Catherine finit par la retrouver dans les couloirs.
– Te voilà. Je te cherchais. Le duc m’a chargé de te faire visiter les lieux avant que tu ne commences à travailler.
Le visage de Clave se couvrit de soulagement, et elle suivit volontiers la rousse à travers les couloirs.
– J’espère que ça ne te dérange pas de faire ça…
– Ne t’en fais pas. Je suis obligée, de toute façon.
Le ton de la domestique s’était cependant légèrement adouci. Peut-être Clave allait-elle se faire une amie.
Catherine guida donc Clave à travers les différents endroits du manoir qui allaient lui être utiles : la cuisine, les laveries, les chambres des invités et les dortoirs des servants. Elle lui expliqua le rôle des domestiques et des servants. Clave comprit rapidement que la principale différence entre les deux était que les servants ne recevaient aucun salaire, contrairement aux domestiques. La jeune fille allait donc devoir travailler pour le duc, contre son gré, et sans rien gagner en échange.
Puis vint le lendemain, et avec lui, le premier jour de Clave en tant que servante du duc Arthur. Son appréhension ne voulait pas disparaître, et elle ne pouvait s’empêcher de jouer avec le tissu de son uniforme, le pliant et tirant dessus. Son stress prenait légèrement le dessus.
Catherine l’accompagna un temps, lui listant ses nombreuses tâches, lui rappelant encore les règles. Puis elle dut la quitter pour aller travailler de son côté, et ça y est, Clave était de nouveau seule. Elle tenta de se repérer dans le manoir grâce à la visite que la rousse lui avait faite, et déambula à droite et à gauche, pour accomplir ce qu'elle devait faire. Elle passa ainsi sa journée à courir dans les couloirs, à répondre aux besoins des invités d’Arthur. Elle demandait parfois aux autres servants si elle faisait la bonne chose, mais ils l'ignoraient et ne lui disaient rien. C'était à peine s’ils se parlaient entre eux, semblait-il. Clave était obligée de se débrouiller seule, sans Catherine.
Elle croisa le duc Arthur à quelques moments, mais comme celui de tous les autres, son regard passait au travers de la jeune fille. Il discutait sans arrêt avec ses invités, et ne semblait plus lui porter aucune attention. Elle voulait lui demander s’il savait plus de choses sur elle, qui l’aideraient peut-être à se rappeler certains souvenirs, mais elle ne parvenait pas à lui adresser la parole.
Quand elle eut fini sa journée, elle était essoufflée, épuisée, et elle n’avait qu’une seule envie, se jeter dans son lit, même si celui de son dortoir, comparé à celui d’avant, était assez inconfortable. La jeune fille sentait ses muscles protester à chacun de ses pas alors qu'elle se dirigeait vers les chambres des servants.
Elle se déshabilla à moitié, n'ayant même pas la force de se changer complètement, et s'étend sur sa couchette avec un soupir éreinté. La boule au ventre, l’esprit préoccupé, elle se demandait combien de temps cette situation allait durer.
Une ellipse, puis la description de la vie d'esclave de notre protagoniste.
Jusque là, elle le prend plutôt bien, ou en tous cas elle en à l'air. Mais sans aucun autre souvenir que cette vie là, difficile d'être révoltée j'imagine.
J'aime beaucoup l'apparition de Noah, qui me fait penser à celle d'un chat. Le détail sur ses yeux et ses cheveux m'ont donné cette impression, en plus de son arrivé soudaine.
Je me demande bien où ce coup de cœur de Clave pour lui va mener notre protagoniste.
Je suis ravie que tu continues à t'intéresser autant à mon histoire :)
Haha, c'est marrant que Noah te fasse penser à un chat, parce que j'ai le même sentiment. Pourtant, il les déteste.
Je trouve que l'ellipse arrive un peu vite, ça dissipe une partie du mystère en montrant le quotidien de Clave. J'aurai bien apprécié un chapitre ou deux de transition ou elle apprend à découvrir son quotidien et les punitions encourues.
La rencontre avec Noah pourrait être amenée un peu différemment, le truc de on se cogne risque d'énerver pas mal de lecteurs, vu que c'est devenu un peu cliché. Je suis sûr que tu peux avoir d'excellentes idées.
J'ai été gêné par certains passages du genre "ce simple contact faisait chavirer son cœur." C'est un peu rapide, ils ne se connaissent pas du tout. Simplement dire que le garçon lui fait de l'effet suffirait je pense. (la phrase de chute est très bien).
Sinon, c'est super intéressant qu'elle rencontre le fils du comte Arthur, ça nous apprendra peut-être un peu sur son père. Je suis aussi curieux de la relation entre le comte et son fils...
Quelques remarques :
"qu’elle n’avait pas le droit en" -> n'en avait pas le droit ?
"Cath et elle se voyait" -> voyaient
"il lui faisait un peu peur" -> tu peux enlever le "un peu" le comte est carrément effrayant.
Un plaisir,
A bientôt !
C'est vrai que c'est très rapide, je me suis un peu laissée aller sur ce coup-ci, mais je verrais ça bientôt.
Merci pour toutes tes remarques, à bientôt !
la fin est plutôt romantique! Mais la transition une semaine plus tard est un peu brutale a mon goût. J'ai trop envie d'en savoir plus sur le garçon (Fils du compte Arthur) (évidamment, sinon ça serait trop simple sinon)
à bientôt!
Je sais que la transition est rapide, mais je ferais surement un nouveau chapitre entre le précédant et celui là après ma relecture...
A bientôt !
Désolée que les chapitres t'ai semblé décousus mais si tu as des propositions à faire, je suis preneuse !
Et désolée aussi que leur rencontre te paraisse cliché... Mais ça ne se finira pas par une romance !
Bon du coup je te laisse lire la suite et n'hésite pas à me dire ce que tu en pense !
Je débute dans l'écriture donc j'ai encore besoin de conseils !
Au revoir !
Mise à part tout ca :
Premier paragraphe il y a deux "ici" un peu trop proche qui peuvent peut-être sonner bizarre à la langue.
Et pour ta remarque, je vais regarder ça de plus près, merci !
A bientôt !
Chouette chapitre, on rencontre une nouvelle personne qui, on l sent, va jouer un grand rôle dans ton roman,
Je trouve que le passage “Non, c’est pas possible… Je suis… tombée amoureuse de ce type !” est un peu direct : Après avoir dialogué quelques secondes avec quelqu'un, on ne tombe pas directement amoureux(euse) de la personne.
Peut-être serait-il mieux que tu dises : "Non, ce n'est pas possible... je... un type comme lui me fait de l'effet" ou quelque chose dans le genre.
Je te souhaite une très bonne continuation !
Pour ce qui est de ta remarque, je me le suis dit en me relisant, mais tu as raison, ça va un peu trop vite de ce côté là. Je vais essayer de voir comment je peux améliorer ça !
Merci d'avoir commenté !