Chapitre 6 - Noctambule (Partie 1)

Notes de l’auteur : Ce chapitre est un peu long, je le poste donc en deux parties pour vous en faciliter la lecture. Je vous remercie par avance pour toutes vos remarques qui me font beaucoup progresser.

C’EST QUOI L’ATOME ? DEMANDAIT UNE VOIX FLUETTE

 

-°-

 

Moebius enjamba le parapet de pierre, et posa une main sur sa surface froide et minérale. Quelqu’un était bien près de la cheminée. Quelqu’un avec une source de lumière, probablement pour compenser l’absence de la lune, complètement masquée par le plafond nuageux menaçant.

Il s’étira les mains, satisfait de constater que sa magie revenait doucement, et une bourrasque humide changea son petit sourire en une grimace de dépit. Encore de la pluie. A force de travailler à l’est il avait fini par s’habituer aux printemps plus secs, et toutes ces averses lui filaient le bourdon.

Evitant sans peine les zones humides au creux de certaines pierres mal nivelées, il s’arrêta sans un bruit au coin de la cheminée. Même poncho informe, même couverture usée, même chiffon sur la tête. Mais cette fois, elle n’avait pas de tisane, et passait ses nerfs sur la lanière de sa petite lampe.

Comme elle avait les yeux fermés, peut-être pouvait-il tenter de sonder pour en savoir plus ?

Madeleine soupira et se prit la tête dans les mains.

Il fit la moue. Non. Mieux valait ne pas risquer de se laisser surprendre à nouveau, peu importe comment elle y arrivait.

— Bonsoir Madeleine, lança-t-il en accentuant le « B »

Comme prévu elle sursauta, et la veilleuse indésirable roula bruyamment dans la gouttière où elle se brisa. Moebius s’assit en la laissant râler, posa son panier et ôta un gant pour sonder.

Il fronça les sourcils. Que du bruit neutre ?

— Je viens d’arriver, dit-il pour gagner du temps. Vous étiez dans vos pensées.

A cette distance il aurait dû pouvoir au moins identifier ses fréquences, voire évaluer un peu son état émotionnel, mais elle portait manifestement un brouilleur en kerrium. Il remit son gant, perplexe et préoccupé.

Un artefact hors de prix et extrêmement rare - même au sein de la confrérie - au cou d’une femme de la cour ? Décidément Madeleine n’avait pas terminé de lui donner des sueurs froides. Son estomac gronda et il sortit son dîner.

— Avez-vous envie d’une galette de maïs ?

Comment et où s’était-elle procuré le brouilleur ?

— C’est très aimable à vous, mais j’ai trop mangé aujourd’hui.

Quelqu’un de la confrérie le lui avait-il donné ? Connaissait-elle ses propriétés ?

Moebius mâchonna un morceau de galette trempé dans le guacamole, et se perdit en hypothèses. En toute logique il aurait dû faire de la lumière et la sommer de s’identifier et d’expliquer comment elle avait pris possession de cet objet. Sauf qu’il lui devait plus ou moins la vie, et qu’il n’avait pas pour habitude remercier ses bienfaiteurs par des menaces.

Madeleine se massa les mains en insistant sur le bout des doigts comme si elle avait froid, dans un geste qu’il lui sembla l’avoir déjà vu faire. Peut-être était-ce un signe de nervosité.

— J’ai moi aussi passé une journée éprouvante, souffla-t-elle.

Moebius cessa de mâcher un instant. Pourquoi « moi aussi » ? De quoi voulait-elle parler ?

— Que s’est-il passé ?

— J’aime les livres et la peinture, pas me changer quatre fois par jour et faire la conversation. Et ma famille se déchire autour du conflit de succession…

Moebius reprit son dîner. Cela n’avait heureusement rien à voir avec la confrérie, mais confirmait que Madeleine ne faisait que parader vêtue comme une lingère. Il écouta distraitement, au cas où elle mentionnerait le brouilleur.

— … Mes proches veulent que j’aille me mettre à l’abri dans l’une de nos propriétés en province. Mais je ne peux pas. Ce serait les abandonner lâchement.

Madeleine se tut et soupira profondément. Attendait-elle un conseil ? La situation à la cour devait être plus tendue qu’il ne l’avait imaginé. Etait-ce la raison pour laquelle sa famille lui avait acheté l’artefact ?

Quelque chose dans son attitude, ou ce qu’elle avait dit - difficile de savoir - lui tordit l’estomac. Il reposa le panier. Elle lui rappelait un peu Martial, dans sa façon de penser. Sa pomme d’Adam rejoignit son estomac au fond de son ventre.

— Mo- Mon miroir est décédé. Il a été incinéré ce soir.

Madeleine se tourna vers lui et tendit brusquement une main. Il l’évita sans peine, mais le mouvement sec lui tira une grimace de douleur.

— C’est affreux, dit-elle fraîchement en se redressant. Je vous présente toutes mes condoléances.

Moebius pinça les lèvres. S’il avait anticipé il aurait pu la laisser faire, ce n’était pas comme si elle était dangereuse. Il s’expliqua maladroitement sans grand espoir qu’elle comprenne.

— Je n’en prends pas offense, dit-elle posément.

Quelle retenue ! Finalement, elle n’était pas si proche de Martial. Lui aurait répondu « va crever ». Moebius secoua la tête. Il fallait vraiment qu’il cesse de comparer les gens à Martial.

Elle n’avait pas repris la parole, et la culpabilité, une vieille amie, revint le ronger. Madeleine était manifestement une bonne personne - même si on ne peut plus intrigante-, qui n’avait selon toute probabilité jamais eu affaire à eux. Elle ne pouvait pas comprendre sa réaction. Il appréciait son espèce de franc-parler ampoulé. Et même s’il repartait en mission dans les prochains jours sans la recroiser il n’avait pas envie de lui laisser un mauvais souvenir.

— Savez-vous ce qu’est un miroir, Madeleine ?

— Seulement ce qu’en disent les conteurs, répondit-elle à mi-voix.

— C’est comme la jambe droite et la jambe gauche, récita-il, pour avancer, il vaut mieux avoir les deux.

Il put presque sentir son froncement de sourcils. Elle ne comprenait pas la comparaison. Evidemment.

— Travailler avec un bon miroir, c’est un peu comme courir avec deux coeurs, tenta-t-il. On peut puiser dans les forces du deuxième si on faiblit. Et Martial… Martial était aussi mon ami.

Moebius s’interrompit, conscient d’avoir franchi une limite, et sentit une larme ruisseler vers son menton. Quel bel exemple d’Egy il faisait. Ridicule. Il s’assura qu’il se tenait toujours dans l’obscurité et garda le silence, enfermé dans son impression de vide empirée par la fatigue et la douleur.

Une grosse goutte heurta sa capuche avec un bruit mat.

— Rentrons, déclara-t-il en s’appuyant sur la cheminée pour se relever. Il se remet à pleuvoir.

Une sandale de Madeleine glissa sur la pierre humide et se rompit, manquant de la projeter au sol. Instinctivement il lui tendit une main, posant l’autre sur la cheminer pour en détourner de la chaleur à transformer en lumière. Mais son interlocutrice se renfrogna et s’accroupit précipitamment pour réparer la lanière de sa chaussure comme elle le put. Suite à quoi, elle se redressa sans un regard vers lui et se dirigea seule vers la terrasse.

Moebius roula des yeux pour lui-même et la suivit de près en s’arrangeant malgré tout pour que sa lueur éclaire aussi un peu devant elle.

— Merci, consentit-elle à demi-mot une fois à l’abri de la pluie sous l’auvent de la porte.

Il haussa les épaules et entama la descente. C’était une noble après tout, comme tous les autres elle avait cette curieuse capacité à être à la fois insupportablement pédante et naivement cocasse.

— Je suis navré pour votre lampe, se sentit-il obligé de dire. Avez-vous besoin que je vous la remplace ?

— Seulement si vous m’avez expressément surpris pour qu’elle tombe, gloussa-t-elle, toute trace de suffisance disparue de sa voix.

Moebius sortit de l’escalier, Madeleine sur les talons, et s’arrêta pour prendre congé.

— Je vous remercie de m’avoir écouté, commença-t-il en cherchant une façon polie de lui dire qu’il avait besoin qu’elle s’en aille pour aller passer la tapisserie.

— Nul besoin de me remercier. En toute honnêteté, je pense avoir parlé plus que vous.

— Dites-vous que j’avais peut-être besoin qu’on écoute mon silence.

Moebius fit un pas en arrière et attendit, en espérant qu’elle comprenne, ce qui ne fut évidemment pas le cas. Les lèvres pincées, elle avait l’air de réfléchir, l’éclairage du couloir derrière elle creusant les traits de son visage et lui donnant l’air fatigué. D’une main elle se frictionnait les doigts de l’autre.

— Puis-je me permettre un avis sur votre problème en retour ? Demanda-t-il, en partie mu par une vraie sollicitude, et en partie en se disant que si elle se sentait mieux, elle accepterait de partir.

— Je vous écoute.

— Je pense être particulièrement mal placé pour vous dire ce qui est lâche ou pas. Dans mon métier il vaut souvent mieux arriver par derrière…

— Mais ? Coupa-t-elle sans agressivité.

— Mais si vous partez vous évitez à votre proches d’avoir à vous protéger.

Madeleine eut l’air de méditer un moment sur ses paroles, et Moebius fit un autre petit pas en arrière.

— Allez-vous encore disparaître ? Dit-elle avec un petit sourire espiègle.

— Seulement si vous tentez encore de revenir discrètement.

 

Au réfectoire de la confrérie, les tables grouillaient d’apprentis par petits groupes, occupés à travailler en grignotant des biscuits. Les novices les plus jeunes couraient et riaient entre les tables. Moebius se faufila lestement vers un coin où il pourrait boire son cacao et prendre son petit-déjeuner loin des autres adultes, mais il n’avait même pas encore entamé ses haricots que maître Yvan s’assit près de lui avec sa propre tasse, sans lui laisser le temps de se lever pour le saluer correctement.

— Comment va votre blessure, maître ?

— Mieux, monsieur le doyen. Je dois passer à l’infirmerie tout à l’heure faire retirer les points.

Maître Yvan le regarda un instant, lui laissant une impression désagréable.

— Passez me voir après. On reçoit beaucoup de missions inhabituelles ces jours-ci. Bas du spectre. Vous pouvez m’être utile.

— Bien monsieur le doyen.

Moebius termina son petit-déjeuner sans entrain. Qu’est-ce que Yvan pouvait bien vouloir dire par « bas du spectre » ? Il avait tout sauf envie d’emmener un apprenti sur un mandat de grand mère sénile dans un village.

Il rangea un morceau de pain de mais dans sa poche avec la banane qu’il avait pris pour plus tard et se leva. En attendant l’heure de son rendez-vous à l’infirmerie, il allait ramener les livres à Achilles avant d’avoir encore trouvé un moyen d’en égarer un. En plus, avec un peu de recul, l’identité de Madeleine importait peu. Dans quelques jours il serait reparti en mission et il ne la croiserait plus que - au mieux - une ou deux fois par mois. Si elle voulait qu’il l’appelle Madeleine, ce serait son nom.

Il se rasa rapidement et se vêtit de chausses et d’une tunique claire pour éviter d’attirer les regards curieux ou inquiets dans les espaces communs du palais. Puis il changea d’avis, et enfila un grand poncho bleu qui lui servit à camoufler des dagues à sa ceinture.

Les livres dans les bras, il fit un détour par la costumerie. Il n’avait pas été au palais depuis longtemps, et ici, les goûts et les couleurs changeaient tout le temps. S’il ne voulait pas attirer non plus de regards de mépris ou de pitié, il valait mieux demander aux sachants leur avis. Il ressortit de la costumerie avec un bonnet de laine feutrée et une paire de bottes élimées.

Achilles triait des livres sur une desserte lorsqu’il poussa la porte.

— Ah ! Moebius ! Emile était incapable de me dire quel âge son Moebius avait, donc je n’étais pas sûr que c’était bien vous.

— Il ne reste plus beaucoup d’autres Moebius à ma connaissance… précisa-t-il en restant gauchement immobile pendant que Achilles le serrait dans ses bras.

— On m’a dit que vous aviez été blessé !

Moebius hocha les épaules. Ce ne serait ni sa première blessure, ni la dernière.

— Comment va Madeleine ?

— La retraite ne lui plaisait pas. Nous revoilà avec trois bébés à nouveau. Quentin, Silas, et Théo qui n’était même pas sevré quand vous l’avez ache...

Moebius posa lourdement ses livres un peu brutalement sur la desserte.

— Passerez-vous lui rendre visite ?

— Je ne sais pas combien de temps je reste au palais. Je ferai de mon mieux.

— Je lui dirai que je vous ai vu, dit Achilles en lui tapotant l’épaule. Ça lui fera plaisir… Oh…

Moebius se tourna pour regarder dans la même direction qu’Achilles, mais les petites fenêtres donnant sur la cour centrale ne lui montrèrent que des plantes.

— Filez, Mademoiselle arrive.

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ClementNobrad
Posté le 22/02/2023
Coucou,

Petit chapitre du matin pour moi aussi...
On sent le rapprochement entre Madeleine et Moebius se renforcer. Je trouve ça étonnant qu'il n'ait toujours démasqué sa véritable identité.

Dailleurs, quand Achilles parle d'une certaine Madeleine à la fin, je suis surpris que Moebius n'ait aucune réaction. Meme si ce nom est certainement courant, rien que son évocation dans ces circonstances devraient le faire frissonner :)
Détails mineurs : je trouve étonnant que tu aies introduits des aliments typiquement exotiques dans ton récit (bananes et guacamole). J'avoue qu'en première lecture, ça m'a un peu surpris car on s'imagine ce genre de récit plutôt dans un pays proche de chez nous à un temps où ces aliments n'étaient pas encore disponibles ^^

Au plaisir de lire la suite !

Ps : Ca serait marrant que la prochaine mission de Moebius soit d'escorter Diane en lieu sûr !
Camille Octavie
Posté le 22/02/2023
Bonjour !

En fait, et c'est peut être encore "maladroit" en écriture dans la mesure où le texte n'en est qu'à sa 1ere réécriture / corrections, mais sa vie se poursuit, il est en deuil, et oui, la lingère l'intrigue, mais plus ou moins inconsciemment, il met ça de côté. En théorie dès qu'il est soigné il repart à l'autre bout du royaume tuer des gens, et il y a peu de chance qu'il la recroise. Il n'a pas le droit de s'attacher, le poids des règles de la confrérie qui s'appliquent à lui dès l'enfance orientent sa façon de penser souvent sans même qu'il y fasse attention.

MAIS, je te rassure, il n'est pas plus idiot que la moyenne, il la "crame" bientôt.

Madeleine, c'est aussi le nom de sa nourrice (mention au chapitre 2), et c'est la femme de Achilles :) c'est une des raisons qui font tiquer Moebius quand la lingère se présente, mais ici Achilles parle de sa femme et pour Moebius il n'y a aucune ambiguïté :)

Pour l'univers, j'ai choisi de tout embarquer une idée à l'origine très médieval-fantastique (et donc "européen") dans un monde inspiré de la méso-amérique (aztek, mayas, incas, toltèques...). D'où le travail sur les décors, vêtements, et nourritures. Je conçois que en première lecture ce soit surprenant, mais j'espère que les lecteurs apprécieront au fil des chapitres.

PS: Je ne dirai rien huhuhu
Vincent Meriel
Posté le 03/02/2023
Bonjour !

J'ai trouvé Moebius plus sympathique dans ce chapitre ! Sauf quand il brise la lampe exprès... mais bon il a toujours eu un côté mesquin :P

Cette histoire de miroir est intéressante, du coup je me demande s'il doit en récupérer un nouveau pour repartir en mission où s'ils n'en ont pas toujours (et s'il y en a un nouveau cela doit-il être le jeune Émile ? Même si maintenant que j'y pense j'ai envie que ce soit Diane... bref c'est bien ^^)

J'aime bien les dialogues aussi, surtout entre Diane et Moebius et Moebius et Achille (qui en dit beaucoup en peu).

La scène au Moebius essaye de se débarrasser de Diane à beaucoup de potentiel et n'est pas mal, mais elle mériterait des phrases plus courtes, je pense. Afin d'accentuer un peu le côté comique. Par exemple :
"Moebius fit un pas en arrière et attendit, espérant qu’elle comprenne. Évidemment, ce ne fut pas le cas."

Je suis bien entendu surpris de voir arriver une deuxième Madeleine, je me demande ce que cela réserve ^^

J'ai aussi bien aimé la partie sur la costumerie (c'est logique qu'il y en ait une et du coup c'est cool), mais je pense que le paragraphe pourrait être fusionné avec celui d'avant. Deux paragraphes pour décrire les vêtements d'un personnage, c'est peut-être un peu long.

Je vais terminer sur un petit bout de style, comme je suis souvent embêtant sur les phrases courtes, il y en a un bon exemple au début :

"À force de travailler à l’est il avait fini par s’habituer aux printemps plus secs, et toutes ces averses lui filaient le bourdon." à mon avis, cela gagnerait à être coupé en deux : "À force de travailler à l’est il avait fini par s’habituer aux printemps plus secs. Toutes ces averses lui filaient le bourdon." (le lien logique est évident, je pense)

Je vais m'arrêter là, chouette partie en tout cas.

À bientôt.
Camille Octavie
Posté le 06/02/2023
Bonjour :) Je n'en finis pas de te remercier, mais merci encore pour ce commentaire :)
Je ne vendrai pas la mèche du "miroir" haha :) Mais je peux préciser, parce que ça ne spoile pas, que c'est "la norme" de bosser à deux, mais pas obligatoire.
Je suis vraiment contente que mes dialogues plaisent, je passe beaucoup de temps dessus ^^
Je note pour la costumerie, c'est vrai que même "à l'écriture" c'était pas passionnant XD
Mes phrases ne sont pas si longues que ça (en comparaison avec de "vrais" auteurs fantasy FR), mais surtout j'ai un soucis avec les "et", qu'il va falloir que je traite parce que ça rend certaines phrases longues vraiment lourdes en effet :)
Camille Octavie
Posté le 17/02/2023
Bonjour :) Si par "arrêter là" tu entends que tu décroches (ce qui est parfaitement accepté, sans rancune ;) ), pourrais-tu me faire un petit retour sur ce qui fait que tu n'accroche pas ? :)
Si tu décroches, tu n'es certainement pas le seul et c'est important pour moi de savoir si c'est dû à des choses sur lesquelles je peux travailler en réécriture :)
Vincent Meriel
Posté le 17/02/2023
Bonjour ! Je ne décroche, je suis même sur le point de lire la suite ^^
J'arrêtais juste mon commentaire beaucoup trop long :P
Si je voulais arrêter de lire, j'expliquerais pourquoi, c'est clair que c'est le plus important.
Vincent Meriel
Posté le 17/02/2023
Est si tu veux un point là-dessus, pour le moment j'aime bien les personnages et je suis curieux de leur évolution. J'aime bien aussi leur interactions et je voudrais en voir plus. Tout comme sur la situation politique.
Le seul risque que je vois (mais pour le moment ça va), c'est que reprendre les chapitres avec chaque personnages ralentit un peu l'histoire. Pour l'instant cela avance tout de même, tranquillement certes, donc ça va (même si quelques coupures pourraient aider). Je préviendrai si j'ai l'impression que cela traîne vraiment trop.
Camille Octavie
Posté le 17/02/2023
:D Merci pour ce retour, c'est très utile, et bonne lecture :)
Elly Rose
Posté le 07/12/2022
Bonsoir à toi,

Petit à petit on découvre de mieux en mieux le caractère de Mœbius! J'aime beaucoup sa façon d'être, fort et tendre à la fois. L'histoire du miroir me plaît beaucoup et j'espère un jour en découvrir plus sur sa relation avec Martial, comment ils fonctionnaient tous les deux, leurs missions etc.

J'attends avec impatience la deuxième partie pour avoir une vue d'ensemble sur tout le chapitre mais d'ores et déjà, je peux dire qu'il est à l'image du reste que j'ai pu lire jusqu'à présent, génial!
Camille Octavie
Posté le 07/12/2022
Merci pour ce message vraiment très motivant ! Je remonte mes manches et fait le plein d'huile de poignets, pour que la deuxième partie soit bientôt en ligne !
Je suis tellement contente que ce personnage plaise ! Il me demande beaucoup de boulot ahaha
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