La réunion approchait à grands pas. Un moment crucial pour Rena. Elle jeta un dernier coup d'œil au message qu'elle compara à l'heure affichée par la pendule de la taverne. Ni trop en avance, ni trop en retard. Parfait. Elle se dirigea vers la fameuse porte dérobée. Le propriétaire de l'établissement lui adressa un sourire et un clin d'œil complice avant de la faire entrer dans la pièce secrète. Si les conspirateurs avaient acheté son silence, à défaut de sa participation active, elle avait dû se montrer plus généreuse qu'eux, car il lui accordait une attention toute particulière que la jeune femme trouvait presque gênante.
L'arrière-salle était petite, sombre et désordonnée. Assis sur des caisses défoncées et poussiéreuses, ou de vieilles chaises estropiées qui avaient perdu un pied ou un dossier, les conspirateurs attendaient en silence que la réunion débute. Ils avaient tous retiré leur manteau et leur chapeau, ce qui permit à Rena d'identifier chacun des visages. Ils faisaient tous partie de la garde de l'Ombre.
Seule la personne qui avait pris place avec dignité dans un fauteuil miteux avait conservé son anonymat, son identité soigneusement enveloppée dans l'ombre d'une capuche noire d'où dépassait un bec de corbeau. La jeune femme n'aurait su dire s'il s'agissait d'un simple masque ou d'une forme semi-animale que pouvaient adopter certains faeries. Ce dont elle était certaine, en revanche, c'est qu'elle avait trouvé sa cible. L'homme qui l'avait recrutée lui fit signe d'approcher dès qu'il la vit entrer.
— Voici la nouvelle recrue dont je vous ai parlé. Elle me semble très prometteuse.
— Comment t'appelles-tu ? demanda celui qui semblait être le chef du groupe sans quitter son fauteuil.
— Lorelei.
— Lorelei. C'est la première fois que je vois ton visage. Tu es nouvelle ?
— Oui.
— Est-ce que tu sais ce qu'on fait ici ?
— Non.
— D'accord. Alors assis-toi et écoute.
Rena s'exécuta. Elle prit place sur une caisse qui semblait assez solide pour ne pas s'écrouler sous son poids. Elle affichait un air poli et attentif alors qu'elle attendait patiemment que le leader présumé commence son discours.
— Tu ne l'as peut-être pas remarqué puisque tu viens d'arriver, mais les gardes sont sur le déclin. Le royaume est en paix et les missions dignes de ce nom se font rares. Les gardiens d'Eel ne sont pas faits pour courir après des familiers égarés ou assister la vieille dame du coin, aussi aimable soit-elle. Le système actuel a atteint ses limites. Il est devenu obsolète. Une poignée d'individus monopolisent la puissance du Grand Cristal en prétendant le protéger et confinent le reste des membres dans des gardes d'après un test d'aptitude psycho-magique absurde. Il fut un temps où les gardes rivalisaient les unes avec les autres. Elles devaient prouver leur valeur grâce à la compétence de leurs membres. Elles étaient récompensées à la juste valeur de leurs efforts et aux succès de leurs missions. Chacun avait sa place et son rôle. L'Ombre ne frayait pas avec les danseuses de l'Absynthe ou les bêtes de l'Obsidienne. Nous avions notre fierté et nous étions les meilleurs. Les deux autres gardes sont peut-être satisfaites de cet état de fait. Peut-être que ça les amuse de faire joujou ensemble, mais ce n'est pas le cas pour nous. On a privé les gardes de leur indépendance, on les fait crouler sous un nombre ridicule de règles, et les capitaines n'ont plus de pouvoir ni d'autorité. Ils sont à la botte de la garde Étincelante qui ne se gêne pas pour s'immiscer dans les affaires des trois autres gardes qu'elle juge inférieures. On ne peut même plus pisser sans devoir soumettre un rapport à ces péteux d'Étincelants. Des rapports, des rapports et encore des rapports. Il est temps de nous libérer du joug de ces bureaucrates et de redorer le blason de notre garde. C'est pourquoi nous cherchons à rallier des membres de l'Ombre à notre cause. Certains sont plus difficiles à convaincre que d'autres, mais ce n'est qu'une question de temps avant qu'ils nous rejoignent aussi. Presque toute la garde a déjà donné son adhésion à notre projet de réforme.
— Le vice-capitaine n'acceptera jamais de se joindre à nous, lâcha un des membres avec mépris.
— Nevra est un imbécile idéaliste, admit le chef d'un hochement de tête. Il est têtu comme une mule, mais son talent est remarquable. Je me chargerai de lui personnellement.
— Si Dragoman ne cède pas, sa partenaire ne cèdera pas non plus, elle lui a toujours été loyale, fit remarquer quelqu'un d'autre.
— C'est vrai que la yuki-onna risque de poser problème, reconnut le chef, mais c'est aussi le plus gros point faible de Nevra. Elle nous fournira un bon moyen de pression pour qu'il se tienne tranquille.
« Eh bien, ça fait toujours plaisir », songea Rena sans trahir la moindre émotion. Elle bouillonnait intérieurement, mais elle ne devait rien laisser paraître. Si elle était découverte maintenant, ils essayeraient sans doute de la tuer. Elle avait une chance de s'en sortir, mais sa mission échouerait. Elle devait en savoir plus et trouver un moyen de mettre fin à leur petite tentative de rébellion sur fond de nostalgie. Le discours façon « c'était mieux avant » que lui avait servi le leader laissait deviner qu'il devait s'agir d'un ancien gardien qui avait connu l'ère pré-Miiko.
— Notre plan final sera bientôt mis à exécution. Notre objectif est l'assassinat de Miiko et de tous les officiers supérieurs de la garde Étincelante, sans exception. Si les membres des autres gardes résistent, y compris ceux de la garde de l'Ombre, tuez-les sans hésitation.
— Quand agissons-nous ? demanda une des trois autres femmes présentes à l'assemblée.
Rena la reconnut à ses lourdes tresses noires et roses. Elle s'appelait Naytili. Grande et élégante, elle affichait toujours un air mauvais et supérieur. Elle était assez célèbre au sein de la garde de l'Ombre, car c'était une Sulfurya, une race de faery originaire des Terres du Crépuscule, une région lointaine et maudite où les ténèbres et la magie noire étaient la norme.
La gardienne racontait à quiconque voulait l'écouter qu'elle n'était pas une simple Sulfurya, mais une succube, descendante de la très ancienne et éteinte race des démons. Elle leur vouait presque un culte, ce qui en disait long sur son équilibre mental. Elle arborait donc ses petites cornes noires, ornées d'anneaux de jade, avec fierté. Elle hocha la tête avec une fervente approbation lorsque le chef déclara qu'ils profiteraient de la pleine lune d'Agû, la lune noire qui symbolisait la puissance des démons, pour lancer l'offensive à minuit.
— Nous profiterons des ténèbres pour frapper. J'exige de vous la plus grande discrétion. Vous connaissez vos positions. Vous frapperez à mon signal et vous frapperez fort.
***
D'un commun accord, les conspirateurs avaient mis fin à la réunion. Ils étaient tous sortis les uns après les autres, à cinq minutes d'intervalle. À la fin, il ne restait plus que Rena et le leader de la rébellion. Elle se leva à son tour, mais alors qu'elle s'apprêtait à sortir, il l'interpella.
— Lorelei, ou plutôt devrais-je dire... Rena. Tu as peut-être réussi à berner les autres, mais je vois clair dans ton déguisement.
Rena se figea, la main sur la poignée. Tout se passa en un éclair. Elle porta la main à son katana, mais n'eut pas le temps de dégainer. L'homme, plus rapide qu'elle, l'avait saisie par la gorge, puis l'avait violemment plaquée contre le mur.
— Je nourrissais de grands espoirs pour toi, je suis vraiment déçu. Je vais devoir te faire dormir pendant quelque temps. Quand tu te réveilleras, tu seras dans un tout nouveau monde. Si tu es sage, peut-être que je te donnerai une nouvelle chance de faire tes preuves.
Il la regarda froidement puis avança une main menaçante vers elle. La paume posée contre son front, il lança une incantation. La jeune femme sentait sa conscience lui échapper, son corps était engourdi, elle n'arrivait plus à penser, tout se brouillait. Cette voix, ce ton, cette façon de parler... Elle n'avait pas été la seule à changer d'apparence. Cet homme lui paraissait soudain étrangement familier, mais ce n'était pas possible... Pas lui, il ne ferait pas ça... Nevra allait...
***
Le vice-capitaine de l'Ombre venait de trouver son amie gisant face contre terre dans une ruelle, à quelques pâtés de maisons de la taverne. Les effets de la potion de transformation s'étaient dissipés. N'ayant pas reçu son rapport quotidien, il avait été saisi d'un mauvais pressentiment. Il s'était aussitôt lancé à sa recherche avec la certitude grandissante que quelque chose de fâcheux lui était arrivé.
Le vampire avait interrogé le tavernier qui affirmait ne pas l'avoir vue depuis la veille. Il avait traqué son odeur. C'était un parfum léger, mais il l'aurait reconnu entre mille. La saveur unique de son sang mêlé aux effluves hivernaux de yuki-onna. Une odeur froide et douce qui rappelait la glace pilée un jour de canicule. Un cocktail subtil qui éveillait tous ses sens. Il avait soif.
Il rangea ses canines. Il irait se satisfaire autrement plus tard. Il secoua Rena, lui tapota la joue, l'appela d'une voix forte, mais elle ne réagissait pas. Elle semblait plongée dans un profond coma. Ses mèches blanches tombaient négligemment devant ses yeux, elle avait l'air paisible, bien que sa respiration fût faible. Les battements de son cœur, presque inaudibles, même pour le vampire qui avait pourtant l'ouïe fine, étaient si lents qu'il semblait sur le point de s'arrêter.
La gardienne ne l'entendait sans doute pas, mais il s'excusa de l'avoir mise en danger. Il lui promit qu'il la sauverait, puis qu'il trouverait les responsables. Ce n'était pas souvent qu'il se sentait aussi agité et désemparé, lui qui était d'ordinaire si calme et posé. Il hissa la jeune femme inconsciente sur son dos avant de prendre la direction du Q.G. Avant toute chose, il l'emmena au dispensaire de la Garde. La chance n'était pas de son côté. Il était tombé sur la seule personne qu'il devait absolument éviter.
Ezarel écarquilla les yeux lorsqu'il vit sa petite amie inconsciente dans les bras du vampire.
— Rena... pourquoi... qu'est-ce que... ? balbutia-t-il, l'air inquiet et confus.
— Je n'ai pas le temps de t'expliquer, répliqua Nevra sur les nerfs. Eweleïn !
— Oui ? Que se passe-t-il ? répondit l'infirmière en voyant les deux gardiens et la jeune femme inconsciente entrer dans la salle.
— C'est Rena... Je l'ai trouvée inconsciente et je ne sais pas ce qui lui est arrivé, expliqua Nevra, ses épaules s'affaissant légèrement sous le poids de l'anxiété et de la culpabilité.
— Tu peux l'allonger ici, dit calmement Eweleïn en désignant un des lits. Je vais l'examiner.
***
Ezarel avait observé l'échange sans rien dire. Il était comme paralysé. Rena avait disparu trois jours plus tôt, il l'avait cherchée en long et en large, mais personne ne l'avait vue et tout le monde s'en fichait. Puis voilà qu'un beau soir, Nevra la ramenait à demie morte. Il ne comprenait rien à ce qu'il se passait, il ne comprenait pas ce qui lui avait échappé. Mais le vampire, lui, savait...
— J'ai fini de l'examiner, annonça l'infirmière. J'ai bien peur que les résultats ne soient pas très réjouissants...
Les deux hommes la regardèrent avec angoisse. Eweleïn soupira. Ce n'était jamais plaisant de devoir annoncer une mauvaise nouvelle, mais cela faisait partie du métier.
— Elle a été ensorcelée. C'est un puissant sort de magie spirituelle. Plus puissant que la plus puissante des potions de sommeil. Elle ne se réveillera sans doute jamais... sauf si le jeteur de sort lève lui-même l'enchantement ou qu'il meurt.
Ezarel serra les poings pour cacher les tremblements dans ses mains tandis que Nevra affichait un air dégoûté.
— Toi ! rugit alors l'Absynthe en saisissant le vampire par le col. Comment Rena s'est-elle retrouvée dans cet état ? C'est toi qui l'as ramenée, tu sais ce qui lui est arrivé, alors parle !
Nevra baissa les yeux face à l'expression furieuse et désespérée d'Ezarel.
— C'est de ma faute, finit-il par dire dans un souffle. Tout est de ma faute. Je n'aurais pas dû lui demander de faire ça... Pas toute seule. Pas sans renforts.
— De faire quoi ? Qu'est-ce que tu lui as demandé de faire ? interrogea l'elfe en essayant tant bien que mal de retrouver son calme.
— Ça n'a plus d'importance maintenant... mais tu peux me frapper si ça peut te soulager. Je le mérite.
— Comment est-ce que tu peux rester aussi calme après ce qui est arrivé à Rena ? gronda Ezarel, exaspéré par l'attitude défaitiste du vampire. Tu t'en fiches qu'elle soit dans cet état ?
— Ne crois pas que parce que tu es son petit ami, tu es le seul qui tienne à elle, siffla le vampire qui peinait, lui aussi, à contenir sa colère.
Les deux hommes avaient perdu le contrôle de leurs émotions. Le vampire repoussa violemment l'Absynthe qui riposta par une droite bien placée, son poing venant percuter le visage de Nevra avec l'énergie du désespoir.
Le vice-capitaine de l'Ombre tituba un peu sous l'effet du choc avant de retrouver son équilibre. Il porta la main à sa pommette endolorie en grimaçant. Il allait avoir un sacré bleu et sa cote de popularité allait encore monter en flèche. Par contre Ezarel, lui, risquait d'être brûlé vif sur la place publique si on apprenait qu'il avait osé abîmer le joli minois de l'idole des gardiennes d'Eel.
— Pas mal l'elfe, t'as une bonne droite, reconnut le vampire avec un petit rire qui se mua en plainte douloureuse.
— J'en ai encore plein en réserve, répliqua son rival en serrant une nouvelle fois le poing.
— Ça suffit vous deux ! s'interposa Eweleïn. Calmez-vous ! Vous vous croyez où là ? Écoutez... je comprends que la situation soit difficile à accepter pour vous, mais tout n'est pas perdu.
— Je croyais que seul le jeteur de sort pouvait le lever ? s'étonna Nevra.
— Exactement. La seule solution c'est de retrouver le mage qui lui a jeté le sort et de l'obliger à rompre l'enchantement. Vous êtes des gardiens d'Eel alors au lieu de pleurnicher dans mes jupons, allez faire votre boulot.
L'infirmière n'avait pas tort. Leur attitude n'avait pas été digne de leur rang. Ils avaient perdu leur sang-froid et s'étaient laissé abattre trop facilement. Rena ne pouvait compter que sur eux désormais, ils ne pouvaient pas la décevoir.
— Tu as dit que si le lanceur mourait, le sort serait rompu, pas vrai ? demanda alors Nevra en retrouvant un air plus serein.
— Oui. À moins d'avoir placé une rune spéciale sur le corps de sa victime, mais je n'ai rien remarqué de tel.
— Parfait.
— Je te vois venir, avertit Eweleïn. Je ne pense pas que le tuer soit la meilleure option. Tu devrais d'abord avertir Miiko. Si tu agis sans son accord, tu risques de t'attirer des ennuis.
— Non. Pas encore. La situation est trop sensible et Miiko n'est pas la plus zen des personnes. C'est un problème que je dois régler tout seul. Je vous expliquerai tout le moment venu.
— Comment vas-tu retrouver ce mage ? demanda alors Ezarel qui n'aimait pas trop qu'on le tienne à l'écart d'une affaire qui concernait directement sa petite amie.
— Il y a peut-être un moyen, mais je vais avoir besoin d'un peu d'intimité, si vous voulez bien, répondit-il en leur faisant signe de quitter l'infirmerie.
— Tu rêves, répliqua l'elfe en croisant les bras. Je ne te laisse plus seule avec elle.
— Comme tu veux, mais ça ne va pas te plaire. Je peux partager ses derniers souvenirs, mais pour cela il faut que je boive son sang. Je suppose que tu comprends ce que cela signifie... À moins que tu aies une autre solution. Après tout, c'est toi l'expert en magie et en potions.
— Je vais essayer. Pousse-toi.
Ezarel réfléchit quelques instants. Il avait quelques compétences en lecture de l'esprit, mais Rena avait été entraînée pour se protéger des intrusions psychiques. Même dans cet état, il n'était pas sûr de pouvoir franchir ses barrières mentales. La solution de Nevra était sans doute la plus simple, la plus rapide et la plus fiable, mais cela n'enchantait guère l'elfe. Il savait à quel point le vampire était sensible au sang de la jeune femme. S'il se laissait submerger par la sensation voluptueuse que lui procurait le liquide vital de la yuki-onna, il n'était pas sûr qu'il arriverait à se contenir.
- Soit les rebelles sont giga naïf et ça sera vite réglé.
- Soit c'est une mise en scène pour véhiculer de fausses informations
- Soit Rena va mourir où être capturé.
L'idée du sceau est un bon instrument pour contrôler Nevra et Ezrael. Garder Rena en vie de cette façon permettrait de les faire chanter. J'imagine que l'antagoniste avait lui aussi pu prendre une potion de transformation.
Déçu de ne pas pouvoir lire le prochain chapitre maintenant, mais c'est la vie 😔.
Aussi, l'antagoniste à l'air bien menaçant. Son discours cache une volonté de détruire la paix pour redonner une raison de vivre aux guerriers. S'il a raison et que la plupart des gardes sont avec lui, ça peut faire mal. Cependant, il a totalement pu mentir. À sa place, j'aurais fait pareil.
Il va se passer encore pas mal de choses par la suite qui éclaircissent un peu la situation, donc je n'en dis pas plus ! ^^
T'en fais pas, l'histoire ne pas s'envoler ! x) Mais ça fait plaisir de te voir aussi enthousiaste ! ^^
Merci pour ton commentaire et bon courage !
J'ai hâte de savoir comment elle va s'en sortir et ce que Nevra et Ezarel vont faire pour la sauver.
Les dialogues sont toujours aussi percutant. Je ne sais pas si je l'avais dit, mais l'écriture est fluide et immersive. Je me transporte pas facilement dans les histoires, mais pour ton cas, je suis intrigué à chaque fois.
Merci beaucoup, vraiment ! C'est mon vraiment mon but d'arriver à faire oublier au lecture qu'il lit une histoire, et d'arriver à lui faire vivre l'histoire et à vraiment se sentir immergé dans mon univers et mes personnages, donc je suis super contente que ce soit le cas avec toi ! ^^
Sinon sinon... Mais wow, le plot-twist ?? On n'est qu'au chapitre 6, et déjà Rena est hors d'état de nuire...
Ce chef de la rébellion est assez intrigant d'ailleurs. Si j'ai bien compris, Rena le connait... Et très stylé, le masque de corbeau !
C'est assez drôle que les deux adeptes des combats de coqs doivent maintenant collaborer ensemble. D'un côté, tous deux sont brillants et peuvent vraiment aller loin ensemble, mais de l'autre, je sens que leur animosité va les ralentir, bien plus qu'ils ne le pensaient. Et ils vont devoir apprendre à se faire confiance, parce que Ezarel sous-estime (je pense) le lien entre Nevra et Rena.
Bah du coup... Je me demande vraiment comment toute cette histoire va continuer, sans notre protagoniste ! J'espère qu'elle fait de beaux rêves, en attendant d'être réveillée
Dans ma première version, Rena avait mis la main sur le manga Nurarihyon no Mago ramené de la Terre lors de leur fameuse expéditions culturelles, pour découvrir comment les humains voyait son peuple. x) Je l'ai retiré à la réécriture parce que je trouvais que ça faisait un peu décalé avec le reste, mais on aura peut-être l'occasion d'avoir des références à ce manga plus tard, dans d'autres circonstances. ^^
C'est vrai que du coup c'est la première fois qu'elle est mentionnée en tant que yuki-onna, mais oui c'est sa race du coup, issu du peuple des yôkai. Dans mon histoire, je les appelle aussi les Yukigami qui est un terme neutre, qui inclue aussi les yôkais des neiges hommes.
Ah ben, là ils vont pas avoir le choix, va falloir qu'il collabore, mais les tragédies ça rapproche ! x)