Rayn
Un rêve.
Je me vois avec ce même homme qui y apparaît à chaque fois. Je ne pourrais décrire exactement cet inconnu. Cet homme s'approche de moi. Son touché est très désagréable. Je suis hors de mon corps ; je peux me voir et mon expression montre de la douleur. De la peur. De l'horreur. Du dégoût. De l'impuissance.
Je peux voir en lui une satisfaction d'avoir une certaine dominance sur moi. Il me parle, je sais qu'il s'adresse à moi, cependant je ne l’entends pas. Sa voix est enveloppée par mon intérieur qui me hurle de partir, de m'enfuir de ce prédateur. Mon corps en est incapable, il est immobile. Sidéré. Stoïque.
Je suis morte de l'intérieur, complètement paralysée de l'extérieur.
Il est maître de mon corps, il a pris possession de mon âme.
Ce moment est une éternité...
C'est un thème peu joyeux. J'espère qu'il y aura un éclairage dans le chapitre suivant.
Je trouve un peu dommage que la fin ne rappelle pas le début. Si elle ne se réveille pas, alors à la fin, ce serait plutôt du présent : « Le moment s'éternise ». Si elle se réveille, il manque une ou deux phrases.
Si elle ne s'en est jamais remise (ce qui n'arrive pas sans thérapie ; au mieux, on distancie, mais on ne guérit pas), on tient là un bon facteur pour son suicide. Et dans ce cas, je préfère la fin au présent. Ça dépend des indices et de la couleur que tu veux donner.
Côté ponctuation :
Il me parle, je sais qu'il s'adresse à moi cependant, je ne l’entends pas. -> Il me parle. Je sais qu'il s'adresse à moi, cependant, je…