Chapitre 8 : Sortent les monstres

Par Bleiz
Notes de l’auteur : Voici le nouveau chapitre. Comme toujours, dites-moi s'il vous plaît, vos hypothèses et si des passages ne sont pas assez clairs - en sachant que je vous tiens volontairement dans l'ombre à certains endroits, sinon c'est pas drôle. Bonne lecture !

Mirage courait à en perdre haleine. Une main fermement agrippée sur son capuchon, l’autre maintenant sa cape autour de lui, il zigzaguait tant bien que mal dans la foule. Derrière lui retentissait l’appel, de plus en plus distant, de Jan :

—Petit, reviens ! Bon sang de – Mirage !

Mais son cri se noya dans le brouhaha du marché.

Mirage se glissa dans une ruelle. Là, collé contre un mur, les joues rougies par l’effort, il attendit. Puis, voyant que rien ne venait, il relâcha ses épaules et il put prendre une profonde inspiration. Aussitôt, les relents âcres de détritus et d’urine du passage où il s’était caché lui parvinrent. Il plaqua une main sur sa bouche pour ne pas vomir. Et la bile qui lui brûlait la gorge, la plante de ses pieds en feu d’avoir trop couru ! Depuis combien de temps n’avait-il pas cavalé ainsi ? Il ferma les yeux sous le coup d’un nouveau haut-le-cœur. Suffisamment longtemps pour avoir la nausée au moindre effort, apparemment. Il se pencha en avant, mains sur les genoux, en soufflant lentement par la bouche. « Tout ça, c’est de la faute d’Ojas, » pensa-t-il, et il sentit la colère remonter en lui. 

Pour qui se prenait-il, à le garder enfermé chez lui ? Il n’était ni un enfant, ni un criminel. Il avait le droit d’aller et venir comme bon lui semblait. Après tout, le reste du monde pouvait le faire : il suffisait de voir le grouillement du marché, tout ce peuple qui marchait le long du Tir, s’agglutinant devant les stands et les échoppes ambulantes, négociant avec énergie, bavardant, riant ! N’avait-il pas le droit de faire de même ? Si eux étaient libres, pourquoi pas lui ?

Mirage se força à desserrer les dents. Il s’appuya un peu plus contre le mur. Même dans l’ombre, les pierres étaient chaudes. Mirage se lova un peu plus contre la rocaille. Il resta ainsi à regarder les passants : personne ne lui prêtait attention. Il aurait aussi bien pu ne pas être là. Une part de lui s’en réjouissait. Une autre se demandait comment ils pouvaient ne pas le voir. Un coup d’œil à ses vêtements lui apporta toutes les réponses nécessaires : son visage était dissimulé et il ressemblait à un paysan. La chemise que lui avait donnée Maïa était propre, mais simple, bizarrement brodée au col et aux manches des mêmes symboles que ceux qui se trouvaient sur les vêtements de Jan et d’Ojas. Maïa lui avait expliqué qu’il s’agissait des symboles de Maen, chef des dieux de Galatéa, et qu’ils le protègeraient, mais Mirage n’était pas convaincu. Le pantalon était de toile grossière, et trop court : il pouvait sentir le vent sur ses mollets. Surtout, ses pieds étaient couverts d’une épaisse couche de poussière et d’autres boues qu’il préférait ne pas reconnaître. Même sa cape était rapiécée. Mais celle-ci sentait bon, pourtant. Elle sentait le bois et la cire. Il y enfouit le nez un instant. Alors, petit à petit, le calme lui revint. 

Oui, sans doute qu’Ojas n’avait pas fait exprès de l’offenser. S’il lui avait envoyé ces deux pauvres excuses de garde-chiourme qu’étaient Jan et Maïa, c’était sans doute parce qu’il s’inquiétait pour lui, par excès de bonté.

Bénis soient les cœurs généreux et les simples d’esprit. Personne n’était plus utile qu’eux.

Rasséréné, Mirage sortit de la ruelle et se mit en route. La dernière fois qu’il était passé par là pour aller à la plage, ils avaient pris à droite, puis tout droit, puis encore à droite… À moins que ce ne fut à gauche ? Il leva le nez vers l’horizon. En se mettant sur la pointe des pieds, il pouvait apercevoir le bout des mâts qui dodelinaient, juste au-dessus de la ligne des toits. Inconsciemment, il sourit. Bientôt, il serait au port. Il ne lui restait plus qu’à trouver le chemin. 

Soudain, un reflet scintillant attira son regard. Au milieu des épices et des tissus, un vieil homme enturbanné avait disposé sa marchandise sur un tapis aux couleurs fatiguées. Assis par terre, il scrutait les clients potentiels, cherchant à déceler ceux qui seraient intéressés ou trop faibles pour ne pas céder à ses apostrophes. Parfois, une quinte de toux lui raclait les poumons mais, bien vite, il repartait à l’attaque pour appâter le chaland, sans grand succès. Mirage s’agenouilla devant le tapis. Il y avait là des bracelets de coquillages, de petits peignes en os et en nacre, des chaînes où étaient accrochés de fins pendentifs en verre coloré… Il crut même voir de l’ambre véritable dans les bagues et une topaze incrustée dans la poignée d’un miroir de poche. Le jeune homme murmura par devers lui :

—Ça fait longtemps que je n’ai pas vu de si belles choses.

—Je te le fais pas dire ! se rengorgea le marchand. Tiens, celui-là : une broche en forme de grappe de raisin. Regarde comme elle brille ! On dirait une vraie !

Mirage plissa le nez. C’était bien des améthystes, quoique de mauvaise qualité. En les polissant, elles devraient retrouver un certain éclat. Cependant Mirage pouvait déjà dire qu’elles ne seraient jamais l’égale de certaines pierres précieuses, moins rares mais mieux travaillées.

—J’ai vu mieux, remarqua-t-il distraitement. Dis-moi, par où dois-je aller pour trouver le port ?

—J’ai l’air d’un guide touristique ? répliqua avec hargne le vieil homme vexé. Tu m’as pris pour qui ? Je vends mes produits, c’est tout. C’est trois sous pour le peigne, quatre pour les bracelets, dix pour le miroir et quinze pour la broche. Si ça te convient pas, va-t’en !

La monnaie de Galatéa lui était inconnue, comme toutes les autres. Il n’avait aucun souvenir là-dessus. Néanmoins il doutait que ce joli bric-à-brac vaille le premier prix annoncé par cet escroc. Celui-ci le regardait désormais d’un sale œil. Cependant, la broche lui plaisait bien. Il tendit le bras pour l’examiner de plus près mais le marchand le frappa pour l’en empêcher : 

—Eh, bas les pattes ! On touche avec les yeux… Surtout que toi, t’as pas l’air d’avoir un sou vaillant, marmonna-t-il en observant la tenue de Mirage.

Mirage regarda confusément le dos de sa main, là où l’homme l’avait tapé. La peau était rouge. Ce n’était rien, pas grand-chose. Il n’avait même pas eu mal. 

Le temps sembla s’arrêter. Il avait vaguement conscience du tumulte du marché autour de lui mais les sons lui parvenaient avec difficulté, comme s’il s’était trouvé sous l’eau. Il ne parvenait pas à se détacher de la tache rouge qui s’étendait sur sa main blanche. Lentement, ses yeux remontèrent jusqu’à croiser ceux du marchand. Ses oreilles n’entendaient plus ce que le monde lui disait. Il ne restait que le battement de son cœur dans sa poitrine, comme autant d’éclairs, et le rugissement de sa rage.

Alors Mirage se pencha vers le marchand et releva son capuchon – à peine ! si peu ! Juste de quoi fixer proprement le vieillard dans les yeux. L’homme découvrit le visage de Mirage ; son expression se métamorphosa en un masque de surprise. Puis la surprise devint fascination. 

Alors Mirage sourit et ce sourire n’avait rien de bon.

—Marchand, dit-il, et sa voix brillait comme le miel, coulait comme le vin, sais-tu ce que tu viens de faire ?

Bouche bée, le vieil homme secoua la tête, les yeux rivés sur le jeune homme.

—Tu m’as frappé, articula ce dernier avec lenteur. Tu m’as fait mal.

—Pardon, bredouilla le marchand.

—Personne, et sa voix brillait comme le fer, coulait comme le sang, personne ne me fait mal. Jamais plus.

—Pardon. Pardon !

Il cligna des paupières, une fois. Puis ses yeux restèrent grand ouverts, incapables de se détacher de la figure devant lui, même si le vent lui brûlait la rétine, même si les larmes perlaient sur le rebord de ses cils. Mirage tapota son menton du bout des doigts, l’air de réfléchir. 

—Tu pourrais trouver le moyen de te faire pardonner. Dis-moi comment aller jusqu’au port.

—Il faut descendre par-là, puis prendre à gauche, bredouilla-t-il, les yeux toujours rivés sur Mirage. Après, c’est tout droit. 

Mirage sourit. C’était un beau sourire, joyeux, tout en lèvres roses et en fossettes. L’homme se mit à trembler de tout son corps.

—Maintenant, donne-moi la broche, et il déroula sa main devant lui.

Sans cesser de chuchoter des excuses incohérentes, le marchand y lâcha le bijou. Seulement alors Mirage détacha ses yeux des siens. Il soupesa la broche violette avant de la glisser dans sa poche.

—Ça fera l’affaire. Bonne journée, dit-il en se levant, et il s’en fut comme si de rien n’était.

Il s’en alla d’un pas léger, sans un regard en arrière pour le marchand qui semblait reprendre ses esprits et regardait autour de lui, hébété. Le jeune homme lâcha un soupir satisfait. La journée ne se déroulait pas si mal, tout compte fait. Il grimaça en mettant sa main dans sa poche pour y caresser la broche ; sa peau était encore sensible. Mais il haussa les épaules. Il ne voulait plus y penser. Il était dehors ! Il marchait au milieu de la foule, il vaquait selon son bon désir. Son pas devint léger. Cette balade avait un goût de liberté. Pour les autres, ce n’était qu’un matin comme les autres, occupé à faire les courses, à se rendre au travail. Ce n’était qu’une poignée d’heures passées hors de chez soi à accomplir ce qui devait être fait. Pourtant leur corvée du quotidien avait aux yeux de Mirage l’allure des grandes épopées. Il se demanda à quand remontait la dernière fois qu’il s’était baladé ainsi. Il ne put se le rappeler.

Le marchand n’avait pas menti. Au bout d’une dizaine de minutes, le chemin qu’il lui avait indiqué l’amena au port. Mirage ralentit le pas pour mieux voir le paysage qui s’offrait à lui.

Un gigantesque cercle de pierre, ouvert à son extrémité, encadrait les eaux claires. Des bateaux de toute taille y étaient amarrés et partout des hommes allaient et venaient, hurlant des ordres et transportant sur leurs dos de lourdes cargaisons. Des ânes tiraient des charrettes le long des embarcations, soit pour vendre des rafraichissements et des victuailles aux marins affairés, soit pour offrir leurs services aux marchands et aux passagers qui touchaient terre. En plissant les yeux, Mirage pouvait voir l’extension du port : il s’agissait d’un long couloir où les navires les plus imposants avaient largué leurs ancres. Et au-delà, la mer ! L’horizon paraissait n’être fait que d’eau turquoise et de galères qui, avec la distance, n'étaient pas plus grosses que des jouets. Pour rien au monde le jeune homme n’aurait mis les pieds dans l’eau, mais il devait le reconnaître : le port de Galatéa était l’endroit le plus magnifique qu’il ait vu depuis son réveil. Il se remit en marche, longeant les quais. 

Il ne se lassait pas de la vue. Au fur et à mesure qu’il avançait, toujours plus proche de l’océan et éloigné de la Voie blanche, les marins et les pêcheurs se faisaient plus rares. Il appréciait d’autant plus son escapade qu’aucun ne le regardait. En revanche, il ne parvenait pas à saisir le fonctionnement du port. Comment était-on censé savoir quel bateau arrivait et quel bateau partait ? Il pesta intérieurement contre ce manque d’organisation qui lui faisait perdre son temps quand tout à coup, on le bouscula, et Mirage tomba à terre.

—Hé ! s’écria-t-il en tentant tant bien que mal de garder son capuchon en place. Regarde un peu où tu vas, espèce de- 

Mais le marin qui l’avait renversé ne lui prêtait pas attention. De profil face au jeune homme, il gardait les yeux rivés droit devant lui. Exsangue, muet de peur, il leva un doigt tremblant. Mirage se tourna dans la direction qu’il indiquait et se figea à son tour.

Là, sur un gigantesque bateau aux voiles floquées de fleurs jaunes, juste au-dessus de la proue, se dressait un gros chien noir. Mirage n’avait jamais rien vu de pareil. C’était une bête racée, aux oreilles pointues, au museau court et aux babines tombantes ; sa taille paraissait invraisemblablement grande par rapport à la distance. Il devait y avoir, quoi, cinq mètres de hauteur entre le pont du navire et le quai ? Pourtant l’animal lui semblait aussi grand qu’un cheval. Était-ce le soleil qui lui jouait des tours ? Mirage aurait pu jurer que les contours de la bête tremblaient. On aurait dit une esquisse possédée, une tache d’encre qui avait pris vie. Puis le chien retroussa lentement ses babines. Tous ceux présents purent voir les deux rangées de longs crocs acérés qui se dévoilèrent alors.

—Monstre. Monstre ! hurla soudainement le marin.

Son cri sembla réveiller les autres. Aussitôt la poignée de personnes à proximité du navire lâchèrent ce qu’ils avaient dans les mains en hurlant et tentèrent de s’enfuir. Seul restait Mirage, au sol, pétrifié. Le marin qui l’avait poussé essaya de courir, trébucha, se releva à quatre pattes.

La bête sauta du pont. Elle atterrit gracieusement sur le quai, sans un son. Le chien darda ses prunelles fendues sur l’homme qui rampait et claqua des mâchoires. En un instant, il se jeta sur sa proie. Mirage put voir la silhouette de l’animal bondissant juste devant lui. Son choc se transforma en incompréhension, puis en effroi. La lumière n’avait rien à voir avec ce qu’il voyait : le dos de la bête, ses pattes, ses oreilles plaquées sur son crâne vibraient comme le gaz, détachant les contours de l’animal comme du feu noir. Son pelage n’en était pas un ; il était juste une ombre brûlante. C’était un monstre tout droit sorti d’un cauchemar et il allait accomplir ce pour quoi il était venu. Il est bien connu que les monstres ont toujours faim.

Les cris du marin déchirèrent l’air.

Des gouttes aspergèrent Mirage. Tremblant, il toucha du bout des doigts sa joue. Ils lui revinrent rouges.

Puis la créature, mi- ombres, mi- démon, se tourna vers lui, la gueule barbouillée de sang. Mirage tenta de se redresser tandis qu’elle avançait vers lui.

—Non, murmura-t-il en reculant à l’aide de ses coudes. Non, recule ! Il planta ses yeux d’onyx dans ceux de la bête, instables et vacillant comme la flamme d’une chandelle. Recule ! C’est un ordre !

Mais le monstre avançait toujours et Mirage sentit les larmes lui monter aux yeux. Le jeune homme murmura alors :

—Non… non. Je ne peux pas mourir, je ne peux pas, je ne peux pas, pas comme ça ! Maen !

La dernière chose qu’il vit fut une masse noire, toutes dents dehors, se jetant sur lui.

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Portequigrince
Posté le 20/08/2025
Je crois que j'aime bien Mirage, même s'il semble ne pas avoir que de bon côté!
C'est intriguant ce monstre/chien noir. Que fait-il là exactement,t?
Je continue ma lecture!
A bientpt
Bleiz
Posté le 21/08/2025
Salut Portequigrince,

Merci d'apprécier Mirage malgré son sale caractère ! Selon moi, ça fait partie de son charme x)
Mystère mystère sur ce chien-monstre... Tu devrais bientôt en savoir plus !

À bientôt
Raza
Posté le 18/07/2025
Ah Mirage !
Je crois me souvenir avoir fait l'hypothèse qu'il était un des dieux disparu, mais finalement, ne serait il pas celui qu'ils fuient ?
J'aime bien les chiens de l'enfer, c'est toujours impressionnant <3
Quels dieux s'enfuieraient ?
Peut être sont ils partis chercher du renfort.
Sont-ce des extraterrestres ?
Ont ils été enlevés ? (Par des extraterrestres ?)
Mirage est il apparenté (fils/père/héros?)
Il ne.suinte pas la sympathie... qui lira saura.
À bientôt !
Bleiz
Posté le 18/07/2025
Re salut Raza,

Beaucoup d'hypothèses, ma préférence allant aux Aliens, bien sûr ! Peut-être les dieux sont ils partis dans une soucoupe volante.. qui lira saura, comme tu dis x)
Non effectivement, ce n'est pas quelqu'un de sympathique au premier abord x) J'espère malgré tout que tu suivras son évolution !

À bientôt !
Edouard PArle
Posté le 19/06/2025
Re !
Très chouette chapitre, qui donne du relief à Mirage, il semble en savoir plus que prévu, ou, s'il a oublié, être bien conscient de sa valeur ! Il semble avoir un certain aura, voir des pouvoirs magiques. Dieu, demi-dieu ? Il est assez dur à définir pour l'instant ce qui le rend très intéressant ! Il semble très déconnecté des humains normaux en tout cas.
La chute est cool aussi. Cette créature monstrueuse soulève plein de questions : quelle est sa vraie nature ? Joli cliffhanger en tout cas.
Je continue !
Bleiz
Posté le 19/06/2025
Re,
Effectivement, Mirage en sait plus qu'il ne le laisse croire. Pouvoirs magiques, quelque chose comme ça... J'avais un doute sur la fin du chapitre, donc heureuse de savoir que ça fonctionne!
Maëlys
Posté le 23/05/2025
Coucou !
Super intriguant ce chapitre, il est vraiment différent des autres avec l'aspect assez fantastique ! Le passage avec Mirage et le marchand est assez étonnant, ce changement d'attitude du marchand m'a vraiment surprise, je ne sais pas si on a tous les éléments en main pour le comprendre parce qu'à priori, là c'est juste l'expression faciale de Mirage qui l'a initmidé... Sinon c'est pas un personnage qui est super gentil ah ah, un peu méprisant, et il a l'air d'en savoir plus que ce qu'il laisse paraître. Je me demande vraiment s'il a tout oublié, ou s'il fait semblant...
Sinon, l'arrivée de ce monstre arrive vraiment brutalement, c'est assez effrayant ! Hâte de voir ce qui va se passer...
C'est toujours aussi fluide et agréable à lire en tous cas !
A très vite !
Bleiz
Posté le 24/05/2025
Salut Maëlys,

Oui, le fantastique fait sa grande entrée dans Mirage ! Avec ce chapitre (et un peu le suivant), tous les éléments de l'intrigue à proprement parler sont posés et il ne reste plus qu'à essayer de démêler la pelote de laine.
Pour la scène avec le marchand, effectivement tous les éléments ne sont pas en place pour comprendre exactement de quoi il en retourne mais les prochains chapitres vont (légèrement) éclaircir ça.
Oui, Mirage est un poil méprisant x) C'est un personnage clé, très complexe, à qui je vais essayer de rendre justice car il est important pour l'histoire et pour moi-même. J'espère que tu parviendras à le supporter jusque-là x)

À bientôt !
Cherry Fig
Posté le 22/05/2025
Je n'arrive pas à croire que j'ai manqué la notification de ce nouveau chapitre... Oui, ça fait seulement deux jours, mais cette histoire me passionne tellement que ça paraît déjà trop !
En tout cas, j'aime beaucoup ce qui se passe : on découvre de plus en plus le personnage de Mirage, et au premier abord, il n'est pas particulièrement sympathique... Mais honnêtement, on a envie de le connaître davantage. De plus, j'ai une idée très nette de qui il est réellement, mais j'attends (avec impatience) de voir la suite :)
Bleiz
Posté le 24/05/2025
Salut Cherry Fig,

Ça me fait plaisir d'entendre que tu es pris par l'histoire ! Quant à Mirage, effectivement, sympathique n'est pas le terme que j'utiliserais pour le décrire... x) Mais j'espère que tu l'aimeras mieux au fil des chapitres, c'est un personnage avec un gros potentiel de développement que je vais essayer de montrer autant que possible !
Ravie aussi de voir que tu as des hypothèses, j'espère que tu me diras quand tu en sauras plus ou si des éléments te mettent sur une certaine piste ;)

À bientôt ç
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