Le lac miroitait sous la clarté vacillante de la lune. Le reflet des maisons sur pilotis ondoyait, se mouvait avec le courant. L’ombre gigantesque de la pyramide s’élevait dans le ciel, côtoyant les montagnes. Les lucioles crépitaient dans la pénombre comme des étincelles. D’étranges oiseaux aux ailes d’encre voguaient dans la nuit noire. Une femme aux longs cheveux blancs se baignait, une couronne de plumes sombres habillait son corps diaphane..
Alya s’extirpa de son rêve en reprenant son souffle. La sensation de moiteur et d’humidité la quitta lentement, mais les vertiges demeurèrent, éternels témoins de ses rêves si réalistes. D’une main, elle rejeta sa couverture et s’empressa de se lever. Elle fit face à un grand miroir qui jouxtait son lit et s’empara d’un stylet. Elle se mit rapidement à dessiner son rêve avant qu’il ne soit que poussières dans son esprit. Alors qu’elle se concentrait pour retrouver les images et les sensations qu’elle avait ressenties, son esquisse fut subitement remplacée par la photographie d’un garçon et par quelques phrases. Elle grogna d’être ainsi interrompue.
POTENTIEL JUMELANT N° 4
Idris 25 ans
Génome 38
Affecté au service des Bannis
Rencontre à 20 heures au restaurant Fleur d’Automne
C’était donc ça. La Cité lui avait trouvé un nouveau jumelant. La jeune femme resta figée un petit moment, le stylet dans le vide et l’esprit soudain gelé. Elle n’avait aucune envie de rencontrer ce garçon. Absolument aucune. Les trois derniers avaient été une incroyable perte de temps. Alors qu’elle reprenait ses esprits, sa grand-mère, habillée d’un pantalon et d’une tunique blanche étincelante, entra dans sa chambre.
— Grand-mère ! Tu pourrais frapper ! rouspéta-t-elle. Je ne suis même pas habillée !
— Alya, aurais-tu vu mes chaussures noires ?
Ses cheveux irisés dansaient sur sa tête et ses yeux furetaient dans tous les coins.
Camilla l’ignora superbement en voyant la photographie du garçon scintiller dans la chambre sombre, derrière le dos de sa petite-fille.
— Mais qu’est-ce donc ? Oh ! Alya ! Tu as une proposition de jumelage !
La jeune femme haussa les épaules au moment où sa grand-mère allumait les lumières et se précipitait avec toute la célérité de son âge vers l’écran. Alya se laissa tomber sur son lit dans un bruit étouffé par la couette, les deux mains couvrant ses oreilles, œuvrant comme un bouclier pour repousser le monologue avenir.
— Quoi ? Un Génome 38 ? s’étrangla Camilla à la lecture des quelques lignes. Oh, non ! Notre famille mérite largement mieux !
— Grand-mère, je m’en fiche du génome ! répliqua Alya en se redressant sur les coudes.
— Non, non, non. Ta mère est un génome Six et moi dix, il est hors de question que tu construises ta vie avec un trente-huit ! Quelle honte ! Te rends-tu seulement compte ? Tu t’imagines déménager dans un appartement tout petit ? Moi je ne viendrai pas te voir dans ces quartiers. Même ta mère ne va pas être d’accord. Éline ! hurla-t-elle.
Alya plaqua de nouveau ses mains contre ses oreilles en se demandant comment faire entendre raison à sa grand-mère. La froide réserve que Camilla portait généralement à sa petite-fille se fissurait lorsque des événements comme celui-ci advenaient. En particulier lorsque sa position au sein de la cité risquait d’être fragilisée. Elle mettait alors son intelligence à profit pour atteindre ses fins. Tout dans ses propos, son attitude, ses gestes, persuadait Alya qu’elle n’était pour sa grand-mère qu’une statue à modeler. Peu lui importait d’utiliser le burin ou la masse tant que la jeune femme obéissait. Le droit chemin n’avait qu’une voie et Camilla se targuait de le connaître. Alya ne pouvait se permettre de s’égarer ou de faire un détour. Chaque jour demeurait donc un combat entre la matriarche et la cadette. Un combat qu’elle perdait indéfiniment.
— En plus cela va me faire une très mauvaise presse, ronchonna-t-elle, je risque de perdre des voix au conseil. Non. C’est hors de question.
L’égocentrisme de Camilla n’avait d’équivalent que sa loyauté envers la Cité. Elle suivait à la lettre les préceptes de la ville et s’en disait une fière représentante.
La mère d’Alya surgit à son tour dans la chambre, vêtue d’une chemise de nuit, les yeux rougis par le sommeil.
— Qu’est-ce qu’il y a ? s’inquiéta-t-elle en heurtant un coin de commode, montrant qu’elle émergeait à peine de sa léthargie.
— Regarde-moi ce potentiel jumelant ! C’est un scandale ! Je vais aller me plaindre au bureau des jumelages ! se révolta Camilla qui elle était bien réveillée.
Éline se rapprocha à pas feutrés, déposa un baiser sur le front d’Alya et se tourna vers l’écran, dubitative.
— Ah oui, en effet, commença Éline… Ma chérie, 38, c’est tout de même très haut… Étant donné que tu n’es pas catégorisée, tu t’accorderas au génome de ton jumelant. Donc tu n’auras plus droit à grand-chose… Penses-y. Par exemple, tu ne pourras plus aller à la piscine ni à la salle de sport, il faut être au moins génome 20. Ne parlons pas de tes cours de dessin ! Seuls les plus bas chiffres ont l’autorisation d’y aller régulièrement.
Alya resta un instant muette avant de lancer platement :
— Je sais tout ça.
— Et puis au-delà du nombre tu seras largement plus intelligente que lui ! reprit sa grand-mère dans un ricanement.
— Je sais tout ça, répéta-t-elle, lasse. Ça ne me dérange pas.
— En plus, il travaille au service des Bannis, renchérit Camilla. Non, c’est horrible, tu vas entendre parler de violence et de bannissement à longueur de temps ! Quelle vie sordide tu auras ! Moi qui vous ai toujours protégées de tout cela !
Alya se releva et attrapa les mains de sa mère, ignorant complètement son aïeule.
— Maman. Le patrouilleur m’a donné trois mois. Si je n’accepte pas une des propositions, ils me forceront. Veux-tu que je me retrouve jumelée à une de ces larves de 52 ? C’est à peine s’ils savent réfléchir !
Alya eut envie de continuer en lui racontant qu’elle n’allait pas rester longtemps dans cette cité, que d’ici quelques semaines elle ne serait plus là, que cela ne servait à rien de réfléchir à tout ceci. Peu importait ce jumelant qu’elle connaîtrait à peine. Mais elle ne pouvait rien dire. Ses lèvres restèrent scellées.
— Non. Ça ne va pas se passer comme ça. Je les appelle en visioconférence, rétorqua Camilla en appuyant sur le bouton rouge en dessous de l’image du garçon.
Alya, malgré son désintérêt complet pour le sujet, fut touchée par la persévérance de sa grand-mère. Le bip caractéristique de la communication s’enclencha et un signal lumineux clignota à l’écran. L’image apparut dans un flash. Un homme d’âge moyen se présenta, Alya ne reconnut pas son génome :
— Alix Rénon pour vous servir ! En quoi puis-je vous aider ?
— Bonjour, Camilla Erouac, vous venez d’envoyer un jumelant potentiel à ma petite fille, Alya Aménabi. Il est bien au-dessous de sa catégorie, expliqua Camilla d’un ton acerbe.
On entendit l’homme pianoter sur son écran et ses sourcils se froncèrent pendant la recherche.
— En effet, commença-t-il. Mademoiselle Amenabi a reçu une demande ce matin même. Que puis-je dire... Ses récents avertissements, son statut d’hybride et le fait qu’elle ait dans sa famille deux hommes qui ne vivent plus à Mallaig ne sont pas à son avantage. Donc peu de citoyens ou citoyennes souhaitent tenter le sort. Votre petite-fille a déjà de la chance d’avoir des propositions… Un génome 38 est un très bon parti pour elle.
Camilla vira au rouge cramoisi. Elle raccrocha brutalement et commença à faire les cent pas dans la chambre de sa petite-fille. Du fait de sa taille modeste et de ses pieds minuscules, Alya avait l’impression de voir une souris tourner en rond.
— Grand-mère, arrête ça ! Tu m’exaspères ! On peut peut-être en reparler ce soir ? Je dois me préparer, là.
Camilla lui lança un regard perçant où tournoyaient déjà les plans les plus fous.
— Oui, on fait ça. Je vais faire pression de mon côté, dit-elle d’un ton de conspiratrice en désertant la chambre.
Alya se retrouva seule avec sa mère, la pièce lui sembla bien calme sans la présence explosive de Camilla. Éline se leva à son tour et Alya remarqua de nouvelles marques sur les bras de sa mère. Un dégradé de bleus qui prouvait que Éline percutait régulièrement le mobilier qui l’entourait. D’une maladresse déconcertante, elle semblait avoir une appréhension de l’espace différente des autres clones. Les coins de table, de murs, d’armoires, les pieds de chaises, les bouts de lits et les portemanteaux rencontraient systématiquement ses membres. Alya était persuadée que son corps s’exprimait inconsciemment, se meurtrissant pour les souvenirs oubliés, les blessures intérieures non cicatrisées, les tourments invisibles et pourtant bien présents dans son esprit.
— Tu vas préparer la cérémonie d'accueil ? lui demanda-t-elle pour cacher la tristesse qui l’envahissait.
— Oui, un génome quatre. Il faut que je m'assure si toutes ses fonctions vitales fonctionnent, murmura-t-elle en passant une main dans les cheveux de sa fille.
Alya lui sourit.
— Allez, je te laisse te préparer, murmura sa mère.
La jeune femme se leva et attrapa ses habits qui traînaient dans un coin, s’habillant machinalement. Jun n’avait pas donné de nouvelles. Cela l’ennuyait. Elle avait pensé qu’il la contacterait après les derniers mots qu’ils avaient échangés deux jours auparavant. La deuxième réunion approchait et son anxiété augmentait. En partant assez tôt, peut-être pourrait-elle le confronter et lui soutirer quelques informations sur son père ? Peu lui importait de perdre des points de performance aujourd’hui. Elle souffrirait du courroux de sa grand-mère comme à l’accoutumée. D’un geste, elle s’empara de sa veste grise et sortit en coup de vent de la pièce. Éline, près de la cuisine, laçait calmement ses chaussures blanches.
— Tu pars déjà ? s’étonna celle-ci. Est-ce que tu vas au centre social ? Tu pourrais y faire des rencontres et augmenter tes chances d’avoir d’autres propositions…
— Non, Maman. Ça ne me dit rien.
— Depuis qu’Elsa est devenue une Patrouilleuse, tu ne vois plus personne… Tu n’as plus d’amis… Je m’inquiète.
— Je t’ai déjà dit que ça ne me dérangeait pas. Arrête de t’inquiéter pour rien, s’irrita Alya.
Éline soupira, se rendant vraisemblablement compte de l’entêtement de sa fille.
— Où vas-tu alors ?
— Au travail, répondit-elle sèchement.
Alya se mordit la lèvre. Parfois, elle avait envie de secouer sa mère, de la réveiller de cette apathie, mais une part d’elle la savait trop fragile pour endurer plus de combats.
Peinée à cette pensée, elle ouvrit la porte et commença une petite course dans le corridor. La vitesse apaisa ses pensées. Elle zigzaguait dans le flot de clones, dans leurs pas militaires et leurs cadences de soumis. Elle cavalait dans les escaliers, descendant toujours plus bas dans les entrailles de Mallaig. Elle ralentit l’allure en arrivant aux « quartiers des multitudes », appelés ainsi, car ils étaient peuplés majoritairement de génomes entre 40 à 52. Ici tout le monde se ressemblait. À un point vertigineux. Cette multiplication à la chaîne l’horripilait. Leurs appartements n’avaient rien à voir avec le sien. Sa famille logeait dans un quatre pièces avec des chambres assez spacieuses et un salon agréable. Eux ne possédaient que des petits studios ou des deux pièces minuscules. La plupart de ces hommes et femmes n’avaient pas « de descendance ». Leurs lignées étaient destinées à s’éteindre. Pour qu’ils continuent de travailler docilement, le gouvernement des Têtes leur faisait miroiter un recyclage de dernière minute, si leur vie et leur travail avaient été exemplaires. Un tableau virtuel récompensait ainsi, chaque semaine, certains d’entre eux. Plusieurs avaient donc le droit d’accéder aux loisirs (opéra, cinéma, piscine, jeux d’arcade…) qu’Alya pouvait fréquenter tous les jours.
Dans ce quartier, comme tous les génomes au-dessus de 20, les habitants n’avaient pas de quotient individuel. La survie était assurée en binôme et les actes de l’un avaient des conséquences sur l’autre. Lorsque le quotient collectif arrivait à zéro, une déprogrammation avait lieu. Des patrouilleurs venaient gentiment vous chercher et on entendait absolument plus parler de vous.
Alya, quant à elle, possédait un quotient personnel et un collectif. Les points qu’elle accumulait ou qu’elle perdait dans la semaine étaient ajoutés ou déduits à ceux de sa grand-mère et de sa mère. En ce moment, il indiquait 3564 points. Autant dire qu’elles ne risquaient pas d’être déprogrammées à moins de commettre un acte violent ou de trahison. Son passage attira comme d’habitude beaucoup de regards. Ici, encore plus qu’ailleurs, elle était une attraction. Certains tentaient même de l’approcher ou de lui toucher la peau. Elle se laissait souvent faire, mais aujourd’hui, elle avait d’autres projets en tête qu’explorer la ville. Les vieux quartiers se distinguaient à l’horizon et elle reprit une allure plus soutenue. Elle croisa deux femmes qui riaient à gorge déployé. Alya repensa à sa seule amie : Elsa. Elle habitait maintenant de l’autre côté de la Cité après avoir embrassé la carrière de Patrouilleur. Un choix qui les avait irrémédiablement séparées. À son souvenir, son cœur se serra. Sa compagnie lui manquait terriblement. Depuis lors, Alya s’accoutumait à la solitude. Plus les années passaient, plus elle jugeait les clones fades et inintéressants.
Alya vit le bâtiment principal de la FSOR au bout de la rue, il possédait une forme ovale et une couleur bleutée. Devant l’infrastructure, une lignée de clones attendait patiemment à l’entrée. Elle s’approcha de la file et dansa d’un pied sur l’autre ; elle n’avait pas l’intention d’attendre pendant trois heures. Une jeune femme blonde se tourna vers elle.
— Vous aussi vous en êtes atteinte ? lui demanda-t-elle en chuchotant.
Alya la dévisagea, interloquée.
— Atteinte de quoi ? murmura-t-elle à son tour.
— L’insensibilité. Il paraît que cela touche tous les Génomes… C’est comme une maladie.
— Je ne comprends pas… continua la jeune femme, essayant de rassembler les pauvres éléments de contexte dans son esprit.
— Les scientifiques nous ont dit qu’ils avaient un remède. Alors on vient se faire lister pour qu’ils nous aident. J’espère que c’est réversible !
Alya hocha la tête bien qu’elle n’ait pas tout compris du discours de la jeune femme. Pour le moment, elle avait d’autres urgences. Elle aperçut une porte latérale peu utilisée du côté de l’aile est et décida de l’emprunter.
Elle pénétra dans le bâtiment. Un hall étroit étirait son dallage opalescent. Un bureau lilliputien occupait le centre. Une femme aux cheveux ramenés en un chignon strict s’activait derrière son écran. Alya s’avança et se posta devant la dame.
— Bonjour !
— Bonjour, lui répondit la réceptionniste laconiquement sans lui accorder un regard. Si vous venez pour cette histoire de sensations, ce n’est pas ici.
— Non, ce n’est pas l’objet de ma venue… Pourrais-je savoir où trouver le bureau de Jun Tang, s’il vous plaît ?
La standardiste appuya sur quelques boutons à l’écran, fit défiler une liste de noms et la dévisagea enfin.
— Troisième étage, aile ouest, Bureau 27. Vous voulez que je le prévienne de votre arrivée ? demanda-t-elle d’une voix atone.
— Non, ne vous donnez pas cette peine. Il sait que j’arrive, répondit Alya avec un sourire mielleux.
La femme hocha la tête et oublia la présence de la jeune femme. Alya s’éloigna en direction d’un ascenseur. On en comptait douze. Elle s’engouffra dans l’un d’entre eux. Son cœur commença à accélérer lorsque l’engin se mit en marche. Elle ne savait pas du tout ce qu’elle allait apprendre. Cela l’inquiétait. Cela l’excitait. L’ascenseur s’ouvrit sur le troisième étage. Alya entra dans le couloir désert. Des rais de lumières zébraient le sol grisâtre. Des portes se suivaient, identiques. En traversant le couloir, la jeune femme se rendit compte du silence oppressant du lieu. Un silence aussi lourd qu’une chape de plomb. Mal à l’aise, elle plissait les yeux pour apercevoir les numéros inscrits en tout petit sur les portes. Toutes s’ouvraient avec un scanner rétinien, toute sauf une. La porte numéro 27. Elle frappa. Le bruit fut étranglé par le bois.
— Entrez ! s’exclama une voix distordue par l’écho.
Alya s’exécuta et pénétra dans la pièce. Une odeur de renfermé et de fleurs assaillit ses narines. Elle resta ébahie un instant par le décor qui se présentait. La pièce, éclairée seulement par une lucarne et des bougies, ressemblait à un laboratoire géant. Haute de plafond, on retrouvait des objets éparpillés un peu partout. En particulier des livres, des centaines de livres. Elle trouva cela étrange, car les Têtes se vantaient de les avoir tous brûlés après leur numérisation.
— Alya ? Vous n’êtes pas au travail ? s’étonna Jun en la fixant, assis en tailleur en plein milieu de la pièce.
La jeune femme mit un moment à répondre, déconcertée de voir le scientifique dans cette posture qui lui faisait perdre de son autorité, de son assurance, tout recroquevillé qu’il était.
— Je dois vous parler, s’exclama-t-elle avec une voix ferme, presque tranchante.
— Je suis désolé. Quoiqu’il se passe, il va falloir attendre, vous mettez en péril toute la mission en venant me voir. Nous trouverons un autre moment, promit-il en posant sur le sol d’épais dossiers.
— Non. C’est maintenant que je veux des réponses, exigea-t-elle les mains sur les hanches.
Jun sembla s’amuser de son ton impérieux et se leva, déroulant son grand corps de manière assez maladroite. Alya paniqua. Qu’allait-il faire ? La pousser de force dehors ? Alors qu’il se rapprochait, la jeune femme se retourna et aperçut une petite clé ancrée dans la serrure. Une pensée idiote traversa son esprit, mais qui lui sembla, somme toute, la seule solution. Elle verrouilla la porte et glissa l’objet dans son soutien-gorge. Elle jeta un regard de défi au jeune homme qui arrivait près elle. Jun s’immobilisa, ses sourcils s’arquèrent sous la surprise.
— Vous semblez être vraiment prête à tout pour cette discussion, remarqua-t-il posément.
Alya s’empourpra en le voyant esquisser un geste vers elle. Il lui attrapa le bras, elle s’en dégagea.
— Ne me touchez pas !
Surpris par sa véhémence, Jun hocha la tête et lui fit signe de le suivre.
— Ça m’apprendra à aimer les vieilles choses. La prochaine fois, je choisirai une porte moderne, énonça-t-il avec un demi-sourire.
Il s’assit en tailleur au milieu de son bazar en lui proposant de faire de même.
— Bon étant donné que vous avez les clés en main, si je puis dire… Que voulez-vous savoir sur votre père ?
Alya respira un grand coup. Son cœur battait la chamade, la sueur coulait dans son dos. Elle avait l’impression d’être de la lave en fusion. Pourquoi avait-elle traversé en courant la moitié de la Cité déjà ? La raison lui semblait obscure.
— Alors ? relança-t-il gentiment.
— Tout. Je n’en peux plus de tous ces mystères. L’avez-vous connu ? s’enquit-elle avec fébrilité.
— Oui. C’est le cas. Il y a six ans. Avant qu’il ne parte. Il m’a beaucoup parlé de vous. Je devais avoir dans les dix-sept ans.
Alya le détesta immédiatement. Il semblait l’avoir bien connu. Il se souvenait de lui. Il avait été proche de son père. Ses poings se serrèrent de jalousie.
— Mais pourquoi n’êtes-vous jamais venu me voir ? Est-ce que je ne méritais pas quelques explications après son départ ?
Sa voix tremblait, elle s’en voulut de dévoiler son émotion à un parfait inconnu.
Les sourcils de Jun s’affaissèrent sous l’incompréhension. Sa bouche forma un pincement vers la droite.
— Je ne comprends pas. Qu’attendiez-vous de moi ?
— Je ne me rappelle rien de mon père. Rien, mis à part quelques mots et quelques sensations. Je ne sais même plus à quoi il ressemble !
Jun porta une main à son visage, se grattant la tempe, perplexe.
— Votre grand-mère a vraiment fait un sacré travail d’amnésie…
— On est d’accord.
— Je ne peux pas vous montrer de photographie. Il n’y a plus aucun fichier sur Valek Aménabi, les Têtes l’ont fait disparaître des serveurs.
Un poids soudain se posa sur les épaules d’Alya, une vague de tristesse s’empara d’elle. Devant son désarroi évident, Jun s’empara d’une feuille, d’un dossier et d’un crayon à papier qui traînait au sol.
— Je peux, par contre, vous dresser son portrait si vous le souhaitez. Bon, si vous le revoyez un jour, il aura juste un peu vieilli…
Alya acquiesça, pleine d’espoir. Il souffla sur la feuille. La poussière voleta au sol sous l’expiration. Un nuage de particules se posa sur la jeune femme. Elle l’enferma entre ses doigts et glissa dans sa poche ces traces du temps qu’elle ne voyait jamais. Jun commença à esquisser un visage. L’ébauche, sous son expression concentrée, prit forme. La figure d’un homme émergea de son coup de crayon rapide et précis. Parfois, il levait les yeux vers Alya, imprimant ses traits sur ceux du personnage qui naissait sous ses doigts. Le jeune homme saisissait les contrastes, noircissait certaines zones pour donner une profondeur à son sujet. Alya avait cessé de respirer, son corps se penchait de plus en plus en avant pour mieux voir. Jun releva la tête. Leurs fronts se touchèrent. Il la repoussa doucement d’une main.
— Restez tranquille.
La jeune femme se mordit les lèvres de dépit, prenant son mal en patience. Elle se mit à dévisager l’homme en face d’elle avec un intérêt soudain. Pourquoi son père l’avait-il choisi ? Pourquoi en savait-il tant ? Pourquoi montait-il cette expédition alors qu’il avait déjà tant de privilèges ?
Sa manière de dessiner ne ressemblait guère à la sienne. Elle fonctionnait comme une tornade, son inspiration ou ses rêves l’amenaient à griffonner à toute vitesse comme si elle courait après les images de peur qu’elles disparaissent. Les formes et les personnages n’avaient aucune substance, aucune vie. Des ectoplasmes de papier. Des reproductions du monde où elle vivait. Un monde qu’une main invisible et toute puissante s’amusait à former et à effacer à l’infini dans un sarcasme muet qu’elle seule semblait voir.
Jun, quant à lui, semblait redonner vie aux choses, le soin qu’il apportait aux détails délivrait une forme de réalité. Elle était sûre qu’il pouvait se concentrer des heures durant. Alya, au bout de cinq minutes, changeait déjà d’activité. Tu es toujours remuante disait sa mère. Une complète girouette renchérissait sa grand-mère.
Le crayon de Jun se figea dans les airs puis vint rejoindre son oreille droite. Le jeune homme redressa son dessin pour mieux l’examiner. Un sourire aux lèvres, satisfait, il le lui tendit. Alya récupéra la feuille avec fébrilité et posa son regard sur le portrait en gros plan. Son ventre se contracta, son souffle fut coupé par l’émotion, une main d’acier serra son cœur et sembla le broyer. C’était lui. En toute évidence. Des frissons la parcoururent et ses mains se mirent à trembler. Elle eut le sentiment que la pièce s’atrophiait et que le portrait grossissait à vue d’œil. C’était lui. Avec ses cheveux crépus, sa barbe dévorante et piquante. Ses yeux en amande si semblables aux siens. Les morceaux de sa vie reprenaient forme, se liaient. Les pièces du puzzle s’assemblaient. Elle se leva sous l’emprise des larmes et se réfugia dans un coin de la pièce, une main posée sur le mur, rétablissant un équilibre rendu précaire par son bouleversement. Jun l’avait dessiné un peu de profil, avec une bouche qui remontait dans un pli malin vers la gauche. Alya plia la feuille et se laissa glisser au sol contre le mur froid de la salle.
— Merci, murmura-t-elle en plaquant le portrait près sur son cœur.
Jun se retrancha derrière un désarroi visible. Il ne bougea pas. Il attendit, laissant Alya dans sa léthargie affective. La jeune femme finit par se redresser. Elle balaya les larmes qui serpentaient son visage puis récupéra la clé, déverrouilla la porte et partit sans un mot.
* *
*
C’est pour ton bien, tu me remercieras plus tard, lui avait dit sa grand-mère avant « l’opération ». Il vaut mieux que tu oublies jusqu'à son existence, il ne te manquera pas, avait-elle continué.
Camilla se trompait. Alya souffrait constamment de cette absence. Seulement, auparavant, il s’agissait d’une douleur muette, étouffée. Maintenant, le portrait avait libéré un torrent d’afflictions. Il avait fait émerger quelques images : des résonances, des récurrences qui s’emboîtaient et se disloquaient au fur et à mesure des heures. Elle avait pour la première fois l’impression de toucher du doigt certains souvenirs et les interrogations se déversaient, toujours plus oppressantes : Pourquoi son père était-il venu à Mallaig ? Et pourquoi en était-il reparti, abandonnant femme et enfant dans son sillage ? Où était-il maintenant ?
Alya avait passé la journée sur le toit de son immeuble pour se remettre de ses émotions. Son compteur de points à son poignet avait viré au rouge, il clignotait de manière incessante. Elle lui jeta un coup d’œil : -115 points. Elle haussa les épaules. Une journée de fugue avait ce prix.
Le dessin de son père lui donnait envie de partir sans attendre, de lever les voiles. Mais ce n’était pas encore le moment. Jun paraissait être quelqu’un de confiance. Il allait être d’une grande utilité une fois dehors. Elle se rappela avoir quitté les lieux un peu brusquement, il avait dû la prendre pour une véritable folle…
Son bracelet se mit à biper. Un message s’inscrit en lettres noires.
Ce n’est peut-être pas le bon moment pour déserter votre travail.
Jun
Alya lui répondit à l’oral, le message se reporta sur l’écran :
Je sais. Mais j’avais besoin d’un peu d’air.
Je rentre.
Alya
Une réponse lui parvint :
J’ai trouvé une solution pour qu’on puisse se parler sans difficulté…
… sans avoir recours à des sous-vêtements.
Jun
Alya sourit. Elle attendit le message suivant, mais rien ne vint. Frustrée, elle se décida à rejoindre ses quartiers, quelque peu soucieuse de la solution du scientifique. Elle pénétra dans l’ascenseur et appuya sur le numéro 23.
Lorsqu’elle ouvrit la porte de son appartement, elle perçut des gloussements de jubilation. Eline se rua dans la pièce, en entendant le grincement si caractéristique des gonds,.
— Alya ! Je suis si contente ! Si contente !
Elle déposa un baiser mouillé et visqueux sur sa joue. Sa grand-mère restait sagemment en retrait.
— Viens, viens ! l’exorta sa mère, un sourire jusqu’aux oreilles.
La jeune femme jeta un coup d'oeil à Camilla.
— Tu ne me punis pas pour ma fugue ?
— Ne t’inquiète pas, on verra ça plus tard…
Alya suivit les sautillements de sa parente et pénétra dans sa chambre. Sur l’écran illuminé, on distinguait le visage d’un jeune homme qui ne lui était pas inconnu. On pouvait lire les mots suivants, en fondu, sur l’image :
POTENTIEL JUMELANT N° 5
Jun Tang
23 ans
Génome 6
Service de la FSOR
Département génétique
Rencontre à 20 heures
au restaurant Fleur d’Automne
Alya resta interdite un long moment, comprenant l’ingénieux stratagème du jeune homme. Sa mère s’approcha d’elle, ses joues semblaient avoir retrouvé une rondeur enfantine. Ses yeux ternes pétillaient d’enchantement.
— Alya, je savais que tu étais au centre social, aujourd’hui, s’écria-t-elle, en joie.
— Non, je n’y suis pas allée, marmonna la jeune femme.
Elle fut étonnée du silence de sa grand-mère. Elle pensait que celle-ci serait plus enthousiaste. Après tout, Jun était un Génome six !
— Tu n'es pas contente, grand-mère ? Ton insistance auprès du Conseil a pu fonctionner ?
— Certainement, mais c'est une manière de me punir et certainement de te garder à l'oeil. Ce Jun, c'est le fils du chef des patrouilleurs.
— Je sais. Serais-tu en train de t'inquiéter pour moi ?
— Bien sûr que non, ce rendez-vous sera une catastrophe. Comme toujours avec toi.
— J'aime ta confiance en moi, grand-mère, déclara la jeune femme ironiquement en acceptant la proposition.
Sans surprise, grosse hâte de voir la suite. J'ignore comment tu fais ça mais c'est brillant.
Jun (super prénom) est intéressant. Cependant mon moment favori c'est le déluge d'émotions que subit Alya en "voyant son père". C'est touchant et bien écrit !
Merci pour tes gentilles remarques ! Tu vas me faire rougir^^
Je suis vraiment contente si tu as apprécié le passage où Alya reconnait le portrait de son père, j'y ai prêté beaucoup d'attentions ! Je file répondre à ton autre commentaire !
bisous volants !
Je suis contente si tu trouves la structure sociale intéressante. J'espère que ce n'est pas trop complexe pour des ados^^. Je ne peux pas répondre à tes questions, tu t'en doutes bien mais tu auras tes réponses bientôt :p
Merci de ta lecture ! J'espère que la suite te plaira !
Juste minime hic: comme tous les membres de la Cité sont constamment contrôlés, je m'étonne un tout petit peu que Jun et Alya puissent se parler ainsi ouvertement sans trop de difficultés. Est-ce qu'il ne faudrait pas ajouter des caméras de surveillance dans le bureau de Jun, ainsi ils doivent se déplacer dans un lieu plus sûr pour discuter, et pour le coup du bracelet, est-ce que les messages qu'ils s'envoient ne peuvent pas être interceptés par les autorités? à ta place j'ajouterais un petit coup de hacking, comme quoi Jun et Alya et pourquoi pas une tierce personne qui connait bien la technologie modifient les paramètres des bracelets pour qu'ils puissent discuter en toute discrétion, sans quoi ça me paraît un peu trop "facile".
Mais pour le reste, j'ai beaucoup apprécié la lecture :)
Pour ce qui est des cameras et de l'interception des messages, je comprends ce que tu dis, mais c'est un choix de ma part, tu comprendras mieux à la fin du livre 😜.
J'ai trop hâte d'avoir ton ressenti sur le suivant !!!
Pleins de bisous volants !
Sans cela, je trouve juste ça un peu bizarre qu'elle appelle sa grand mère "grand mère", en général (même dans un monde imaginaire), les grand mères ont un surnom, qu'il s'agisse de mamie ou granny, ou que sais-je encore... C'est comme "maman", on appelle pas sa mère "mère" sauf exception.
Sinon, je trouve ça presque flippant cette histoire de génomes et le fait qu'il faille se marier si jeune (enfin je ne me rappelle pas de leurs âges). Mais c'est cool ! J'attends avec impatience qu'ils fuient la cité !
"Haha excellent l'idée de Jun pour pouvoir la voir ! Je l'aime bien lui !" => Oui moi aussi, je l'aime bien :p
C'est marrant que tu beugues sur le Grand-mère^^ Ahah, des amies appellent leur grand-mère ainsi, ça ne m'a jamais choquée^^.
De plus, je trouvais que cela convenait bien à cette histoire, où les parents n'ont (normalement) pas de liens de parenté avec leur enfant. Donc père/mère/Grand-mère, je trouve cela assez adapté :)
Sinon, je trouve ça presque flippant cette histoire de génomes et le fait qu'il faille se marier si jeune (enfin je ne me rappelle pas de leurs âges). => Oui, c'est un peu flippant, mais normalement ils ont le droit d'attendre jusqu'à 28 ans. Jun a 23 et Alya 18 ans. Là, les autorités veulent la jumeler pour mieux la contrôler. Je n'ai pas précisé mais le jumelage n'entraine pas forcément de relations sexuelles. Tiens, j'en parle plus tard mais je me demande si ça serait pas intéressant que j'en parle dans ce chapitre tient.
Tu vois, ta lecture m'apporte pleins de choses :)
Bon le prochain chapitre devrait te plaire :p
Pleins de bisous volants
Alors pour l'âge d'alya, je le dis dans le chapitre où elle est arrêtée mais c'est vrai que je n'insiste pas plus que ça dessus ! Pour le fait d'avoir des enfants, je l'explique un peu plus loin mais ils ne peuvent pas avoir d'enfants naturellement ça ne fonctionne plus... (sauf pour Alya mais son père n'était pas un clone).
Voili voilou, j'espère que tu y vois plus claire :p
Ouiiiii on retrouve Alya !
D'ailleurs je me demandais si j'avais bien compris, Alya n'est pas une clone c'est ça ? C'est une enfant née de façon naturelle ?
(y a plusieurs éléments du chapitre qui vont dans mon sens donc ça doit être ça x))
C'est amusant ta façon de parler des génomes, je ne sais pas si c'est volontaire, le fait que tu parles des moins bons étant les plus haut et les meilleurs les plus bas. Ce n'est pas habituel, on a tendance à associer le plus haut avec le positif, le meilleur, le numéro est en haut du podium ^^
Enfin du coup cette inversion, volontaire ou non, est très intéressante !
"Alya, malgré son désintérêt complet pour le sujet, fut touchée par la persévérance de sa grand-mère."
-> Je comprends le fait qu'elle soit touchée, mais c'est bizarre parce que pendant tout le passage où Camilla est là, Alya avait plutôt l'air irritée du coup elle passe de blasée à touchée, c'est bizarre, il manque presque une étape, peut-être le fait que sa mère soit là l'apaise un peu, par exemple.
"Du fait de sa taille modeste et de ses pieds minuscules, Alya avait l'impression de voir une souris tourner en rond."
-> J'ai ri en imaginant la scène xD
Alors je suis exactement comme Eline !! Je ne maîtrise pas du tout l'espace autour de moi et je me mange les meubles, les poignées de porte, le coin du lit ! Je te soutiens Eline ! Wait... Est-ce que moi aussi je me meurtris pour les souvenirs oubliés ?! ToT
En tout cas ce passage m'a peinée, Eline a l'air tellement triste au fond sans pouvoir faire quoi que ce soit pour changer ça.
"- Bonjour !
- Bonjour, lui répondit la réceptionniste laconiquement sans lui accorder un regard.
- Si vous venez pour cette histoire de sensations, ce n'est pas ici."
-> Y a un souci dans ce dialogue, on a l'impression qu'il y a soit une 3ème personne, soit qu'Alya dit à la réceptionniste que ce n'est pas ici l'histoire des sensations, je te laisse corriger ;)
"sculpté sur une porte en bois, unique en son genre."
-> En quoi cette porte en bois est unique en son genre ? Tu en dis soit trop soit pas assez ;)
"Elle trouva cela étrange car les Têtes se vantaient de les avaient tous brûlés après leurs numérisation."
-> se vantaient de les avoir* tous brûlés
"…sans avoir recours à des sous-vêtements."
-> Ah ouai il est comme ça lui ! xD (au passage la signature Jun juste en dessous n'est pas en italique, faute d’inattention j'imagine)
OK alors moi je ne m'attendais pas à cette demande de jumelage et j'avoue que J'ADORE !
Je rejoins largement la team SHIP Alyun (ou Jalya ?) J'ai carrément oublié le ship du chap précédent, Nohan qui ?
Hâte de poursuivre ! Ça se précise et j'adore !
Ahaha comme j'avais hâte d'avoir ton ressenti sur ces chapitres :)
Oui, tu as bien compris, Alya est une enfant naturelle, elle n'est pas une clone, c'est ce qui pause problème justement dans cette société où le fait d'être unique est un privilège, Alya n'a pas "mérité" de l'être.
En ce qui concerne l'inversion pour les génomes avec cette histoire de génomes hauts et bas. ça a perturbé pas mal de monde justement... Donc je suis en train de réfléchir à le changer.
" Je comprends le fait qu'elle soit touchée, mais c'est bizarre parce que pendant tout le passage où Camilla est là, Alya avait plutôt l'air irritée du coup elle passe de blasée à touchée, c'est bizarre, il manque presque une étape, peut-être le fait que sa mère soit là l'apaise un peu, par exemple." => Tu as tout à fait raison ! Très bonne idée !
Je suis contente que tu sois touchée par le personnage d'Eline, j'explique bien plus tard pourquoi elle est comme ça...
Ah oui en effet, pour le dialogue, il y a un tiret en trop !
Au sujet de la porte c'est que c'est la seule porte en bois, le reste des portes sont des portes en métal - mais je pourrai le préciser, tu as raison.
"…sans avoir recours à des sous-vêtements."=> C'est un coquin, Jun, tu verras ;p
"OK alors moi je ne m'attendais pas à cette demande de jumelage et j'avoue que J'ADORE !
Je rejoins largement la team SHIP Alyun (ou Jalya ?) J'ai carrément oublié le ship du chap précédent, Nohan qui ?" => Ah ah OUF ! Bon super ! Tu verras c'est un beau couple :p ( enfin pas encore à ce moment de l'histoire...) lol
Bon je file répondre à ton autre commentaire :D
Pleins de bisous volants
Oh tu voudrais l'enlever carrément ? Moi j'aime bien cette inversion, justement ça fait post-apo "genre on a changé de mode vie, t'as vu, on inverse les choses, t'as vu, mais ça reste une dictature, t'as rien vu"
A voir si ça t'apporte qqch ;) mais moi j'aime bien
Hâte de voir les coquineries de Jun alors :3
À la seconde où elle a mis la clé dans son soutien-gorge, je me suis dit « allez y les cocos, je suis avec vous sur ce coup », quelle déception, il lui a juste offert un portrait ! Et de son père en plus, ça aurait pu être un truc à la Titanic « draw me lire one of tour french girl », mais même pas ! Limite si la grand-mère vient pas casser le coup aussi xD
PEUT MIEUX FAIRE MAKARA !
Bon sinon je m’attendais à la fin puissance milleeee, mais ça m’énerve parce que tu nous donnes la réponse avant qu’on soit à la fin, du coup je peux pas te montrer à quel point j’ai de bonnes théories xD Après j’en ai plein qui sont foireuses : le père d’Alya on le connaît j’en suis sûre, si ça se trouve c’est le Kâ, et sur la route elle va croiser Kian et tomber amoureuse ET CE SERA DE L’INCESTE.
Toujours plus de drame, j’adore xDD
Allez, je sais pas si je m’arrête ou si je continue, je commence à fatiguer !
"LE SHIP ÉTAIT TOTAL SUR CE CHAPITRE".=> Je sais, moi aussi je les shippe à mort :p
Bah oui, il lui a juste offert un portrait de son père, c'est déjà pas mal ! Vu qu'elle ne se souvient plus de lui ;-)
Alors en ce qui concerne les petits twist de chapitre, je m'attends à ce que le lecteur les devine... C'est plus les twists de fin de tome où je serai dégoûtée si tu les devine^^
"le père d’Alya on le connaît j’en suis sûre, si ça se trouve c’est le Kâ, et sur la route elle va croiser Kian et tomber amoureuse ET CE SERA DE L’INCESTE."=> MDR MAIS PAS DU TOUT !!!
"Allez, je sais pas si je m’arrête ou si je continue, je commence à fatiguer !"=> lol, quand j'ai vu ton autre com j'ai cru que t'allais tout enchaîner dans la nuit !
Cette fois j'ai quand meme une petite remarque de rien du tout : je trouve contre-intuitif cette histoire de génomes bas 1, 2, 3 et hauts 48 49 52. A chaque fois ça me perturbe, c'est vrai que mathématiquement 1 et 2 sont plus bas que 49 mais dans le contexte ça fait super bizarre ! les génomes bas devraient être les 50 et les hauts devraient être les 1, non ? Tu n'as pas eu d'autres remarques dans ce sens ?
voila c'est tout pour les critiques XD pour le reste je suis complètement conquise !
Jun, et Alya : cette histoire de clones wooooow O___O ! c'est une idée de fouuuuuu !!! j'adore putain ! je crois que je suis fan de Mallaig, entre ça et les mémoires effacées ! (fan dans le sens c'est passionant, pas dans le sens c'est cool hein!)
Je croyais Jun plus jeune tiens... Quel age a Alya ? La demande de jumellage a la fin va bien simplifier les choses pour eux ! et j'aime toujours beaucoup ce trio de femmes, même si la grand-mère est une plaie, je la trouve quand meme attachante, surement parce que c'est une mamie.
Cyla : PAS LES ANIMAUX BORDEL è.é Pas cool qu'ils fassent participer le père, c'est vraiment n'importe quoi. le Ka est vraiment un... c'est vraiment un... (vais-je oser la faire ?) c'est vraiment un caca è.é (j'ai osé. Please dis moi que je suis pas la première).
la famille de boulets : je trouvais le Ka vraiment archi con de vouloir faire sa chasse à l'oeuf, tout ça pour une gamine pourrie gatée. Mais maintenant que la mère a expliqué pourquoi, je le trouve beaucoup moins con, et ça fait froid dans le dos. J'adore comment t'as ammené ça, on croit a un caprice puis on découvre toute la noirceur de ce qui se cache derrière.
Anael et Nohan sont vraiment chouettes, j'adore leur relation !
C'est mignon que Anael ait choisi son amie d'enfance ! j'espère qu'elle était d'accord :(
et ils sont graves dans la merde avec leurs chutes de naissances de femmes ! il va falloir se mettre au clonage aussi, hop hop hop !
Kian... mon Dieu a chaque fois qu'il a une ligne de dialogue une voix hyper snob s'impose dans ma tête, comme ça : "Pouah ! Je vais en référer a pèreuh !" (oui bon a l'écrit ça se transmet mal), du coup... bah il me fait rire XD
Tu vas voir que j'aurais tout fini avant le début du PArathon ! il va falloir que t'avances !
Alors au sujet de ta remarque :
Cette fois j'ai quand meme une petite remarque de rien du tout : je trouve contre-intuitif cette histoire de génomes bas 1, 2, 3 et hauts 48 49 52. A chaque fois ça me perturbe => Bah écoute tu es la première à me le dire ! Mais j'avoue que moi-même je m'emmèle les pinceaux xd. Bon après j'ai grave la flemme de reprendre ça^^ ahahaha
Jun, et Alya : cette histoire de clones wooooow O___O ! c'est une idée de fouuuuuu !!! j'adore putain ! je crois que je suis fan de Mallaig, entre ça et les mémoires effacées ! => Alors là je suis ravie car moi aussi je suis bien fan de Mallaig ^^ Le pire c'est que je suis sûre que certains gouvernements trouveraient ça génial aussi, j'espère que ce livre ne tombera jamais dans de mauvaises mains ! mdr.
Je croyais Jun plus jeune tiens... Quel age a Alya ? => Alya a 19 ans.
je la trouve quand meme attachante, surement parce que c'est une mamie. => il ne faut JAMAIS se fier aux mamies !
le Ka est vraiment un... c'est vraiment un... (vais-je oser la faire ?) c'est vraiment un caca è.é (j'ai osé. Please dis moi que je suis pas la première). => MDR, tu m'as pliée en deux ! Non ce n'est pas la première fois que l'on me le dit ( enfin dans ces termes si apr contre !) xd ! Après justement on m'a reproché qu'il manquait de relief, qu'il semblait juste méchant... ça t'a gêné toi ?
je trouvais le Ka vraiment archi con de vouloir faire sa chasse à l'oeuf, tout ça pour une gamine pourrie gatée. Mais maintenant que la mère a expliqué pourquoi, je le trouve beaucoup moins con, et ça fait froid dans le dos. J'adore comment t'as ammené ça, on croit a un caprice puis on découvre toute la noirceur de ce qui se cache derrière. => Tu peux remercier mes lectrices antérieures car c'est elles qui m'ont fait rajouter ce passage, donc je suis bien contente de lire ce ressenti de ta part. :p
il va falloir se mettre au clonage aussi, hop hop hop !=>Ils peuvent pas ils ont pas de technologie...
Tu m'as fait trop rire avec tes reflexions sur Kian, je me suis dis " quand elle va découvrir qu'il est gay, elle va devenir histérique" => J'AVAIS RAISON ! mdr
Bon j'attends ton dernier com maintenant ! Pleins de bisous volants !
Merci encore pour ta lecture <3
Makara
Re moi^^ Alya a des visions, cool !
J’adore cette histoire de jumelant, qui me fait penser une nouvelle fois à Black mirror mais à un autre épisode (l’épisode avec le système de rencontre qui rejoint celui sur les points mérites). Bref ton roman est dans l’air du temps !
Je suis vraiment curieuse de voir la rencontre Mallaig/Etioli tellement elles sont aux antipodes.
J’ai quelques questions/remarques :
Le quotient collectif d’Alya est familial, alors que, pour les hauts génomes, le quotient collectif est par génome ? Ai-je bien compris, ô maitresse de Mallaig ? Pardonne mon cerveau embrouillé.
La mention à Elsa gagnerait à apparaître dans un chapitre précédent. C’est un élément qui permet de cerner Alya qui pourrait être évoqué avant.
Alya a subi une opération pour effacer les souvenirs de son père, opération conseillée par sa grand-mère>étant donné le mode de fonctionnement de Mallaig, les autorités ont tout intérêt à faire oublier les "fuyards" comme le père d’Alya à la population. Je suspecte que la décision vient d'encore plus haut…
Peccadilles,
car les Têtes se vantaient de les avoir tous brûlés après leurs numérisations
On entendit l'homme pianoter sur son écran et ses sourcils se froncer pendant la recherche.>les deux propositions ne fonctionnent pas avec le verbe entendre.
Au plaisir de te lire, plus que deux chapitres ô tristesse, mais voilà que Jun arrive
bisous bisous
Alors pour le rêve d'Alya, il ne s'agit pas vraiment d'une vision mais tu verras plus tard ^^ :p
L'histoire des Jumelants peut en effet rappeler cet épisode de Black mirror (que j'ai adoré) mais sur Mallaig il ne s'agit pas de trouver l'Amour, juste d'éviter la solitude on va dire...
Le quotient collectif d'Alya est familial, alors que, pour les hauts génomes, le quotient collectif est par génome ? Ai-je bien compris, ô maitresse de Mallaig ?=> Yep tu as très bien compris :) Cela leur donne un privilège par rapport aux autres clones et une certaine marge d'"erreur" on va dire :p
La mention à Elsa gagnerait à apparaître dans un chapitre précédent. C'est un élément qui permet de cerner Alya qui pourrait être évoqué avant. => Intéressant c'est vrai que je pourrai glisser cette info dans le chapitre 3.
Alya a subi une opération pour effacer les souvenirs de son père, opération conseillée par sa grand-mère>étant donné le mode de fonctionnement de Mallaig, les autorités ont tout intérêt à faire oublier les "fuyards" comme le père d'Alya à la population. Je suspecte que la décision vient d'encore plus haut... => La grand mère d'Alya appartient au conseil des Têtes, on peut difficilement faire plus haut...
Je suis vraiment curieuse de voir la rencontre Mallaig/Etioli tellement elles sont aux antipodes. =< ça arrive ça arrive je sais que cela prends un peu de temps !
Pleins de bisous, merci encore pour ta lecture :)
Et bonne nouvelle : le chapitre 11 arrive bientôt !
Pleins de bisous volants
Non je n'ai pas du tout trouvé le chapitre ennuyeux : c'est inattendu, on apprend plein de choses et c'est rythmé.
Les explications sur Malhaig sont très claires. Sauf une chose que je ne comprends pas : comment Alya sait ce qu'elle peut faire ou pas faire (genre sport, dessin...) puisqu'elle n'a pas de niveau de génôme ? Grâce au décompte collectif de sa famille, c'est ça ? Ou à leurs génome ?
Alya est de plus en plus attachante à cause (ou grâce) à sa différence. Une vraie rebelle, sensible, qui se soucie de ses proches, en plus. Pour l'instant c'est mon personnage préféré. Evidemment, je regrette qu'elle n'ait pas posé plus de questions à Jun, mais l'émotion liée au portrait est une raison convaincante de ne pas le faire. Et apparemment, elle va pouvoir poser les questions plus tard.
Le bureau de Jun est un endroit sympa : en décalage temporel avec le reste de cet univers. Et Jun lui-même devient lui aussi très attachant.
Je suis assez fascinée par les deux mondes parallèles que tu as créés, qui sont radicalement différents l'un de l'autre. Et tu nous fais passer sans problème de l'un à l'autre. C'est comme si on alternait entre deux bouquins, pour l'instant, mais j'ai vraiment hâte de voir ce que va donner la rencontre des deux : à mon avis ça va faire des étincelles !
Je réitère : je suis accro ;)
Une petite remarque de style sur ce chapitre : il y a beaucoup de passages où tu utilises uniquement des phrases très courtes. A la lecture, ça fait très saccadé et ça manque de liant.
Détails :
"Le droit chemin n'avait qu'une voie et Camilla se targuait de le connaître." : joli !
"Alya, malgré son désintérêt complet pour le sujet, fut touchée par la persévérance de sa grand-mère." : c'est bizarre qu'elle soit touchée, vu qu'elle se rend compte que sa grand-mère fait ça pour elle-même et non pour Alya.
"Eux ne possédaient que des petits studios ou de deux pièces minuscules." : ou des deux pièces
"À son souvenir, son cœur se serra. " : c'est normal que ce À soit souligné ?
"Devant l'infrastructure, une lignée de clones attendait patiemment à l'entrée." : pourquoi infra ? Structure suffirait peut-être ? Ou bâtiment ?
"Les scientifiques nous ont dis qu'ils avaient un remède." : nous ont dit
"- Je dois vous parler, débina-t-elle avec précipitation." : débita-t-elle (se débiner c'est quand on file à l'anglaise, et débiner quelqu'un c'est lui casser du sucre sur le dos)
"- Je peux, par contre, vous dresser son portrait " : à vérifier mais je dirais que "dresser" ne s'utilise pas pour un portrait au sens premier du terme. Ca s'utilise plutôt pour une description écrite ou orale, et pour un portrait "psychologique", il me semble. Comme "dépeindre". Ici, peut-être que "dessiner" conviendrait mieux.
"En toute évidence." : l'expression est "de toute évidence". Si tu l'as volontairement détournée, je ne suis pas sûre de comprendre la nuance que tu as voulu mettre. Si tu ne l'as pas écrit en lien avec cette expression, je ne comprends pas ce que tu as voulu dire.
A+
Mais tu vas bientôt arriver à la fin des chapitres publiés !! Youpiiiiiii
Je suis super contente de lire ton ressenti sur les derniers chapitres car maintenant (enfin!=) tout s'accelère :)
comment Alya sait ce qu'elle peut faire ou pas faire (genre sport, dessin...) puisqu'elle n'a pas de niveau de génôme ? => Dans son cas, elle prend le génome de sa mère tant qu'elle n'est pas jumelée.
<br />
Alya est de plus en plus attachante à cause (ou grâce) à sa différence. Une vraie rebelle, sensible, qui se soucie de ses proches, en plus. Pour l'instant c'est mon personnage préféré. => Oh c'est super :) car Alya ne fait pas du tout l'unanimité !
Jun lui-même devient lui aussi très attachant. => YESSSSSSSSSSSSSS ( commentaire inutile^^lol)
Je suis assez fascinée par les deux mondes parallèles que tu as créés, qui sont radicalement différents l'un de l'autre. Et tu nous fais passer sans problème de l'un à l'autre. => Alors là merci pour le compliment, ça me fait réellement plaisir car ce n'est pas facile de jongler avec ces deux (trois) univers !
Je réitère : je suis accro ;) => Makara devient toute rouge
Au niveau de la remarque sur le style, c'est vrai que les phrases sont assez courtes, je pense que je ferai deux-trois changements mais je vais d'abord me concentrer sur le chapitre 5 qui en a nettement plus besoin^^ ahaha
Bon déjà je voulais dire que tu as vraiment l'oeil ! Rien ne t'échappe ! Et c'est super :p ça me fait du boulot^^ Mais ça ne me dérange pas :p
Pour le débina je pensais avoir écrit détita mais non ... Mystère mystère !
Pour le "en toute évidence", c'est un choix je trouvais que ça sonnait mieux...
Je modifie dardar au niveau de tes autres remarques :p
Merci encore Isa, tu m'es d'une grande aide :)
Pleins de bisous volants pour toi et ta famille :)
Makara
Et bien il est pas mal du tout ce chapitre ! Je trouve au contraire que les explications sont bienvenues. Tout devient plus clair et je suis satisfaite de la fin !
Il y a peut-être des longueurs par moment - du moins c'est mon impression -, mais j'aime beaucoup. Je te l'ai dit par mp, mais plus on avance, plus tes chapitres s'améliorent (même si le tout reste bien hein), même au niveau des dialogues, quand je te reprochais de parfois manquer de subtilité, je ne retrouve plus ça maintenant par exemple.
Je déteste Camilla et j'aurais plutôt tendance à compatir avec la mère. Alya continue aussi à m'énerver je crois xD surtout dans la scène où elle se pointe devant Jun en mode "je veux des réponses". D'accord mais réfléchis un peu avant hein, tu sais pas qui traîne dans le coin hahaha
Bref, je m'enflamme. J'aime beaucoup la lecture en tout cas.
Petits pinaillages :
Dans ce quartier, comme tous les génomes au dessus de 20, les habitants n'avaient pas de quotient individuel. La survie était assurée en binôme et les actes de l'un avaient des conséquences sur l'autre. Lorsque le quotient collectif arrivait à zéro, une déprogrammation avait lieu. Des patrouilleurs venaient gentiment vous chercher et on entendait absolument plus parler de vous. Qui s'en souciait lorsque deux mille de vos doubles habitaient votre quartier ? : je trouve que tu changes trop de ton. En t'adressant directement au lecteur par le "vous", ça casse le rythme du chapitre. Voilà xD
A tout de suite !
Oui la grand mère d'alya est une vraie peste ^^. Alya n'en fait toujours qu'à sa tête, normal qu'elle énerve un peu :p
Je vais relire le chapitre pour examiner le rythme et relire le passage que tu me mentionnes :)
Merci encore de ta lecture, j'ai besoin d'une bonne dose de motivation en ce moment tellement je suis prise dans le boulot pour m'y remettre !
Bisous volants
Première peur à la fin du chapitre 1 : comment je vais faire pour m’arrêter au 3 et remettre ma lecture de la suite à la fin du plumest show ? Je me suis retrouvée complètement immergée dans le récit, prête à lire le livre en entier. S’il y avait des erreurs eh bien, je ne les aie pas vus, trop happé par l’histoire, le contexte, le décor.
Fin du chapitre 2, je pense que je vais faire un commentaire groupé avec un paragraphe par chapitre. Eh ben mince alors ! Le deuxième confirme le premier, j’adore le choc des deux univers et j’accroche aussi sur le second personnage. Cela dit, vu la vitesse à laquelle je dévore tes chapitres… C’est prenant ! Immersif ! Bien décris, et ça éveille ma curiosité au plus haut point. (Pourquoi ça ressemble à un journal ce que j’écris ? ^^)
Chapitre 3 : impossible d’arrêter. ^^ Le recyclage… À mon avis, ce n’est pas un truc cool… D’après le patrouilleur, pourtant, ça semble être une chance, mais pour moi le mot recyclage ça veut dire qu’il faut créer une chose pour en créer une autre et la première étape ne me dit rien qui vaille quand elle s’applique à des êtres humains. Peut-être un effacement total de la mémoire et de la personnalité pour repartir de zéro, ou alors, je ne sais pas, ça sent la manipulation génétique…
Chapitre 4 : Oh… Étonnant mélange que ces deux frères jumeaux qui se détestes et qui, en même temps… On en apprend plus sur la situation d’Etioli et notamment le manque de femmes (et peut-être leur traque, ce qui expliquerait pourquoi Cyla doit se faire passer pour un garçon). J’adhère toujours autant, j’aime beaucoup tes personnages, leur diversité et leur réalisme.
Chapitre 5 : Des clones ! Toute cette histoire de génomes s’explique donc et le plan se met en place. Le plus drôle, c’est que le père de Cyla voudrait lui faire faire le voyage inverse. ^^ Je vois se profiler une grande aventure. J
Chapitre 6 (Je suis partie pour les 8 d’affilés ^^) : Première rencontre entre les personnages et rencontre avec les oiseaux aussi. Etonnantes créatures, je sens qu’ils ont leur importance. En parlant de rencontres, je me demande comment les héros des deux îles vont se rencontrer et dans quelles circonstances… Ils sont assez différents, mais leurs différences les rapprochent. Je suis incapable de m’arrêter en tout cas, quelqu’un va pigner à la fin du chapitre 8…
Chapitre 7 : Ils vont tuer le roi ou la petite fille ??? C’est terrible, mais le doute plane… Je ne sais pas si j’aime ou déteste le jumeau de Nohan, sans doute les deux à la fois. Par contre, pour le père, je suis certaine ! ^^
Chapitre 8 : Mallaig est vraiment un endroit charmant… La sécurité, mais par pour tout le monde et à quel prix. Comme Alya, je saisirais l’occasion de fuir, quel que soit mon génome… Le portrait du père d’Alya ressemble aux descriptions de la famille royale d’Etioli… Bon, sans doute des traits communs au peuple de là-bas, mais je garde cela en tête au cas où. ^^ Sinon je ne trouve pas le chapitre ni le livre ennuyeux du tout, je ne suis pas perdu dans les explications sur Mallaig (j’attends sagement la suite), quant à Alya, eh bien je suis impatiente de savoir où elle va nous mener ! Elle ne manque pas de caractère, elle est forte, rebelle ^^ Je l’adore ! ^^
Eh voilà, 8 chapitres d’un coup ! ^^ Je ferais des commentaires plus détaillés pour la suite, mais je suis vraiment séduite par les univers, les personnages, l’histoire. C’est riche et varié, intriguant, ça se lit très bien. ;)
Merci de ta lecture et de tes compliments :) Je suis scotchée qu tu ais lu les 8 chapitres d'un coup ! Pfiou ça fait plaisir ça !
J'ai adoré lire le récapitulatif de ton ressenti sur ta lecture <3
C'est tellement cool d'avoir tes réactions et tes interrogations même si je ne vais rien révéler^^ (rire diabolique)
Une chose : je suis super contente que tu adores Alya, j'ai l'impression qu'elle ne plait pas à tout le monde et je n'arrive pas à savoir pourquoi ^^ahah
Bref j'ai hâte de publier la suite pour que tu me dises ce que t'en penses :)
pleins de bisous volants
Pour ma part, le chapitre n'était pas ennuyeux. L'intrigue avance petit à petit, on commence à avoir des exlications sur ton monde qui permettent de mieux réaliser certaines choses. Alya n'est pas mon personnage préféré, c'est un genre d'héroïne qu'on retrouve souvent en dystopie, mais pour autant, elle en me sort pas par les yeux comme certaines "héroïnes" de livres publiés qui sont complètement plates ! Elle se différencie des autres et c'ets ce qui fait son charme, malgré un comportement parfois typé. Je ne sais pas si ce que je dis est très clair... En tout cas ce chapitre laisse de plus en plus supposer une romance entre elle et Jun, encore une fois c'est courant mais si c'est bien fait, (= ni trop rapide ni trop plein d'hormones ni tiré par les cheveux, je sais ça fait beaucoup de conditions) je n'ai pas de problèmes avec ça.
Bref, une bonne impression pour ce chapitre, pas tellement d'action mais une intrigue qui continue à se mettre en place et c'est très agréable, à condition de parvenir à éviter les clichés ! (je ne suis pas la mieux placée pour dire ça, Emeline de Flamme noire est un cliché sur pattes xD )
Alors ton commentaire c'est un peu les montagnes russes je ne sais pas trop sur quel pied danser ^^. Ce que tu me dis sur alya me rassure et m'inquiètes un peu. Bon si j'ai bien compris c'est pas ton personnage préféré mais t'accroche quand même ? Et par rapport à une autre question d:un de tes précédents commentaires, est ce que ta curiosité est un peu plus satisfaite sur le fonctionnement de mallaig ou tu as trouvé ça un peu lourd ?
Pleins de bisous volants
Makara
coquillages et crustacés :
"Seul les plus bas chiffres ont l'autorisation d'y aller régulièrement." [Seuls]<br />
"Moi qui vous ait toujours protégée de tout cela" [c'est une faute récurante chez moi aussi, mais c'est moi qui ai]
"Plusieurs avaient donc le droit d'accéder aux loisirs (opéra, cinéma, piscine, jeux d'arcade...) qu'Alya fréquentait tous les jours." [Ici, il me semblerait plus pertinent d'évoquer les possibilités d'Alya plutôt que ce qu'elle fréquente. Au vue de sa personnalité, elle n'use ni n'abuse de ce genre de loisir, non ? Donc, sa classe lui permet des options sans qu'elle n'en fasse usage quotidiennement, proposition : qu'Alya pouvait fréquenter tous les jours. Cela donne de surcroît une supériorité tacite sur les génomes hauts]
"La plupart des habitants de ces quartiers vivaient jumelés, cela amenait les couples à se surveiller ou à s'entraider dans leur travail et leur vie quotidienne. Si l'un des deux agissait mal, le couple se retrouvait sanctionné. Seul ceux possédant un génome en dessous de 20 obtenait un quotient individuel. Lorsque le quotient collectif arrivait à zéro, une déprogrammation avait lieu. Des patrouilleurs venaient gentiment vous chercher et on entendait absolument plus parler de vous. Qui s'en souciait lorsque deux mille de vos doubles habitaient votre quartier ?" [sur ce paragraphe, peut-être qu'à la place de la phrase : "Seul(s) ceux possédant un génome en dessous de 20 obtenai(en)t un quotient individuel." qui arrive comme un cheveu sur la soupe ;) pourrais-tu envisager de dire quelque chose comme : Dans ce quartier, comme tous les génomes au dessus de 20, les habitants n'avaient pas de quotient individuel. La survie était assurée en binôme et les actes de l'un avaient des conséquences sur l'autre. Lorsque le quotient collectif [...] votre quartier ? ce n'est qu'un exemple, mais je pense que tu gagnerais en profondeur si tu reformulais un peu ce début de paragraphe]
"Alya, quant à elle, possédait un quotient personnel et un quotient collectif." [pas sûre que tu aies besoin de répéter quotient]<br />
"Les points qu'elle accumulait ou qu'elle perdait dans la semaine étaient déduits ou ajoutés à ceux de sa grand-mère et de sa mère. En ce moment, il indiquait 3564 points. Autant dire qu'elles ne risquaient pas d'être déprogrammées." [n'a-t-elle donc pas deux chiffres pour deux quotients ? donc son personnel = XXXX et son familial = XXXX (peut-être inutile de le préciser ?) et sinon, j'aurais ajouter un petit adverbe ou locution de temps après déprogrammées (immédiatement, tout-de-suite, ...) pour renforcer l'idée de détention d'un "pouvoir" supérieur aux autres. Ils sont dans des castes strictes ?! :)]<br />
"Des portes se suivaient, toutes jumelles." [la notion de gémellité n'est pas inintéressante ici, toutefois, cela fait redondant avec le "jumelant" et la notion de couple qui va derrière, identique pourrait suffir ?]
"- Je dois vous parler, débina-t-elle avec précipitation" [l'incise débiner me gène un peu. Je comprends qu'elle veut parler vite, mais cela dénote avec le ton que tu emploies d'habitude]
"- Je suis désolée. " [c'est Jun qui parle désolé]
"- Je n'aime pas qu'on me touche." [pourquoi pas de l'impératif ? ]
"Qu'est-ce que vous voulez savoir sur votre père ?" [peut-être peux-tu alléger la question : que voulez-vous savoir sur votre père ? ou que souhaiteriez-vous ... ?]
"- Tout. Je n'en peux plus de tous ces mystères. J’asphyxie. L'avez-vous connu ?" [l'emploi du verbe asphixiser dans cette forme de donne l'impression non pas qu'elle étouffe, comme je le pense, mais qu'elle paralyse les autres et non elle-même. Joli verbe que tu peux peut-être garder sous le coude pour une autre fois ?]
"- Je ne comprends pas. Qu'est-ce que vous attendiez de moi ? Ce n'était pas mon rôle de vous informer des raisons de son départ..." [alléger la question ? Qu'attendez-vous ... et pour la suite j'aurais plutôt employé du présent comme une vérité absolue : ce n'est pas mon rôle (sous-entendu ce n'est pas le mien, mais peut-être que je vais le faire. ou pas.)]<br />
"Alya acquiesça, pleine d'espoir." répétition de l'espoir qui intervient un peu plus haut : "s'enquit-elle avec espoir et fébrilité."
"Il lui parut que les pièces du puzzle s'assemblaient. " [La phrase est peut-être un peu "lourde" -> les pièces peuvent s'assembler directement sans l'aide de lui parut ^^]
"Une complète hyperactive renchérissait sa grand-mère." [la relation entre la GM et d'Alya n'étant pas fameuse, peut-être pourrais-tu trouver un adjectif plus péjoratif concernant son hyperactivité, surtout qu'elle renchérit pour le dire ! quelques idées au passage : ineluctable, infatigable, tenace, inévitable, ... c'est pas les mieux, mais je sais que tu trouveras :) ]
"Je sais. Désolé. J'avais besoin d'un peu d'air." [Désolée]
"En toute évidence." [De tout évidence, non ?]
"- Ne t'inquiètes pas, on verra ça plus tard..." [t'inquiète]
<br />
Chaque chapitre, c'est Noël avant l'heure !
J'aime l'évolution d'Alya, son rêve intrigue d'autant qu'il fait écho au reste et cela éveille bien évidement la curiosité. Le fonctionnement de ta cité de Mallaig est délicieux : le "jumelage", les quotients, la GM est une pétasse prétentieuse et la mère est un peu effacée, comme ses souvenirs, cela va de soi.
Je me suis questionnée sur le message de Jun à la fin, s'ils sont surveillés, quel intérêt y a-t-il à lui dire textuellement ? Une phrase détournée pourrait être sympahtique !
et sinon, chouette, y a du flirte gunidé dans l'air :D j'ai hâte de lire ça !
Une petite attention, tes personnages s'excusent beaucoup dans ce chapitre... Alya et Jun, ça fait peut-être beaucoup :)
Je n'ai qu'une envie, c'est de lire la suite (ça marche si je te soudoie pour ça ? ;) ) !
Belle écriture et à très vite.
Merci merci pour ton passage et tes propositions ! Comme toujours elles sont vraiment d'une sacré pertinence ! Je suis si contente de te voir à fond dans l'histoire :)
Ahah tu as raison la GM est une pétasse prétentieuse et ça ne va pas aller en s'arrangeant^^
Merci d'avoir repéré les coquilles et les maladresses et de me proposer en plus tes idées ! C'est d'une grande aide ! Je vais en tenir compte et même reprendre certaines phrases que tu me proposes !
J'avais tellement peur d'en faire trop dans ce chapitre que ce soit au niveau des explications, que de la relation GM/Mère/fille ou avec Alya et Jun.
Ah bon il y a du flirt ? Absoluuuument pas Madame :p
Alors en ce qui concerne le soudoiement, j'accepte les chèques... (Non c'est moi qui devrait te payer compte tenu du TRAVAIL que te demande la lecture^^)
Pleins de bisous volants <3