Nohan transpirait à grosses gouttes. Les voilages multicolores de la caravane ne faisaient pas obstacle à la chaleur torride qui s’abattait sur Étioli. Bien qu’assis et immobile, il étouffait. D’un geste fébrile, il essuya ses tempes avec un mouchoir. Ses mains avaient rougi au soleil et son visage le brûlait. Il grimaça de douleur.
Quelle horreur ! Il allait peler comme un oignon. Quand arriverait-il ? Pourquoi le Palais lui semblait-il si éloigné ? Il avait hâte de mettre de la distance entre ces monstres ailés et lui. Leur découverte l’avait terrifié. Au souvenir de leurs griffes acérées et de leur bec sanguinaire, des frissons le parcoururent. Comment de telles créatures pouvaient-elles exister ? Et quelle idée démente d’organiser un tournoi pour récupérer l’un de leurs précieux œufs ! Il dévisagea Anaël avec anxiété. Cela faisait maintenant trente minutes qu’il n’avait pas ouvert la bouche, un record. Alors que la caravane se mouvait au gré du chemin cahoteux, un sourire malin et facétieux planait de plus en plus sur ses lèvres. Nohan n’aimait pas ça du tout.
— Anaël ? À quoi tu penses ? Qu’est-ce que tu mijotes ? s’exclama-t-il d’une voix enrouée par la soif.
Le sourire de son frère s’étira dans un rictus triomphant.
— Je vais participer.
— À quoi ? demanda Nohan hébété.
— Bah, à la chasse, ignare ! Je vais récupérer un œuf ! Je vais être le seul à y arriver. J’aurai la gloire et le triomphe, s’extasia-t-il en levant les bras au ciel comme s’il recevait des milliers d’acclamations.
Nohan resta un moment interdit avant de répondre :
— C’est surtout la mort que tu vas récolter.
— Roh, tout de suite. Pas du tout. Je vais m’arranger pour gagner, t’inquiète, rétorqua son frère jumeau.
— Ah… Du coup tu vas faire comment quand ces immenses bestioles vont te fondre dessus ?
— Je vais les pourfendre avec mon tarkah, déclara le jeune homme, triomphant.
Nohan porta les mains à son visage, consterné par la bêtise de son frère. Il prit à partie Kian resté silencieux jusqu’à présent, absorbé par sa lecture.
— Kian ! Tu ne vas rien lui dire ?
Le prince héritier leva les yeux de son livre en fronçant le nez. La conversation de ses frères ne semblait pas l’intéresser.
— C’est une lubie, Nohan. Ça va lui passer.
— UNE LUBIE ? s’étrangla Anaël. UNE LUBIE ? Ah bah ça, non ! Je vais récupérer un œuf, ensuite j’élèverai ces belles bêtes et ils goberont pour moi notre demi-sœur adorée… Ils en feront qu’une bouchée – il mima un animal avalant une proie invisible et la déglutissant avec forts bruits.
— Tu délires et tu me fatigues, observa Kian, agacé.
Anaël lança un regard noir à son frère aîné.
— Je me demande de quel côté tu te places… Le notre ou celui de la poupée ?
— Nous sommes une seule et même famille, Anaël, remarqua froidement Kian. Si à l’avenir, je t’entends encore formuler des menaces de mort à l’encontre de notre sœur, je serai dans l’obligation d’en informer père.
— Tu me dégoûtes, Kian. T’en as rien à faire de Kalie ! Tout ce que tu veux c’est te taper sa catin de mère !
Nohan s’étouffa. Le visage de Kian devint un masque de sévérité. Il serra les dents et, dans un silence glacial, attrapa son frère cadet par son bras et le jeta avec force en dehors de la caravane. Le garçon glapit en traversant les rideaux. Une pluie de jurons suivit sa chute. Les porteurs s’arrêtèrent. Nohan se leva d’un bond et balaya d’une main les draperies arc-en-ciel qui gênaient sa vision. Anaël se relevait difficilement, des gardes accouraient vers lui pour l’aider. Il les repoussa en hurlant.
— Reste ici, Nohan, ordonna Kian. Anaël a besoin de réfléchir à la portée de ses mots. Clairement, il fait n’importe quoi en ce moment. C’est pour son bien.
— Vous avez vraiment des méthodes étranges pour lui faire comprendre cela, rétorqua l’adolescent, amer.
Il voulut rejoindre son frère malgré l’avertissement de Kian, mais il se rappela le soleil assassin, les brûlures et l’atmosphère suffocante. Non. Cette perspective ravivait déjà ses coups de soleil. La fournaise céleste eut raison de sa maigre volonté. Il se rassit, honteux et penaud. Kian le dévisagea, très satisfait de son attitude, et héla les porteurs pour les obliger à repartir.
— Il va faire le retour à pied. Ça va lui aérer les idées.
— J’en doute, répliqua Nohan, la mine assombrie.
Kian replongea son nez dans son livre, l’altercation déjà oubliée. Nohan en lut le titre « L’art de la guerre » de Sun Tzu. Il ne connaissait pas.
— C’est Azzan qui te l’a donné, ce livre ? l’interrogea-t-il.
— Oui.
Devant le peu de réponses, Nohan se recroquevilla sous son vêtement et ferma les yeux. Le trajet jusqu’au palais se fit dans un silence brûlant.
* *
Nohan se redressa au moment où il entendit le bruit caractéristique de la caravane que l’on posait au sol. Sans attendre, il réajusta son capuchon et sortit de la boîte. En cette fin d’après-midi, le soleil semblait avoir été plongé dans un seau de savon. Il dardait des rayons pâles sur lui et l’équipée du Kâ. Pourtant, la chaleur griffait toujours son corps de rougeurs impitoyables. Il ne rêvait que de sa chambre et d’un bain froid. Devant lui, des colonnes gigantesques encadraient les accès au Palais. Au nombre de douze, elles formaient de majestueuses arches. Les gardes ouvrirent les immenses portes en fer, chacune mesurant plus de dix mètres. Celles-ci étaient dotées de sculptures humaines qui s’échappaient de leurs carcans. Des mains, des pieds, des corps pratiquement entiers se détachaient pour venir lécher les visages impressionnés des habitants et celui de Nohan.
Le Kâ et son fils aîné pénétrèrent dans le Palais, subitement engloutis par une pénombre inquiétante. Nohan leur emboîta le pas. Un serviteur accourut vers lui, essoufflé.
— Jeune prince. Votre mère souhaite vous voir.
Nohan acquiesça, un peu surpris, et s’empara de la lettre cachetée que l’homme lui tendit. Il brisa le sceau de la 1ère Reine avec fébrilité. Que lui voulait sa mère ? Il ne l’avait pas vue depuis plus d’un an. Une phrase inscrite à l’encre noire occupait l’espace.
Nohan, nous devons parler.
Ses doigts se crispèrent sur le papier jauni. Il replia la note avec soin et adressa un mouvement de main au serviteur pour lui confirmer sa venue. Ils commencèrent leur déambulation dans le Palais. Sinaï, sa mère, régnait sur le quartier des femmes en souveraine absolue. Le Kâ n’avait aucun pouvoir sur ce monde réduit, il n’en était qu’un gardien. Le quartier des femmes se situait dans l’aile Sud du Palais et comprenait une dizaine d’étages. Ce sérail n’était accessible que par invitation. Même le Kâ ne pouvait s’y rendre sans accord préalable de sa femme. Il n’y avait donc jamais accès.
Sinaï, en apprenant le remariage de son mari, en avait aussitôt condamné l’entrée à Astrée et Kalie, obligeant la petite fille à passer une enfance solitaire. Après quinze minutes de marche, Nohan se retrouva devant une immense entrée en bronze gardée par quatre soldats. La porte s’ouvrait seulement de l’intérieur. Un interstice de la taille d’un livre servait de moyen de communication. Il inséra la lettre dans la fente et attendit. Un bruit de verrou que l’on tourne crissa à ses oreilles. L’entrée s’ouvrit, dévoilant trois femmes en armure, des tarkah à la main et des ékris à la ceinture. Nohan s’avança. La porte se referma sourdement derrière lui. L’une des femmes soldats lui fit signe de la suivre.
Ils montèrent plusieurs étages dans un silence religieux. Nohan gardait la tête baissée, frôlait les murs, respirait le plus doucement possible. Parfois, au détour d’une intersection, il entendait des rires cristallins, des bavardages joyeux et des chants. Cela lui injectait des pics d’adrénaline et des décharges de plaisir. Plus la distance se réduisait entre sa mère et lui, plus son cœur trépidait. Des réminiscences envahissaient son esprit, son séjour dans le quartier des femmes apparaissait tantôt proche, tantôt très lointain.
Enfin, la soldate emprunta un corridor qu’il reconnut. Le couloir sentait les fleurs fraîchement cueillies et les effluves de gâteaux comme dans son souvenir. Ils débouchèrent sur la chambre de la Reine. L’endroit formait un hexagone entouré de vitraux rouges qui apportaient une lumière tamisée et un cadre apaisant. Les poutres en bois sombre se rejoignaient en pyramide et donnaient une profondeur au lieu. Un immense chandelier composé de mille bougies était suspendu au plafond. Un énorme lit à baldaquin, recouvert de coussins multicolores, occupait le centre de la pièce.
Sinaï fit son apparition, vêtue d’un caftan or, fluide, mettant en valeur ses formes voluptueuses et sa peau sombre. Elle sortait vraisemblablement des bains, à en juger par sa peau luisante. Un sourire apparut sur ses lèvres. Nohan courba l’échine. Elle s’approcha et défit le capuchon qui lui cachait le visage. Le jeune homme fut transporté par son parfum. Une profonde nostalgie l’envahit. Il se souvint de sa brève vie dans le quartier des femmes : les jeux avec son frère, les leçons de grammaire, les exercices de combat, les chants, la pratique d’un instrument. Six années de bonheur, une éternité bien courte dans son cerveau d’enfant.
— À quoi penses-tu ? demanda Sinaï en passant un doigt sur son visage meurtri par le soleil.
— Au passé.
— C’est pour le futur que je t’ai fait venir, précisa-t-elle d’une voix suave.
— Je sais.
Sa mère l’étudia longuement de la tête aux pieds avec une moue dubitative puis se dirigea vers un canapé d’angle au fond de la pièce. Nohan s’attacha à ses pas et s’assit, mal à l’aise. Elle avait vieilli. Ces rides nouvelles étaient des sillons inconnus à ses yeux. Une distance insolite. Des ravins. Une profonde tristesse l’envahit.
— Tu es maigrelet comparé à Anaël. Manges-tu assez ?
Il hocha la tête, les yeux arrimés au sol, comprenant que sa mère lui avait terriblement manqué pendant cette année écoulée.
— Ton père veut te marier, poursuivit Sinaï.
— Oui.
— Je ne suis pas d’accord avec lui, mais tu t’en doutes.
Nohan ne répondit pas, il savait les dés jetés.
— Toujours aussi loquace à ce que je vois. Ton frère, a contrario, m’a cassé les oreilles hier pour choisir sa promise. Il ne semblait pas comprendre que je souhaitais qu’il soit choisi par une de mes protégées.
Nohan se figea. Sa mère s’attendait-elle à ce qu’une fille le choisisse lui aussi ? Quelle était donc cette future humiliation ?
— On m’a dit qu’Anaël n’était pas rentré de votre expédition avec vous ?
Nohan se demanda comment l’information avait pu lui arriver aussi vite aux oreilles. Sa mère avait vraiment des espions partout.
— Kian l’a éjecté de la caravane. Il disait des absurdités, rapporta-t-il simplement.
— Ce n’est pas une raison. Kian va devenir plus intolérant que son père. Il va falloir que je m’occupe de ça, précisa Sinaï en se massant les tempes, signe évident de réflexion.
Nohan resta silencieux. Sa mère ajouta :
— Alors, à quoi ressemblent ces oiseaux de malheur ? Nous ne pouvons les observer qu’à la longue vue ici…
— Ils sont terrifiants, mère. Absolument terrifiants. Je ne comprends pas pourquoi Père organise une telle absurdité.
Sinaï soupira.
— J’ai l’impression d’entendre les Inspirateurs. Arrête, veux-tu. C’est bien la première fois que ton père organise quelque chose de censé. Tu devrais le soutenir, pour une fois.
Nohan la dévisagea, stupéfait par sa réflexion. Depuis le remariage du souverain, Sinaï ne le portait pas dans son cœur.
Elle continua :
— Mon fils, n’as-tu pas remarqué que les hommes dans la Cité sont au bord de la révolte ? Ils sont très nombreux et ils s’impatientent. Les tournois de tarkah ou d’ékri ne suffisent plus à les occuper. Toutes ces années sans voir des femmes, leurs femmes cela les rend fous. Ce concours arrive à point nommé, cela va divertir les foules, en tuer quelques dizaines et effrayer les autres. Nous serons tranquilles pendant plusieurs années, ainsi. L’heure est grave, Nohan. Les gardes n’ont ramené que deux femmes cette année. S’il reste des femmes, elles sont introuvables dans le royaume.
— Père dit qu’il a obtenu un accord avec toi pour que le gagnant du concours puisse se marier… Tu vas vraiment permettre à une des femmes de sortir ?
Sinaï eut un sourire énigmatique.
— Quand j’étais petit, tu me disais tout le temps que les femmes ne devaient pas être des objets, des jouets aux mains des hommes… Tu as changé d’opinion ?
Sinaï sourit franchement. Les yeux de Nohan sondèrent le visage de sa mère. Il comprit qu’elle n’en dirait pas plus par l’éclat mystérieux de ses pupilles. Elle se redressa.
— Bon, si tu n’as rien d’autre à me dire, que dirais-tu d’une petite balade ?
Nohan accepta, il avait vraiment envie de revoir les quartiers de son enfance. Pourtant la crainte d’être vu par toutes ses femmes le rendait nerveux.
Il prit soin de remettre son capuchon avant de passer dans l’espace annexe. Les pièces en enfilade possédaient chacune une ambiance et un dessein spécifique. Des cours avaient lieu dans la première salle. Des petites filles récitaient l’alphabet en chœur, confortablement assises sur des fauteuils. Elles firent à peine attention à lui. La seconde servait de salle de danse. Des draperies or et bronze flottaient dans la pièce, accrochées au plafond. Au sein de ce labyrinthe de soie, plusieurs jeunes filles répétaient des pas rythmés. Les grelots accrochés à leurs habits d’apparat tintaient à chacun de leurs mouvements. Une maîtresse du tambour jouait dans un coin, les doigts sertis de bagues dorées.
Il resta quelques instants à contempler les adolescentes exécuter leurs chorégraphies. Il les trouva toutes magnifiques.
Sa mère tira sur sa manche pour le sortir de sa léthargie. Il avança de quelques pas, comme un automate, vers une vaste salle.
Une quinzaine de femmes s’entraînaient au combat, la plus jeune devait avoir son âge, les autres entre trente et soixante ans. Elles répétaient certains mouvements en boucle. Elles tenaient toutes un couteau contre la gorge de leur voisine puis enchaînaient d’autres mouvements de combat. Leurs regards se posèrent sur lui comme une caresse, non avec l’inclémence habituelle. Son cœur se fit assourdissant dans sa poitrine. Une chaleur envahit immédiatement tout son corps. Il les trouvait toutes magnifiques. Les voir se battre le mettait vraiment dans un drôle d’état comme si ses plus grands fantasmes se réalisaient. Il ne pouvait détacher ses yeux de leurs épaules musclées, de leurs magnifiques poitrines, de leurs hanches pleines, de leurs silhouettes élancées. Un feu irradia son bas-ventre. Il s’empourpra jusqu’aux oreilles.
— Qu’est-ce qui se passe ? s’enquit sa mère qui le voyait se décomposer.
Nohan paniqua. Que faisait-il ici ? Il profanait un sanctuaire. Il n’était qu’un monstre parmi ces majestueuses créatures. Aucune ne méritait de passer sa vie avec lui. Subitement, il détala, rebroussant chemin vers la chambre de sa mère. Il traversa en sens inverse les salles et s’assit de nouveau sur le canapé. Il s’éventa et se renversa un verre d’eau sur le visage. Le poids sur sa poitrine disparut et la chaleur le quitta. Sinaï réapparut, son visage avait pris une teinte grise, celle de la déception. Ses yeux noirs brillaient, orages en devenir.
— Ton frère avait raison à ton sujet. Il avait anticipé ta réaction. Il te connaît vraiment bien.
— Je ne peux pas…
— Une de ces femmes pourrait tout à fait te choisir comme époux.
— Je ne le leur souhaite pas.
— Tu as vraiment peu d’estime de ta personne, Nohan. C’est affligeant. Fais de ta différence une force plutôt qu’une tare, lui suggéra Sinaï en relevant son visage.
— Le jour où j’ai quitté ces quartiers, j’ai changé. J’ai perdu le peu d’estime que je possédais.
— Sottises !
— Tu n’étais pas là, répliqua Nohan froidement. Tu n’as jamais pu me protéger contre les quolibets des serviteurs, les regards horrifiés des gens quand ils me croisaient. Tu n’as rien vu ! C’est facile de jouer les étonnées par la suite ! TU N’ÉTAIS PAS LÀ !
La rancœur et la colère se répercutèrent en écho dans la pièce. Le regard tempétueux de sa mère s’apaisa face à l’éclat de voix de son fils. Accalmie passagère.
— Je ne pensais pas que tu serais mal considéré, murmura-t-elle d’une voix adoucie en lui prenant la main. Tu es un Prince. Je pensais que ton statut allait être un rempart contre les moqueries.
— Il n’en fut rien. Même Anaël en avait marre de me défendre. Si tu avais vu la première fois qu’Astrée m’a dévisagé, c’est le pire souve…
— ASTRÉE ? fulmina sa mère. Tu donnes de l’importance au regard de cette traîtresse ? De cette étrangère ?
Nohan se tut face à la fureur de sa mère. Il la laissa déverser sa rage sur les meubles aux alentours. Les vases se brisèrent au sol. Les fruits tapissèrent les murs de couleurs fauves. Nohan se dit que ses frères tenaient beaucoup d’elle. Lui se retrouvait comme toujours esseulé, tant dans le tempérament que dans le physique. Sinaï finit par se calmer et vint se rasseoir près de lui. Ses mains se posèrent en coupe sur ses cheveux crépus.
— Mon enfant. Tout est de ma faute. J’aurais dû te garder près de moi. Tu es trop sensible pour ce monde. Dans le nouveau tu y seras à ta place.
Sinaï se leva et son regard glissa vers l’océan lointain. L’extérieur devait lui manquer, elle qui avait toujours aimé monter à cheval et se promener près des rivages. Elle ajouta.
— J’ai besoin que tu fasses quelque chose pour moi.
— Quoi donc ? demanda le jeune homme, surpris.
— J’ai eu vent d’un complot. La mémoire du Monde manigancerait avec Astrée.
— Ah bon? Que cherchent-ils à faire ?
— Me tuer certainement.
Nohan resta muet. Ce n’était pas la première fois que son oncle ou sa belle-mère fomentait une intrigue pour assassiner Sinaï.
— Mais tu n’es pas un danger, enfermée ici…
Sinaï s’esclaffa. Il y avait dans son regard une lueur ténébreuse qui l’effraya.
— Bientôt, nous serons libres Nohan. J’ai besoin de savoir si je peux compter sur toi.
— Je te suis loyal, murmura-t-il.
— Tu vas devoir me le prouver.
Le jeune homme déglutit, ce n’était pas la première fois que sa mère le testait.
Sinaï se redressa et extirpa une petite fiole du seul meuble encore indemne de la pièce. Nohan s’empara de l’objet. Un liquide vert distilla des reflets opales dans la pièce.
— Qu’est-ce que je dois en faire ?
— Le verser sur les vêtements de ton oncle.
— Cela va le tuer ?
— Bien sûr que non. Pour qui me prends-tu ?
Nohan baissa les yeux. Il n’était pas dupe. Dans tous les cas, ce n’était pas un parfum…
— Ne perds pas de temps.
Il exécuta une rapide révérence.
— Au revoir, Mère. Merci.
Il prit la direction de la sortie et se retourna une dernière fois avant de disparaître dans l’escalier. Sa mère avait déjà déserté les lieux.
* *
*
La nuit s’emparait du Palais quand Nohan entendit des bruits de pas feutrés dans sa chambre. Il n’eut pas le temps de se relever qu’une masse informe se jeta sur lui. Anaël l’agrippa à la gorge en hurlant :
— ESPÈCE DE TRAÎTRE ! Qui abandonne son frère par quarante degrés en plein désert ?
Nohan donna un puissant coup de genou dans le bas-ventre de son jumeau pour briser l’étreinte. Il s’assit sur le bord du lit, le souffle coupé.
— Anaël ! Pardonne-moi. Je suis désolé !
— J’en ai rien à faire de tes excuses ! Je me suis farci quinze kilomètres de marche sur cette terre pourrie à cause de ce taré de Kian !
— J’aurais voulu t’aider, vraiment, mais… Le soleil… La chaleur…
— La chaleur ? suffoqua Anaël. Ah, oui, je te le confirme espèce de tchorik, il faisait chaud.
— Je savais que tu ne risquais rien, risqua Nohan, déconfit.
— Ah ouais ? Et si je m’étais cassé le dos ? Hein ? Parce que concrètement, la chute, elle n’a pas été agréable. Ou alors, si j’avais été attaqué par des ennemis du Kâ ? Tu y as pensé ? Les descendants de Mô, par exemple ? Mais tu t’en fous, t’es trop obnubilé par ta propre douleur pour t’occuper de la mienne, avoue !
— Non, ce n’est pas vrai, se défendit-il.
— Je suis un pauvre albinos ! Personne ne m’aime ! J’ai peur de la lumière et du soleil alors je me cache tout le temps ! imita Anaël en s’inventant un capuchon et en tordant son visage de douleur.
— Anaël, arrête ! J’aurais été un poids si je t’avais rejoint.
Son frère se calma en constatant la vraisemblance de l’argument.
— Pas faux. T’aurais complètement rôti, pouffa-t-il.
En quelques secondes sa fureur s’évapora et il imita un volatile grillant au soleil. Recouvert encore de poussière et de sable du désert, il émettait des petits piaillements en se recroquevillant sur le sol. Nohan ne put s’empêcher d’éclater de rire. Son frère avait vraiment un don d’acteur ! Au bout d’un moment, Anaël finit par se lasser de son manège et s’assit en se jetant près de son jumeau.
— On m’a dit que tu étais passé au quartier des femmes…
Nohan ne s’étonna pas que l’information ait déjà fait le tour du palais.
— Oui. Je n’ai pas choisi de femme.
— Je le sais. Quel crétin tu fais ! Quatre-vingt-quinze pour cent des hommes de ce royaume voudraient être à ta place et toi, tu fais le difficile…
Nohan ne chercha pas à se justifier, c’était peine perdue.
— Et toi ?
Le visage de son frère s’illumina.
— J’étais en transe, franchement. Ce lieu a quelque chose de mystique !
Nohan s’amusa de sa remarque. Son jumeau reprit la parole avec un sourire malicieux.
— J’ai choisi une fille de mon âge avec de gros seins.
Nohan sourit, Anaël n’avait pas pu choisir. Il lui mentait grossièrement.
— Ça ne me surprend pas du tout, préféra-t-il dire.
— C’est Nerha.
Nohan écarquilla les yeux. Nerha était une de leurs amies d’enfance, Anaël avait passé des années à se disputer avec cette fille un peu rebelle. Ainsi, elle avait accepté de se marier avec son rigolo de frère.
— Tu vas pas t’ennuyer, remarqua-t-il.
— Ah ça non ! On va certainement s’entre-tuer !
Les jumeaux se gaussèrent, retrouvant une connivence si souvent perdue.
Nohan redevint sérieux en se souvenant de la fiole que lui avait donnée sa mère. D’une main, il la récupéra et la tendit à son frère.
— Mère m’a dit d’en mettre sur les vêtements d’Éther.
Anaël eut un sourire carnassier en s’emparant de l’objet.
— C’est du poison.
Le visage de Nohan se décomposa.
— C’est ce que je craignais…
— Qu’est-ce que tu vas faire ? demanda Anaël. Tu veux que je t’aide comme d’habitude ?
Nohan sentit le piège se refermer autour de lui.
— Non, je vais me débrouiller tout seul.
A chaque fois tes fins de chapitres sont choquantes. C'est l'un des trucs que tu fais le mieux.
Je suis dégouté d'avance car je sais que je ne vais pas revoir Nohan de suite ! Bon allez, je m'égare. Direction le prochain chapitre !
Ah oui, j'aime beaucoup les cliffangers, cela m'amuse beaucoup d'en faire :)
Oui, c'est sûr qu'on ne retrouve pas Nohan tout le temps, mais on va bientôt le revoir :)
A bientôt !
Trop trop chouette de retrouver Nohan, probablement mon personnage préféré haha. Et intéressant de pénétrer dans le quartier des femmes, lieu qui, définitivement, me rend encore plus curieuse d'en savoir davantage !
Comme autre point positif, et c'est plus de manière générale : tu es assez douée au niveau de l'interaction entre les personnages, qui sont complexes et pas simplettes, laissées à la simple distinction amour ou haine. Je pense notamment là en l'occurrence à Nohan et Anaël, dont on ne sait pas s'ils s'aiment ou se détestent, sûrement un peu des deux, ou encore entre Nohan et sa mère. Enfin en gros pour te dire que j'apprécie la façon dont tous tes personnages interagissent entre eux, ça forme comme une grande mosaïque de relations différenciées entre elles ^^
Et en parlant de la mère justement: elle est très marquée caractériellement (ce mot n'existe pas probablement haha), encore une fois on a affaire à un personnage tout sauf fade, et c'est à mon sens l'une des raisons qui fait la force de ton récit: l'épaisseur de tes personnages :)
Sinon rien de plus à ajouter, j'ai beaucoup apprécié ce chapitre et me réjouis de découvrir la suite !
A bientôt :)
En particulier pour Sinaï (elle a plus d'un tour dans son sac ^^).
J'espère que la suite va te plaire !
Pleins de bisous volants !
Sans ça j'aime bien Nohan moi aussi, avec sa relation conflictuelle avec ses frères...
J'ai bien aimé aussi la réaction de Nohan à la vue des filles, on sent bien la maladresse adolescente mais sans en faire trop !
"Ouhlà ! Mais c'est quoi ces manigances ? Elle a beau être enfermée dans le quartier des femmes, la mère des garçons a quand même le bras long !" => Si tu savais ;) Elle nous prépare de grandes choses^^
"Sans ça j'aime bien Nohan moi aussi, avec sa relation conflictuelle avec ses frères..." => C'est un perso qui plaît beaucoup avec ses problèmes de confiance, son sentiment d'infériorité alors qu'il est prince.
"J'ai bien aimé aussi la réaction de Nohan à la vue des filles, on sent bien la maladresse adolescente mais sans en faire trop !" => C'est un passage retravaillé ;) Avant, il les voyait dans les bains et PKJ a pas aimé^^ XD ( mais ils avaient raison, c'est très bien dans cette nouvelle version^^)
Je file répondre à ton dernier com :D
Oui, ils m'avaient proposé de leur renvoyer une nouvelle version si je tenais compte de leurs conseils. J'ai envoyé la nouvelle version fin août et maintenant l'attente est très lonnnnngue XD
Je confirme : j'aime suivre l'histoire de Nohan. J'aime vraiment que tu insistes sur sa différence et son manque d'estime, ça le rend vraiment attachant.
Et quel univers ! C'est si cruel pour ces femmes d'être mises à part et d'être livrées ainsi. Je me demande comment les choses vont évoluer pour elles :)
Je suis contente que tu t'attaches à Nohan, c'est vraiment un perso avec lequel il est facile d'écrire des introspections!
Ne t'inquiètes pas pour les femmes, elles vont bientot prendre leur destin en main :p. Merci de ta lecture <3. J'ai hâte de lire ton ressenti sur les prochains chapitres !
A bientôt,
Makara
Bon en même temps, avoir des critiques positives, ça fait parfois du bien, alors je t'en prie, gonfle toi de positif :D
"Ils en feront qu'une bouchée" ou "Ils N'en feront qu'une bouchée" ?
"– il mima un animal avalant une proie invisible et la déglutissant avec forts bruits- ."
-> les tirets qui se terminent avec un point derrière comme ça c'est chelou. Je pense que tu peux aller à la ligne et mettre cette phrase avant la prochaine parole.
"En cette fin d'après-midi, [...] pour venir lécher les visages impressionnés des habitants et celui de Nohan."
-> Ce passage est trop joli :3
"confortablement assises sur des tabourets"
-> A quel moment c'est confortable un tabouret !? Tu n'as pas connu les heures de TP de Physique/Chimie sur des tabourets où tu finissais le cours en te massant les reins ?
(mdr bon c'est juste une boutade ^^)
J'aime bien les petites phrases de météo dans les yeux de Sinaï xD ça rend bien !
Haw ça fait plaisir de voir de la complicité entre les deux jumeaux :3
J'adore les deux frères ! Anaël a un côté détestable, mais en même temps je suis attachée à lui et choupette Nohan, laissez le tranquille ! Soit fort Nohan ! Alya arrive ! Elle va te sauver #ShipEnPréparation
Ouai j'aime faire des prédictions même si ça va trop loin xD
Merci pour les coquilles ! Je vais corriger ! J'aime bien lire ton ressenti sur les jumeaux, je suis contente si tu adhère avec Anaël, ce n'est pas le cas de tout le monde !
C'est vrai que c'est pas confortable du tout les tabourets... Je vais remplacer par pouf^^ lol
"Soit fort Nohan ! Alya arrive ! Elle va te sauver #ShipEnPréparation
Ouai j'aime faire des prédictions même si ça va trop loin xD"=> Nop tes prédictions sont fausses ! Mais les deux vont bien avoir des amoureux ;-)
Dès le prochain chapitre, tu vas deviner pour Alya !
Pleins de bisous volants
"C'est vrai que c'est pas confortable du tout les tabourets... Je vais remplacer par pouf^^ lol" -> Mais grave, genre des trucs bien calés ou même exotique, elles sont sur des balançoires en tissu avec un dossier ou hamac ! Catalogue Ikea à ton service !
Olala comment tu casses mon ship naissant :O !
Bon, j’adore Sinaï, elle est fascinante, mais clairement trop folle pour moi. Je vais rester sur mon amour de toujours : Kian. Je pense que lui il peut virer fou, c’est pas grave, je lui trouverai toujours de bons arguments. J’aime beaucoup Nohan aussi, mais j’essaye de pas trop m’attacher parce que je pense qu’il va se passer un truc pas net avec son frère xDDD je dis pas qu’il va mourir, mais il va sans doute pas bien tourner ! Ou alors Anaël va se faire démonter la gueule et il sera trop triste, si je m’attache trop à eux je serai triste aussi ._.
Je vais rester avec Kian, au moins lui je suis sûre qu’il va durer longtemps xD Peut-être pas jusqu’à la fin du tome, mais bon, pas loin :p
Allez, je passe à la suite !
"Bon, j’adore Sinaï, elle est fascinante, mais clairement trop folle pour moi". => Et encore tu n'as rien vu de ce dont elle est capable ;-)
Alors je veux être claire avec toi : tu as le droit de t'attacher aux personnages :) hein je te jure ils leur arrivent rien (sourire de loup) héhé.
Tu l'aimes bien Anaël du coup ? Il insupporte beaucoup de gens :p
Je pense que c'est vraiment sa relation avec Nohan qui le rend plus attachant (ou moins taré, selon les avis...). "Tu le décris/l’écris très bien !" => Merci :)
(Surtout que j’ai lu quelque part que le chapitre dix c’était le « tournoi » pour récupérer un œuf d’Ombre et j’ai hâte d’en arriver là !)
Coquillettes et suggestions :
« organiser une chasse pour récupérer l'un de leurs précieux œuf(s) ! »
« Qu'est-ce que tu mijotes ? s'exclama-t-il d'une voix asséchée par la soif. »
« la déglutissant avec forts bruits (force bruit / de forts bruits) »
« Le notre (nôtre) ou celui de la poupée ? »
« Il serra les dents et dans un silence glacial attrapa son frère cadet par son bras meurtri et le jeta avec force en dehors de la caravane. » Trop de « et » dans une même phrase, et trop de mots pour pas assez de virgule/point ^^
« les brûlures et l'atmosphère suffocante. Non. Cette perspective ravivait déjà ses brûlures. » Repet
« Nohan en lut le titre « L'art de la guerre » de Sun Tzu. » Petit point de typographie : normalement, on met le titre en italique, le nom de l’auteur en « normal » et on enlève les guillemets :P
« chacune mesurant plus de 10 (dix) mètres » C’est mieux d’écrire les chiffres en toutes lettres..
« Alors à quoi ressemble(nt) ces oiseaux de malheur ? »
« C'est bien la première fois que ton père organise quelque chose de censé (sensé) » Sensé = qui a du sens, censé = à utiliser dans le sens (…) « ce qui est censé arriver » ^^
« une femme a prédit leur arrivé(e). Tu dois être trop jeune pour t'en souvenir mais tu l'as connu(e). »
« Le Prince secoua la tête pour montrer son omission visuelle. » Son quoi ??
« Qui abandonne son frère par 40 (quarante) degrés en plein désert ? » D’ailleurs, tu as bien dit qu’il y avait des porteurs, non ? Comment ça se fait qu’Anaël ait été plus lent qu’eux ?? (Il aurait dû rester avec la caravane, en marchant, certes, mais quand même…)
« Parce que, concrètement la chute, elle n'a pas été agréable. » Virgule après « concrètement », pas avant :P (Fais gaffe aux virgules surnuméraires en général…)
« Son frère se calma en constatant la vraisemblance de l'argument. » Véracité ? (Vraisemblance = apparence de vérité…)
« Les deux frères se gaussèrent retrouvant une connivance (connivence) si souvent perdue. »
« Nohan redevint sérieux en apercevant la blessure de son frère, infesté(e) de pus. » Euh… le pus, c’est quand il commence à y avoir un sérieux problème hein XD Ça parait bizarre qu’ils ne fassent pas plus attention au Prince… (Surtout que c’est l’héritier si Kian meurt, du coup ?)
« il récupéra la fiole que lui avait donné(e) sa mère »
Deux remarques d’abord :
- La crise de rage de Sinaï (j’adore ce nom au passage !) quand son fils mentionne Astrée apparaît démesurée. Sa réplique sonne juste, cependant, et qu’elle jette un vase ou quelque chose du genre, pourquoi pas, mais j’ai eu du mal à l’imaginer s’acharner sur les meubles pendant quelques minutes.
- À propos de la toute fin du chapitre : Déjà, l’apostrophe dans « l’empoisonner » (ou une formulation du genre) est bizarre, on dirait une faute de frappe…), et ensuite le mot « pétrin » me semble un peu faible. Ils ne vont pas voler quelque chose dans les cuisines, ils vont TUER quelqu’un – ils ne risquent pas juste d’être mis au coin, j’ai comme l’impression qu’ils pourraient être condamnés à mort, et puis il y a p’têt un petit problème moral aussi, non ? Et à propos de moralité… J’ai un peu de mal avec Anaël, par moments. Je veux dire, autant sa caractérisation est « correcte » (dans le sens où c’est crédible d’avoir un personnage comme ça, et il ne tombe pas dans la caricature non plus), autant je ne comprends pas pourquoi il déteste autant sa sœur. Je comprends la jalousie et tout, mais… encore une fois, tuer quelqu’un, c’est pas anodin !
Sinon, j’ai bien aimé la justification du tournoi donnée par Sinaï, et donc de l’attitude du Kâ – comme quoi ce n’est pas qu’un tyran débile :P Oh, et encore une remarque random : Astrée, tu dis qu’elle est étrangère, mais alors… elle vient de Mallaig ? Ou peut-être même d’Astrakam ?? Je serais curieuse d’en apprendre plus sur elle…
C’était cool de rencontrer Sinaï aussi, c’est un personnage très intéressant, tout comme le sérail… J’aime bien l’idée que les femmes ont un vrai pouvoir dedans, qu’elles soient éduquées et puissent même être soldates. Et les descriptions étaient superbes aussi ! J’ai eu un tête aussi bien les palais en Espagne (l’Alcazar et probablement l’Alhambra, mais je n’ai vu que le premier), et aussi les bandes-dessinées Djinn, je ne sais pas si tu connais… Il doit en mettre plein les mirettes, cet endroit !
Quant à la fin, outre les remarques faites plus haut, elle est parfaite pour que le lecteur continue sa lecture ! Et c’est drôle, elle est très proche de la fin du premier chapitre de Nohan, ça fait une continuité ^^
Bon déjà je ne sais comment autant de coquilles ont pu passer sous le nez des autres lecteurs et de moi-même ! Heureusement que tu apsses par là :)
Je m'en vais corriger tout ceci :p
Nohan redevint sérieux en apercevant la blessure de son frère, infesté(e) de pus. » Euh... le pus, c'est quand il commence à y avoir un sérieux problème hein XD Ça parait bizarre qu'ils ne fassent pas plus attention au Prince... (Surtout que c'est l'héritier si Kian meurt, du coup ?) => Tu as raison je vais peut-être changé en mettant que cela ne cicatrise pas.
La crise de rage de Sinaï (j'adore ce nom au passage !) quand son fils mentionne Astrée apparaît démesurée. => Tu n'es pas la première à me faire cette remarque pourtant j'y tiens à cette excés de colère. Cette famille est dans la démesure, ils ne sont pas raisonnables. C'est un trait familial et culturel. Au Magreb, encore aujourd'hui, beaucoup de femmes sont dans la démonstration et les hurlements quand il arrive quelque chose et c'est souvent disproportionné. Etant donné que je m'inspire grandement des empires arabo-musulmans, j'ai amplifié le trait. Le problème c'est que l'on a tendance à reprendre nos moeurs pour dépeindre une société, j'essaie justement de créer une société aux moeurs un peu différents, normal que les comportements nous semblent étranges ou disproportionnés.
En ce qui concerne la fin du chapitre, je pense que je vais enlever l'italique sur le l apostrophe car il prête à confusion de nombreux lecteurs...
Idem le terme "pétrin" semble faible par rapport aux enjeux mais c'est voulu. Le lecteur s'interroge, se demande si les héros prennent bien la mesure de leurs actes... Bah justement pour Anaël ce n'est pas le cas. Il est impulsif et pour lui tuer sa soeur ce n'est pas un drame. (je m'inspire ici du la loi fratricide de l'empire Ottoman où les frères doivent se tuer pour accéder au trône) => Voici un lien si ça t'interesse
https://www.politika.io/fr/notice/mort-sultans-ottomans
Astrée, tu dis qu'elle est étrangère, mais alors... elle vient de Mallaig ? Ou peut-être même d'Astrakam ?? => J'en parle dans le chapitre 11 (oui celui que je suis en train de péniblement écrire car j'ai ZERO temps pour moi^^) lol
Je suis contente que le serail te plaise, je voulais justement jongler avec les croyances de ce lieu et le caractériser à la sauce "Etioli". hihi Merci pour tes compliments sur les descriptions, là aussi je m'inspire grandement des empires arabes :)
Je ne connais pas les BD Djinns ça a l'air sympa ( enfin quand j'ai tapé le mot sur google c'est une file à poil qui est apparu ça m'a un peu fait bizarre^^)
J'ai construit ce chapitre en continuité avec le précedent sur Nohan, bien vu ;-)
Bon j'ai hâte d'avoir ton ressenti sur les deux prochains chapitres ( tu peux même faire un commentaire groupé pour les deux, ils vont très bien ensemble)
Pleins de bisous volants Rimrim
Je me demande pourquoi la mère de Nohan se retrouve à la tête du « harem » : est-ce un privilège en tant qu’ancienne épouse ? Est-ce que l’épouse actuelle devrait occuper cette position à sa place ? Pour les curieuses comme moi ça vaut peut-être le coup de l’expliquer.
Peccadilles :
avec forts bruits- .>le tiret est superflu,
mais il se rappela le soleil assassin, les brûlures et l'atmosphère suffocante. Non. Cette perspective ravivait déjà ses brûlures>répétition brûlure
Dix, première, quinze sont à écrire en toutes lettres.
Le Kâ n'avait aucun pouvoir sur ce monde, il n'en était qu'un gardien.
cela va divertir les foules, en tuer quelques dizaines et effrayer les autres>tuer quelques dizaines de foules ? De personnes, non ?
son omission visuelle>son oubli, son trou de mémoire ?
Si tu l'empoisonnes Si ON l'empoisonne>le l en italique est superflu.
À bientôt Makara et vive Nohan ;)
Je n'ai pas grand-chose à te dire à part que c'est mon chapitre préféré !!! => Oh ça me fait plaisir !! merci merci <3
Oui Nohan est trop chou, le pauvre, il fait trop de peine dans ce chapitre, on se dit même comment il peut être tout choupi entouré par les loups qui lui servent de famille^^
Je me demande pourquoi la mère de Nohan se retrouve à la tête du « harem » : est-ce un privilège en tant qu'ancienne épouse ? Est-ce que l'épouse actuelle devrait occuper cette position à sa place ? => Intéressante question que je peux t'expliquer maintenant mais que je n'expliquerai que plus tard dans le livre.
Sinaï est à l'origine de la "fabrication" du sérail. Elle a pris ce rôle de protectrice des femmes très à coeur. Tellement qu'elle en a un peu oublié le Kâ qui lui s'est trouvé une nouvelle damoizelle. La polygamie n'est pas spécialement autorisée dans le royaume mais le Kâ n'ayant pas de fille a décidé de faire une exception. Or Sinaï n'est pas très partageuse et s'est donc quasiment enfermée avec les filles et a interdit l'accès à Astrée et à sa fille.
Voilà est-ce que cela répond assez à ta question ?
Merci pour les coquillettes ! ET VIVE NOHAN !!!lol
Bisous volants
Alors j'ai fini les chapitres en lignes et du coup je vais pouvoir les commenter.
Alors globalement, j'ai pas mal aimé celui-là et je n'ai pas grand chose à lui reprocher. J'ai vu l'explication que tu donnes quand à l'atitude du roi mais je ne suis qu'à moitié convaincue. disons que je suis convaincue par l'explication mais toujours pas par l'attitude très agressive du souverrain.
Je pense qu'il s'agit pour moi du plus gros défaut de ton écriture, de mon point de vue bien sûr. Il y a toujours une exagération de la violence qui me gêne un peu.
J'ai l'impression d'être dans un récit très mature et très bien ficelé et de rencontrer des "gros méchants" comme on pourrait en croiser dans un dessin animé pour enfant et ça me sort de l'histoire.
Dans cette catégorie, je laisse donc:
-le roi: Pourquoi ne pas le rendre plus mystérieux? Il pourrait dire par exemple, dans la scène avec le père de Cyla "Est-ce que vous insinuez que je ne sais pas ce que je fais?". contredire le roi met Ewen dans une situation délicate et de plus, ça sous entend au lecter que le roi sait effectivement ce qu'il fait, alors que s'il se fait juste passer pour un gros psychopathe auprès de quelqu'un qui cottoie des ouvriers, ça risque de plutôt attiser la révolte, non?
-Anaël: Je le trouve beaucoup trop agressif de façon générale. Je ne dis pas que cette agressivité doit disparaitre mais je pense que la limiter le rendra plus ambigüe et donnera plus cette sensation de la bombe prête à exploser qu'on ne sait pas comment manier. Ca rese celui qui me gêne le moins des trois.
-Les soldats de Mallaig: J'en avais déjà parlé, mais du coup je reste un peu sur mes positions pour le moment. Pourquoi est-ce qu'ils n'ignoreraient pas Alya plutôt que de lui cracher au visage? Pour le moment, on ne comprend pas très bien pourquoi ils ne l'aiment pas. Il y a peut-être une raison cachée, mais comme on est au chapitre dix, ça peut-être gênant de ne pas comprendre pourquoi les personnages agissent de telle ou telle façon. S'ils l'ignorent, ça peut être juste parce qu'elle est "différente" ou qu'elle "provoque le système" et ça correspond beaucoup mieux au côté très lisse et artificiel de Mallaig je trouve.
Bien sûr, ça reste uniquement mon point de vue, donc à toi de voir ce que tu fais avec toutes ces infos.
BRef, ça ne concernait pas directement ce chapitre, mais je voulais faire un gros point là-dessus.
Je vais de ce pas commenter la suite.
J'ai l'impression d'être dans un récit très mature et très bien ficelé => oh c'est gentil :) ça me rassure :p.
Bon au niveau des gros méchants qui te sortent de l'histoire ça m'embête !
Tu sais je crois que je vais abdiquer sur deux des trois points que tu mentionnes car je comprends tout à fait ton raisonnement.
Pour le Kâ, je vais essayer de repenser quelques dialogues pour atténuer cette violence et montrer plus sa réflexion. Ensuite pour les gardes je vais changer un peu leur réaction vis-vis d'Alya dès le premier chapitre et il faut que je revois le dialogue avec le patrouilleur dans le 3ème chapitre. J'ai déjà enlevé le crachat et je l'ai remplacé par des regards haineux. Bon il va falloir que je relise ça à tête reposé pour voir ce que cela donne ^^
En ce qui concerne Anaël pour l'instant je le laisse comme ça, ses mots et sa violence sont nécessaires sinon cela génèrerait de l'incompréhension sur son souhait de tuer sa demi-soeur.
Tu vois on ne va pas faire de duel ( toute manière je te battrai je maîtrise toutes les arts martiaux Kansaï :p)
Pleins de bisous volants
Pas mal le coup du poison ! Je ne suis pas très convaincue par l'italique du "l'" devant empoisonnes : d'abord ça ne se voit pas très bien et on dirait un bug, et ensuite, ce n'est pas grave si on croit que c'est le Kâ qu'ils veulent empoisonner (parce que j'imagine que c'est pour semer le doute, cet italique ?). J'imagine que de toute façon, on comprendra plus tard ?
Détails :
"La Kâ n'avait aucun pouvoir sur ce monde," : Le Kâ
"Le Prince secoua la tête pour montrer son omission visuelle." : un peu étrange cette expression. Qu'est-ce qu'il a omis ? La femme ou les yeux des oiseaux ? Pourquoi ne pas dire plus simplement "Le Prince secoua la tête pour montrer qu'il ne savait pas" ou "pour montrer qu'il avait oublié"
"Les pièces en estafilade possédaient chacune une ambiance" : en enfilade, plutôt, non ?
"Il eut profondément honte de son érection et se liquéfia sur place." : j'ai surement l'esprit très mal tourné mais tant pis, j'assume. Je trouve dangereux de parler de se "liquéfier sur place", juste après avoir parlé d'érection. Ca peut éventuellement être pris pour la... fin logique de l'érection. Alors soit c'est exactement ce que tu voulais dire et alors là, chapeau. Soit tu ne veux pas du tout insinuer que ton héros à des petits problèmes de précocité, et il vaudrait mieux changer la formulation, à cause des vicelards dans mon genre :P
"Le regard tempétieux de sa mère s'apaisa" : tempétueux
"murmura-t-elle d'une voix addoucie en lui prenant la main." : adoucie
Bah tu as une analyse tout à fait juste de la mère des jumeaux ! C'est une sacré mafieuse :p Sache qu'il n'y a pas de hasard dans Sillages :p
Et j'adore moi aussi cette famille détestable !
Bon je vais changer pour le "l" en italique, j'avoue que je voulais accentuer l'effet mais bon... est-ce vraiment nécessaire ?
En estafilade ??? Mdr ça n'a pas du tout de sens ce que j'ai écrit ! en enfilade ! Tu as tout à fait raison !
Alors pour le liquéfier, j'ai bien rigolé ^^. J'avoue que moi - jeune innocente - (ahahaha) je n'avais pas forcément imaginé de liens mais ça ne me dérange pas du tout que le lecteur pense ça :) Tu ne vas pas être la seule vicelarde :p
J'aime bien le laisser assez libre de l'nterprétation de certains mots ou paroles , j'aime pas trop quand c'est trop rapide limpide :p
Bref, je te laisse au lieu de dire n'importe quoi :p
Si je commence encore par les chipotages, je trouve la façon de parler de Sïnaï assez peu appropriée pour une Reine. Par exemple, elle dit "ça" au lieu de "cela", ou même dans sa façon de poser les questions "tu as" au lieu de "As-tu...'. C'est un détail, mais je trouve que ça faisait un décalage :/
Sinon, je me pose pas mal de questions : les femmes et les hommes vivent séparément donc ? Le mariage polygame est autorisé (puisque le roi s'est remarié)? Ou le roi a-t-il divorcé de sa femme qui ne l'aurait pas accepté ? Pourquoi cette séparation entre les sexes ?
Je me demande qui ils vont empoisonner. Kalie ? Leur père (ça m'étonnerait, mais bon) ? Bref beaucoup de suspens. C'est un chapitre réussi, on a vraiment envie de poursuivre, on se pose plein de questions et la suite est difficile à déterminer ! Je vais devoir poursuivre hahaha :P
Oui les hommes et les femmes vivent séparemment car les naissances de femmes se font de plus en plus rares et Sinaï veut les protéger alors elle les fait venir au palais où elles vivent enfermées. Le mariage polygame n'est pas vraiment autorisé, on va dire que le Kâ s'est permis une petite incartade ;-). Il est toujours marié à Sinaï.
Cette séparation entre les sexes est voulue pour la protection des femmes mais j'expliquerai ceci dans le chapitre 10 :)
Sur la question de l'empoisonnement, tu te doutes bien que je ne vais pas te répondre, ahaha :p
J'ai hâte que tu lises les deux derniers chapitres en ligne (en particulier car j'ai besoin d'un petit peu de pression pour me mettre à écrire la suite !)
Pleins de bisous volants
Chapitre sous-titré : les désavantages de ne pas avoir de mélanine, ou comment se rendre compte qu'il vaut mieux rester à l'ombre en plein désert :')
Blague à part, je me serais attendue à un peu plus de réaction chez tes personnages, ils sont presque passifs. Ils viennent de voir le nid et ils s' en fichent, quasiment. Seul Anaël est enthousiaste mais il est pas très fiable, vu sa réaction à la fin. Quand aux gardes, on balance un prince par terre et ils ont aucune réaction ? Pas très professionnel tout ça, s'il court un danger quelconque ! Ce n'est pas en ligne directe mais il s'agit d'un héritier potentiel, ne l'oublions pas ! D'ailleurs, qui est l'aîné des jumeaux ? C'est peut-être dit auparavant mais ma lecture date et j'ai oublié ^^' Quand à l'héritier, le premier, on sait peu de choses sur lui, à part qu' il me semble légèrement inquiétant (y a-t-il quelqu'un de normal dans cette famille ?) Pareil, la mère reste plus une image qu'une personne véritable, et j'avoue ne pas avoir très bien compris pourquoi est-ce qu'elle s'énervait autant. Autre question, pourquoi Anaël se semble pas avoir reparlé de cette histoire de mariage avec Nohan ?
Par contre, le dialogue final est drôle et relance bien l'action, avec ce funeste projet. J'aime beaucoup les interactions entre les jumeaux, de manière générale. La description du palais des femmes est très jolie, avec un côté oriental très différent de la ville ultra artificielle de Mallaig. Hâte de voir ces deux univers s'emboîter, même si je sais qu'il va falloir attendre encore un peu !
Ton début de commentaire m'a bien fait rire, mais comment as-tu deviné mes pensées ? Ton sous-titre est aussi excellent^^, tu m'épates !
Soyons sérieuse, tes remarques m'ont énormément fait réfléchir car tu soulèves des points auquels j'avais pensé. Tout d'abord, tu vois juste en soulignant leur relative passivité vis-à-vis des Ombres et de leur nid. Je pense que je vais rajouter quelques phrases d'instrospection de Nohan à ce sujet. En ce qui concerne la non-réaction des gardes, j'avoue que j'avais la flemme de l'écrire mais vu que tu as l'oeil aiguisé je vais devoir m'y coller. En effet, cela ne fait pas trop professionnel tout ça ! lol. Je n'ai pas encore dit qui était l'ainé des deux jumeaux, je te spoile c'est Anaël ;). Kian est pour l'instant peu développé, je souhaite que son caractère et ses réactions paraissent assez mystérieuses au lecteur; je pense que ça marche ! Tu as raison, ils ne sont pas très normaux dans cette famille... (sauf mon choubidou de Nohan).
Idem en ce qui concerne la réaction de la mère je ne voulais pas trop la développer dans ce chapitre, plus laisser une impression mitigée au lecteur sur elle. On en apprendra plus par la suite.
En ce qui concerne ta dernière reflexion sur le mariage des deux frères, je ne savais pas où caser ce sujet dans le dialogue final, j'avais l'impression que ça cassait la dynamique. Mais bon, c'est vrai qu'après je ne sais pas quand je vais en reparler... Roooo. Bon je vais avoir de la réécriture demain^^
Je suis contente que tu aimes les intéractions entre les deux jumeaux, c'est un véritable casse-tête de faire comprendre au lecteur l'étrange relation qu'ils possèdent.
Enfin, tu as bien repéré l'influence orientale du quartier des femmes (non je n'ai pas passé quatre heures à me redocumenter sur l'empire arabo-musulman).
Merci merci merci pour ton retour ! :)
Bisous volants
Ouai, la suite ! :-) j'étais contente de voir que tu avais publié.
Quelques corrections coquillages :
"Le prince héritier reprit la parole, dévinant son intention."
"En cette fin d'après-midi, le soleil semblait avoir été plongé dans un sceau de savon." [ici, je pense que tu parles plus du seau ???] <br />
"Cela lui injectait des pics d'adrénaline et des décharges de plaisir." [je ne sais pas si j'aurais mis plaisir, mais plutôt désir ? C'est plutôt excitant pour lui de venir ici, il se rend compte qu'il a un besoin non assouvit (donc le désir), il n'est pas encore dans la satisfaction de son besoin (donc le plaisir) ??? mais c'est peut-être étrange de parler de désir ?!]
"Elle firent à peine attention à lui."
"D'autres nageaient ou se relaxer dans différents bains aux teintes laiteuses."
"Je tiendrais tête à ton père." (tiendrai)
"- Anaël ! Pardonne moi. Je suis désolé ! " [pardonne-moi]
Et bien, ça donne envie que tu continues tes publications ! Quel pauvre Nohan ! J'ai aimé cette rencontre avec la mère, la gêne de Nohan dans ce milieu féminin et son complexe d'albinos....
C'est marrant mais s'il était défendu par son frère, effectivement Anaël l'a bien laissé tombé voire même est méchant avec lui. En plus Anaël abuse un peu et fait de la pression psychologique culpabilisante pour arriver à ses fins. Ah bah, bravo la famille ! ;)
Sur le passage dans le sérail en lui-même :
"La Kâ n'avait aucun pouvoir sur ce monde, il n'en était qu'un gardien." [n'en était-il pas QUE le gardien ? ou ça laisserait sous-entendre qu'il pourrait y avoir d'autres gardiens? ^^]
"Sinaï, en apprenant le remariage de son mari en avait aussitôt condamné l'accès à Astrée et Kalie, obligeant la petite fille à passer une enfance solitaire." [ Sinaï n'a-t-elle pas été répudiée ? et donc devait laisser sa place à la suivante ? j'aurai été curieuse d'en savoir plus à ce sujet, mais cela viendra peut-être ?!]
"L'endroit formait un hexagone entouré de vitraux rouges qui apportaient une lumière tamisée et un cadre apaisant." [le rouge n'est pas une couleur réputée comme apaisante ! Même si je sais que c'est bien la lumière tamisée qui agit comme un apaisement ;) ce n'est qu'une broutille et une réflexion de passage]
"Sache que n'importe quelle femme serait heureuse de t'avoir pour mari. N'importe !" [le n'importe final me semble un peu esseulé, il manquerait quelque chose ;)]
Sinon, je n'ai pas grand chose à dire. Cela s'enchaîne bien, je trouve que le malsain de cette famille est très exacerbé, très réussi ! :)
merci pour ce moment de lecture !
à très vite.
Je suis toujours ravie de te voir par ici ! Ta présence est une source de motivation précieuse et j'attends toujours tes retours avec impatience :)
Oui en effet c'est une sacrée famille, le pauvre Nohan n'a pas pioché le bon numéro ! Merci pour ton relevé des coquilles ! Elles sont corrigées :)
Oui le Kâ n'est qu'un gardien parmi d'autres, il n'a vraiment aucune influence à l'intérieur du Sérail. Je tenais à t'éclaircir un point. Le Kâ n'a jamais répudiée Sinaï, elle reste toujours la première Reine et possède donc plus de pouvoir qu'Astrée. Seulement, après la naissance des garçons elle a mis en place le quartier des femmes et le Kâ s'est senti bien seul, il a donc pris une seconde épouse (et puis il n'avait pas eu de fille donc bon ça ne lui allait pas !). Bref face à ton questionnement je vais peut-être écrire un court passage pour l'expliquer. Je réfléchis...
Tu as raison pour le 'n'importe' final, je vais voir comment tourner ça.
Je suis contente que tu aies trouvé le chapitre fluide, il m'a donné du fil à retordre et j'avais peur qu'on s'ennuie un peu...
Merci encore pour ta lecture, à bientôt pour la suite !
Bisous volants
Tes personnages prennent vraiment de la profondeur et on apprend à tous les apprécier (au début j'aimais pas trop Anael et finalement a sa façon il est attaché à Nohan et attachant). On voit que les intrigues s'entremêlent et j'adore ce travail là, que je trouve très difficile à faire.
Le passage dans le "harem?" est à la fois dur et beau (on le comprend, j'aurais détalé aussi à sa place ahaha) et même la mère a un côté attachant. bref, tu es très forte pour allier subtilité des personnages, progression de l'intrigue, liaison entre les différentes cités... Je suis très impressionnée.
Sur le style, je dirai une chose: parfois dans les dialogues (notamment entre les frères et surtout Anael) le discours fait, à mon goût, un peu trop oral type film. On perd un peu le charme de l'écrit lorsque c'est écrit en majuscule ("si ON l'empoisonne" par exemple, tu pourrais dire "si on l'empoisonne, dit Anael en insistant sur le "on".. enfin c'est pas très beau, mais tu vois l'idée). Ou également quand il est écrit le "rooooooo". Voilà voilà, sinon je suis vraiment impressionnée par ces intrigues qui s'entremêlent, la densité de ton univers, tu as du faire un travail de folie !
Merci pour cette lecture!
Je dois dire que le précédent avec l'oiseau monstrueux, j'ai flippé pour Cyla ! => Mouah tu m'étonnes ! Tu vas encore plus flipper quand tu seras au chapitre sur le tournoi ;-)
même la mère a un côté attachant.=> Rolalala j'ai tellement hâte que tu lises la suite si t'aimes bien la mère^^
bref, tu es très forte pour allier subtilité des personnages, progression de l'intrigue, liaison entre les différentes cités... Je suis très impressionnée => Oh merci <3, c'est un compliment qui me fait très plaisir ! En particulier, car c'est ma peur numéro 1, de lasser le lecteur avec toutes ces intrigues différentes !
Sur le style, je dirai une chose: parfois dans les dialogues (notamment entre les frères et surtout Anael) le discours fait, à mon goût, un peu trop oral type film => Je comprends ce que tu veux dire, après ici il s'agit d'un choix, j'ai l'impression que cela enlèverait un peu du "charme" d'Anaël si je lui donnais un vocabulaire et de tournures plus soutenus...
Voilà voilà, sinon je suis vraiment impressionnée par ces intrigues qui s'entremêlent, la densité de ton univers, tu as du faire un travail de folie !=> Bah écoute, ça fait un moment que cette histoire murit dans ma tête donc bon, elle commence à prendre bien forme ! Bon plus j'avance, plus j'invente des trucs, à un moment ça marchera plus^^!
Bref, merci encore de me lire, j'adore lire les ressentis des lecteurs <3
Pleins de bisous volants et j'espère à très vite :)
Le choc ! ça se passe dans notre monde ? La petite phrase qui tue mine de rien.
Et c'est confirmé, je n'aime pas Anaël.
Oui cela se passe dans notre monde :p Assez loin dans le futur, mais oui c'est bien sur Terre !
Tu n'aimes pas Anaël ? C'est vrai qu'il est assez insupportable mais moi il me fait rire^^
Bon en tout cas, profite de ta lecture ! Tu peux aussi me faire un commentaire global à la fin, avec les persos que tu adores, ceux que tu détestes, les émotions que tu ressenties lors de tel chapitre... Si à certains moments, tu trouvais que le rythme se perdait. Si tu t'es ennuyée par moment. A quel moment tu as été surprise de certains évènements, bref, si t'as le temps bien sûr !!!
Pleins de bisous volants <3