CHAPITRE 7

Par Taranee
Notes de l’auteur : Le septième chapitre de cette partie (et c'est loin d'être le dernier !)
Bonne lecture !

PRESENT : ELIJAH

 

            Elijah passa ce qu’il restait de la journée à explorer la base de l’organisation des libellules ; autant pour prendre ses repères que pour oublier tout ce qu’il venait de se passer. Il n’avait plus vu Nethan après leur altercation et s’en souciait peu, sa colère n’étant pas encore retombée. Il avait découvert que le repère souterrain s’étendait sous plusieurs kilomètres, comme une petite ville. Des centaines de personnes y vivaient et certaines travaillaient à l’organisation de l’endroit ou à sa défense. La base se divisait en quatre ailes. Dans l’aile nord se trouvaient les réserves d’armes, de nourritures et de soins, ainsi que l’entrée du repère. L’aile Sud abritait les lieux communs comme la cantine, la salle commune qu’on appelait aussi le bistrot, la bibliothèque, l’infirmerie, et même une école, pour les pensionnaires les plus jeunes. A l’est se trouvaient les dortoirs. Ils étaient nombreux et abritaient au maximum huit lits. Il y avait aussi les douches et des WC. C’est à l’ouest que se déroulaient les choses intéressantes. Il y avait là-bas le bureau de Jake ainsi que les salles de combat, de réunion stratégique, et les archives des « Libellules » où on pouvait trouver l’inventaire de toutes les infos qu’ils détenaient et de toutes les missions qu’ils avaient menées à bien ou pas. On pouvait circuler librement dans les couloirs de l’aile ouest mais les salles en elles-mêmes restaient interdites d’accès. Le soir arriva bientôt et Elijah avala un rapide repas au bistrot. Il fit connaissance avec deux ou trois pensionnaires dont un vieil homme tout à fait charmant et un enfant qui aimait beaucoup les insectes, et entretint une courte discussion avec Abigail qu’il avait croisé au détour d’un couloir. Mais la nuit arriva bientôt et les heures se succédèrent sans qu’Elijah n’osât retourner dans la chambre qu’il occupait avec Nethan. 23 heures sonnèrent, puis minuit. Le bistrot finit par se vider complètement et ne fut plus qu’un endroit vide rendu sinistre par le silence de la nuit. Lorsqu’il ne put plus supporter ce silence oppressant et la lumière crue des tubes blancs au plafond, il se leva et sortit de la pièce.

            Il erra dans les coursives pendant une bonne heure encore sans ressentir une once de fatigue. Il lui fallut trente minutes de plus pour se rendre compte qu’il était perdu. Il avait habituellement un bon sens de l’orientation et ne se perdait que rarement. Mais chez les libellules, tout était fait pour semer un éventuel ennemi et la structure des souterrains était très complexe. Si bien que le jeune adulte douta qu’il fut encore au repère. Il faisait plus sombre, les lumières étaient plus espacées. Certaines étaient éteintes, laissant des parties du couloir dans le noir. Il ne ressentait cependant aucune inquiétude et était certain de retrouver son chemin. C’est ainsi qu’il marcha encore et encore. Il marchait toujours alors que la nuit suivait son cours, que les heures s’égrenaient. Et à un moment, il s’arrêta. Il resta simplement là, à examiner la lumière bleuâtre qui émanait de la bifurcation, à sa droite. Il tourna la tête. Il y avait une porte au fond du couloir. Une porte entrouverte. C’est de là que provenait la lumière. Mu par un sentiment de curiosité, il s’avança vers la porte d’un pas lent, comme happé par cette étrange incandescence, et arriva bientôt au niveau du battant qu’il poussa. La porte s’ouvrit silencieusement, laissant apparaître une pièce vide, à l’exception d’une volée de marche qui conduisait à un plateau au-dessus duquel se trouvait une fenêtre. De la fenêtre s’écoulait la lumière de la nuit. On voyait la pleine lune dans le ciel dégagé et c’était cet astre qui diffusait la lumière bleutée. Le jeune homme avança dans la pièce. C’était un endroit magique, comme une oasis poétique au milieu d’un monde triste. Il grimpa la volée de marche et s’assit là, en dessous de la fenêtre, offrant son visage à la lumière de la nuit.

- Et dire que je pensais que je serais seul. Visiblement, je vais devoir me trouver une autre cachette.

Elijah sursauta violemment et se retourna. Dans l’encadrement de la porte se tenait la silhouette dégingandée de Jake McDorsey. Dans la semi-pénombre de la pièce, son sourire ressemblait à celui du chat du cheshire et son œil semblait aux aguets. A cet instant, il paraissait hostile. Non. Dangereux. Elijah sentit une vague inquiétude s’insinuer en lui mais il la repoussa et demanda plutôt :

- Comment se fait-il qu’il y ait une telle pièce ici ? Je croyais que les souterrains avaient été construits pour le TMIZ…

- C’était le cas. Il y a des mystères qu’on ne pourra jamais résoudre et cette pièce en fait partie. Il vint s’asseoir à côté de lui et Elijah s’étonna de la vitesse et de la discrétion à laquelle il se déplaçait : Comment as-tu trouvé cet endroit ? Qu’est-ce que tu fais ici ?

Ses paroles étaient menaçantes, le jeune homme sentait qu’il venait d’entrer dans un lieu où il n’était pas censé être.

- Je me suis perdu et j’ai trouvé cet endroit par hasard en cherchant ma chambre.

Jake poussa un soupire et s’autorisa à s’allonger au sol, les mains derrière la tête.

- La première nuit ici est dure pour beaucoup de gens. Je vais me sentir vexé à force de voir des gens se balader dans les couloirs pendant la nuit… On a pris tant de soin à emménager cet endroit…

- On ? Tu n’es pas le chef des lieux ?

- Je le suis. Mais j’ai un associé, quelqu’un qui m’a beaucoup aidé et que je n’ai pas vu depuis longtemps.

Il avait l’air pensif, comme s’il était plongé dans ses souvenirs. Puis soudain, il se remit sur ses deux jambes et pointa un poignard en direction d’Elijah. Son œil brillait d’un éclat mesquin et effrayant. Sa main serrait l’arme avec assurance et son sourire étrange était revenu.

- Un combat, ça te dit ? J’ai besoin de savoir ce que tu vaux pour m’associer à toi.

Puis, sans attendre la réponse, il envoya sa première attaque. La lame fendit l’air en un arc meurtrier qu’Elijah évita de justesse en s’aplatissant contre le sol. Il commença à se relever et, déjà, McDorsey lançait sa deuxième attaque.

- Qu’est-ce que tu fais ?! s’écria le jeune homme en proie à la panique : Mais tu es complètement fou, ma parole !

- Il faut bien un peu de folie pour être à la tête d’un mouvement résistant !

Un nouveau coup jaillit et la lame effleura le flanc de l’homme aux yeux d’ors. Il recula précipitamment pour se mettre hors de portée du leader des libellules mais ce dernier accomplît une acrobatie inattendue et se retrouva à quelques centimètres de lui. Elijah recula d’un pas et sentit son talon heurter le mur, derrière lui. Devant lui, Jake pointait la lame de son couteau à quelques centimètres de son cou. Il était coincé. Il se pressa contre le mur, analysa la situation puis, soudain, mu par un réflexe de survie, il fit quelque chose dont il ne se serait jamais pensé capable. Aussi vif qu’un épervier, sa main attrapa le bras de son adversaire et le tordit, lui arrachant un cri de souffrance. Le leader laissa tomber son arme et Elijah la récupéra et bondit sur son attaquant, le faisant basculer. Jake tomba et s’écroula sur le sol. Elijah l’empêcha de se relever, brandit le poignard et…

- Arrête.

Sa main resta en suspens. Ses muscles étaient comme paralysés, il ne pouvait plus bouger. McDorsey avait retiré son cache-œil, dévoilant sous le carré de tissu un œil gris qui luisait d’un éclat étrange. C’était un éclat qu’Elijah avait déjà vu, auquel il était habitué. Car cet éclat ne luisait que dans l’œil des mages.

- Mais qu’est-ce que… commença-t-il.

Jake se releva, et replaça son cache-œil. A ce moment seulement, Elijah réussit enfin à bouger. Il se leva prestement et s’écarta de cette personne, ce… Ce quoi ? Comment pouvait-on le qualifier ?

- Qu’est-ce que… Mais qu’est-ce que tu es ?!

- Ce que je suis ? Jake poussa un rire presque dément : Ce que je suis ?! Et toi, qu’est-ce que tu es ? Je suis comme toi, moi : je suis un mage. Quel est le problème ?

- Non. Tu n’es pas comme moi. Tu n’es pas un mage ! Tu es un espèce de…

- Monstre ?

Il s’était levé et rapproché. Il avait posé la main sur l’œil droit caché par le tissu et plantait presque ses ongles dans sa peau. Un filet de sueur coulait le long de son visage, de même qu’un filet de sang le long de sa joue. Cet homme n’était pas normal. Elijah ne pouvait s’empêcher de ressentir une certaine répugnance pour ce qu’il venait de voir. Si c’était ce qu’il pensait, alors le leader des libellules était…

- Un demi-mage.

Il avait terminé sa pensée à voix haute et fut surpris d’entendre sa voix résonner dans la salle. Le rictus de McDorsey s’agrandit, bien qu’il poussât un gémissement.

- Tout juste, œil-d’or. Je suis un demi-mage. Et je ne m’attendais pas à avoir besoin d’utiliser mon pouvoir contre toi.

- Arrête de dire n’importe quoi. On est mage ou on ne l’est pas.

- Je ne l’étais pas, avant. Je le suis devenu.

- Quoi ? Mais qu’est-ce que…

- Tu savais que le LERM savait fabriquer des mages artificiels ?

 

PASSE :

 

            Le jeune garçon entra dans la salle. Elle était immense, blanche et lumineuse. Il y avait beaucoup d’enfants et un capharnaüm de bruits et de voix. Les couverts s’entrechoquaient dans un bruit de plastique. Tous les enfants mangeaient sans se soucier des gardes armés qui les surveillaient, prêts à tirer sur le premier qui aurait osé essayer de s’enfuir. Elijah trouvait cela étrange mais décida de faire comme si tout était normal. Il prit une assiette remplie d’une ratatouille aux allures douteuses et s’assit à une table, un peu en retrait des autres enfants. Un garde l’observait. C’était son premier repas ici, il ne savait pas trop que penser de cet endroit. La veille au soir, on l’avait laissé tout seul dans une cellule, mais il avait vu que les autres enfants dormaient ensemble dans de grands dortoirs et se demandait si l’atmosphère y était la même qu’ici. On aurait dit une véritable cantine d’école.

- Bizarre, hein ? fit une voix près de lui.

Elijah hocha la tête en prenant une bouchée de ratatouille qu’il avala avec peine à cause de son mauvais goût. Un garçon plus âgé venait de s’asseoir à côté de lui. Il avait posé ses coudes sur la table et son menton sur ses mains et observait Elijah, l’examinant sous toutes ses coutures.

- T’es nouveau, toi. T’as l’air complètement paumé.

- …

- A la cantine, c’est comme s’ils oubliaient qu’on était prisonniers. Comme s’il n’y avait plus de labo, d’expérimentations. Ils discutent comme s’ils étaient normaux parce que de toute façon on n’a pas le droit d’utiliser nos pouvoirs sauf si on nous le demande. C’est comme si on n’était pas des mages, finalement.

- …

- T’es pas très causant, dis-donc. Tu dois être un peu effrayé. Je te comprends. Moi aussi, la première fois. Tu t’appelles comment ?

- Elijah.

- Moi c’est Caleb, ravi de te connaître Elijah.

Le garçon lui tendit une main osseuse constellée de tâches de rousseurs. Un sourire apparut sur ses lèvres et il repoussa une mèche rousse qui tombait devant ses yeux. Elijah serra la main. Au moment où il plongea son regard dans celui de son nouveau camarade, celui-ci poussa une exclamation étonnée.

- Ma parole Elijah ! Mais t’es un œil-d’or !

Il y eut un court silence dans la salle, comme si tout le monde écoutait attentivement la conversation des deux garçons. Mais bien vite, les discussions reprirent comme si de rien n’était. Caleb se racla la gorge et reprit plus bas, en murmurant presque :

- Il y a un œil d’or ici ! Les gens qui t’on attrapé ont dû toucher une jolie prime ! Apparemment, les mages aux yeux d’ors sont ceux qui ont le plus d’énergie magique. Tu dois être vraiment puissant, dis-moi ! T’es un mage de quoi ?

- Soins.

- Un mage de soins ? répéta l’autre, comme désabusé : Je pensais… Enfin… Je pensais que tu aurais un pouvoir plus… Cool. Non pas que le tien soit nul hein, mais… Quand même…

- De toute façon, je n’utilise pas mon pouvoir. Et toi, c’est quoi ton pouvoir, puisqu’il est si « cool » ?

- Moi je suis un mage d’hypnose !

Une lueur de fierté était apparue dans le regard du garçon, bien vite remplacée par un voile d’ombre. Il reprit d’une voix morne et un peu sinistre, tout en portant la main à son œil droit qui semblait avoir une couleur plus foncée :

- Mais avec les expérimentations, ils on réussi à me retirer une partie de mon pouvoir. Je ne sais pas trop ce qu’ils ont fait avec… Bref. C’est comme si j’étais un demi-mage.

- Un demi-mage ?

- Ouais.

Le ton était ferme ; il ne souhaitait pas en parler. Il changea soudain de sujet :

- En tout cas tu sembles être dans la bonne tranche d’âge, on va sûrement être dans le même dortoir ! Si tu veux, on peut être amis !

Elijah sourit. Il voulait bien.

 

PRESENT :

 

- Caleb… murmura Elijah.

- Non, moi c’est Jake.

- Tu… On t’a enlevé une partie de ton pouvoir ?

- C’est l’inverse. On m’a octroyé un pouvoir alors que je n’en avais pas. Je n’étais pas un mage et à cause de Loan et du LERM, j’en suis un.

Il parlait calmement mais on voyait que sa mâchoire se contractait. Il recula mais Elijah, lui, n’avança pas. Il se contenta d’observer cet homme, qui se tenait devant lui, et qui venait d’’utiliser un pouvoir qui n’était pas le sien, à la base. Et une question lui vint à l’esprit, puis deux.

- Ton pouvoir… C’est l’hypnose, hein ? Comment est-ce qu’on t’a implanté ce pouvoir ?

Il pensait connaître la réponse et espérait se tromper car sinon, cela voulait dire que tout était à cause de lui. Mais Elijah ne s’était pas trompé car McDorsey répondit exactement ce qu’il aurait dû répondre :

- On a prélevé une partie du pouvoir d’un mage d’hypnose, un jeune garçon, et on me l’a implanté de force. C’était horrible. J’ai eu tellement mal… Et comme je ne suis qu’un demi-mage noir, je ne supporte pas la douleur comme eux. Je peux mourir à chaque fois que j’utilise mon pouvoir.

Elijah ne répondit pas. C’était lui. Tout ça, c’était la faute de Jake McDorsey. Et pourtant, il ne voulait pas le croire. Il ne voulait pas croire que cette personne, qui voulait détruire le LERM, lui avait enlevé la personne qu’il aimait le plus.

- Sur combien de mages a-t-on fait cette expérience ? Combien de mages artificiels a-t-on créé au LERM ?

- Seulement moi, à ma connaissance. Peut-être d’autres, depuis l’incident.

C’était une confirmation de ce que pensait Elijah. Il jeta le couteau par terre et l’arme heurta le sol dans un bruit métallique. Lorsqu’il leva la tête, ses yeux dorés regorgeaient de haine et de désespoir. Il cria avec toute la véhémence dont il était capable :

- Espèce de monstre ! C’était horrible, tu dis ? Tu trouves ça horrible d’être un mage ?! Estime-toi chanceux d’en être un ! Regarde un peu autour de toi, c’est surtout pour le véritable mage que ça a été horrible : celui auquel on a prélevé du pouvoir rien que pour que tu en aies, toi ! Tu ne mérites même pas de posséder un pouvoir ! Tu ne te rends pas compte de qui tu as sacrifié pour avoir ce pouvoir !

Jake esquissa un geste en direction de son nouvel associé mais celui-ci retira vivement sa main et le contourna pour rejoindre les escaliers.

- Ne me touche pas ! Ne me touche pas, espèce de pourriture ! Je pensais déjà que tu étais fou, mais là, ça dépasse mon imagination ! T’es une ordure de la pire espèce ! Un putain d’égoïste, un voleur de pouvoir ! Et tu te caches sous de grands airs, sous un masque de leader d’une rébellion ! Tout ça pour voir ce que ça fait d’être un mage qui se bat ! Mais au fond, t’es juste un assassin.

Il se détourna vivement et regagna l’enchevêtrement de couloirs. Lorsqu’il fut assez loin de la pièce, il s’arrêta, les larmes dévalant ses joues, et frappa le mur de son poing.

- Merde ! MERDE !

Il frappa encore, accompagnant chaque coup d’un juron, puis, lorsqu’il fut calmé et que ses larmes ne devinrent plus que de brefs sanglots, il se laissa glisser contre le mur et tomba sur le sol. Il n’avait pas voulu dire tout ça. Il n’avait pas voulu laisser éclater une telle colère. Seulement... Jake McDorsey avait commis un crime impardonnable. Jake McDorsey avait tué son meilleur ami.

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Canopus
Posté le 30/04/2022
Bon... j'avais écris un bon petit paragraphe mais il s'est effacé.. Je vais essayer de te restituer ce que j'avais écrit mais y'aura surement pas tout :(

Je disais donc que le LERM m’insupporter au plus haut point. Ce qu'ils font sont horrible et horripilant; Je ne sais pas comment des humain sont capable de ça! Et, ces sentiments, c'est toi qui nous les fais ressentir. Ton écriture est précise et tu arrives à nous faire ressentir des choses, bravo!

Il y a aussi l'histoire de Caleb, Elijah et Jack. Elle est très touchante. Et encore une fois, on s’interroge sur la bêtise de l'être humain. Cependant, je ne comprend pas la réaction de Elijah; Je trouve qu'elle est excessive. D'accord il a perdu son meilleur ami, mais ce n'est pas la faute de Jack. Bon, après je n'ai jamais perdu le miens de manière aussi violente. Je ne peux pas savoir comment réagir. Et puis c'est peut-être son caractère. Après tout, il est souvent calme et réfléchie. Il a bien le droit de pété un plomb de temps en temps ^^

5j'aime beaucoup Jack et son caractère étrange aussi, mais bon, on s'en fout de mon avis XD)

Bref, J'aime ton histoire! Et je suis pressé de lire la suite!

PS: je n'ai jamais demandé mais est ce que c'est toi qui as fais ta couverture?
Taranee
Posté le 01/05/2022
Coucou !
Merci pour ton commentaire !
J'ai essayé de faire de mon mieux pour faire haïr le LERM, contente de voir qua ça ait marché ! Pour Elijah, c'est vrai que sa réaction est violente mais je me disais que vu tout ce qu'il s'était passé ces derniers jours, il devait être à fleur de peau... De plus, comme il ne sait pas en détail ce qu'il s'est passé pour Jake, il doit penser qu'il a une grosse part de responsabilité...
A propos de Jake, c'est un personnage que j'aime beaucoup, tout comme Soö, et je voulais qu'on ait du mal à le cerner. Son séjour au LERM et ce qu'il y a vécu l'ont rendu ainsi : un peu instable.

Oui, c'est moi qui ait fait la couverture. J'ai encore de la marge d'amélioration sur tablette graphique mais comme le dessin est une de mes passions et que j'en fais depuis longtemps, je tenais à ce que la couverture soit faite par mes propres soins.

Tu n'auras pas longtemps à attendre pour la suite, elle arrive aujourd'hui !
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