Chapitre 7 : Paroles d'honneur

Par Bleiz
Notes de l’auteur : Ça y est, les points de vue se croisent enfin ! Hâte de savoir ce que vous penserez de cette dynamique et de la nouvelle direction que prend l'histoire. Bonne lecture !

—Monsieur, Dame Chidera est prête à vous recevoir. Si vous voulez bien me suivre…

—Ah, j’arrive ! s’exclama Ojas. 

Il se dépêcha d’emboîter le pas au serviteur, jetant toutefois un dernier regard au petit salon où on l’avait fait attendre. Les poutres brillantes de laque, les grandes vitres de verre, le tapis qui recouvrait le sol d’un bout à l’autre de la pièce – il aurait voulu fixer chaque détail dans sa mémoire. Mais son regret se dissipa dès qu’il pénétra dans le dédale de couloirs.  Ojas essaya de se concentrer sur le chemin, de mesurer la distance entre chaque salle pour mieux évaluer la taille réelle de la demeure Volindra, mais rien à faire. Il n’avait d’yeux que pour le décor qui s’offrait à lui. Bouche bée, il levait le nez pour voir les oiseaux peints qui prenaient leur envol du plafond, tournait sur lui-même pour étudier les oliviers qui poussaient dans le marbre et les sirènes discrètement gravées dans les lambris, tant et si bien qu’il dut plusieurs fois se reprendre et accélérer pour ne pas perdre tout à fait son guide. Le palais des Volindra était un rêve d’artisan – mieux, d’artiste. Ojas aurait payé cher pour travailler sur un chantier pareil.

Mais Chidera ne l’avait pas fait venir pour lui proposer son patronage. Si ç’avait été le cas, son serviteur l’aurait précisé. Or l’homme, dissimulant sa livrée noir et or sous une cape de mauvaise qualité, s’était contenté de lui remettre une lettre. Il y était seulement écrit :

« Ojas, fils de Metello, est demandé par Chidera Volindra, membre du Conseil pourpre, en sa qualité de représentant du quartier des Cordes. »

En dessous avaient été griffonnés à la hâte ces mots :

« Ojas, c’est urgent. Viens demain à la première heure. N’en parle à personne.

-C. »

Il avait passé la nuit à retourner le message dans tous les sens, sans trouver la moindre raison pour laquelle elle voudrait le voir. Il avait beau être en contact direct avec le Conseil pourpre, il n’était élu que depuis peu et n’avait pour ainsi dire aucune influence. Il n’était que charpentier, et pauvre avec ça ; les Volindra n’avaient pas besoin de son aide et de ses sous, ni de ceux de quiconque par ailleurs. Puis il réfléchit. Chidera avait signé de son nom propre, pas celui de sa famille. Elle avait aussi demandé sa discrétion. Soudain, les bateaux de l’Empire lui apparurent, et son cœur se mit à battre plus fort. Se pourrait-il qu’il y ait un problème avec la délégation ? Le traité était-il en danger ? Il déglutit avec difficulté. Quoi qu’il en soit, ce devait être grave. Jamais elle ne l’aurait fait venir si ce n’était pas le cas. Pas avec les envoyés des Landes dans les parages.

À travers le verre coloré qui ponctuait les couloirs à rythme régulier, Galatéa se tordait, grossissait, s’agitait comme une créature vivante. Sa respiration suivait Ojas, l’attachait à elle, amplifiée par la teinte rose, orange, rouge du verre qui faisait écho à celle du ciel. Depuis les hauteurs de la demeure Volindra, Galatéa endormie paraissait attendre. Elle appelait Ojas qui, confusément, sentait la tension émanant de la cité comme autant de volutes de fumée, nées un an plus tôt. Il aurait voulu en apaiser la chaleur indistincte ; il faillit toucher la fenêtre du bout des doigts pour la saisir.

Il eut une pensée pour Mirage. Il espérait que Jan et Maïa parviendraient à s’entendre avec lui. Ojas s’en voulait un peu de le traiter comme un enfant turbulent, incapable d’être laissé seul, mais ses souvenirs refusaient de revenir, malgré leurs efforts, et le jeune homme paraissait en souffrir plus qu’il ne voulait le montrer. Il tournait comme un lion en cage dans la petite maison, allant et venant de sa chambre à l’établi, sans un mot mais avec force soupirs et coups d’œil par-dessus son épaule. Ojas espérait que la présence de Jan et Maïa le distrairait, au défaut de le consoler. Et puis, peut-être ses deux amis parviendraient à réveiller sa mémoire ? À tout le moins, Mirage serait en sécurité avec eux : loin des regards inquisiteurs, des voisins curieux et des agents de l’Empire.

—Dame Chidera, votre visiteur est là.

—Fais-le entrer.

Les portes s’ouvrirent et Ojas pénétra dans le bureau. Là, debout au centre de la pièce se tenait Chidera Volindra. Vêtue d’une tunique noire et d’un large pantalon assorti, elle ne portait que deux bracelets dorés aux poignets. Ojas se demanda si la simplicité de sa tenue avait été préparée pour le mettre à l’aise. Elle posa son regard sur le charpentier et sourit.

—Ojas, dit-elle en s’avançant vers lui. Ça fait longtemps.

—Dame, c’est un plaisir de vous revoir.

La jeune femme haussa un sourcil, sans se départir de son air amène.

—Dame ? Je pense que nous avons dépassé le stade de ce genre de politesses… Tu peux nous laisser, Ekir.

Le serviteur fit sa révérence et prit son congé. Les portes se refermèrent derrière lui sans un bruit. L’homme et la femme se dévisagèrent un instant. Chidera paraissait fatiguée, nota Ojas sans surprise. Elle se tenait droite, la tête haute, mais ses cernes noirs n’avaient pas été cachés par la poudre matte qu’elle portait parfois, lors des cérémonies ou des réunions du Conseil pourpre. 

—Je sais que ma requête s’est faite de manière… peu orthodoxe, articula Chidera en grimaçant, mais je n’avais pas le choix. Tu ne m’en veux pas, j’espère ? 

—Oh, non, bien sûr que non ! Comment pourrais-je- 

—Je plaisante, Ojas, rit-elle en lui tapotant le bras. Excuse-moi, je voulais simplement te taquiner… Elle inspira profondément : Et m’excuser. Je n’aurais pas dû te convoquer ainsi. Toi aussi, tu fais partie du Conseil pourpre.

—Dame, je ne suis que représentant de quartier, protesta Ojas avec vigueur. Vous êtes membre ! C’est loin d’être la même chose. Et puis, vous pouvez toujours faire appel à moi. Si je peux vous aider avec quoi que ce soit, alors…

L’air espiègle qu’elle affichait jusque-là s’évanouit, et devint songeur. Elle le regardait avec curiosité, presque incrédule. Ojas l’avait déjà vue ainsi. L’espace d’un instant, la Chidera de ses souvenirs, couverte de cendres, remplaça la Chidera immaculée qui lui faisait face. Mais bien vite, la jeune femme sourit à nouveau et l’illusion se dissipa.

—Oui. Je peux compter sur toi.

Et Ojas aurait eu du mal à mettre des mots sur la fierté qui lui gonfla le cœur à ce moment-là. La Volindra lui indiqua le fauteuil face à son bureau et il alla s’y asseoir. Chidera, de l’autre côté, sortit d’un tiroir un carnet à la couverture de cuir. Ojas se pencha un peu pour mieux l’observer, mais la jeune femme posa la main dessus et dit :

—Tu n’étais pas là à la dernière séance du Conseil.

Ce n’était pas une question. Les membres assistaient à toutes les réunions du Conseil pourpre, mais les représentants de quartier n’ayant que le droit de proposer des lois et de poser des requêtes, ils n’étaient pas toujours conviés. Lors de la dernière séance, deux semaines plus tôt, leur présence n’avait pas été requise – ou désirée. À quoi bon ? Seules les grandes familles avaient le droit de voter. Malgré tout, Ojas acquiesça :

—C’est exact, dame.

—Non, pas « dame », dit Chidera en secouant la tête. Appelle-moi par mon prénom. J’insiste, ajouta-t-elle avant que le charpentier ait pu protester. Il ne sera pas dit que les Volindra traitent mal ceux envers qui ils sont redevables.

—Personne ne vous accuserait de ça, répondit Ojas à voix basse, troublé mais sincère.

Mais la jeune femme n’en démordait pas.

—Peu importe les autres. Je ne témoignerai pas moins de respect envers l’homme qui m’a sauvé la vie qu’envers un membre de ma famille. À moins que tu ne préfères un peu plus de formalité ? Je pourrais t’appeler monsieur… Ojas dut montrer une expression bien dépitée, car Chidera retrouva son sourire taquin. Dans ce cas, appelle-moi par mon prénom et tutoie-moi. Ainsi nous serons égaux, et ma dette me pèsera moins.

—Dans ce cas… C’est un honneur, Chidera, et le nom prononcé timidement tintait étrangement à ses oreilles.

Satisfaite, la Volindra reprit, les doigts pianotant sur le carnet :

—Donc, la dernière séance du Conseil. Tu n’étais pas là, mais je suis sûre que tu as dû entendre des rumeurs sur le sujet discuté.

—Eh bien, il y a bien eu des bruits qui couraient… Comme quoi vous aviez décidé de partir à la recherche… Ojas ne put finir sa phrase.

—Oui, c’est ça. Les dieux, lança Chidera, les yeux dans le vague. Malgré tous nos efforts, nous n’avons pas trouvé grand-chose sur leur départ, ou sur ce qui a pu leur arriver. J’ai proposé au Conseil de me charger personnellement de l’enquête. Comme elle piétine jusque-là et que personne n’a envie de s’occuper d’une mission vouée à l’échec, ils ont décidé de me laisser faire. Entre autres, j’ai obtenu l’accès à tous les documents liés aux dieux, à l’incendie, et l’autorisation de fouiller le temple moi-même.

Elle s’arrêta, le temps de respirer. Ojas aurait aimé pouvoir faire de même. Il n’en croyait pas ses oreilles : Chidera allait retrouver les dieux ? Sa gorge était sèche, ses mains tremblaient sur ses genoux. Oui, si c’était elle – elle qui était capable de tout, qui n’avait peur de rien, ni du feu ni de la foule – alors peut-être… Peut-être ! Soudain, une idée lui traversa l’esprit et il s’exclama :

—Mais, l’Empire… !

—Exact, dit aussitôt Chidera. La délégation arrive au pire des moments. La signature du traité devrait se faire dans le courant de la semaine prochaine, mais nous ne pouvons pas prendre de risque. Autrement dit, je ne peux pas me rendre en personne au temple. Tout mouvement de ma part pourrait les alerter. C’est pour ça que j’ai besoin de ton aide.

Ojas la fixa, cligna des yeux. Il ouvrit la bouche, la referma. Enfin il parvint à lâcher :

—Pardon ?

—Ojas, je ne peux pas mener l’enquête seule, surtout dans les conditions actuelles. J’ai besoin de quelqu’un pour m’épauler et pour accomplir ce dont je suis incapable : aller sur le terrain. Ojas, répéta-t-elle en se penchant vers lui. Nous ne pouvons pas attendre que les dieux reviennent d’eux-mêmes. Il en va de la sécurité de Galatéa. 

—Oui, je comprends, répondit faiblement Ojas. Mais, moi… ?

Il aurait voulu lui expliquer qu’il était la dernière personne à pouvoir accomplir une tâche aussi importante. Qu’il n’était qu’un artisan, même pas le meilleur, à peine bon, et que quelqu’un comme lui n’avait rien à offrir à une personne comme elle. Cependant Chidera avait planté son regard dans le sien, et le feu qui s’y trouvait lui nouait la gorge. Elle le regardait, pourtant il avait l’impression qu’elle voyait bien au-delà de lui. Ojas ne pouvait pas lutter contre un feu pareil. Le silence s’étira. Chidera le rompit :

—Tu as peur ?

—Non, dit-il aussitôt. Peur de quoi ? Les dieux ont disparu. Le pire est déjà arrivé. Je ne sais juste pas si je suis à la hauteur…

—Tu as tort. Le pire est à venir. Si l’Empire nous découvre sans protection, alors il fondra sur nous comme un aigle sur sa proie. Les dieux ont disparu ? Qu’à cela ne tienne : nous les ramènerons. Mais pour ça, il faut agir, et vite. Tu dis que tu n’es pas à la hauteur ? Tu te trompes. Tu es courageux, Ojas, plus que tu ne le penses. L’homme qui est venu à mon secours est quelqu’un de fort.

« Est-ce que je vous ai vraiment sauvé la vie ? » voulait-il lui demander. La nuit de l’incendie hantait encore ses rêves. Parfois, il revoyait le dôme de pierre s’effondrer sur lui-même et le chœur de cris s’élever de l’île. D’autres soirs, c’était le visage de Chidera, poussiéreux et ensanglanté qui le faisait se réveiller en sursaut. C’était il y a un an, à peine. Ç’aurait pu se passer deux siècles plus tôt : c’était tout aussi irréel. La Volindra le regardait toujours et cette fois, Ojas perçu dans son expression d’ordinaire impassible un éclair d’angoisse. Le souvenir qui envahissait ses pensées s’envola. Sa crainte s’effaça d’un coup. Ne restait plus que la salle silencieuse et la jeune femme en face de lui, attendant sa réponse. « Ah, » pensa-t-il. « J’avais oublié qu’elle était plus jeune que moi. » 

Alors Ojas inspira profondément, pria Maen qu’il faisait le bon choix, et dit :

—D’accord.

—D’accord ?

—Je t’aiderai. J’irai au temple à ta place et je trouverai ce dont tu as besoin. La délégation impériale ne sait pas qui je suis, je pourrai me déplacer facilement. Dis-moi juste ce que tu veux que je fasse ! déclara-t-il, poings serrés sur ses cuisses mais plein de détermination.

Chidera ne prit pas la peine de cacher son soulagement. Elle se leva et vint poser une main sur l’épaule du jeune homme.

—Merci. Je savais que je pouvais compter sur toi. 

Sa main retomba le long de son corps dans un léger cliquetis de bijoux. 

—Pour l’instant, je n’ai pas de piste précise. Le carnet que tu vois là, et elle pointa du doigt le petit journal qu’elle avait posé sur son bureau, appartenait au grand prêtre. Malheureusement, il semblerait qu’il ait été écrit dans une langue inconnue de mes gens et de moi-même. En clair, il est illisible. Il n’y a pas un livre dans ma bibliothèque qui fasse référence à un langage similaire. 

Elle se tourna à nouveau vers Ojas.

—Je suis certaine qu’il reste des informations dans le temple. Si c’est un code, il peut être percé ; si c’est une langue étrangère, il doit exister d’autres textes qui pourront nous éclairer. Iasonas avait beau être le grand prêtre, il n’était pas tout-puissant. Ce qui est caché remonte toujours à la surface. 

—Mais tes gens ont déjà fouillé le temple, non ? pointa Ojas.

—Ils ont forcément manqué quelque chose, insista la jeune femme. Avec l’incendie, la disparition des dieux… Nous étions tous paniqués, désespérés. Mes hommes aussi. Or ils ne sont pas retournés au temple après.

—Les Serza ont disposé leurs gardes devant, remarqua le charpentier en se grattant la nuque. Personne n’y est entré depuis. Ils me laisseront passer ?

—Avec ceci, oui, et Chidera posa un anneau dans le creux de sa main.

Ojas plissa les yeux, observa la bague de plus près. C’était une chevalière, à la tête carrée, arborant le cercle mi- onyx, mi- or des Volindra. Il le retourna : en dessous avait été gravée une tête de panthère.

—C’est mon insigne particulière, expliqua Chidera en croisant les bras. Elle est unique, et te servira de passe-droit. Un conseil : ne la montre pas à n’importe qui. Elle indique clairement que tu travailles pour moi, désormais. Essayons de garder notre alliance secrète, ne serait-ce que quelques semaines…

Incapable d’articuler une réponse cohérente, Ojas se contenta de hocher la tête. La bague pesait lourdement dans sa paume. Un si petit objet, porteur de tant de pouvoir… L’idée le dépassait complètement. La mission qui venait avec plus encore. Lui, Ojas, allait pénétrer dans la demeure des dieux. « Sauf qu’ils n’y sont plus, » se rappela-t-il. « Plus personne n’y est : ni les gardes, ni les serviteurs, ni le grand prêtre. Personne. Je vais être seul là-bas. » Un frisson le parcourut. Chidera se fiait suffisamment à lui pour lui demander un tel service. Il devait réussir. L’échec n’était pas une option. Mais les dieux, le mystère qui enserrait le temple et barrait ses portes à tous : tout était si grand par rapport à lui.

Il fallut que Chidera lui tapote l’épaule pour qu’il reprenne ses esprits. Il balbutia :

—Quoi, comment ?

—Je disais que si tu as besoin de quelque chose, n’hésite pas, répéta-t-elle. Que ce soit des fonds, une lettre de recommandation, n’importe. À partir de maintenant, tu es mon allié. Demande-moi ce que tu veux, conclut-elle avec un grand sourire.

Ojas s’apprêtait à répondre qu’il n’avait besoin de rien quand une pensée l’arrêta. Il s’éclaircit la gorge :

—Eh bien, à vrai dire… Chidera lui fit un signe d’encouragement, et il poursuivit : J’ai recueilli quelqu’un, il y a quelques jours.

—C’est généreux de ta part.

—Je ne sais pas… C’est juste que, il n’est pas de Galatéa. À ces mots, Chidera haussa les sourcils, mais garda le silence. On l’a trouvé sur la plage et Jan – c’est un ami à moi, un pêcheur – me l’a amené, comme je suis le représentant des Cordes. Il était évanoui mais maintenant, il s’est réveillé. Le problème, c’est qu’il ne se souvient de rien, même pas de son nom. Nous avons cherché un peu, mais sans succès…

—Et tu aimerais que je me renseigne sur une potentielle disparition, compléta Chidera.

—Retrouver sa famille, si possible. Il n’est pas blessé, mais être seul, sans se rappeler qui il est… Ojas fronça les sourcils en repensant à l’expression étrange de Mirage quand ils s’étaient retrouvés sur la plage, à ses yeux fouillant la mer. Je crois qu’il doit en souffrir beaucoup.

Chidera posa un doigt sur ses lèvres, bras croisés, et parut réfléchir un instant. Alors qu’Ojas commençait à s’inquiéter et à regretter son audace, Chidera s’exclama :

—Très bien. Faisons comme ça. Je me renseignerai sur ton invité et te ferai savoir dès que je trouverai quelque chose. Tu dis qu’il vit chez toi ?

—Oui, c’est ça, dit Ojas soulagé. Des amis sont avec lui en ce moment. Mais il était très agité, hier…

Le jeune homme se tourna vers la grande fenêtre du bureau, tournée vers l’océan.

—J’espère qu’il va bien.

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Raza
Posté le 17/07/2025
Salut !
Le chapitre est bien écrit et fort plaisant :)
La seule chose je trouve, c'est que ce chapitre a une difficulté inherente a sa nature : on sait ce qu'il va se passer, et en même temps, il faut bien qu'on le lise (une ellipse serait bien étrange !). Je me suis demandé si un rappel de pourquoi les 2 personnages sont liés ne serait pas agréable, ou si cette envie n'est que due à ma reprise de lecture.
Merci et à bientôt !
Bleiz
Posté le 18/07/2025
Salut Raza,

Est-ce que tu pourrais me dire en quoi on sait ce qui va se passer dans ce chapitre ? Tu veux dire les informations qu'ils échangent ? C'est vrai que les lecteurs eux savent, mais j'aime bien aussi montrer la relation entre les deux à travers cette discussion... Mais je prends note de ta remarque !
Oui, le lien entre les deux n'est pas encore limpide - ils sont "proches" parce qu'ils ont tous les deux un lien avec le Conseil Pourpre et visiblement il s'est passé quelque chose le jour de l'incendie, mais toute autre information est volontairement gardée pour l'instant :)

À bientôt !
Raza
Posté le 18/07/2025
Oui c'est ça, le chapitre repose 100% sur l'exposition de leur relation, mais du coup comme on n'apprend rien de nouveau, mon cerveau a faim d'information ^^'
Après gros disclaimer : le développement des personnages en général est quelque chose qui ne m'intéresse pas des masses, donc faudrait demander à quelqu'un qui aime ça. :)
À bientôt !
Edouard PArle
Posté le 19/06/2025
Coucou Bleiz !
Ah chouette cette rencontre entre deux pdvs, ça finit d'éclaircir les relations entre tes perosnnages, les enjeux de pouvoir les rôles de chacun etc...
Très cool qu'il y ait un lien preexistant entre Ojas et Chidera, ça donne envie d'en savoir plus. Ils n'ont pas dû échanger beaucoup après l'incendie vu la gêne/ retenue d'Ojas face à Chidera. La dynamique de la conversation était intéressante à suivre.
Forcément les voir alliés dans l'enquête est prometteur pour la suite de l'intrigue, curieux de voir les ennemis qu'ils vont probablement rencontrer. Curieux de voir si les deux enquêtes entre les dieux et Mirage ne vont pas finir par se lier...
Je continue !
Edouard PArle
Posté le 19/06/2025
Ps : "Chidera paraissait fatigué, nota Ojas sans surprise." -> fatiguée
Bleiz
Posté le 19/06/2025
Salut Edouard,
Merci pour la faute, je la corrige de ce pas. Et oui, ça y est, tous les fils sont noués les uns aux autres ! On peut embarquer dans le coeur de l'histoire :)
Maëlys
Posté le 19/05/2025
Coucou !!

Super intéressant tout ça ! C'est cool de voir deux protagonistes discuter, et ça éclaircit pas mal de choses ! Le fait qu’Ojas ai sauvé Chidera dans l'incendie est intéressant, j'espère qu'on aura le droit à un petit flash-back ! Hâte de voir où va mener cette mission d’Ojas....
Très belle description de la demeure Volindfa !
A plus !
Bleiz
Posté le 19/05/2025
Coucou Maëlys,

J'espère que ce chapitre a éclairé les zones d'ombre restantes ! S'il reste des incompréhensions (outre celles qui sont volontaires) dis-le moi, que je puisse voir comment rééquilibrer les informations ! Et oui, Ojas et Chidera, enfin dans la même pièce x) Flash-back il y aura, mais je le garde en stock pour plus tard. J'ai hâte de vous montrer la suite !

À plus !
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