Chapitre 65 : Hans

Par Zoju
Notes de l’auteur : Bonne lecture ! :-) Modifié le 23/11/2020

Lorsqu’Isis vient frapper à ma porte, plus d’une heure s’est écoulée. Je referme le livre que j’étais en train de lire avant de me dépêcher d’enfiler ma veste et de lui ouvrir. Elle m’attend sur le pas de la porte. Je ferme derrière moi.

- Merci, se contente-t-elle de me dire.

Cela parait naturel, mais je sens bien qu’elle se force. Cela ne doit pas l’arranger que je l’aie surprise lors de sa petite virée. Nous marchons en silence et arrivons rapidement devant sa chambre. Avant qu’elle ne s’éclipse, je la mets en garde.

- Plus jamais ça, Isis. La prochaine fois, je serai beaucoup moins compréhensif.

- Promis, lâche-t-elle avec un demi-sourire.

Elle me claque la porte au nez. Il est clair que ma présence n’est absolument pas souhaitée. J’observe la porte d’à côté, celle d’Elena. J’hésite à frapper. Après l’exécution, cela se voyait qu’elle n’allait pas bien. Je repense à Isis. En remarquant sa réaction tout à l’heure, cela ne fait aucun doute qu’elle a été choquée par les évènements. D’un côté qu’il ne le serait pas en temps normal. Je comprends qu’elle en veille à sa supérieure, mais elle ignore la situation dans laquelle celle-ci se trouve réellement. Je me décide à signaler ma présence à Elena. Je veux la voir. Je saurais bien assez vite si elle est là. La porte s’ouvre légèrement et son visage apparait dans l’embrasure. En me remarquant, elle disparait, mais laisse une ouverture. Je prends ça comme une invitation. Je pénètre dans la pièce. Seule sa lampe de chevet est allumée. Elle referme après mon passage.

- Comment te sens-tu ? demande-t-elle.

- Ça peut aller, et toi ?

Elle ne répond rien. Je me retourne. Elle fixe le sol immobile le regard perdu. Je comprends que cela ne va pas. J’ouvre les bras.

- Viens par ici.

L’instant d’après, elle se blottit contre moi.

- Je n’ai jamais voulu le tuer, déclare-t-elle, puis rajoute d’une voix plus chancelante. C’était lui ou Isis. Il ne m’a pas laissé le choix.

Je pose ma main sur ses cheveux et la glisse entre ses mèches brunes.

- Je sais.

Elle ne pleure pas, mais elle tremble légèrement. Je sens ses doigts s’agripper à ma veste. La connaissant la culpabilité doit la ronger. Je resserre mon étreinte tout en gardant le silence. Les paroles ne seraient que superflues. C’est finalement une douleur à la poitrine qui m’oblige à m’écarter. Ce n’est vraiment pas le moment. Une brève inquiétude traverse le visage d’Elena.

- Assieds-toi, propose-t-elle.

Je m’exécute aussitôt tout en me massant le thorax. Elle me demande si j’ai besoin de quelque chose, mais je refuse. Du temps, c’est le seul élément qu’il me faut. Pourtant, je me rends bien compte qu’il vient à manquer de plus en plus. Lorsque la douleur disparait, je reporte mon attention sur Elena qui n’a pas bougé. Je sais ce qu’elle attend, des explications. J’expire longuement avant de déclarer :

- Mon état semble s’être stabilisé quelque peu.

Ma compagne me fixe un instant puis s’installe à mes côtés. Elle pose une main sur mon crâne presque complètement chauve. Ce geste me parait lourd de sens. Je croise son regard.

- Je les ferai payer, annonce-t-elle d’un ton froid.

- Nous, me sentis-je obligé de corriger.  

Elle me sourit.

- En effet, nous les ferons payer.

Voyant que la douleur semble être passée, elle revient se blottir contre moi. Je referme mes bras sur elle. Ce n’est que dans ces moments-là que je me sens le mieux. Le silence s’éternise. Elena finit par lâcher :

- Que devons-nous faire, Hans ?

Ignorant quoi répondre, je me tais.

- Toi non plus tu ne sais pas ? me demande Elena, comprenant ma réaction ou peut-être est-ce une affirmation ?

Je secoue la tête de gauche à droite. C’est vrai, je n’en sais rien. Je sens que l’abattement n’est pas loin, voilà pourquoi je déclare comme pour me convaincre, nous convaincre :

- On trouvera.

- Tu sais Hans, la seule solution qui m’est venue à l’esprit, c’est tuer. Tuer Tellin, le maréchal et Assic, mais je me rends bien compte que c’est la dernière chose à faire. De plus, cette pensée me fait mal. À croire que je ne sais faire que ça.

Je soupire.

- Ne le sois pas. Nous avons pensé à la même chose, avoué-je. Ne nous leurrons pas ! Nous avons été conditionnés par cette base.

Elena ricane.

- De parfaits petits soldats.

Je me redresse pour me retrouver face à elle. Dès que l’on évoque cette base, elle nous sape le moral. Cela m’épuise. Je serre la main de ma partenaire.

- Elena, je ne veux pas parler de tout ça. Je vais te paraitre égoïste, mais ce soir je souhaite ne penser qu’à nous deux. Rien que toi et moi.

- Mais… »

- Ils attendront, la coupé-je.

Vincent représente mon seul espoir, mais je vais sans doute devoir patienter encore un moment avant de recevoir le résultat de ses recherches. Dans la situation actuelle, je ne sais rien faire. Je me lève du matelas, la main d’Elena toujours dans la mienne. Je remarque qu’elle a légèrement rougi.

- Viens, l’invité-je.

- Où ça ?

Je souris.

- Surprise. Mets ta veste et des vêtements chauds. Je voudrais te montrer quelque chose.

Elle s’exécute. L’inquiétude a laissé place à la curiosité. Si je peux ne serait-ce que lui offrir un instant de quiétude, j’en serais déjà très heureux. Nous sortons de sa chambre.

 

Nous faisons un crochet par la mienne pour récupérer d’autres vêtements. En sortant, Elena se positionne à mes côtés et nous nous remettons en route en silence. Je souris intérieurement. Rien que le fait de pouvoir marcher côte à côte dans la base me semble une victoire. De toute façon, ils savent alors autant cesser cette comédie grotesque. Je me dirige vers la salle d’entrainement. Quand je suis à l’intérieur, je me rends à l’extrémité de la salle. J’ouvre une porte avec mon trousseau de clés que j’utilise pendant mes tours de garde. Celle-ci donne accès à une petite pièce où se trouve une échelle qui nous permet de gagner un étage supérieur. Elena me fixe perplexe tandis que je lui demande de monter.

- Je t’explique tout de suite, assuré-je.

- Tu as intérêt, me lance-t-elle avant de grimper.

Pendant que je referme derrière nous, je l’entends jurer. Inquiet, je la rejoins rapidement. Je me rappelle trop tard que j’avais oublié de la prévenir que le plafond est assez bas. Elle me jeter un regard noir lorsqu’elle m’aperçoit m’abaisser. Avant qu’elle ne rajoute quoi que ce soit, je déverrouille la trappe au-dessus de nous. Le ciel de la nuit apparait. L’irritation disparait instantanément des traits de ma compagne pour laisser place à une sorte de fascination.

- Avant, il y avait une autre échelle, mais elle a été enlevée, la renseigné-je. Quand tu montes sur la passerelle, reste discrète.

Je lui propose mon aide, mais elle le refuse. Sans difficulté, elle atteint le niveau supérieur. J’attrape deux couvertures pliées puis grimpe à mon tour. Je trouve Elena accroupie tentant de jeter un coup d’œil par-dessus le muret. Me remarquant, elle se rapproche.

- Où est-on ? demande-t-elle sans cacher sa curiosité.

- Nous sommes sur l’ancienne tour de garde centrale. Lorsque je suis arrivée ici, elle était encore employée, mais depuis que l’on a rajouté les tours Est et Ouest il y a cinq ans, elles ont perdu toutes utilités. Toutefois, j’ai pour mission de vérifier de temps à autre s’il n’y a rien de suspect.   

- J’ignorais qu’elle existait encore, s’étonne Elena.

- Peu de personnes sont au courant. De plus, il est difficile de distinguer cette tour de l’extérieur.

Ma partenaire inspecte les lieux avec un intérêt non feint.

- Pourquoi m’avoir amené ici ? demande-t-elle.

- Pour oublier. Comme je te l’ai dit, je veux passer du temps avec toi. Oublier pendant une heure ou deux nos problèmes.

Un voile de tristesse apparait sur le visage de ma compagne.

- Je n’y suis jamais arrivée.

- C’est simple pourtant.

Je m’assis dans un coin une couverture sur les épaules et l’autre ouverte devant moi.

- Viens, l’invité-je.

Après un bref regarde sur la trappe comme si elle craignait que quelqu’un surgisse, elle s’installe contre moi. Je l’enveloppe de mes bras. Le relâchement dans ses épaules me prouve qu’elle se détend enfin. Je lève la tête pour admirer le ciel dégagé. Quelle nuit magnifique !

- C’est beau, murmure Elena comme pour confirmer ma pensée.

- N’est-ce pas ?

Elle glisse un peu pour pouvoir mieux observer le ciel étoilé.

- Cela fait un moment que je n’avais pas pris le temps de le faire. Avec Luna dès que la météo le permettait, on s’installait dans le jardin pour contempler les étoiles.

C’est la première fois qu’elle mentionne avec moi ses souvenirs avec sa sœur. Quand j’y pense depuis sa disparition, plus personne ne l’évoque. À croire qu’elle n’a jamais existé. Même Nikolaï qui l’aimait ne parle plus d’elle. Elena continue :

- Luna m’avait avoué que quand elle était plus petite, elle imaginait être la fille de la lune et que celle-ci pour lui rappeler ses origines lui avait donné son nom.

Je ne peux m’empêcher de déclarer amusé :

- J’ignorais que ta sœur était à ce point originale.

Après un silence Elena lâche d’une voix où pointe le regret :

- C’est dans cette base qu’elle n’était pas elle-même. Lorsque je l’ai retrouvée après mon enrôlement, elle avait changé. Plus distante, moins joyeuse, on dirait qu’elle avait oublié pourquoi on souriait. Je pense que ton frère lui a réappris ou bien elle faisait semblant face à nous.

Après une hésitation, je m’enquiers :

- On n’en a plus parlé, mais comment vas-tu depuis… »

J’ai du mal à finir. Elena complète pour moi de manière détachée :

- Sa disparition ? Un peu vide.

Elle ferme les yeux puis les rouvre quelques instants après.

- Dis Hans.

- Quoi donc ?

Je m’attends à ce qu’elle me parle de sa sœur, mais sa requête m’étonne.

- J’ai un peu honte de te demander ça, mais où est la Grande Ourse ?

J’ai compris, elle ne veut plus évoquer Luna en tout cas pour le moment. Je respecterais sa décision. Je sors un bras de la chaleur de la couverture et désigne le ciel.

- Tu vois les étoiles qui semblent former une casserole.

Elle opine.

- C’est elle, déclaré-je.

- Cela ne ressemble pas à un ours, lâche Elena presque déçue. Pourquoi l’appeler comme ça ?

Je hausse les épaules.

- Aucune idée.

- Invente.  

Je baisse les yeux pour croiser ceux de ma partenaire. J’ai du mal comprendre.

- Je te demande pardon.

- Invente une réponse, insiste-t-elle.

- Je n’ai aucune imagination, avoué-je.

Elle se tourne pour me faire face. Son regard brille d’espièglerie.

- Fais-le !

Je m’apprête à sortir une nouvelle excuse bidon, mais Elena m’en empêche. Elle attrape le col de ma veste puis m’attire vers elle. Elle m’embrasse puis s’éloigne aussi vite. Elle sourit toujours autant, ce qui est plutôt rare venant d’elle.

- Je t’écoute, m’annonce-t-elle.

Pourtant à ce moment-là, la seule chose que je désire c’est elle, mais impossible de lui avouer. D’une voix mal assurée, je commence mon histoire. Une histoire complètement bateau avec un ours qui veut aller sur la lune. Lorsque j’ai terminé, Elena me fixe hilare.

- C’est nul, déclare-t-elle en tentant de réprimer un fou rire.

Je plaque ma main sur sa bouche pour contenir un rire que je crains trop fort, mais je ne vaux pas mieux. Elle se dégage et me claque un baiser rapide sur la joue.

- Je t’adore Hans, merci pour tout.

Elle semble sur le point de s’éloigner à nouveau. Je place mes mains des deux côtés de son visage et l’attire vers moi. Cette fois-ci, elle ne m’échappera pas. Je l’embrasse avec tendresse. Les mots sortent tout seuls.

- Je te veux, murmuré-je.

Sa réaction ne se fait pas attendre.

- Moi aussi.

 

Je referme la porte de la chambre d’Elena derrière moi. Ma partenaire s’est déjà dirigée dans un coin de la pièce pour allumer sa lampe de chevet. Je m’avance à mon tour sans la quitter des yeux, les battements de mon cœur s’accélérant un peu plus à chaque pas. Au centre du lieu, je ne bouge plus.

- Es-tu certaine ? demandé-je.

Ma voix montant dans les graves sonne étrangement à mes oreilles. Pour toute réponse, Elena se rapproche. Il me suffirait de tendre les bras pour la saisir, pourtant ceux-ci restent immobiles le long de mon corps. Elle s’arrête à quelques centimètres de moi. Ses doigts descendent sur ma joue pour caresser mes lèvres. Se mettant sur la pointe des pieds, les siennes s’y déposent dessus avec douceur. Je me penche en avant et cale ma main derrière sa nuque pour y apposer une légère pression, rendant ainsi notre baiser plus intime. Ses bras se faufilant autour de mon cou me rapprochent un peu plus d’elle. D’un geste, je dénoue ses cheveux qui tombent en cascade sur ses épaules et y emmêle les doigts dedans. Nos respirations deviennent irrégulières alors que nous nous découvrons à peine. Je quitte un instant sa bouche pour la contempler. Je croise son regard qui brille d’un éclat fiévreux et me demande si le mien est aussi intense. Ma partenaire m’attire vers elle, scellant à nouveau nos lèvres l’une contre l’autre dans une étreinte avide. Se rend-elle compte du désir qu’elle éveille en moi ? La sentir, la toucher, l’aimer, j’en veux plus ! Pourtant, j’attends qu’elle me donne son accord pour aller plus loin. Ses paumes se posent sur mon torse. D’abord hésitants, ses doigts finissent par déboutonner la veste de mon uniforme. Je ne tarde pas à l’imiter. Cependant, à peine ai-je entamé sa chemise qu’Elena recule brusquement, mettant fin à notre union. Surpris par ce revirement, je l’observe porter une main tremblante à sa poitrine. Mon cœur se serre en remarquant l’expression de détresse qui apparait sur son visage. Prudemment, je me rapproche.

- Elena ?

- Pardon, Hans, dit-elle dans un souffle.

Mes doigts enveloppent les siens.

- Parle-moi.

Elle rompt le contact entre nous et son attention se pose sur la lampe allumée.

- Mon corps, m’avoue-t-elle. Il me fait honte.

Elle se tait avant de poursuivre :

- Il me dégoûte. Il est répugnant.

Ses yeux se ferment et elle secoue la tête.

- J’ai beau le vouloir, je ne peux pas.

- Elena, l’appelé-je.

Les secondes s’écoulent avant qu’elle ne relève son menton.

- Désolé, Hans.

Sans la toucher cette fois-ci, je tente une nouvelle approche.

- Et si tu m’expliquais ?

Sa bouche grimace, mais elle ne répond rien. Son regard croise le mien comme pour me jauger, puis sans un mot elle ouvre un à un les boutons de sa chemise avant de la faire tomber au sol. Choqué, j’observe ce corps meurtri, strié de cicatrices. L’attention de ma partenaire est rivée sur moi dans l’attente d’une intervention de ma part. Pourtant, j’ignore quoi dire et me contente de parcourir des yeux cette peau qui a tant souffert. J’avais déjà entraperçu ses blessures sur ses bras, mais je ne m’attendais pas à ce que ce soit de cette ampleur-là. Face à mon absence de réactions, Elena s’abaisse pour empoigner sa chemise. Cette action, ainsi que les tremblements qu’elle tente de réprimer prouvent la déception qui l’envahit. Je sors de ma torpeur et stoppe son geste pour l’empêcher de la remettre.

- Tu n’as pas à te cacher, dis-je.

Un mince espoir semble poindre en elle. J’effleure son bras.

- Que tu le veuilles ou non, cela fait parti de toi.

Ma partenaire est prise d’un frisson.

- Tu trembles, murmuré-je.

Délicatement, je la serre contre moi. Elle se laisse faire. Sa peau est brulante sous mes doigts.

- Est-ce que je te révulse ? me demande-t-elle d’une petite voix.

Je m’écarte légèrement.

- Pourquoi serait-ce le cas ?

- Parce que je suis faible, me répond-elle. 

- Quel rapport ?

- Si pour vous, soldats, vos blessures de guerre sont des fiertés, pour moi cela prouve surtout que je n’étais pas assez forte.

Malgré la situation tendue, j’éclate de rire, avant de l’embrasser. Elle m’observe plus incertaine que jamais.

- Tu ne changeras jamais, Elena ! m’exclamé-je.

Mon hilarité disparait aussi sec qu’elle était apparue et c’est avec sérieux que je poursuis : 

- Tu dis que tu es faible, que tes cicatrices représentent une honte pour toi, je ne suis pas d’accord, mais alors pas du tout avec toi. Évidemment, ce n’est pas simple, mais n’oublie jamais, Elena. Tu es quelqu’un de fort, affirmé-je, puis complète. Même si avoir des faiblesses c’est aussi ça être un humain.

Un sourire sans joie s’étire sur ses lèvres.

- Tu peux parler.

J’émets un rire bref, alors que ma main glisse le long de sa joue.

- Peu importe que tu en sois persuadée, murmuré-je. Mais je compte bien te prouver que ça… »

Je désigne les traits blancs qui serpentent sa peau.

- Ne te résume pas.

C’est au tour de ma compagne d’étouffer un rire.

- C’est tout toi, ça. Lorsque je t’entends, j’ai l’impression de m’inquiéter pour rien.

- C’est parce que je suis parfait, lâché-je.

Cette fois-ci, Elena ne se retient plus et s’esclaffe pour de bon. Elle me tire vers le bas.

- Merci, Hans, me murmure-t-elle au creux de l’oreille.

Sa main glisse sur mon torse, s’interrompant sur ma peau accessible entre les fentes de ma chemise. Ses doigts agrippent le premier bouton.

- Et si nous reprenons, là où nous nous étions arrêtés ? s’enquit-elle.

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annececile
Posté le 12/06/2020
Un chapitre qui permet de souffler un peu! C'est tout simple et ca coule de source, vraiment tres bien mene.

Petits details : "...vient frapper à ma porte, plus d’une heure s’était écoulée." pour la concordance des temps, je crois que c'est plutot "une heure s'est ecoulee".

"...ma présence n’était absolument pas souhaitée." meme chose, "n'est"

"Après l’exécution, cela se voyait qu’elle n’allait pas bien." Il a raison, mais quel genre de monstre serait bien apres une telle action? "Evidemment, elle n'allait pas bien" ou qqchose comme ca, peut-etre?

Je me suis demande pourquoi Hans ne partageait pas avec Elena ce que Vincent lui avait dit? Il veut peut-etre la proteger de possibles deceptions si Vincent ne trouve rien?
Bon courage pour la suite!
Zoju
Posté le 12/06/2020
Je suis contente que ce chapitre te plaise, car c'est un chapitre que j'aime beaucoup. Je voulais leur permettre d'avoir un moment rien que pour eux. Concernant Hans, s'il ne dit rien à Elena c'est pour plusieurs raisons dont celle que tu as mis en avant. Hans est quelqu'un de très protecteur. Toutefois, il y en a une autre, mais je te laisse la découvrir dans les prochains chapitres. Pour les phrases, je vais corriger ça. Merci pour ton avis ! :-)
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