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Un ciel astré, superbe, s’étirait à l’infini au-dessus de sa tête. Il ne tenait plus qu’une seule main, qu’il serrait de toutes ses forces. Il gardait les yeux fixés sur les étoiles. Il savait que dès qu’il le lâcherait, dès qu’il tournerait la tête, ce serait fini. Ils seraient…
Le son bien connu de l’égrenage de croquettes le réveilla d’un coup. Son regard demeura posé sur le plafond le temps qu’il reprenne pied dans la réalité. Sa gorge était nouée de chagrin. Il lutta contre les larmes en listant des détails concrets.
La lumière était pâle, derrière le quadrillage ombré de l’échafaudage : il était tôt. Sa vessie le tiraillait. Gros poussa un miaulement. Gros avait eu ses croquettes. Quelqu’un l’avait nourri.
Ce devait être Fatou.
Il se redressa et vit, en effet, la fillette plantée au milieu d’un champs de croquettes. Sofiane les rangeait en hauteur pour que Gros ne les trouve pas, et la petite avait dû se hisser sur un tabouret. Le paquet mal ouvert s’était à moitié répandu au sol.
Précieux, Gros ne mangeait que celles dans sa gamelle.
— Pardon, dit-elle d’une petite voix.
— Pas grave, assura-t-il.
Ce fut en la voyant se détendre qu’il réalisa à quel point elle avait été nerveuse. Il repoussa son rêve et sa tristesse pour s’armer d’un sourire qu’il souhaita rassurant.
— Tu as faim ? J’ai de la brioche. Peut-être même du lait.
— Je vais nettoyer.
Il fit un geste de la main.
— T’occupes. Je vais aux toilettes et…
— J’ai fait l’erreur, le coupa-t-elle fermement. Je vais nettoyer.
Elle avait un agréable accent. Sofiane abdiqua, craignant de la braquer bêtement.
— Y a une balayette sous l’évier, indiqua-t-il avant de rallier la salle de bain.
Quand il revint, elle avait même commencé à faire du café. Il l’aida à préparer le petit-déjeuner, puis ils s’attablèrent chacun d’un côté du comptoir, s’observant à travers les volutes de leurs boissons chaudes.
Et maintenant ? se demanda Sofiane. Il devait lui demander si elle avait de la famille en France, ce qui s’était passé, si elle savait pourquoi on l’avait capturé, si…
— Est-ce qu’on se connaît ? s’entendit-il dire.
Et d’une façon étrange, ça semblait la question la plus importante en cet instant. Fatou hocha la tête.
— D’où ? s’enquit-il.
— Je ne sais pas. Mais je te connais.
— Tu es déjà venue dans cette ville ?
— Non.
Elle s’exprimait d’un ton posé, presque distant. C’était une petite fille, oui, mais battue par les évènements, voire même d’autres choses.
— Tu connais quelqu’un qu’on pourrait contacter ? Que tu connaîtrais ?
— Je ne connais personne.
Il fit tourner sa tasse dans ses mains. Il hésita, mais demanda finalement :
— Pourquoi tu étais dans cet avion ?
« Dans cette caisse. »
Fatou se rembrunit, soudain très jeune et malheureuse.
— Parce que j’ai le Diable en moi, répondit-elle.
Sur ces mots, elle baissa le nez dans son café au lait et mangea de la brioche sans plus rien dire, ni croiser ses yeux. Sofiane la laissa à son silence, cherchant la meilleure solution de son côté.
Il ne voulait pas qu’ils soient séparés, mais il ne pouvait pas la garder comme ça indéfiniment. Il décida de contacter Leïla. Même si elle le détestait, elle réagirait en professionnelle. Il fit les cents pas en tapant son message, reformulant, effaçant, essayant d’être cryptique. Finalement, il en eut marre et envoya :
« J’ai vécu la plus étrange des soirées et j’aimerais vraiment vraiment qu’on en cause. Y aurait pas des histoires de trafic d’enfants en ce moment ? Dis-moi si t’as un moment aujourd’hui. Et même si t’en as pas. C’est un peu urgent. »
Il le relut et constata que question langage crypté, il aurait fait un agent secret bien minable.
Leïla ne lui répondit pas de toute l’heure qui suivit. Elle avait vu son message, cela dit, et Sofiane ne pouvait pas totalement se rassurer en se répétant « elle est prise par son boulot, elle te parlera quand elle aura cinq minutes. »
Il s’occupa en faisant le ménage, parce que le silence de Fatou l’oppressait et qu’il avait besoin d’agir, même de façon aussi futile. La fillette resta tout ce temps sur le canapé, Gros installé sur ses genoux. Sofiane essaya de relancer la discussion, faisant remarquer que Gros n’était pas social pour un sou et qu’elle devait avoir un truc avec les chats pour qu’il se laisse câliner comme ça ; mais Fatou se contenta d’un léger sourire avant de se replonger dans ses pensées.
Après l’aspirateur, il envoya un nouveau message à Leïla (« oublie ton ressentiment deux minutes stp c’est vraiment important ! Je me suis pris une balle hier soir. ») et s’empara de la serpillière.
Elle l’appela.
— Comment ça une balle ?
Un élan de nostalgie s’empara de lui, qu’il associa bizarrement à son rêve. Il lui semblait n’avoir pas entendu ce timbre autoritaire et légèrement rauque depuis cent ans.
— Sofiane ?
— Oui, je suis là, dit-il en captant le regard suspicieux de Fatou. Ça va être compliqué par téléphone, on peut se voir ?
Dans le silence qui suivit, il entendit la rumeur du poste de police, la stridulation de téléphones.
— On a retrouvé un fourgon criblé de balles en périphérie de la ville.
— Pas au téléphone, plaida-t-il.
Il put presque l’entendre retenir son souffle.
— Je viens dès que possible, chuchota-t-elle. Mais...
La fin de sa phrase se noya dans des coups frappés à la porte. Sofiane se crispa. Beaucoup trop de personnes venait toquer en ce moment. Quelque part au fond de son crâne, une alarme s’alluma.
— Attends une minute, chuchota-t-il à son amie. Reste en ligne, okay ? Promis ?
Il posa le téléphone sans attendre sa réponse. Il voulut faire signe à Fatou de se taire, mais elle disparaissait déjà dans la chambre. Elle l’observa de derrière le chambranle, son regard de charbon plein d’alerte.
Il resserra sa prise sur la serpillière et s’approcha du battant.
— C’est pour quoi ?
En guise de réponse, la porte s’ouvrit dans un choc retentissant.
Il compta trois personnes avant que celle de tête n’essaye d’abattre une matraque sur lui. Il tomba pour esquiver et fila un coup d’estoc avec le manche de la serpillière, qui s’enfonça dans la gorge.
Il n’y avait guère que là qu’on pouvait les frapper. Gilet pare-balle, casque, épaisse visière, coudières et genouillères.
Sofiane accusa un coup dans les côtes avant de rouler pour se relever. Là, il se prit une matraque sur la pommette, qui l’étourdit légèrement. Il frappa avec sa serpillière, à l’aveuglette, mais on la lui arracha.
Il se rendit compte qu’il criait. Son téléphone se fit écraser.
— Où est la fille ? demanda une femme.
— Dans ton…
La crosse d’un pistolet s’abattit sur son nez puis, aussitôt, la gueule de l’arme se planta devant son œil.
Ses os résistaient. Mais l’œil ?
Il s’empara du canon et le baissa contre son torse au moment où le coup partait. Il sentit la balle presser sur sa peau, une brève chaleur, et envoya son pied dans le bide du type. Sa chaussette rencontra le gilet pare-balle, le mec saisit sa cheville et tira brutalement. Sofiane tomba sur l’arrière du crâne.
Ce choc-là fit éclore des fleurs noires devant sa vision. Il contempla la gueule d’un flingue à nouveau, quand un hurlement sauvage stoppa le temps.
Fatou se rua sur le premier assaillant, qu’elle renversa au sol, attrapa le poignet d’un autre qu’elle tordit d’un geste sec. Sofiane entendit l’os craquer. Son cœur battait si fort dans sa gorge qu’il allait crever sa trachée.
Il se remit debout. Fatou se jetait sur la dernière personne, accusa un coup en grognant, avant d’arracher le casque et de mordre son visage. La vision du sang réveilla Sofiane.
— Arrête !
Leurs yeux se croisèrent durant une seconde irréelle, puis le temps reprit sa course effrénée. Fatou bondit au sol pour se raccrocher à Sofiane, qui courut vers la porte avant de se figer sur le seuil. Ça criait dans les escaliers. Ça criait « récupérez la fille ». Il rentra, ferma inutilement le battant, et refit face à leurs trois attaquants.
Deux s’étaient relevés, pâles de douleur, mais le dernier brûlait de détermination. La même lueur folle dansait dans leurs yeux.
— La fenêtre, souffla-t-il à Fatou.
Elle lui serrait si fort la main que ses phalanges protestaient. L’homme pointa son arme, Sofiane la poussa et se jeta sur lui. Le premier coup de feu lui heurta le cœur, le suivant la gorge. Sofiane le renversa au sol, distingua Fatou figée sur le rebord de fenêtre. Elle hésitait à le rejoindre.
— Descends l’échafaudage ! ordonna-t-il.
La femme au poignet brisé s’approcha d’elle. Fatou lui envoya son poing dans l’estomac, la faisant gronder de souffrance. Le troisième hésitait, perdu.
— Barre-toi, Fatou !
— Mais Captain Gros Bidou !
Sa voix s’était faite horrifiée, brutalement enfantine, désespérée.
— Je m’en charge, déclara Sofiane en se redressant après un coup sur la trachée de son opposant.
Il attrapa un tabouret qu’il asséna de toutes ses forces contre le troisième assaillant. Il avait peut-être gagné cinq secondes. Il bondit dans sa chambre. Gros s’était ramassé dans un coin en crachant, le poil si hérissé qu’il en avait triplé de volume. Sofiane le cueillit dans ses bras, ignorant ses ruades et ses griffures, et fonça vers la fenêtre ouverte. Fatou était retournée se battre. Les trois gisaient au sol désormais, mais de nouvelles personnes se ruèrent dans l’appartement.
Fatou et Sofiane avancèrent le plus vite possible sur l’échafaudage. Il descendait laborieusement, son chat se démenant dans son étreinte. En bas les voitures klaxonnaient, les gens poussaient des exclamations.
Leurs poursuivants firent grincer la structure en montant dessus. Sofiane et Fatou se dépêchèrent, mais il restait encore de nombreux étages et la distance entre eux s‘amenuisait.
La solution lui apparut dans un éclair, comme ce jour-là. Cette fois-ci, s’il se ratait, il perdrait une gamine et son chat adoré.
— Donnez-nous la fille ! clama quelqu’un, très très proche d’eux.
Sofiane fourra Gros dans les bras de Fatou, qu’il étreignit étroitement.
— Fais-moi confiance, ne put-il s’empêcher de glisser.
— Oui.
Sa réponse ne souffrait d’aucune hésitation. Sofiane resserra sa prise, sur Fatou et Gros, soudain immobile ; il tourna le dos au vide et se laissa tomber en arrière.
Il se sentit fendre le vent comme une pierre. Le sifflement dans ses oreilles le pénétra de part en part. Il ne pensait plus à rien d’autre qu’à ceux qu’il tenait contre lui. Il s’imagina les envelopper totalement, les protéger entièrement du choc, les préserver même du froid qui lui brûlait la peau.
Le bitume l’accueillit comme un matelas trop dur, des exclamations horrifiées remplacèrent le sifflement du vent. Une sirène de police hurla, un crissement de pneus.
— Sofiane !
Il cilla et Leïla se tenait au-dessus de lui, aidant Fatou à se remettre sur ses pieds. Fatou allait bien, Gros miaulait à n’en plus pouvoir.
— Grouille ! cria son amie et le tirant par le bras.
Elle fit monter enfant et chat à l’arrière de son véhicule, poussa Sofiane à l’avant et se remit derrière le volant en écrasant l’accélérateur.
Les scènes d'action marchent bien dans l'ensemble. Dans le détail, j'ai eu quelques moments de flou où je ne savais plus trop qui était placé où : par exemple dans le chapitre du fourgon y a un moment où Sofiane s'assoit siège conducteur, se prend un coup de feu, et ensuite un soldat crie un truc mais je ne sais pas à qui et où il est, je me suis un peu emmêlé les pinceaux. Dans ce chapitre-ci c'est plus la transition entre ces deux paragraphes qui m'a perturbée :
"Sofiane le cueillit dans ses bras, ignorant ses ruades et ses griffures, et fonça vers la fenêtre ouverte. Fatou était retournée se battre. Les trois gisaient au sol désormais, mais de nouvelles personnes se ruèrent dans l’appartement.
Fatou et Sofiane avancèrent le plus vite possible sur l’échafaudage. Il descendait laborieusement, son chat se démenant dans son étreinte."
Voilà, mais ce sont des petites touches. L'ensemble, j'aime beaucoup <3 L'idée du personnage invulnérable qui essaye d'en faire quelque chose, mais galère, qui se pose un peu des questions, mais pas tout le temps non plus parce qu'après tout c'est comme ça, c'est vraiment très cool !
J'ai mis longtemps à répondre, alors que j'avais lu tout de suite. Désolée ♥
Merci pour ton retour plein d'amour ! Et pour cette remarque, je reprendrai le passage. Les scènes d'actions peuvent être fun à écrire, mais j'ai eu le sentiment de toujours retomber sur les mêmes mots de vocabulaire et c'était frustrant xD
Je vais donc être obligée de me remettre à écrire des textes avec des poursuite et des combats pour prendre l'habitude. Rahlala !
Bisous et à bientôt, alors ! Merci de ta lecture !
{*} Je galère un tout petit peu avec le niveau de confiance que Fatou éprouve envers Sofiane. Je comprends qu'il a été gentil, et qu'ils sont connectés d'une certaine façon, mais elle est au lendemain d'un traumatisme important, qui devrait encore imprégner son corps de méfiance, je me dis.
Imprégner son corps de méfiance, la formulation est belle et je suis d'accord. Je vais essayer d'arranger ça
On se doutait bien que la fille avait elle-même un superpouvoir, c'est bien de l'explorer aussi rapidement sans tourner autour du pot. Et puis c'est une gamine qui met des méchants à terre à la seule force de ses petits poings, ça aussi c'est jouissif !
L'interaction entre Sofiane et Fatou en début de chapitre est très chouette.. J'aime beaucoup la complicité (encore un peu sauvage) qu'il y a entre eux, et cette question "on se connait ?". Et puis GROS ! GROS ! J'aime Gros. Voilà.
Je me suis demandé si ça vaudrait pas la peine de qualifier l'accent de Fatou. Pas forcément en détail, mais par exemple je suis curieuse de savoir si c'est un accent que Sofiane reconnaît (et dans ce cas-là c'est peut-être un accent africain, même si ça reste très large - vu qu'il y avait l'évocation de l'Afrique comme provenance du "colis"). Ou bien un accent qu'il ne connait pas du tout, et dans ce cas on est "hors géographie connue". Bref. C'était le point pinaillage du jour !
"voire même d’autres choses" -> voire ou même, mais les deux ensemble relève du pléonasme (même si c'est beaucoup usité)
"Deux s’étaient relevés" -> j'aurais précisé "deux d'entre eux"
Je dois avouer qu'elle a eu une super force parce que c'est cette image de gamine qui boxe des adultes qui m'a plu xD
Fatou vient du Burkina Faso, je le dis à un moment. Et je t'avoue que des accents africains j'en ai entendu sans pouvoir être plus spécifique :/ J'ai failli dire "accent africain", mais justement c'est tellement large, que je ne sais pas si c'est terrible.
Très intéressant pinaillage !
Bisous ♥
Oh lalalalala... étant moi-même en phase tranquillou post-petit déj, j'étais bien dans l'ambiance, et puis le dérapage ! J'aime bien les petites touches d'humour qu'apportent les tentatives de Sofiane de se faire comprendre d'une amie qu'il a manifestement négligée voir mal traitée.
Je m'interroge sur les assaillants. Leur description me fait penser à un genre d'unité spéciale de la police. Si c'est bien le cas : Leïla n'est peut-être pas au courant de cette opération (les hiérarchies dans la police, hein..) mais je trouve étrange que Sofiane ne se pose aucune question sur le soutien de Leïla, car a priori elle pourrait faire passer ses ordres avant lui, surtout s'il a merdé auparavant.
En tout cas, je trouve que c'est un fort chouette chapitre, avec un dynamisme réussi et des ambiances plus que contrastées qui s'articulent superbement !
Plein de bisous !
Merci beaucoup Tac, en plus de t'avaler tous ces chapitres, j'ai droit à de jolis compliments ♥
Dans la tête de Sofiane (et dans la mienne, je dois l'avouer) il est impensable que son amie lui fasse ce genre de coup tordu. Si elle vient l'aider elle vient l'aider, point. Ils ont une relation assez forte, même si elle a été interrompue, pour qu'il ne doute pas d'elle.
Bisous too !
Pour contrebalancer, tu mets de la légèreté au début, avec les croquettes éparpillées et le chat qui ne mange que celles de sa gamelle (trop drôle), et même dans la scène de bataille, avec le combat à la serpillière.
Chapitre très réussi, donc, y a plus qu'à aller voir la suite...
Alors je n’ai pas grand chose non plus à dire sur le chapitre précédent (c’est un chapitre transitionnel, plutôt cosy, il pose bien les personnage).
Il y a une seule chose qui m’a gênée, c’est la qualification de « belle » quand tu décris Fatou. Je trouve ça bizarre de se dire en premier quand on trouve une petite fille dans une caisse « elle est belle ». Donc mon cerveau ça a fait directement ce lien >>>>>> pédophile.
Je pense que ce n’était pas l’effet escompté XD. Pourquoi ne pas rester uniquement sur la description ?
Sinon, ce chapitre est très cool, il bouge bien et on commence à se poser d’autres questions sur Fatou qui a l’air habitué au conflit (et se bat un peu trop bien pour son âge ?).
Je me demandais vraiment si son ancienne amie n’était pas une « traitre » qui répétait tout à la poilice, mais en fait elle lui faisait juste vraiment la gueule. Je suppose que j’en saurait plus bientôt.
J’annonce que je vais sans doute passer à trois chapitres lus sur la suite XD.
Des poutoux
Ah oui... non... si je peux éviter le côté pédophile ce serait bien XD
La petite que j'avais en mémoire pour le physique de Fatou est ce genre d'enfant que je trouve beau. C'est purement esthétique : la finesse des traits, la forme du visage entièrement révélé par les cheveux ras, la couleur de la peau...
Mais si ça fait bizarre, je l'enlèverai purement et simplement !
Ahaha non ils se faisaient la gueule. Enfin... pas exactement, mais ils ne se parlaient juste plus.
Des poutoux !
Je viens me régaliser à les lire, c'est tellement chouette de retrouver Sofiane. Je suis complètement tombée sous le charme de Fatou ♥ son côté "j'ai fait une erreur, je la répare" m'a fait fondre à jamais. Elle forme avec Sofiane et Gros un trio qui marche du feu de zeus.
J'aime la façon dont tu alternes moments doux et moments durs. Je crois que si Sofiane n'avait pas son super pouvoir, il serait déjà mort 10 fois depuis le début de l'histoire xD J'apprécie spécialement les petites questions bien pertinentes qu'il arrive à se poser en pleine action, comme "Mais l'oeil ?"
Et la scène de la chute, j'avais l'impression de la ressentir.
Bref, c'est drôle, c'est tendu, c'est immersif, c'est vivant, c'est touchant ♥ merci pour ce beau moment de lecture.
(Oh, et fou rire avec : "Précieux, Gros ne mangeait que celles dans sa gamelle." C'est tellement, définitivement un chat.)
Je l'ai posté y a à peine quelques jours, voyons ! Je suis hyper surprise de te trouver là si vite ! (ça me touche, merci)
Ton commentaire, comme toujours, me donne le plein d'énergie et de confiance en moi. J'ai fini cette histoire, enfin, y a quelques jours. Me remettre à publier c'est aussi une façon de me forcer à la corriger pour ne pas bêtement la laisser pourrir. Y a des moments moyens, mais j'espère que tu apprécieras ta lecture jusqu'au bout !
Très heureuse que Fatou te plaise et que Gros te convainc en tant que chat xD
Merci encore pour ton retour très précieux ! A bientôt alors ♥