Chapitre 6 : Monarque
Il était là ! Au milieu de la ruelle, foulant du pied les restes de ses deux sous-fifres, le Roi Yaban avait lui-même éliminé deux de ses sujets, un sourire diabolique gravé sur le visage. Avant même que le restant des corps des deux gobelins ait touché le sol, il les écrasa de sa masse en se tournant vers moi, Je ne m’étais pas rendu compte la première fois à quel point il était grand et terrifiant, il devait faire dans les trois mètres de haut et ses yeux reflétait une violence que je n’avais jamais observé, je voulais courir, fuir, partir le plus loin possible ! Mais cela m’était impossible ! Je me relevais tant bien que mal en utilisant un tuyau de métal et mon bras entièrement fonctionnel, puis je brandis vers lui ma dague malgré la terreur qu’il m’inspirait. Il commença à rire avant de poser son énorme masse au sol pour fouiller dans une petite sacoche de peau de bête qui était attaché à sa taille, après quelques secondes, il jeta devant moi une fiole remplie d’un liquide rouge, un message se dévoila devant mes yeux :
Le Roi Yaban reconnait votre valeur car vous avez résisté à la terreur qu’il vous inspirait et vous avez voulu vous battre malgré vos blessures, il vous permet de vous soigner afin de l’affronter dans le meilleur état possible.
Je compris immédiatement ce qu’il voulait vraiment… Il souhaitait seulement s’amuser avec moi avant de me tuer, mais je n’allais pas me laisser faire ! Je pris la potion de soin qu’il avait jeté au sol et je la bus d’un trait, en quelque seconde, mon corps se rétablie entièrement mais une soudaine fatigue me pris, ce n'était pas a cause du combat contre les yabans, ça devait donc être a cause de la potions. Elle devait surement puiser dans mes forces pour me rétablir. Même les flèches planter dans mon corps furent extraites et les plaies soignées. Je jetais le barreau de fer qui m’avais permis de rester debout tout en agrippant une deuxième dague que j’avais récupéré la veille et je me mis en garde pour le combat.
Le roi sourit, repris son arme en mains et se préparait à se jeter dans la bataille, tête la première !
Il partit dans ma direction et en un seul bond, il fut à mon niveau, il m’attaqua avec son énorme masse mais je l’évitais de peu bien qu’elle me fît une entaille sur le front, une fois de nouveau en position, je me jetais sur lui, trop près pour qu’il utilise son arme, et je l’attaquais sans relâche. Mes coups ne suffisaient pas a traversé sa couche de chair et de graisse qui résistait même aux balles de mitraillettes, mais je lui fis malgré tout de légère marque. Je dois frapper à un seul endroit ! Ou trouver une meilleure arme…
Je réussissais à lui infliger une dizaine de coup à la vitesse de l’éclair mais dès qu’il posa son deuxième pied au sol il fit un grand bout dans les airs a près de quinze mètres de haut ! le vent qu’il produisit m’envoya au sol. Une fois à sa hauteur maximale, il commença à tournoyer de plus en plus vite tels la lame d’une scie et commença à retomber. Ne pouvant pas maitriser sa chute, je réussissais à m’échapper avant qu’il ne me tombe dessus, le choc entre sa masse à pleine vitesse et le sol produisit une explosion de poussière qui détruisit tous les alentours et m’envoya contre un mur, une telle puissance était tout bonnement terrifiante ! si je prenais un de ses coups, je finirais comme les deux yabans de tout à l’heure !
Quelque seconde après l’impact, je me relevais tant bien que mal, et je le vis au travers du nuage de poussière, tentant de récupérer son arme qu’il avait bloqué dans le sol ; j’en profita pour me remettre en position et pour l’attaquer, je couru vers lui, monta sur son bras et avec une force que je n’avais jamais exprimés, je pris la poigne de mon arme et je la plantais dans l’œil du Roi Yaban qui poussa un cri de souffrance en me dégageant, arrachant la dague de son orbite vide.
Il essaya de couvrir la plaie avec son autre main avant de pousser un hurlement de colère qui se répercuta dans toute une partie de la banlieue. Il prit sa massue de sa main valide et l’arracha de sa prison de terre d’un unique mouvement reflétant sa haine renouvelé envers moi.
Je le vis prendre une position inhabituelle, premièrement, son sourire avait disparu, il s’était baissé au point de presque poser sa tête sur le sol, la main de son bras droit vint s’enfoncer dans la terre, de même pour ses jambes. Il semblait vouloir contracter ses muscles à leurs maximums. Je voyais chacune des parties de son corps se gonfler, Je pouvais même apercevoir ces muscles à travers sa peau, ils semblaient se déplacer dans son corps. Sa peau d’une couleur sombre entre le bleue et le vert passa au rouge orange et de la fumée commençait à s’échapper des pores de sa peau. Merde ! Si je bouge pas, je suis mort ! Je couru me cacher dans un complexe de maison, et alors que je venais juste de me poser pour me cacher, une sorte de tornade traversa horizontalement les maisons ou je venais d’entrer, détruisant et attirant tout ce qui pouvais l’être, une fois que le vent se fut calmé, je regardais à travers l’ouverture qui venais d’être créé, et j’aperçu le monstre dans un énorme nuage de fumée. Sa peau avait viré au rouge sombre et ses muscles avaient triplé de volume.
Il était de dos quand je le vis au travers des innombrables maison qu’il venait de transpercé en provoquant une tornade dû à sa vitesse, il se retourna en se remettant sur ces deux pattes arrière et me fixa avec un regard noir, j’étais terrifié, incapable de bouger ! Comment je devais vaincre un monstre que je n’arrivais même pas à apercevoir à pleine vitesse ?! En plus de cela, des fragments des murs qu’il avait détruits était venu me frapper de plein fouet à cause du vent, je devais avoir une ou deux côtes brisées, un fémur fracturé, j’avais du mal à ouvrir les yeux à cause de la douleur, et lorsque j’y arrivais, c’était comme si toutes les couleurs présentes se mélangeaient, me bloquant la vue. Mon cerveau avait surement été projeté contre ma boite crânienne lors de l’impact avec une pierre. Il va me falloir quelques minutes pour me remettre… Mais… Je serais déjà mort à ce moment-là ! mais d’ailleurs… pourquoi ce monstre ne m’as pas encore attaqué ? Je n’arrive même plus à bouger, ce serait le moment parfait pour lui !... Ou alors… Ses muscles avaient surchauffé et il ne pouvait plus les utiliser. Je devais en profiter pour me remettre d’aplomb le plus vite possible !
Après à peine une minute, je recommençais à voir normalement et je vis qu’effectivement, la créature ne pouvait pas m’attaquer, au vus de toute la fumée qui se dégageait de son corps, il avait dû forcer ces muscles à se dépasser et les avaient fait surchauffer, l’empêchant de bouger pendant un moment ! Je repris mes dagues qui était tombé au sol, et je commençais à courir vers ce Roi indigne bien que mes os risquaient de se briser, et malheureusement, a peine j’avais traversé la moitié de la distance qui me séparais de lui que je tombais au sol en poussant un cri de douleur, mon fémur brisé, je tentais de contracter ma jambe pour tenir mon os en place, mais impossible de me lever ! la douleur était trop importante et je n’arrêtais pas de me crisper à chaque fois que je tentais de forcer sur ma jambe… C’est foutu… Je vais crever…
Le Roi yaban fini par arrêter de dégager de la vapeur et commença à avancer vers mon corps gisant sur le sol tels un simple morceau de chair… Je vis son arme commencer à bouger, elle se transformais sous mes yeux ébahis ! elle passa d’une massue en bois et en métal couverte de clous à une énorme double hache fait d’acier, c’était comme si elle était vivante et obéissait aux désirs de ce maudis roi. Il prit à deux mains sa nouvelle arme, il n’était plus qu’à cinq mètres de moi et continuais à avancer. Qu’est-ce que je peux faire !? Je vais vraiment mourir maintenant ? Sans avoir pu protéger mes amis ? le monstre arriva à a peine un mètre de moi, leva sa hache le plus haut possible au-dessus de lui, je vis un sourire glaçant se figer sur son visage. puis il abattit la lame sur moi à une vitesse effarante !
Soudain… Ma jambe ne me fit plus mal, ni plus aucun de mes membres d’ailleurs, je voyais la hache du monstre arrivait sur moi au ralentit, je ne savais pas ce qu’il se passait… Mais c’était ma chance ! je fis un bond sur le côté pour éviter la trajectoire de la lame qui vint s’écraser dans un grand fracas en détruisant toute la zone alentour, je me remis directement sur mes deux pieds, je n’étais même pas sonné ! Je fis un bond dans le nuage de poussière qui venait de se créer, tête en avant, et je percutais rapidement le monstre qui n’avais pas eu le temps de bouger, je le tailladais avec plus de hargne qu'auparavant en m’efforçant de n’attaquer qu’un unique endroit : sa cuisse !
Au bout de ce qui me semblais être plusieurs secondes à tenter de le découper tout en esquivant ses coups, ma lame finie par réussir à passer au travers de son épaisse peau, je donna un grand coup de mes deux lames qui vint trancher sa jambe dans un terrible vacarme d’os qui se brisait et de veines qui était tailladé, c'était à en donner la nausée ! Aussi vite que l'impression de ralentissement était venue, le monde réaccéléra, je vis le Roi Yaban s’écraser au sol en poussant un hurlement de douleur, la poussière volait tout autour. Je n’allais pas m’arrêter là ! Je plantais mes dagues dans sa plaie encore fraiche et je remontais ; voulant séparer son bras de son corps ! Mais à mi-chemin, a peu près dans ses côtes, mes lames se brisèrent, je doutais pendant un instant, et le monstre en profita, il m’infligea un coup de poing de son bras et me fit valser à travers le mur d’une maison en ruine. Le Roi se retournais sur lui-même puis fouilla dans sa sacoche pour en sortir sa deuxième et dernière potion de soin qu’il brisa dans sa gueule pour en absorber le liquide, ses plais disparurent rapidement et sa jambe repoussa. Le problème avec ces potions était, comme dit précedemment, qu’elles absorbaient les forces de l’utilisateur pour le soigner. Le roi était donc épuisé, mais il se remis debout et commença à marcher vers moi, son visage était rouge de colère.
De mon côté, lorsque j’avais valsé dans les airs à travers un mur, je me relevais sans difficulté, j’avais le visage et le corps couvert de mon propre sang… Mais je ne ressentais aucunes douleurs, j’en riais ! J’étais tellement excité ! Après avoir replacé mes membres qui s’était déboité, j’examina mes lames, elles étaient totalement corrodées ! J’ai compris ! C’est le sang de la créature ! il doit être extrêmement acide, d’ailleurs… Les zones de mon corps recouvertes de son sang commencent à me faire mal ! je dois faire attention. Quoi qu’il en soit… Il me faut une meilleure arme si je veux le vaincre !
Soudains, une immense hache vint se planter à quelques centimètres de moi, je fis un bond en arrière en jetant sur la bête mes deux lames brisées qu’il dévia sans difficulté. Il fit un bond vers moi, avec l’intention de m’achever tant que j’étais blesser, mais j’étais déjà presque entièrement remis, de plus en plus, je sentais mon esprit partir et s’abandonner à mes instincts les plus primaires… Le meurtre ! le monstre reprit son arme dans le mur et il tenta de l’abattre horizontalement en tranchant mon corps en deux, il vit mon visage changé du tout au tout ! Mes pupilles était dilaté, mes muscles, tendus à l’extrême, et sur mon visage apparaissait un sourire qui terrifierais même le plus courageux des humains ; le monstre sentis son corps se figé, il ne comprenait pas… Il avait peur ! son sang se glaça, des frissons parcoururent son dos.
Il commença à tourner sur lui-même comme une toupie mais sous ses yeux tremblant, je disparu hors de son champ de vision, je sortis la troisième et dernière dague que j’avais arraché à un yaban, et je l’abattis plusieurs dizaines de fois en un instant, tranchant sa chaire et brisant ses os, ma lame se brisa, mais la créature, elle, venais de perdre son bras. Je contournai rapidement son bras tombant, mes muscles commençaient à se déchirer sous la tension, mais ils se réparais aussi tôt pur me permettre de continuer à combattre. Je pris l’énorme hache qui était à quelque fractions de secondes de touché le sol, et je profitais de l’élan que le roi lui avait déjà donné pour l’envoyer sur lui, découpant la surface de son corps de l’épaule droite a la hanche gauche. Mais je ne m’arrêtai pas là, je voulais… L’éliminer ! le détruire ! l’anéantir ! l’exterminer ! Qu’on ne puisse plus le reconnaitre ! je continuais à tourner sur moi-même en reproduisant les mouvement du roi, l’entaillant de toute part, il n’avait pas le temps de réagir. Enfin, après ce qui me parut être plusieurs minutes mais qui n’était en réalité que quelques secondes, je fis un dernier tour…Et sa tête vola sur plusieurs mètre, peignant le sol et les murs de son sangs bleuté.
Mon cœur battait la chamade, j’avais du mal à respirer, soudain, toute la douleur que mon corps avait accumulé mais qui ne s’était pas exprimé refit surface, m’envoyant renifler la poussière. La hache s’écrasa a côté de moi. Je n’arrivais plus du tout à bouger, mais il le fallait ! Je dois sortir de cette maudis ville en moins de trois heures ! Et dire que ce combat qui m’as paru duré une éternité n’a en réalité pas dépassé les cinq minutes… Je n’arrivais pas non plus à me souvenir de la fin du combat, je me souvenais que mes lames s’étaient brisées, et que le roi yaban m’avais frappé, mais après, c’était le flou complet ! Une fenêtre de jeu apparue, j’arrivais à peine à la lire, je sentais que j’allais m’évanouir…
Complétion de la quête secrète n°263 :Vous avez vaincu le terrible Roi yaban, félicitation !
Complétion de la condition cachée : terrifié le Roi Yaban ;
Récompense obtenue : Bénédiction de Alcé + 10 000 Syel + Titre : Terreur du Roi
Une quête secrète ? Qu’est-ce que c’est que ce bordel ? Deux autres fenêtres apparurent peu après, chaque seconde me rapprochait de l’évanouissement.
Bénédiction de Alcé :
La Déesse Alcé du courage a reconnu vos prouesses malgré votre faiblesse apparente et vous apporte sa bénédiction ;
Bonus : La douleur vous paraitra moindre et vous pourrez la supporter si vous fournissez les efforts suffisants ; Vous subirez moins la peur ou les autres malus psychologiques.
Terreur du Roi :Vous avez terrifié le roi yaban, désormais, tous les yabans simples sont terrifié par votre présence et fuiront la plupart du temps.
Je ne comprenais rien à tout ça, j’étais trop fatigué… Mais… J’ai la sensation que je peux continuer ! Je me relevais petit à petit avant de partir vers le sud, je devais trouver des vêtements chauds aussi, même si la température semblait être remonté, c’était encore l’hivers… Je me souvins que le monstre avait un sang acide, j’allais donc vers sa dépouille, et je prélevais une petite quantité de son sang dans un petit flacon en verre que je rangea dans un sac que j’avais trouvé dans une habitation abandonnée, j’allais également récupérer l’arme du monstre décédé qui changea de forme dès qu’elle toucha ma paume, elle se métamorphosa en une épée courte, elle devait surement changer d’apparence selon la volonté ou le maniement d’arme de l’utilisateur. Je voulais continuer mon chemin, mais à peine j’eus fait cinq mètres que je tombais au sol, m’assommant avec un débris tombé là…
Peu de temps après, un véhicule arriva, des militaires en sortirent pour constater l’étendu des dégâts, les explosions causé par le monstres avaient dû les alerté. Ils vérifièrent si j’étais toujours en vie puis m’emmenèrent dans leurs camions avant de partir vers le sud-est.
Je viens de terminer ce nouveau chapitre.
Je dois dire que tu gardes très bien les codes du jeu vidéo. L'idée combat du premier "boss" est très bien, avec les différents stages, les pouvoirs spéciaux qu'il fait apparaître à chaque étapes... Aussi, le côté récompense et objets ramassés après la quête, c'est top, on y est !
Je ne reviens pas sur les concordances de temps, c'est pareil que pour tes chapitres précédents, mais je reviens sur d'autres choses :
"Mes coups ne suffisaient pas a traversé sa couche de chair et de graisse qui résistait même aux balles de fusil" -> comment Samuel le sait-il ? Il n'a pas testé, comment peut-il savoir à quoi sa peau résisterait ?
"Soudain… Ma jambe ne me fit plus mal, ni plus aucun de mes membres d’ailleurs," -> alors ce passage, il m'a vraiment embêté ! Pourquoi ? Parce que tu ne donnes aucune explication à la raison qui fait qu'il se relève ! Je veux dire, outre le fait que c'est le héros de l'histoire, il faut quand même que ce soit crédible, et là ce passage ne l'était pas pour moi, car je ne comprends pas pourquoi d'un coup il n'a plus mal nul part.
"Le problème avec ces potions était qu’elle absorbait les forces de l’utilisateur pour le soigner. Le roi était donc épuisé" -> je veux bien, dans l'idée, ça n'est pas mal, mais pourquoi cette potion n'épuiserait QUE le roi ? Samuel en a bu aussi, et ça ne l'a pas empêché de sauter partout. Il faut que ce soit dans la continuité, c'est trop facile si ça n'affecte que les ennemis !
Voilà, n'hésite pas à me dire si je suis passée à côté de quelque chose, mais ces petits points que je t'ai fait remonter, je pense vraiment que tu devrais les revoir !
À bientôt :)
Je vais tenter de répondre à tes interrogations/critique (merci d'ailleurs de me les faire remonter).
Pour la chaire résistante aux balles, les héros ont déjà rencontré le monstre dans le gymnase de l'Aurore ou des militaires lui avais tiré dessus et ça ne l'avais pas blesser.
Pour le fait que Samuel se soigne mystérieusement... Et bien c'est un mystère ! Nan je blague, tout sera Révélé au prochain chapitre avec Samuel.
Enfin, pour les potions... Je suis désolé, lorsque j'ai écrit ce passage, j'était tellement pris dedans que j'en oubliais que Samuel en avais bu aussi, je vais arranger ce passage en quelques chose comme ça :
Le Roi Yabans absorba la potion qui le fit se régénérer complètement, malgré tout, le combat commençais a s'éterniser et la fatigue le prenais.
Si tu te demande a nouveau pourquoi Samuel n'est pas fatigué par la longueur du combat, c'est grâce a sa régénération mystérieuse, mais je ne vais pas en dire plus !
Je te remercie a nouveau pour ton commentaire, a bientôt ! Bonne continuation !
Et ça marche pour le reste, alors j'attendrai de lire la suite pour mieux comprendre :)
"Je me relevais tant bien que mal en utilisant un tuyau de métal et mon bras entièrement fonctionnel, je brandissais vers lui ma dague malgré la terreur qu’il m’inspirait. Il commençait à rire et il posait son énorme masse au sol avant de fouiller dans une petite sacoche de peau de bête qui était attaché à sa taille, puis il jetait devant moi une fiole remplie d’un liquide rouge, un message se dévoila devant mes yeux :"
Tu dois passer tout ce morceau de paragraphe au passé pour garder la concordance des temps. La c'est comme si tout se passait exactement en même temps, ça ne va pas.
Je trouve après pas mal de fautes d'accords, plus trop d'orthographe, c'est bien mais il y a beaucoup de verbe mal accordé. Utilise la bonne vieille technique de remplacer par un verbe du troisième groupe pour vérifier.
Autre incohérence : "il fit un grand bout dans les airs a près de quinze mètres de haut ! le vent qu’il produisit m’envoya au sol. Une fois à sa hauteur maximale, il commença à tournoyer de plus en plus vite tels la lame d’une scie" (je prends un gros morceau pour que tu puisses retrouver le passage). La comparaison ne va pas. Tournoyer tel une lame de scie n'est pas logique. Les lames de scies ne tourne pas alors tournoyer... Pour que ta comparaison marche, il faut que tu utilises un comparant en rapport avec le comparé. Tournoyer tel une hache conviendrait éventuellement, et encore.
"Mes coups ne suffisaient pas a traversé sa couche de chair et de graisse qui résistait même aux balles de fusil," après c'est le terme de balle de fusil qui me dérange. Parle plutôt d'une balle de mitraillette, on n'est pas au moyen âge et puis c'est moins stylé (je sais je chipote).
Après c'est ça : "je le tailladais avec plus de hargne que d’habitude en m’efforçant de n’attaquer qu’un unique endroit : sa cuisse !". C'est une habitude de taillader la cuisse des gens ? Remplace par auparavant, parce que sinon on pense qu'il fait ça depuis tout petit.
"il se retourna en se remettant sur ces deux pattes arrière et me fixa avec un regard noir, " et "qui vint trancher sa jambe dans un vacarme assourdissant". Tu parles de pattes (un animal) puis de jambe (un être pensant). Décide toi ! Dans le deuxième extrait aussi, tu dis qu'il coupe sa jambe (je te cite) dans un "vacarme assourdissant". Ça veux dire qu'il en a mal aux oreilles tellement le fait de couper une jambe est bruyant. Je ne sais pas comment tu coupes ton saucisson mais je ne suis pas sûr que ça fasse un "vacarme assourdissant".
Bon voilà je t'ai fait ces remarques, j'espère n'avoir pas été trop sec mais je suis convaincu que ces changements amélioreront la cohérence de ton récit.
Néanmoins, l'histoire avance, l'orthographe est beaucoup mieux et en tout point, c'est plus agréable de te lire. Je suis allé dans le détail mais j'espère t'aider.
À bientôt Samuel
Gardar
Bref, merci pour ton commentaire, je corrigerais le reste, et j'espère avoir pu éclaircir certains point, n'hésite pas si tu as des questions.
Merci et à bientôt
Gardar