement dépassée par la situation. Entre le fait d’avoir craint le retour d’un fantôme de son passé, retrouvé son fils abandonné et maintenant l’annonce d’une tentative de régicide, son cerveau n’arrivait plus à suivre. C’était trop de choses en deux minutes. Elle n’était pas de taille à encaisser autant d’informations d’un coup.
— Je ne comp...
— Vous ai-je autorisé à parler ? la coupa le Roi en la foudroyant du regard.
Elle secoua négativement la tête.
— La situation est grave. Votre fils m’a tendu une embuscade dans mon propre château, mal préparée, certes, mais cela aurait pu m’être fatal. Je ne suis encore en vie que grâce à un concours de circonstances.
Dhorvana essaya de se concentrer pour ne pas perdre le fil. Pumkha. Roi. Château. Régicide raté. Mais un élément crucial lui échappait : pourquoi ?
— Je vous passe les détails de l’attaque, mais une chose est sûre, votre fils n’a pas organisé cela tout seul. Il n’avait pas de pierre de lune en sa possession et seule une Sentinelle a pu lui faire traverser les barrières magiques du château. Qu’avez-vous à répondre à cela ?
Dhorvana déglutit.
— J’ignore ce qui a pu se passer, Votre Majesté. Je ne savais même pas que mon fils se trouvait dans cette ville.
— Et vous n’avez pas une petite idée de quelle Sentinelle a pu me trahir ?
— Non, Votre Majesté.
Le Roi se rapprocha d’elle et la fixa de son regard perçant pendant un temps qui lui sembla interminable.
— Bien. Roderick ne pense pas que vous soyez impliquée dans cette tentative d’assassinat et je vais me fier à son jugement pour cette fois. A vrai dire, j’avais remarqué que ma fille se comportait de manière étrange depuis quelques temps. D’après mes informateurs, elle aurait déjoué ma vigilance pour prendre un amant chez les Sentinelles, dont on m’a depuis révélé le nom. Celui-ci l’aurait incitée à rejoindre un groupe d’individus pour le moins suspect, dont faisait parti votre fils ici présent. On m’a également remis les noms des autres membres et le votre ne figure pas dessus.
Dhorvana faillit avaler sa salive de travers et garda le silence, ne sachant pas si elle était sensée répondre ou non. Le soulagement qu’elle ressentait de ne pas être considérée comme suspecte ne parvenait pas pour autant à chasser son inquiétude et elle se sentait au bord de l’effondrement émotionnel. Les conflits internes à la famille royale ne dataient pas d’hier, c’était certain. Mais comment Pumkha avait-il bien pu se retrouver mêlé à tout ça ?
— Je pourrais très bien faire arrêter immédiatement tout ce petit monde, reprit le Roi. Mais voyez-vous, il y a un problème. Je ne suis pas certain de l’étendue exacte du réseau de traîtres, et surtout, j’aimerais savoir si ma fille est définitivement corrompue ou s’il y a encore moyen de la faire revenir à la raison.
Dhorvana fronça les sourcils, ne voyant pas où il voulait en venir.
— C’est pourquoi, j’ai décidé de garder cette tentative d’assassinat secrète pour le moment, et en dehors de votre fils, de laisser tous les suspects en liberté. De votre côté, vous êtes désormais chargée d’infiltrer le groupe afin de me tenir informé de ce qui s’y passe réellement. Votre Commandant attendra un rapport de vos avancées sur le sujet chaque semaine.
— M… moi ?
— Oui, vous. Votre lien de parenté avec l’unique membre capturé devrait faciliter votre intégration. Jusqu’à nouvel ordre, ceci sera votre mission prioritaire. Mettez tout en œuvre pour y arriver : amadouez les membres du groupe en jouant la mère éplorée, prenez les en filature, fouillez leurs affaires, tendez leur des pièges s’il le faut, peu importe. Découvrez qui est à la tête du groupe, quelles sont leurs motivations précises, s’ils ont des alliés et comment ma fille s’est retrouvée mêlée à tout ça… ou alors c’est toute votre famille qui en subira les conséquences. Avez-vous compris ?
— Oui, Votre Majesté.
Elle ne pu empêcher son regard de se perdre à nouveau dans la cellule qui renfermait Pumkha. Celui-ci la fixait d’un air indéchiffrable, la bouche bâillonnée et le reste du corps entravé par de lourdes chaînes en métal reliées au mur. Une trace de sang séché couvrait une partie de son front.
— Et lui, qu’allez vous en faire ? demanda-t-elle d’une voix tremblante.
— Rien que vous n’ayez besoin de savoir. A moins que vous ne souhaitiez le rejoindre, vous et le reste de votre famille ?
Dhorvana recula en secouant vivement la tête, le cœur battant à tout rompre.
— Dans ce cas, mettez vous au travail. Plus vite cette histoire sera réglée, plus vite tout le monde sera en sécurité. Les Barbares n’hésiteront pas à envahir et asservir ce Royaume s’ils nous croient affaiblis, et ce n’est pas ce que vous souhaitez, n’est-ce pas ?
Elle secoua de nouveau la tête.
– Très bien. Alors, voici la liste des personnes à surveiller et l’adresse où ils se rejoignent une fois par semaine. Vous avez trois jours pour vous préparer avant la prochaine réunion. J’espère que vous ne serez pas trop affectée d’apprendre que le traître parmi les Sentinelles n’est autre qu’Artémisio Zlaak’Rone. Un bon ami de vous et de plusieurs de vos enfants, j’ai entendu dire. Je compte sur vous pour rester objective et faire ce qui doit être fait. Ne perdez pas de vue qui est votre véritable ennemi.
Dhorvana récupéra en tremblant le papier qu’il lui tendait. Le Roi lui fit alors signe de sortir et elle fila sans plus attendre en dehors du passage secret, courant se réfugier au premier endroit qui lui vint à l’esprit : les thermes du château. Le lieu était sombre et désert à cette heure, pile ce dont elle avait besoin alors que ses pensées s’embrouillaient dans sa tête et que des larmes commençaient à dévaler ses joues. A peine entrée, elle se roula en boule sur le sol froid à quelques mètres du bassin et commença à se balancer. Elle ne contrôlait plus rien. Son être entier n’était plus qu’un amas de peur, tristesse et désespoir intenses et il lui fallait expulser tout ça en pleurant, sortir ces émotions qui prenaient tant de place que son cerveau ne parvenait plus à les traiter. Elle resta ainsi un long moment, peut-être une heure ou deux, elle l’ignorait, le temps semblant s’étendre à l’infini. Tout doucement, ses sanglots s’espacèrent et sa respiration se fit plus calme et profonde. Elle se redressa, épuisée mais plus détendue.
Dhorvana savait qu’elle aurait probablement dû rentrer chez elle, retrouver Borok et les enfants qui devaient tous dormir profondément à cette heure, mais elle n’en avait pas envie, pas encore en tout cas. A la place, elle retira ses bottes en cuir et ses chaussettes, alla s’asseoir sur le bord du bassin et trempa ses pieds dans l’eau. C’était agréable. Elle ferma les yeux et s’imagina loin d’ici, assise sur un ponton au bord de la mer, les vagues lui chatouillant les orteils. En se concentrant assez fort, on y croyait presque.
Il y avait beaucoup de choses auxquelles elle aurait du réfléchir. Dès le lendemain, le Roi et Roderick attendraient d’elle qu’elle planifie les actions à entreprendre pour accomplir sa mission en toute discrétion, sans parler de revoir son jugement sur Artémisio qui l’avait bien dupée. Mais tout cela lui semblait sans importance.
Pumkha. Elle n’en revenait toujours pas de sa présence ici. Depuis qu’elle avait quitté son foyer trente ans plus tôt pour recommencer sa vie à zéro, elle s’efforçait de ne plus regarder en arrière. Jamais elle n’aurait cru le revoir un jour. Pourtant, maintenant qu’il était là, elle ne savait plus comment refermer la porte. Milles questions la taraudaient à son sujet. Elle ignorait comment le sortir du pétrin dans lequel il s’était fourré, ni même si sa mission lui permettrait de comprendre comment il en était arrivé là, mais elle se devait d’essayer. La seule chose dont elle était certaine, c’était que Borok, Marukan et les autres ne devaient jamais apprendre son existence. Ses vies passée et présente ne pouvaient pas se côtoyer.
Les gargouillis de son estomac lui rappelèrent qu’elle avait faim et Dhorvana fouilla dans son sac pour en sortir le tsushpanki que lui avait préparé Zéphyr. Alors qu’elle croquait dedans, elle vérifia qu’elle n’avait pas perdue sa plume de griffon. La vue de son trésor lui réchauffa le cœur et elle resta une bonne partie de la nuit à manger sous le clair de lune qui filtrait à travers les fenêtres, les pieds dans l’eau et l’esprit ailleurs.
Ce chapitre est intense, j'ai beaucoup aimé.
On sent de plus en plus à quel point passé et présent vont se mêler dans le récit. L'autre vie de Dhorvana ressurgit de plus en plus... J'ai eu un peu peur au départ, aux retrouvailles de Pumkha. J'ai trouvé sa réaction froide, je me disais, quand même, un enfant c'est innocent, même si tu as subi le pire, lui n'a rien fait... Du coup j'ai été rassurée qu'une de ses premières pensées, une fois seule, soit "Elle ignorait comment le sortir du pétrin dans lequel il s’était fourré". Je me dis qu'elle préférait se taire devant le roi.
Après en y réfléchissant à nouveau après coup, je me dis que par contre... Il a eu l'air de dire que ça allait mal se passer pour lui, et elle ne me semble pas assez dans l'urgence.
À moins que le roi veuille le garder "le temps de s'assurer qu'elle fasse le taf", mais ça n'est pas dit. Je m'interroge sur le sujet en tout cas xD
J'avoue que (faute à la pause) j'ai oublié Artémisio. Je me suis référé à ta présentation de perso mais je n'ai pas appris plus, du coup j'ai parcouru les chapitres jusqu'à le recroiser et hop c'est bon ça revient.
Donc ouais, il avait l'air gentil en première vue comme ça.
Bref je trouve que c'est chapitre est cool parce qu'il ouvre de nouveaux axes (ou des axes que je n'avais pas encore bien vu) comme le complot externe, les problèmes familiaux de la famille royal... Et évidemment le fait que Dhorvana doit affronter son passé.
J'ai hâte de lire la suite !
Diverses remarques :
- "qui pendait au plafond et les moulures dorées" -> aux moulures?
- "s’il y a encore moyen" -> un moyen ? Y'a moyen / y'a pas moyen, ça fait assez familier je trouve.
- "Elle ne pu empêcher" -> put
- "Milles questions" -> mille (c'est invariable)
À très vite ^^
Oui Dhorvana veut sauver Pumkha, mais d'abord il faut qu'elle se remette un peu de ses émotions ^^ Elle s'attendait pas du tout à le revoir et puis il y a le roi qui lui parle de complot et lui fait du chantage, ça fait beaucoup à encaisser.
Je vais retravailler le passage où Dhorvana demande au roi ce qu'il compte faire de son fils. C'est vrai que ce n'est pas très clair !
En fait j'avais dans l'idée que le roi garde Pumkha en otage pour faire pression sur sa mère... et qu'il lui fait du mal si elle ne s'applique pas assez dans sa mission. Ce serait bête de le tuer maintenant, donc il peut le maltraiter mais pas trop quand même.
Ça ne m'étonne pas trop que tu aies oublié Artémisio. C'est un personnage secondaire qui n'a pas trop été mis en avant jusqu'à présent. Mais oui de base il est censé être perçu comme le gars gentil qui obéit aux ordres et pose pas de problèmes ! D'où le fait que Dhorvana soit surprise d'apprendre qu'il complote pour tuer le roi...
En tout cas ça me fait plaisir de voir que tu as apprécié ce chapitre ^^ La présence de Pumkha et du complot contre le roi vont avoir une certaine importance dans l'histoire, en plus de l'autre intrigue autour du meurtre de Narcisse (meurtre qui ne va plus trop tarder à avoir lieu d'ailleurs, tu approches de la fin de la première partie ^^)
Merci beaucoup pour ton commentaire !
J'ai un peu de mal à (re)rentrer dans ton histoire, logique après une si longue pause. J'avoue que le début de chapitre ne m'a pas trop happé, le temps que les éléments se mettent en place.
Par contre, j'ai tout simplement adoré la deuxième partie du chapitre. Le personnage de Dhorvana est hyper intéressant et son entrevue avec le roi pose les bases d'une intrigue passionnante ! A ce stade, on peut imaginer plein de scénarios possibles et c'est génial. Bon, dans tous les cas, Dhorvana est dans une position délicate et elle va devoir jouer serré pour s'en sortir.
Mes remarques :
"Les griffons de cette couleur étaient rares, la plupart arborant plutôt un joli doré tacheté de noir et elle ne possédait pas encore une telle plume." je pense qu'il y a moyen d'un peu simplifier cette tournure, j'ai dû relire pour comprendre
"étant donné qu’il faisait parti des deux Sentinelles ayant été chargé de cette tâche." -> partie
"rendant les lieux hermétiques à quiconque n’étant pas" -> n'était ? (j'avoue j'ai un doute)
"les têtes de diverses créatures magiques puissantes." -> de puissantes créatures magiques ? (ça enlève un adjectif sans nuir à la compréhension)
"Ses cheveux blonds avaient commencé à virer au gris ces dernières années" -> depuis quelques années, ses cheveux blonds viraient au gris ?
"quoiqu’elle ne dépareillait pas au milieu de tout ce luxe." je trouve cette tournure un peu étrange dans le contexte
"des bêtes monstrueuses couvertes d’écailles les attaquaient sans pitié." -> les attaquant
"Oui, Votre Majesté. Cette fresque est un rappel de la guerre qui a opposé les Valussiens aux Barbares et failli causer notre perte. Heureusement tout cela est maintenant terminé, grâce à vous, notre héros, qui avez su passer un accord avantageux." je trouve que cette réplique fait "trop" d'exposition dans le sens où on voit que tu veux faire passer plein d'infos, ça manque un peu de naturel. Ajouter 2,3 lignes de dialogues permettrait peut-être de rendre la chose plus naturelle
"dont faisait parti votre fils ici présent." -> partie
"Votre lien de parenté avec l’unique membre capturé devrait faciliter votre intégration." ça pourrait aussi la rendre suspecte, curieux de voir ce que ça va donner...
"Ne perdez pas de vue qui est votre véritable ennemi." -> ne perdez pas de vue votre véritable ennemi ?
"qu’elle n’avait pas perdue sa plume de griffon" -> perdu
Un plaisir,
A bientôt !
Merci beaucoup pour ton commentaire !
Oui j'imagine que ça doit pas être simple de reprendre après une longue pause. En plus, on m'a déjà fait la remarque que j'ai tendance à faire des intro un peu longue et ennuyeuse avant d'entrer dans le vif du sujet, ce qui doit pas aider... Mais tant mieux si tu as aimé la fin du chapitre ! C'est quand même le passage le plus important, où l'intrigue démarre.
"Oui, Votre Majesté. Cette fresque est un rappel de la guerre qui a opposé les Valussiens aux Barbares et failli causer notre perte. Heureusement tout cela est maintenant terminé, grâce à vous, notre héros, qui avez su passer un accord avantageux." je trouve que cette réplique fait "trop" d'exposition dans le sens où on voit que tu veux faire passer plein d'infos, ça manque un peu de naturel. Ajouter 2,3 lignes de dialogues permettrait peut-être de rendre la chose plus naturelle
> En vrai, c'est surtout que le Roi impose à son peuple une propagande constante au sujet de cette histoire. Et là, il vérifie qu'elle a bien la réponse attendue. Mais c'est vrai que c'est pas très clair... Je vais retravailler ce passage en insistant sur le côté propagande.
"Votre lien de parenté avec l’unique membre capturé devrait faciliter votre intégration." ça pourrait aussi la rendre suspecte, curieux de voir ce que ça va donner...
> C'est tout à fait vrai XD
Merci pour toutes tes remarques, ça va bien m'aider !