– Bonne nuit, Liam.
Mon frère bailla et se retourna dans ses draps, un sourire fatigué aux lèvres.
– Bonne nuit…
Je refermai la porte.
Dans le couloir, je croisai Meryl qui montait, un nouveau livre sous le bras. Celui-ci semblait encore plus épais que le précédent.
– Tu as déjà fini celui sur l’alchimie ? demandai-je, surprise.
Le regard de ma sœur alterna entre son livre et moi. Elle sembla soudain gênée. Je lui souris.
– Décidément, tu lis à une vitesse… Je parie que la bibliothèque du Temple d’Ionia ne pourrait pas être assez pleine pour toi.
À cette évocation, le regard de Meryl s’illumina et un sourire contagieux vint étirer ses lèvres. Ma petite sœur rêvait depuis des années de faire le tour des bibliothèques du monde entier, mais celle du temple de la Déesse de la Sagesse demeurait sa favorite. Meryl étant né sous son égide, cela ne m’étonnait guère.
– Pas sûr, répondit-elle alors. Il parait qu’elle contient plus de livres que la bibliothèque d’Ionia elle-même ! J’ai lu que la déesse venait y entreposer ses plus précieux ouvrages !
– Pourquoi une déesse entreposerait-elle ses biens les plus précieux dans le monde des mortels ? demandai-je perplexe.
– Bah, parce que lorsqu’elle ne règne pas sur le ciel, elle s’occupe du Sanctuaire, pardi.
Évidemment… Je me sentis un peu bête. Il était pourtant de notoriété que la Déesse de la Sagesse délaissait son titre pour s’occuper des enfants des Dieux dans le Sanctuaire. J’aurais dû le savoir. Et, en voyant le regard de ma sœur, je sentis qu’il allait falloir que je revoie sérieusement mes cours de mythologie…
Je finis par sourire et vins l’embrasser sur la tempe.
– Tache de ne pas te coucher trop tard.
– Promis. Bonne nuit, Adaline !
Et elle disparut dans sa chambre.
En me retournant vers celle des jumelles, d’où s’échappaient des murmures sonores, je découvris Marietta qui se disputait avec elles.
Encore.
Je soupirai.
Les travaux avaient à peine commencé. Gideon s’était chargé de déblayer une grande partie des décombres avec les filles – que Père avait contraintes à l’aider. En outre, la pièce se retrouva rapidement dépossédé d’une grande partie de son mobilier. Même les fenêtres s’étaient vues débarrassées de leurs carreaux fissurés, déversant dans la pièce un vent glacé venant du nord.
L’hiver était proche.
– Mais on ne va tout de même pas dormir là-dedans ! geignait Gemma. Il n’y a plus rien !
– Gideon a enlevé nos sommiers et nos matelas ont brûlés ! poursuivit sa jumelle.
– Il fallait y penser avant de tout faire exploser, leur répondit froidement Marietta.
– Mais ça n’était pas prémédité ! plaida Georgia, les larmes aux yeux.
À côté d’elle, Gemma pleurait pour de bon.
En me voyant, les jumelles se précipitèrent vers moi.
– S’il te plait, Adaline, dis-lui toi !
Je frissonnai en sentant le regard mauvais que Marietta me lança, me mettant presque au défi de la contredire. Finalement, ma sœur aînée n’était peut-être pas aussi apaisée que je le pensais…
– Euh… je…
Que dire si ce n’est qu’à cet instant, je regrettais grandement de ne pas m’être enfermée dans ma chambre comme Calista et Meryl ?
– Et si elles dormaient dans une autre chambre cette nuit ?
Je sursautai. En me retournant, je fus presque surprise de retrouver Rhen debout en haut des escaliers. Visiblement, il s’apprêtait à retrouver sa chambre au deuxième quand il avait surpris notre discussion.
Nous le regardâmes un moment, le silence s’éternisant, incroyablement gênant.
– Je n’aurai pas dû m’en mêler, c’est ça ? hasarda-t-il brusquement mal à l’aise.
– On peut dire ça, oui, grinça Marietta les bras croisés.
Elle semblait à deux doigts de le rôtir sur place.
Pour ma part, je me retrouvai incapable de détourner les yeux de lui. Rhen avait délaissé ses habits de voyages poussiéreux et ne portait plus qu’un vieux pantalon de toile élimé et une chemise d’un blanc délavé dont les lacets étaient si détendus sur sa poitrine qu’ils laissaient entrevoir la fine peau de ses clavicules. En relevant les yeux pour croiser son regard, je me sentis brusquement rougir.
Le charme fut rompu à la minute où les jumelles se précipitèrent vers lui pour se pendre à ses bras. Bizarrement, toutes larmes avaient déserté leurs beaux yeux bleus. En les voyant soudain toute sourire, je sentis l’agacement me monter. Ces sales petites arrivistes !
J’aurai dû m’en douter… En les regardant faire, je me dis qu’elles avaient passé un peu trop de temps avec Calista.
– Bonne idée ! s’enthousiasma Gemma. Dormons dans votre chambre !
– Pardon ? fit Rhen paniqué.
– Pardon ? le reprit Marietta, on ne peut plus irritée.
En ce qui me concernait, j’en restais sans voix. Pardon ?
Calista choisit cet instant pour passer la tête dans l’entrebâillement de sa porte, une expression indignée déformant ses traits.
– Pardon ? répéta-t-elle comme un écho. Les jumelles vont dormir dans la chambre de Rhen ?
Je soupirai, passant une main lasse sur mon visage. Je n’avais même pas besoin de le voir pour savoir que Rhen ne savait plus où se mettre, son malaise était palpable. De son côté, Marietta bouillonnait. Intérieurement, je priais les dieux que notre aînée ne se mette pas à incendier la maison. Elle s’était contenue jusque-là, mais elle semblait à deux doigts de craquer.
– Non, grinça-t-elle des dents. Personne ne dormira dans la chambre de Rhen. D’ailleurs, il va aller se coucher de ce pas, n’est-ce pas ?
Au regard que lui lançait Marietta, Rhen saisit rapidement qu’elle ne lui laissait pas d’autres alternatives. Alors il se détacha – non sans difficulté – des jumelles et pressa le pas pour regagner sa chambre. En passant devant moi, je ne pus m’empêcher de lui glisser un timide « désolée ». Il me sembla qu’il y répondit par un léger hochement de tête, avant de disparaître à l’étage.
Le silence qui retomba alors sur nos épaules semblait incroyablement lourd.
– Vous me faites toutes honte, lâcha abruptement Marietta.
Dans sa voix, on sentait toute la déception qu’elle ressentait. Je fus presque surprise de voir les filles baisser les yeux. Au moins, elles semblaient avoir quelques remords. Et pour une fois, ils avaient l’air sincères.
– Toutes ? relevai-je alors, perplexe.
Face à mon regard, Marietta sembla perdre un peu ses moyens.
– Oui, bon, pas toi, d’accord.
Et elle lâcha un de ces soupirs à fendre l’âme. Je me sentis désolée pour elle. Si Rihite avait été là… Je m’assombris à cette pensée. Songeait-elle à la même chose alors qu’elle se passait une main sur le visage ?
– Bon… finit-elle par dire. Allez vous coucher maintenant. Toutes, précisa-t-elle en jetant un regard noir au dos de Calista qui tentait de se glisser hors de sa chambre.
Notre sœur se retourna, les joues roses de honte avant de retourner s’enfermer dans sa chambre. De leur côté, les jumelles s’apprêtaient à riposter quand Marietta leur cloua le bec d’un regard. Résignées, elles s’apprêtaient à retourner dans leur chambre calcinée quand je m’avançai d’un pas.
– Marietta, lançai-je le plus doucement possible – je ne tenais pas à attiser sa colère. Elles peuvent peut-être dormir dans ma chambre ?
Le regard des jumelles s’illumina alors que Marietta s’assombrit. Elle s’apprêtait à me l’interdire quand je repris.
– Juste pour cette nuit. Demain leur chambre devrait être en meilleur état. S’il te plait, ajoutai-je. Tu ne vas quand même pas les laisser dormir par terre dans un froid pareil ? Les Sélénites arrivent, elles attraperaient la mort.
Il y eut un long silence durant lequel les jumelles retinrent leur souffle alors que j’affrontais le regard de Marietta. Je savais que mes arguments pèseraient dans la balance. Marietta était incapable de faire du mal à notre famille, même quand il s’agissait de punition. C’était la première à affronter père à ce sujet. C’était dans sa nature, il ne pouvait décemment en être autrement avec Hestia comme Déesse de Naissance.
Finalement, elle soupira et je sus que c’était gagné.
– Très bien, céda-t-elle et les jumelles exultèrent. Mais seulement pour cette nuit, précisa-t-elle alors que les filles se précipitaient déjà dans ma chambre pour y installer les quelques affaires qu’elles avaient pu sauver. Pendant ce temps, poursuivit Marietta, je vais m’assurer que Rhen soit bien enfermé à clé dans sa chambre.
– Tu as peur qu’il ne se balade dans le manoir la nuit ? demandai-je amusée.
– Plutôt qu’une certaine jeune fille ne le rejoigne en catimini, répondit-elle avec un regard appuyé sur la porte de Calista.
Ah, oui, songeai-je alors. Oui, c’était une bonne raison.
Bizarrement, imaginer Calista dans la chambre de Rhen me donnait envie d’enfermer ma sœur et de jeter la clé. Une drôle de pensée, me fis-je la réflexion.
– Tu veux de l’aide pour te changer, proposai-je alors que des murmures s’élevaient de ma chambre.
Sur les premières marches, Marietta hésita.
– Non, va te coucher. Ta nuit risque déjà d’être mouvementée avec ces deux engins.
Je regardai ma chambre avec circonspection, puis me tournai vers Marietta. Malgré les airs qu’elle se donnait, je lisais l’immense fatigue qui l’étreignait. Ses yeux étaient un peu rouges, ses cernes plus profonds… Ma sœur avait perdu de sa superbe. Mais où donc était passait cette flamme passionnée et souriante que j’avais connu ?
Vous l’avez enterré en même temps que Rihite.
Cette pensée me fit mal au cœur. J’aurai tant voulu faire quelque chose pour alléger son fardeau… À la place, et ne sachant pas quoi faire d’autre, je m’approchai et la serrai dans mes bras. Surprise, Marietta mit un moment avant de me rendre mon étreinte.
– Je sais que tu fais de ton mieux, lui murmurai-je. Nous le savons toutes.
Je sentis ma sœur se raidir dans mes bras. Puis je m’écartai, plongeant mon regard dans le sien. Je lui souris.
– Je suis là aussi, si tu as besoin d’aide. Tu peux compter sur moi, ne l’oublie pas.
Ses yeux brillèrent, elle renifla.
– Merci… laissa-t-elle échapper dans un murmure.
Je serrai sa main dans la mienne.
– Allez, me sourit-elle finalement, va te coucher toi aussi.
– Bonne nuit.
– Bonne nuit…
À la porte de ma chambre, je jetai un dernier regard en arrière. J’eus juste le temps de la voir s’essuyer les yeux avant de disparaître à l’étage. En refermant la porte derrière moi, je sentis comme un poids peser sur mon cœur. Et cette fois, il n’avait rien à voir avec la clé qui pendait à mon cou.
Bonjour la famille dysfontionnelle. Sérieusement, il fait quoi le père ? C'est lui qui devrait gronder les jumelles, puisqu'il est là. Qui devrait s'occuper de leur fournir de quoi dormir, ou auquel cas de prévnir les autres enfants que les jumelles en guise de punition dormiront dans leur chambre sans vitres aux fenêtres. Je trouve que là, y a un souci de cohérence, sachant que avant le repas, il avait quand même montré qu'il était en mesure de gronder les jumelles et de prendre des directives. Que marietta soit en charge de certaines choses en son absence, soit. Mais là, je trouve que y a un truc de bancal.
Idem avec Rhen, mais j'ai déjà posé la question au chapitre précédent : je ne comprends pas son statut, donc la familiarité avec laquelle il est traité à ce chapitre me choque un peu. S'il y a quelqu'un à enfermer dans sa chambre, a priori, c'est pas lui , en tout cas ça me paraît bizarre de traiter un invité ainsi. D'autant plus que c'est Calista, à priori, qui va faire nimp, donc ce serait logique de l'enfermer elle, pas sa victime. Enfin c'est ma logique^^
Enfin, estce que les tendances des enfants s'atténuent avec le temps ? Parce que je trouve que pour les plus jeunes, les tendances liées à leurs naissances sont si marquées qu'en fait, ça me parâit impossible de faire société. Ou alors la société repose sur les épaules de certaines personnes qui sont nées à certains mois... Cette réflexion me vient car chez les adultes, à part pour la tante chez qui c'est clairement montré comment elle est influencée par sa naissance, ils ne semblent pas vraiment marqués par leur naissance... Du coup je suis perplexe par ce décalage. Adaline échappe un peu à ça, mais, de ce que je comprends, uniquement parce que son pouvoir se manifeste la nuit et que les enfants de la pleine lune ne semblent pas avoir de comportement spécifique...
En tout cas, cette nuit ne s'annonce pas reposante du tout !
Plein de bisous !
Eh bien, je dirais que ce chapitre est un chapitre émotionnel (pas pour me déplaire d’ailleurs). J’ai bien aimé le côté épuisé de Marietta qui essaye de tout faire et de tout assumer seule parce qu’elle veut, en tout cas j’en ai l’impression, remplacer Rihite et le vide qu’il a laissé.
J’ai quand même un conseil : attention à ne pas trop faire traîner l’arrivée de l’intrigue.
Avec cette chute (que j’ai trouvé très bonne au passage), je pense qu’elle va repointer le bout de son nez (puisqu’on a une allusion à la clé, j’ai bon espoir qu’on retourne vers elle !) au prochain chapitre.
Les relations et personnalités sont un peu plus affirmées, cependant, j’ai peur que, si d’autres chapitres de ce genre suivent dans un futur très proche, l’on tourne un peu en rond. (Attention, pour moi ce chapitre était très bien, j’anticipe juste l’éventualité😅)
Sinon, j’ai apprécié ma lecture. :)
Quelques remarques :
Je pense que tu devrais continuer de montrer le poids de la disparition de Rihite chez les autres membres de la famille avec autant de subtilité que tu l’as fait pour la mère, dans le chapitre précédent. C’était très bien et tellement naturel… C’était touchant.
Il y a un petit aperçu pour Marietta dans ce chapitre, ce que j’ai apprécié, et je pense que tu gagnerais beaucoup à revoir ce point pour Adaline, qui manque parfois de cette subtilité. (je ne parle pas spécialement de ce chapitre)
Petit coup de gueule vis à vis d’un cliché : le mec qui attire toutes les filles de la fichue baraque ! Faire rentrer les jumelles dans le duel entre Calista et Adaline, pour moi c’est trop. Je pense que, si tu veux garder ça, peut être plus le tourner vers un comportement plus facétieux avec des jumelles qui font ça plus pour imiter Calista et se moquer d’elle, voir l’embêter, plutôt que de le faire de manière sérieuse. (ça reste qu’une proposition, pas une obligation^^ également, j'ai trouvé la scène très drôle avec ce "pardon ?" généralisé)
Et on fini par ma petit compil’ perso :
"L’hiver était proche." => Ah bah là, je sais pas pourquoi, j’ai imaginé Adaline en mode « Garde de nuit » avec cape en fourrure et tout... J’ai peut-être un peu trop regardé GoT. XD (en même, Winter is coming… tu me tends des perches!)
« – Il fallait y penser avant de tout faire exploser, leur répondit froidement Marietta. » => c’est pas cocasse que Marietta réponde froidement ? En tout cas, je trouve ça drôle. xD
« À côté d’elle, Gemma pleurait pour de bon.
En me voyant, les jumelles se précipitèrent vers moi.
– S’il te plait, Adaline, dis-lui toi ! »
=> Dans un premier temps, je me suis dit : «elles font un peu geignarde si elles ont 16ans… » Et puis, il y a eu ça :
"Le charme fut rompu à la minute où les jumelles se précipitèrent vers lui pour se pendre à ses bras. Bizarrement, toutes larmes avaient déserté leurs beaux yeux bleus. En les voyant soudain toute sourire, je sentis l’agacement me monter. Ces sales petites arrivistes !
J’aurai dû m’en douter… En les regardant faire, je me dis qu’elles avaient passé un peu trop de temps avec Calista"
=> Eh là, je me suis dit « mazette, les sales petites comédiennes ! ». Je me suis senti trahi, moi qui les croyais uniquement douées pour les explosions en tout genre et les inventions presque pas foireuses. :o
Voilà, voilà ! Comme j’ai dit avant, j’ai apprécié ce chapitre, et il me tarde d’entamer enfin, et véritablement, cette intrigue avec cette fichue clé !! (oui oui, je compte le dire à chaque chapitre jusqu’à ce que ça arrive ! Je veux en savoir plus sur cette clé 😭 )
À bientôt !
Toujours un bon chapitre. Et comme j'en ai marre de répéter que tout est maitrisé, que la famille est attachante, que je me méfie de Rhen... je vais m'attarder sur les points négatifs. Mais de rien !
Déjà, je trouve que ce chapitre ne fait que très peu avancer l'histoire. Rhen est harcelé, les jumelles se font engueulées, Adaline est trop sympa, Marietta est à bout... Vraiment, rien de nouveau à l'horizon.
Vitali, personnage très intéressant, est COMPLETEMENT oubliée et ce depuis plusieurs chapitres j'ai l'impression. Dommage, son pouvoir de passeuse d'âme m'a mis l'eau à la bouche.
Aussi, je commence avoir de plus en plus de mal avec la façon dont tu gères le deuil de Rihite. Si au début ça fonctionnait bien, je sentais toute la tristesse de la famille, les constants rappels de sa mort commencent à être redondants. C'est toujours Adaline qui se dit "depuis Rihite, tel chose a changé...", elle déprime, quelques phrases pour exprimer sa tristesse, et puis elle se ressaisit et passe à autre chose.
Je peux comprendre que c'est un peu le but de montrer que la mort de Rihite hante toujours cette famille, mais plus de subtilité serait très bénéfique.
Par exemple, il y a un très beau moment dans le chapitre précédent, quand tu dis que la Mère apprécie tout de même entendre les soeurs se chamailler parce que tant qu'il y a du bruit elle sait que tout le monde est vivant. C'est beau, déchirant et fait rappeler la mort de Rihite sans directement l'écrire.
voili voilou
Bon... j'ai l'impression qu'il y a pas mal à dire.
Déjà, c'est vrai que Vitali (comme beaucoup d'adultes) est assez effacée dans l'histoire (honnêtement si tu as des propositions pour la mettre plus en avant, je prends ! j'adore ce personnage et je comptais même écrire sur elle plus tard, peut-être que la suite remontera un peu dans ton estime à ce sujet).
Ensuite, tu as sans doute raison par rapport à Rihite, au-delà de la tristesse d'Adaline (qui était très proche de son frère) je crois que c'est aussi de la frustration de ma part. J'adore ce personnage et je m'attriste toute seule à l'avoir éliminé si tôt ^^' j'aurai voulu caler plus de "scène souvenir" avec lui mais n'en ai pas trouvé plus alors je compense peut-être un peu trop en le rappelant au souvenir d'Adaline.
Enfin pour ce qui est du chapitre en général, je me confesse, j'aime bien ces moment tout calme qui n'apportent pas grand chose à l'histoire, quand c'est "confortable" et que les problèmes ne sont pas encore là (d'ailleurs désolée d'avance, l'histoire prend un moment à se mettre en place ^^').
Voilà voilà, hâte d'avoir ton avis sur la suite !
A bientôt ! :)