Chapitre 7.

Notes de l’auteur : Bonne lecture !

Chapitre 7

Le soleil l’assommait et la chaleur humide était étouffante. Il n'y avait rien pour s'abriter sur l'atoll, quelques palmiers et cette immense dent de pierre plantée en son centre. Sibéal suait à grosses gouttes sous son large chapeau de paille. Elle effectuait un dernier tour de l'îlot pour être certaine de ne rien avoir laissé au hasard. Oriag, craignant à raison un changement brusque de météo qui les laisserait dans une situation dangereuse et exposée, avait proposé de partir dès aujourd'hui. Il ne semblait rien y avoir de plus sur ce caillou perdu. Sibéal se pencha, repoussa machinalement un galet lorsqu'elle aperçut Mohvo qui l'observait.

« Vous repartez bientôt ? demanda-t-il.

-Cet après-midi, le vent sera meilleur, hocha-t-elle la tête. Et vous ?

-En fin de matinée. »

Elle acquiesça, le jeune sioux aux larges fossettes imprimées sur ses joues lui sourit gentiment. Il était bien loin d'afficher la même hostilité que le reste de son équipage. Elle l'observa un instant recouvrir de plantes grasses aussi petites et courtes que de la mousse de forêt les signes qu'ils avaient découverts tout au long de l'atoll. Elle devina là un astucieux moyen de couvrir leurs traces pour les autres concurrents à la course aux cinq millions de gallions.

Elle décida de retourner vers le tour de la flèche. Celle-ci déposait une ombre menaçante qui contrastait avec le paysage paradisiaque. Cette aspérité était totalement incongrue pour ce type de paysage, il y avait forcément une explication sur cette anomalie. Elle trouva Anak en train de creuser la terre sous la face nord de la pierre dressée. La sioux aux longs cheveux tressés releva son visage vers elle en l'entendant s'approcher. Sibéal lui adressa un signe amical de la main et s'accroupit près d'elle. Anak ne chercha pas à la faire fuir. Elle se doutait certainement que de toutes les façons, Sibéal reviendrait voir après ce qu'elle pouvait avoir potentiellement découvert après. Ils jouaient à ce jeu depuis leurs retrouvailles houleuses sur la plage.

« Tu veux de l'aide ? »

La sioux la détailla un instant, incertaine, avant d'accepter. Elle se pencha près d'elle et entreprit de creuser à le sable en dégageant d'épaisses poignées. 

« C'est le plus gros signe, fit Nanak, on a rien trouvé mais.... peut-être qu'il faut juste creuser dessous. »

Sibéal hocha la tête. Le signe représentait une créature sinueuse, donc le corps était surmonté d'une tête à épaisses mandibules, crachant du feu. Il ressemblait à ces créatures monstrueuses qui peuplaient les contes populaires des marins de Bleá Cliath. Le sable se fit plus lourd et humide sous ses doigts. Elles devaient avoir atteint le sous-sol de l'atoll. A quelques dizaines centimètres au- dessous, c'était l'océan. Anak et elle furent plus rapides à leur tâche avec ce sable malléable. Elles finirent de creuser ce puit jusqu'à l'eau salée.

« Il n'y a rien, soupira Anak en retirant son bras du trou.

-C'est pas comme dans les chasses au trésor, constata Sibéal, c'est sûrement moins terre-à-terre.»

Avec agacement Anak s'assit en tailleur près d'elle, Sibéal pour sa tranquillité d’esprit grattait la paroi de sable qu'elles avaient creusé à la recherche d'une surface plane, d'un coffre ou d'un indice. Il n'y avait rien, c'était décourageant... Elle se retourna pour jeter un regard désabusé à la sioux. 

Elle sentit s'enrouler autour de son poignet un corps mou et froid. Un frémissement la parcourut, et la prise se resserra aussitôt. Elle poussa un cri perçant. La chose tira sur sa main avec brutalité, la faisant glisser dans le sable pour l'attirer tout entière dans l'eau. Elle banda ses muscles, c'était trop fort. Elle vit alors la chose.

C'était un membre gris, veiné de blanc et couvert de ventouses rosées. Un frisson d'horreur et de dégoût la saisit. Elle se débattit, sans être capable de se tirer de la prise. Un cri lui échappa. Elle sentit qu'on la retenait vivement en arrière, en vain. Anak frappa brusquement la chose d'un coup de canif. La prise se relâcha un instant, Sibéal arracha son bras du puit. Elle rampa vivement à reculons le plus loin possible de l'orifice. Son cœur battait violemment à ses oreilles, sa respiration était saccadée.

Elle échangea un regard avec la Sioux.

« Qu'est-ce que c'était ? souffla Anak d'une voix aiguë.

-Je... je sais pas, répondit-elle sonnée.

-On aurait dit... un animal ?

-Ils n'attaquent pas les humains, normalement... si ? Fit Sibéal d'une voix blanche.»

Pâle, Anak secoua la tête. La sioux jeta un petit coup d'œil au trou qui gargouillait d'eau salée. 

« C'est parti.»

Un soulagement l'assaillit, mais Sibéal n'était pas totalement rassurée pour autant. Cette plage désertée, ces signes étranges, l'ombre menaçante de la flèche et maintenant cette ...chose qui avait voulu l'avaler. Elle avait envie de quitter cet atoll au plus vite. Anak s'approcha doucement d'elle en lui désignant son bras écarlate qu'elle tenait contre elle.

« Ça va?

-Je crois, hocha-t-elle faiblement de la tête. »

Elle lui tendit la main pour l'aider à se relever. Sibéal lui emboita le pas pour rejoindre la plage, serrant son poignet douloureux pour apaiser la brûlure qu'avait générée le contact de cette peau visqueuse sur la sienne. Elle ne retrouva réellement un semblant de calme qu'en voyant le Mod paisible dans le lagon. 

Une fois à bord, loin de la flèche et dans la sécurité du carré chaleux du voilier, elle se fit alors la réflexion qu’Anak et elle avaient peut-être bien trouvé quelque chose sous le signe.

OoOoOo

Ils avaient quitté l'atoll depuis plusieurs heures. Le temps était propice à la traversée vers les îles Moluques et le voilier filait paisiblement sur une mer calme. Après avoir tracé la route à prendre pour le port le plus proche, Oriag avait mis en place le pilote automatique. Elle avait pris le premier quart pour contrôler que tout allait bien, Sibéal avait le troisième. Apollo et Nialh étaient engagés dans une partie de cartes, pariant quelques florins pour pimenter le tout. 

Elle s'était lovée sous son plaid sur la couchette de sa cabine. Après s'être douchée et avoir préparé une tisane brûlante, elle regardait avec une attention fluctuante Battlestar Gallactica. La pointe de la flèche avait disparu depuis longtemps de l'horizon mais la sensation du corps froid et visqueux autour de son poignet... on aurait dit que la chose était presque... intelligente. Ses yeux se perdaient régulièrement sur la mer sombre et paisible.

La porte de sa cabine s'ouvrit brusquement, la poignée alla taper bruyamment contre la penderie. Une pile de magazines collectors de Metal hurlant s'effondra de son bureau au sol avec fracas. Murdock apparut dans l’encadrement de la porte. Elle lui adressa un salut du menton, amusée de son entrée. Il s'appuya contre la chambranle, arquant un sourcil interrogatif sous son bonnet vert.

« Qu'est-ce que tu fiches Sib ? Apollo est en train de plumer ton frangin, et c'est de toute beauté ! 

-J'imagine bien, oui ! sourit-elle. Mais c'est du réchauffé.»

Il s'esclaffa avant d' avancer jusqu'à elle et de se pencher sur sa tablette.

« Battlestar ? Parce que ça c'est pas du réchauffé peut-être ? »

Elle adopta une moue faussement heurtée. Cette série, certes vieille de dix ans, était ce qu'on avait fait de mieux en space opera ! Il s'assit à côté d'elle et s'avachit sur la couchette, retirant de deux coups de pied ses chaussures en lui demandant de monter le son. Elle obtempéra en lui adressant un petit air satisfait tandis qu'il s'emparait d'un de ses oreillers pour se caler plus confortablement.

«Bon tu nous sortirais pas ta tablette de chocolat Sib ? demanda-t-il narquoisement. 

-Je t'en prie, surtout fais comme chez toi, ironisa-t-elle. »

Comme s'il avait besoin d'une autorisation... Murdock dégagea son épais exemplaire de Tolkien et s'empara de la tablette dissimulée dessous. Elle avait depuis longtemps appris à cacher ses précieuses petites douceurs, sur le Mod elles avaient tendance à disparaître très rapidement si laissées sans surveillance dans la cuisine. 

Elle laissa fondre un carré sous sa langue, appréciant l'amertume du cacao bantu. La grand-mère d'Appolo en envoyait par cargaison entière dans chaque port où son petit-fils était susceptible d'accoster. C'était le meilleur de l'archipel. 

« Qu'est-ce que t'as fichu Sib ? »

Elle laissa tomber son regard sur son poignet que lui désignait Murdock désabusé. Il était moins rouge mais encore douloureusement sensible. Elle enroula sa manche pour lui montrer les traces rondes qui marquaient son avant-bras de petites morsures boursouflées. Il se redressa alors, son front se plissa.

« Qu'est-ce qui t'a fait ça ?

-Je sais pas trop, c'était... comme une grande tentacule. »

Il arqua un sourcil intrigué en frôlant de son doigt les petites marques douloureuses.

« Les pieuvres s'en prennent pas à des humains. »

Elle secoua la tête, en effet. C'étaient des animaux timides, souvent cachés parmi les coraux. Elles étaient menacées d’extinction, il y avait longtemps qu'on n'en voyait plus près des côtes. Et cette chose à la fois molle et froide... Elle eut un frisson de dégoût, Murdock la regardait avec attention. Elle secoua la tête.

« Avec Anak, on a creusé le sable, sous un symbole, pour voir si... et ça m'a attiré, expliqua-t-elle, c'était... c'était fort. Et déterminé.... ça m'a fait peur...

-P't'être que vous avez juste gratté l'abri d'une pieuvre, fit-il pensif, Elle voulait p't'être que se défendre...

-Peut-être... »

Cette explication était certainement la plus logique, elle esquissa pour lui un sourire reconnaissant avant d'ajouter :

« Anak m'a sortie de là.

-J'ai tout de suite décelé son potentiel chez cette fille, fit-il avec appréciation.

-Tu dis ça parce qu'elle t'a donné la recette des cocktails de son père ? Demanda-t-elle avec humour, ou parce qu'elle a sorti de ses gongs mon frère ?

-Elle a sorti de la merde un membre de mon équipage, elle pourra avoir tous les parasols qu'elle veut ! assura-t-il amusé.

-C'est Nialh qui va être heureux tiens ! »

Il se redressa soudainement, et disparut un instant pour revenir armé de la petite trousse de premier secours. Il s'accroupit devant elle en sortant la crème cicatrisante et des bandages propres. Il tendit sa main : 

« Donne ton bras. »

Elle obtempéra et poussa un soupir de satisfaction en sentant ses doigts étaler l'émulsion froide contre les marques. L'onguent se tiédit pour l'envelopper d'une chaleur douce et apaisante tandis qu'il l'appliquait sur la moindre coupure visible. La sensation de picotement de la crème était apaisée par l'attention délicate qu'il prêtait à l'étaler consciencieusement.

« ça va mieux ? »

Elle hocha la tête et lui adressa un sourire de gratitude qu'il lui rendit. Elle se sentit soudain un peu mal à l'aise de la proximité et eut un léger mouvement recul. Il finit par enrouler son avant-bras dans le tissu propre et serra fermement, lui arrachant une grimace. 

« Allez va, dans une semaine t'as plus rien ! 

-Merci, souffla-t-elle. »

Il s'installa à nouveau. Elle remit la série en lui jetant un coup d'œil en biais. Il avalait son chocolat par carreau de cinq. Elle devait trouver une meilleure cachette.

OoOoOo

Les îles aux Moluques formaient un chapelet resserré d'îlots tropicaux reliés entre eux par un système de ponts et de passerelles donnant à l'ensemble l'aspect d'une vaste toile d'araignée. Les bâtiments étaient faits en bois pour la plupart, qui n'avaient de traditionnel que le nom. Les paillottes avaient été mises au goût du jour, luxueux, des milliers de touristes qui se pressaient chaque année ici, tout en conservant avec plus ou moins de réalisme le style traditionnel des Moluques. La plage derrière le port était d'un blanc éclatant sous un soleil radieux, la mer cristalline et paisible à l'ombre des cocotiers. Des familles de touristes s'y prélassaient au son des oiseaux colorés qui piaillaient dans les bougainvilliers en fleurs.

« Bordel, pourquoi on peut pas se payer des vacances ici de temps en temps ? Soupira Nialh.

-Ya rien à commercer ici, rappela Oriag. 

-Je suis sûr que j'pourrais nous trouver un ou deux clients, assura-t-il pensif. Suffit de bien chercher.

- Le Yaktantton est amarré aussi, constata Apollo. »

Le catamaran de Yakta était à quai, près de la capitainerie. Aucun membre de l'équipage n'était en vue, c'était peut-être mieux. Nialh avait encore en travers de la gorge la petite sauterie improvisée par Murdock à laquelle s'étaient joints Anak, son frère et Chad. 

Une fois sur la terre ferme, Sibéal se laissa éblouir de la luxuriance des fleurs qui débordaient des balcons de toutes les cahutes. Une odeur florale presque entêtante planait dans l'air. La flèche des enfers était bien loin de ses pensées.

« Bon, on fait comme prévu, lâcha Murdock. Sib, Apollo à la bibliothèque municipale, nous on se charge d'interroger les locaux.

-Je vais aller faire un tour au marché, proposa Oriag, il y aura sûrement des gens un peu bavards... tu m'accompagnes, Nialh ?

-Bonne idée, acquiesça le demi-nain, j'vais aller voir plutôt du côté du bar!

-Tiens donc, s'amusa Sibéal. C'est vrai que l'alcool délie les langues.

-Du bar ? répéta Nialh suspicieusement. »

Murdock lui envoya un baiser narquois avant d’agiter avec emphase sa main en s'éloignant à grandes enjambées dans la direction de la plage. Oriag entraîna Nialh agacé à sa suite. Sibéal lui promit une petite excursion au bar de la plage ce soir. Elle avait envie de se baigner elle aussi dans cette eau limpide.

En remontant l'une des allées qui menait au cœur des îles Moluques, elle admira les colonnes sculptées de figures grimaçantes. Apollo acheta un jus frais de papaye qu'ils partagèrent en appréciant le goût sucré. En approchant de la bibliothèque municipale, bâtiment long et bas, elle aperçut Chad qui traversait la rue avec un empressement discutable. Elle glissa un petit regard en biais à Apollo, à sa mine il l'avait lui aussi repéré.

« Tu veux qu'on aille le saluer ? Proposa-t-elle. »

Il se frotta pensivement la mâchoire, un petit air intimidé sur le visage. Sibéal eut un petit sourire et l'entraîna avec elle en direction de l'intéressé qui contemplait placidement l'architecture. Elle le salua sans qu'il paraisse percevoir sa présence comme digne de son intérêt. Il adressa un bref regard à la haute stature d'Apollo.

« Tu veux aller boire un verre ? Lâcha brusquement ce dernier. »

Sibéal fut aussi prise de court que Chad apparemment. Un tressaillement de surprise semblait l’avoir un instant saisi.

« Je suis pas un... malade ou quoi que ça soit, enchaîna-t-il aussitôt, juste. Tu me plais. Enfin, ta voix et... »

Sibéal vit une légère rougeur monter aux joues de son ami. Il plantait courageusement son regard dans celui de son interlocuteur. Celui-ci le disséquait avec un intérêt non dissimulé.

« Je... tes remarques à la radio et.... c'est... enfin voilà. Tu me plais. »

Chad le dévisagea ouvertement, un petit sourire en coin naissait progressivement sur ses lèvres. 

« Il fait chaud, j'ai soif, lâcha-t-il, C'est toi qui paies. »

Il tourna les talons soudainement, Apollo resta un instant interloqué. Sibéal le poussa vivement du bras pour le mettre en branle. Il s'empressa à la suite de Chad, se retourna vers elle avec un air désolé. Elle leva en l'air ses deux pouces. Un sourire rayonnant se découpa sur la peau sombre d'Apollo.

OoOoOo

En entrant dans la bibliothèque, elle eut le plaisir de la sentir climatisée. La charpente était apparente, la boiserie avait une teinte rosée et chaleureuse. D'épaisses étagères formaient un labyrinthe sur le sol étage du bâtiment. Elle sentit vibrer son téléphone dans la poche de son pantalon en lin. Le regard acide que lui adressa le vieux bibliothécaire la dissuada aussitôt de répondre au message de Gauvain.

Elle se faufila parmi les rayonnages, à la recherche d'une place idéalement située. Elle repéra une table qui donnait vue sur la forêt clairsemée de palmiers. Elle y trouva Anak accoudée derrière un épais ouvrage et s'assit en face d'elle en lui adressa un sourire.

« Un ouvrage intéressant ? Demanda-t-elle.

-Chiant à mourir, soupira Anak, vous êtes arrivés depuis longtemps ?

-Oh non, à l'instant, secoua-t-elle la tête. C'est... paradisiaque ici.

-J'voulais aller à la plage, acquiesça Anak avant de marmonner de dépis. Yakta est intraitable ! Une dictatrice.

-Murdock est plus... coulant sur certains aspects, fit Sibéal avec humour. »

Sa remarque arracha un sourire à Anak. Ses yeux noirs tombèrent sur le bandage à son avant-bras.

« ça va mieux au fait ?

-ça va aller, assura-t-elle, j'ai oublié sur le moment mais merci. Je sais pas si j'aurais pu m'en sortir sans toi.

-C'était bizarre comme truc, répondit pensivement Anak. Enfin, le principal c'est que t'ailles bien ! »

Sibéal hocha la tête, s'en alla vaquer entre les livres. Elle prit quelques ouvrages au rayon sciences naturelles et après une hésitation au rayon mythologie et ésotérisme. Après cette tentacule, elle ne voulait pas laisser une option de côté. Si elle avait exprimé cette idée à voix haute, la chose lui aurait paru grotesque. Mieux valait garder pour elle ces idées farfelues.

En reprenant place, elle s'attela à la lecture d'un traité sur les cycles des tornades dans les Moluques. Anak grommela en sioux, poussa un soupir sonore. Sibéal releva les yeux sur elle. Elle avait posé sa tête sur la table et fixait avec envie la mer qu'on pouvait apercevoir au loin derrière les palmiers. Sibéal eut un petit sourire.

Elle était gênée de proposer son aide à Anak pour déchiffrer le livre qu'elle devait étudier. Elle n'avait pas envie qu'elle pense qu'elle cherchait à l'espionner. Même si c'était exactement ce qu'elle avait fait dix jours auparavant... Une rougeur lui monta aux joues, Anak ne sembla pas la percevoir et bailla.

« Tu veux qu'on regarde ensemble ? »

Sans relever la tête, la sioux lui adressa un regard étonné puis sourit avec gratitude.

« Je veux bien. »


 

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plumedencre
Posté le 17/12/2023
Ohoh! ça devient de plus en plus intéressant.
Est-ce que nous aurons le droit à une véritable coopération entre les deux équipages?
En tout cas, il se passe quelque chose de très mystérieux. On a envie de connaître la suite.
CrazyFeathers
Posté le 21/12/2023
Coopération est un grand mot ! Tant mieux si ça tient en haleine:) merci de ton commentaire!
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