Chapitre 7 : Parrhasios

Par Makara
Notes de l’auteur : Bonjour à tous ! Voici le nouveau chapitre avec un peu de retard ! C'est un pur 1er jet, n'hésitez pas à me faire des retours sur votre ressenti :)
Bonne lecture et merci d'être là !

Cesare

Je n’ai quasiment pas dormi de la nuit. Je ne pouvais pas fermer l'œil. Une mine de plomb à la main, j’ai dessiné durant des heures, saisi par une fièvre créatrice. Mes œuvres n’ont pas de forme. Elles ne sont qu’ombres et lumières. 
Un clair-obscur de mon âme. On dirait une tempête dévorée par le petit jour.  
Bientôt le chaos s’organise. Mes traits ébauchent un œil, puis un second plus grand et un troisième. Une pupille de charbon, une prunelle azur, des cils immenses et une tristesse visible. 
Je décompose, dans mon regard, les blessures des derniers jours. Je chasse de ma vue le brouillard qui m’empoisonne et ce frère qui émiette ma confiance. Les paroles des familles ducales tournent en boucle dans ma tête “il te ressemble en tout cas, on ne peut le nier, plus que Cesare”. 
Je fais disparaître ces mots en esquissant une bouche ; des lèvres, légèrement entrouvertes qui vont demeurer muettes. Je les muselle.
Toute ma vie, j’ai été le seul enfant du Doge. Toute ma vie, on m’a répété que j’étais unique, promis à un grand avenir. 
Il faut que je le prouve, à présent. Je me sens battu d’avance. 
Je redresse la tête. Le matin est là. 
Le soleil déverse sa vie dans l’atelier et les traînées de poussière sont légion. Nous partons dans trois jours pour l’académie et je n’ai pas terminé ma peinture. Ma commande me fait face. Le regard de mon père me juge de loin. Entre mes parents, mon visage inachevé. Il n’y a qu’un vide pour l’instant.
Je m’empare de mes errances artistiques de la nuit et approche la flamme de la bougie de mon travail. Je réduis le tout en cendre. Créer et détruire sont les maîtres mots de l’artiste. 

Ce qui n’est pas magnifique ne peut exister. 

*    *
*

Le petit-déjeuner se déroule dans un silence de mort. Ma mère ne jette pas un regard à mon père, moi je n’ai jamais été doué pour faire la conversation et Andréa… Hé bien, il mange. Œufs, lards, fruits, gâteaux, poissons : il dévore tout ce qu’il trouve.  À ce stade, c’est presque maladif. Il produit des sons de mastications insupportables qui prouvent son manque d’éducation. 

Je prie pour qu’il s’étouffe, au moins ça détendrait un peu l’atmosphère. Ma prière n’est pas exaucée.
Mon père s’essuie les lèvres avec une serviette en lin, pose ses couverts et nous observe avec un air grave.
— Comme vous le savez, cette année est spéciale : le Concours de l’Inspiration Divine s’ouvre avec un bal. 
J'acquiesce. Andréa relève la tête, ses prunelles brillent et sa bouche demeure grande ouverte. J’aperçois un morceau de pain entre ses dents. Classe…
 — J’attends une attitude exemplaire de votre part. Durant cette soirée, toutes les familles exposeront les Médiocres. 
Les Médiocres. Mon père aime appeler les Chef-d’Oeuvres des autres familles ainsi. Une appellation très condescendante qu’il est le seul à employer, le reste des ducs et duchesses utilisent le mot “Refusé”.
Je dois avouer que j’ai toujours été très curieux des propositions réalisées dans le passé pour le concours. Je crois que j’y vois une possibilité d’inspiration ou une éventuelle mise en garde de ce qu’il ne faut pas faire. 
— Andréa, reprend mon père. À partir de demain, un maître de danse t'apprendra la Volta. 
— La quoi ? répète-t-il hagard.
— La Volta. C’est la danse à la mode en ce moment. Tu ne peux pas aller au bal sans savoir un minimum te tenir.
— Je peux rendre visite à ma mère avant que cette plaisanterie ne commence ?
— Non. Aujourd’hui, j’ai un projet particulier pour vous. 
J’essaie de me composer un visage neutre alors que l’angoisse est montée d’un coup. Un projet particulier… Quelle torture mon père a-t-il encore imaginée ?
Andréa marmonne quelque chose d’inaudible en enfournant une nouvelle brioche dans son gosier. Il n’a pas l’air ravi non plus.
Sans autre commentaire, mon père se lève. Andrea contemple son repas avec un regard empli de regrets et choisit finalement de fourrer une autre brioche dans une de ses poches. 
Je lève les yeux au ciel et j’emboîte le pas à mon père. 

Une fois dans le couloir, je tente d’avoir exactement la même foulée que lui : cela me permet de ne pas être distancé et d’être prêt à réagir. Andrea court derrière. Il est plus petit que nous et ce constat m’apporte une grande satisfaction.
À la direction que nous prenons, je comprends que nous nous rendons dans l’aile est, l’une des préférées de mon père. Il a aménagé là-bas des serres impressionnantes, remplies d’espèces végétales toutes plus rares les unes que les autres. Depuis quelques années, il aime se replier ici. 
Lorsque nous arrivons dans la première serre, la chaleur moite me saisit d’abord, puis les effluves d’épicéas et de pins m’assaillent les narines. Au milieu de cette flore, je distingue deux chevalets qui se font face et au centre une table où l’on aperçoit un saladier en verre dans lequel gisent des raisins et une miche de pain. 

Une boule se forme dans ma gorge. Il va nous faire peindre. Un mélange d’horreur et d’excitation s’empare de moi. 
— Vous avez deux heures pour représenter cette nature morte. Votre travail doit être une réplique parfaite capable de leurrer les animaux.
L’angoisse se propage en moi. Andréa est un faussaire, la reproduction, cela lui connaît : je ne dois perdre aucune minute.
Dans un froissement d’étoffes, mon père tourne les talons et part s’occuper de ses plantes au fond de la serre. 
Je me rapproche immédiatement d’un chevalet. Les domestiques nous ont préparé tout le matériel nécessaire, les pigments sont dans les coquillages, les pinceaux n’attendent que mes doigts. Je me détends la nuque et étire mes bras. Je sais que la position des deux prochaines heures sera dure à tenir.
— Je n’ai pas trop envie de peindre, lance Andrea.
Il part s’installer dans un coin sous un hortensia et se met à déguster sa brioche. Sa nonchalance me choque. N’a-t-il pas compris que l’exercice était obligatoire ?
Je ferme les yeux. Je me dois de l’ignorer. C’est son problème, s’il ne présente rien. Il subira l’ire de mon père. J’imagine qu’il n’existe pas. Je porte mon attention sur la toile encore blanche. Je débute par des aplats de couleurs pour la première couche. 
La grappe comporte vingt grains aux teintes différentes. Certains tirent sur le violet alors que d’autres sont encore rouges. La miche de pain est effritée et les miettes ne font qu’attirer les moineaux qui viennent picorer dans la coupe. Le pain paraît rassis. Des traînées noires parsèment sa croûte.
Je suis souvent obligé de me lever pour chasser les oiseaux qui décomposent la scène. Après une vingtaine de minutes, je ne peux pas m'empêcher de lancer à Andrea :
— En fait, tu ne sais pas peindre, c’est ça ?
Il me sourit. Un rictus que je déteste immédiatement. D’un coup, il se relève et se poste devant son chevalet. Je fais mine d’avoir l’air concentré, mais je viens de me rendre compte de mon erreur : l’enjoindre à entrer dans l’exercice me fait perdre tous mes moyens. Du coin de l’œil, je l’observe. Lorsqu’il peint, son attitude désinvolte disparaît. La curiosité me dévore la poitrine, j’aimerais tant voir comment il fonctionne. Il a calé un pinceau entre son moignon et son torse pour s’en saisir dès qu’il en a besoin. 
Le clocher de la ville résonne. Il ne nous reste qu’une heure.
Je dois me ressaisir ! 

La sueur dégouline de mes tempes. La chaleur moite m’oppresse. Mon cœur bat de plus en plus fort dans ma cage thoracique et j’ai envie d’attraper ces moineaux pour les plumer, car ils ne cessent de réduire notre nature morte à peau de chagrin. Je décide de ne plus quitter mon œuvre des yeux. Le temps s’étire. Il n’existe que ma peinture et le modèle. Ma vision s’est rétrécie ou s’est affutée sur ce qui importe. Je ne vois à présent que des détails : les reflets, la texture, les ombres, le relief. Ces détails sont mon monde. J’ai tellement chaud que des gouttes de sueur me tombent dans les yeux. Elles me piquent ; j’essuie d’un geste fébrile mon regard brûlant. 
Le clocher résonne. 
— C’est terminé.
La voix de mon père a tout d’un couperet. Mon cœur manque un battement et un tremblement saisit ma main. Heureusement, cette imperfection est dans le coin de la peinture, non en plein milieu et ne se verra pas. Je recule d’un pas pour avoir une vision d’ensemble de mon travail. J’ai le souffle court comme si ma respiration venait de s'emmêler dans une toile d’araignée. 
Ai-je suffisamment réussi ma peinture pour qu’un oiseau croie y voir de véritables fruits ? 
Mon père nous fait signe de mettre les trépieds face à face. Je m’exécute. Andréa se démène pour le déplacer. Dès que les œuvres sont stabilisées, nos yeux se posent sur le travail de l’autre. Andréa a recouvert sa toile avec un rideau vert. On ne discerne qu’une partie de la coupe. Mon souffle s’apaise. Le pain et les grains de raisin sont moins bien travaillés que les miens. Il me paraît improbable qu’un oiseau y voie un potentiel festin. 
Mon père récupère une cage dans laquelle plusieurs moineaux pépient. Il l'ouvre. Les volatiles  disparaissent dans la serre, d’autres se rapprochent de nos tableaux. L’un d’entre eux se dirige vers ma peinture et ouvre son bec. Il tente d’attraper l’un des raisins et se heurte à la toile. 
Mon visage s’illumine. J’ai réussi ! Je regarde mon père qui me fait un signe de tête attestant de mon accomplissement. L’angoisse, la pression disparaissent de mes épaules. 
Les moineaux ne sont plus visibles. Comprenant la supercherie, ils ont décidé d’explorer d’autres lieux. 
Andréa est demeuré immobile pendant toute la durée de l’essai. Il ne paraît pas déçu. Il attend.
— C’est dommage que tu aies caché une grande partie de ta peinture derrière un rideau, commente mon père. Pourquoi ne l’as-tu pas enlevé ?  Tu n’as pas eu le temps de finir ?
— Si. Allez voir.
Mon père se rapproche et tend ses doigts pour pousser l’étoffe. Sa main se heurte à la toile.
Mes yeux s’écarquillent en comprenant l’illusion. Andréa a réalisé un trompe-l’œil. Ce rideau a été peint comme le reste. Je sens ma tête tourner. 
Mon père a un sourire satisfait qu’il adresse à Andréa. Ma victoire a un goût amer. Andréa n’a pas trompé les oiseaux. Il a fait mieux. Il nous a trompés nous.  
Je m’effondre intérieurement.
Cet atelier montre qu’il est ce qu’attend mon père. Une surprise. Une feinte. Quelqu’un qui ne respecte pas les règles. 
Je ne suis que la version trop fade de mon frère. Je ne suis que la doublure qui met en avant le véritable artiste. 

*    *
*

Depuis quelques heures, j'erre dans la ville. Je dilue ma honte dans les rues. Lorsque je suis dans cet état, mes jambes me portent toujours vers l’albergo de Pio. Vêtu d’un vêtement sombre et d’un masque de porcelaine qui me ferait aisément passer pour un orfèvre, je pénètre dans l’établissement en donnant une forte somme d’argent au gardien. Ici, je sais que je peux noyer ma déception. Personne ne juge. Tout le monde est là pour oublier l’extérieur et ses injonctions. Ici, les titres n’ont pas cours, l’argent achète la compagnie et les substances qui l’accompagnent. 
Je passe la porte d’une première pièce ou un homme me tend du jus de pavot. Je bois le liquide blanc d’une traite et pars m’asseoir en attendant que le breuvage fasse effet. La journée défile devant mes yeux. Le sourire de mon père me hante. Un sourire qui ne m’est pas destiné. Une douleur irradie ma tête et je suis obligé de me pencher vers l’avant pour l’atténuer. Ma vision se trouble. Je sens la présence d’une personne près de moi. Il sent bon : une odeur de menthe. 
Une main se pose sur la mienne. 
Je frissonne. 
Puis, les doigts caressent mon bras. En fermant les yeux, je peux facilement me convaincre que cette main est celle de Salvatore. J’ai la chair de poule et le besoin impérieux que ses doigts continuent leur exploration. Les larmes me montent aux yeux au moment où je réalise à quel point je suis prisonnier de ce désir, de lui. 
Pourquoi ma vie n’est-elle constituée que de barreaux ? 
J’attrape la main et porte les doigts à ma bouche de porcelaine pour y déposer un baiser. 
Je demeure immobile dans cette position. Incapable d’être plus entreprenant, partagé entre l’envie de m’abandonner et l’impression de trahir l’amour de ma vie. 
— Pas aujourd’hui.
Mon murmure à raison du visiteur. Ma décision m’accable. 
Je me lève.

Il me faut un deuxième verre de pavot. 

*    *
*

Je reviens de l’auberge en pleine nuit, l’esprit encore brumeux. 
Une chose est claire : cette nuit, je vais terminer la commande de mon père. Peu importe s’il juge l’œuvre médiocre, au moins sera-t-elle terminée. Au moins serais-je libéré de cette obligation. 
Je m’attèle à la tâche. Une dizaine de bougies m’entoure. Je m’écoute peindre. Le crissement de la mine de plomb, le bruit de la brosse sur la toile, le crépitement des flammes. C’est une mélodie pour mes oreilles. 
Cela fait longtemps que je ne me suis pas senti aussi serein et confiant. Mon autoportrait ne me fait plus peur. Ce tableau sera accroché dans la salle du conseil des Six, à la vue de tous. Un portrait de famille, mon père, ma mère et moi. Aucune trace de ce satané Andréa. Je peins des heures durant, le bras douloureux, le dos courbaturé, luttant contre le sommeil. Lorsque l’aube pointe ses premiers rayons, je passe le vernis avec un reste de jaune d’œuf. Puis enfin, le dernier détail : la couleur de mes yeux.
Je pose mon pinceau.
J’ai terminé. 
Un sourire satisfait s’étale sur mon visage. Je recule de quelques pas pour contempler l’ensemble. Le portrait de famille a belle allure. Les couleurs, les attitudes, tout me paraît de grande qualité. Même l’arrière-plan, avec ses arches doriques, retient l’attention. 
Mon regard s’attarde sur mon portrait. Ma cage thoracique s’affaisse, mon souffle se coupe. Au milieu de mon père et ma mère, la personne que j’ai représentée n’est pas moi. 
Non. Ce garçon ne me ressemble absolument pas. 
C’est Andréa. 
Ce rat s’est infiltré partout, jusque dans mes pensées profondes. 
Mes membres se crispent et une colère sourde monte de mes entrailles. Non, je ne peux pas montrer ce travail à mon père. C’est déclarer mon échec avant même d’avoir commencé le concours. 
J’attrape les bougeoirs et les approche de la toile. Personne ne doit voir cette toile. 
Les flammes dévorent les coins de la peinture avant de se propager à l’ensemble. 
Je recule de quelques pas.
Mes yeux ne peuvent quitter le brasier.

Créer et détruire sont les maîtres mots de l’artiste. 
Ce qui révèle trop son âme ne peut exister.
 

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Taranee
Posté le 28/10/2024
Coucou, encore un super chapitre !

La rivalité entre les deux frères est bien mise en scène à travers cet exercice de peinture (référence directe à Zeuxis et Praxeas, dont parle Hegel dans "L'Esthétique"). On ressent bien le complexe d'infériorité qui commence à poindre chez Césare.

J'ai beaucoup aimé la fin du chapitre, lorsque Césare brûle sa toile en se rendant compte que c'est Andréa qu'il a peint, et non lui-même, et ces dernières phrases "Créer et détruire sont les maîtres mots de l'artiste. Ce qui révèle trop son âme ne peut exister." : Je ne saurais trop l'expliquer, mais pour moi, qui pratique le dessin depuis de nombreuses années, ces phrases font sens.

Lorsque j'ai vu pour la première fois que l'histoire prenait le point de vue de Césare, je me suis dit que ce personnage allait moins m'intéresser. Finalement, je trouve que Césare est profond, et qu'il reflète bien ce qu'on peut ressentir face à nos créations, et la pression de voir apparaître un rival au moment où l'on ne s'y attendait pas.

Ton histoire est de plus en plus intéressante, d'autant plus qu'elle donne à réfléchir sur l'art et sur la création !

Tara.
Taranee
Posté le 28/10/2024
Je n'avais pas lu le nom du chapitre, mais il s'appelle effectivement Parrhasios, qui est donc le nom qu'on donne aussi à celui qu'Hegel appelle Praxeas. ^^
Makara
Posté le 28/10/2024
Hello again !
Alors je suis bluffée que tu connaisses la référence ! C'est rare ! D'ailleurs, c'est aussi pour ça que j'ai appelé le chapitre ainsi, histoire qu'on puisse faire plus facilement le lien :).
Je suis très contente de lire que tu accroches avec le perso de Cesare, c'est le plus torturé des deux frères et c'est celui avec lequel je vais vraiment exploiter la notion de création et la trajectoire connue "d'artiste maudit". Je suis ravie que tu perçoives tout ça !
Bon, je te laisse lire et je vais faire un tour !
Bises :)
Mak'
ANABarbouille
Posté le 18/10/2024
Ouah on plonge tellement dans la tourmente de cesare!
« Mes œuvres n’ont pas de forme. Elles ne sont qu’ombres et lumières.
Un clair-obscur de mon âme. »
Magnifique entrée en matière ! C’est bien exprimer les problématiques des artistes, l’envie de trouver du plaisir, le besoin de créer, cette angoisse de ne jamais être suffisamment à la hauteur pour se sentir légitime d’exister, un travail intime et pourtant qu’on veut voir prendre vie dans le regard de l’autre; un combat permanent qui me parle beaucoup ;) bravo !
(ps: ton univers me fait un peu pensé à la cité oubliée, je me demandais si tu l’avais lu ?)(ps2: c’est un compliment ;) )
Makara
Posté le 20/10/2024
Hello ANABarbouille,
Je suis contente que les problématiques qui touchent Cesare te parle et te paraissent pertinentes :)
Je ne connais pas du tout "la cité oubliée", je suis allée jeter un coup d'oeil sur le début et c'est aussi un monde de fantasy inspiration Renaissance Italienne ! Il me tente bien, je vais peut-être le lire :)
Merci encore de ta lecture !
Hinata
Posté le 09/09/2024
Oh nooo, on veut tellement que Cesare réussisse à faire son tableau mais le pauvre c'est encore un échec cuisant hahaha (cela dit j'adooore la symbolique derrière ce petit plot twist!)

Moi aussi j'ai un peu buggé sur le rideau trompe l'œil d'Andréa mais surtout parce que vu que la toile est sur un chevalet ça me paraît bizarre de se faire avoir, sachant qu'on imagine quand même Cesare et son padre à une distance raisonnable du tableau ? Je suis pas sûr d'être bien clair haha sorry

Anyway, c'était trop bien, je fonce lire la suite
Makara
Posté le 22/09/2024
Oui, je pense qu'il faudra que je retravaille un peu ce chapitre pour que le twist soit un peu plus crédible !
"Anyway, c'était trop bien, je fonce lire la suite"=> merci <3
Tellement contente que ça te plaise !
Gabhany
Posté le 06/09/2024
Quel chapitre extra ! La montée en tension, la plongée dans les émotions de Cesare, Andrea qui se démarque les doigts dans le nez, l'attitude troublante du père... j'ai vraiment adoré ! Je me doute que ça ne va faire qu'empirer la paranoïa de Cesare ce qui vient de se passer avec Andrea, mais s'il te plait, ne leur fais rien faire de trop grave XD je les aime déjà ces petits choux et j'ai peur pour eux deux ^^
Je continue !
Gabhany
Posté le 06/09/2024
Ah par contre, je n'ai pas compris le titre du chapitre, à quoi fait-il référence ?
Makara
Posté le 06/09/2024
Purée, en te lisant, je me rends compte que tu ne vas pas survivre à la fin du livre ^^. Je vais te préparer une boite de mouchoirs en avance...
En tout cas, je suis contente que le chapitre t'ai plu ! Le titre fait référence au mythe de Parrhasios dans l'Antiquité qui se passe exactement comme je l'ai écris.
Pleins de bisous <3
Loup pourpre
Posté le 06/08/2024
Bonjour Makara,

Il est temps que je fasse un commentaire parce que j'ai avalé cinq chapitres d'un coup comme les oiseaux. Tu sais toujours bien amené tes personnages et décrire tes scènes, comme si c'était des peintures. Je me suis laissé prendre par l'histoire même s'il y a trois petits points qui m'ont un peu gêné.

Je trouve le doge assez complaisant pour une fois, je m'attendais à pire mais bon, peut-être qu'on verra son côté sadique avec la suite de son histoire.

Il faudrait que tu amènes une référence à Parrhasios (il paraît que par le passé, des oiseaux se sont faits tromper par un tableau...). Ainsi, cela ferait un peu comme un mythe et pas une absurdité.

Et pour finir, le côté un peu trop drama queen voir borderline de la personnalité de Cesare. Je sais qu'il est comme ça, très perfectionniste. Cependant, de là à cramer la plupart de ces peintures, je trouve ça un peu exagéré et cela me fait mal au cœur. Il aurait pu peut-être retouché son tableau.

Voilà, voilà. A plus tard.
Makara
Posté le 06/08/2024
Hello Loup pourpre ! Quel plaisir de voir que tu enchaînes les chapitres ! Merci beaucoup pour tes compliments <3. Je suis contente d'avoir pu bien traduire mon univers dès le 1er jet !
En ce qui concerne tes remarques : "Je trouve le doge assez complaisant pour une fois, je m'attendais à pire mais bon, peut-être qu'on verra son côté sadique avec la suite de son histoire."=> Oui, tu verras, c'est un perso complexe et il aime bien caresser et battre cet homme... :/
"Il faudrait que tu amènes une référence à Parrhasios (il paraît que par le passé, des oiseaux se sont faits tromper par un tableau...). Ainsi, cela ferait un peu comme un mythe et pas une absurdité."=> Alors je mentionne parrhasios dans le titre du chapitre mais c'est vrai que c'est une bonne idée de l'inclure dans le texte. Merci de cette proposition !
Et pour Cesare, oui, il est vraiment drama queen, mais bon c'est le cas de beaucoup d'artistes (bonjour la vocation d'artiste maudit !). ça ne va pas trop s'améliorer d'ailleurs.
Cela dit, n'hésite pas à me le dire si tu trouves que cela te sors du texte.
Merci merci de ta lecture !
J'espère que la suite continuera de te plaire !
Mak'
Tac
Posté le 31/05/2024
Yo!
Je trouve que l'idée chapitre est bien, il est intéressant, j'ai aucun doute là-dessus. mais j'ai un souci sur la réalisation ; tu verras dans mon com plus bas qu'en fait je suis pas du tout rentré dans le chapitre, ou plutôt j'en suis sortio à un moment donné. Donc je te dirais bien de garder l'idée, mais de retravailler le truc, parce quej e ne me suis pas du tout fait avoir par tes manigances d'autrice - et c'est dommage (et ça m'étonne parce que généralement, justement, je suis la personne qui se fait avoir )! Mais j'insiste : à part le fait que deux-trois trucs m'aient fait sortir de l'histoire, je trouve que c'est toujours aussi bien !
Est-ce qu'on est pile le lendemain de la réunion nocturne ? si non, quest-ce que Andréa fait de ses journées ? on sait que Cesare peint, ou essaie de, mais Andréa ?
-""Les Médiocres. Mon père aime appeler les Chef-d’Oeuvres des autres familles ainsi. Une appellation très condescendante qu’il est le seul à employer, le reste des ducs et duchesses utilisent le mot “Refusé”. pas clair : les chefs do'uvres sont des trucs refusés ? ou est-ce qu'il y a des chefs d'oeuvres et des chefs-d'oeuvre refusés?
- Quand le père revient après les 2 heures, je verrais bien Cesare sursauter, en mode il est tellement dans sa peinture que même s'il entend le clocher (dont il pourrait guetter la sonnerie dans un côté de son cerveau) il sursaute en entendant son père dont il sétait pas aperçu de la présence.
- je suis désoléo, ma petite Makara, mais les oiseaux qui essaient de manger un tableau ? Ok y a le visuel, mais y a pas les odeurs, ça doit puer la peinture... un oiseau pour moi c'est pas si bête. J'arrive pas à croire quun réel oiseau le fasse. Pour la métaphore, oui, c'est un objectif intéressant, mais le principe de réalité se heurte à l'histoire quand le père sort vraiment des piafs d'une cage. Et en plus j'avais compris direct qu'Andréa avait peint la toile verte. En retournant en arrière, le verbe "recouvrir" est pas déconnant, mais a pourrait marcher pour signifier que la toile a été recouverte de peinture verte... du coup pour moi cette scène a pas du tout marché :'(
- La fin est un peu dramatique (c'est surtout les 2 dernièresp hrase un peu théâtrales) ; je ne sais pas si je trouve ça approprié ou non, sachant que du coup j'étais pas du tout dans l'histoire... mais ça correspond à létat desprit de Cesare, donc je trouve ça cohérent quand même, mais y a peut-^tre une façon de reformuler qui fasse moins dramatique ? (c'est pas évident, et j'ai auss très tendance au drama quand j'écris, donc je compatis pour ma propre remarque :') )
Plein de bisous !
Makara
Posté le 01/06/2024
Hello again Tacounet !
"Les Médiocres. Mon père aime appeler les Chef-d’Oeuvres des autres familles ainsi. Une appellation très condescendante qu’il est le seul à employer, le reste des ducs et duchesses utilisent le mot “Refusé”. pas clair : les chefs d'oeuvres sont des trucs refusés ? ou est-ce qu'il y a des chefs d'oeuvres et des chefs-d'oeuvre refusés?"=> Oui, il faut que je précise car j'ai changé de terminologie en cours de route. Le chef-d'oeuvre gagnant du concours est appelé "Prodige" les autres refusés.
Toutes les propositions soumises au Sérénisime s'appelle chef d'oeuvre (vive les compagnons de France XD)

"Quand le père revient après les 2 heures, je verrais bien Cesare sursauter, en mode il est tellement dans sa peinture que même s'il entend le clocher (dont il pourrait guetter la sonnerie dans un côté de son cerveau) il sursaute en entendant son père dont il sétait pas aperçu de la présence"=> Intéressant comme idée ! Je la garde !

"je suis désoléo, ma petite Makara, mais les oiseaux qui essaient de manger un tableau ? Ok y a le visuel, mais y a pas les odeurs, ça doit puer la peinture... un oiseau pour moi c'est pas si bête. J'arrive pas à croire quun réel oiseau le fasse. Pour la métaphore, oui, c'est un objectif intéressant, mais le principe de réalité se heurte à l'histoire quand le père sort vraiment des piafs d'une cage"=> Ahah t'inquiète, ta réaction ne m'étonne pas. Bon, toute cette scène est copiée sur le mythe de Parrhasios (d'où le titre du chapitre), je n'ai rien inventé. Je pensais que tout le monde connaissait ce mythe, je n'avais pas pour objectif de leurrer les lecteurs mais juste de faire un clin d'oeil à un mythe majeur lié à la peinture durant l'Antiquité.
ça ne me dérange pas que le côté réaliste ne fonctionne pas.

Concernant tes dernières remarques, Cesare est toujours en mode dramatique (il exagère toujours un peu) et parfois, on a un peu tendance à exagérer quand on est seul, donc ça ne gène pas non plus !
Bref, j'espère que ton intérêt pour l'histoire est toujours là malgré ce chapitre ;)
Pleins de bisous !
Ayunna
Posté le 20/05/2024
Coucou Makara !
Et me voilà pour ce chapitre :)

Un concours, un Dieu de Vie, et maintenant un bal ! que de bons ingrédients pour faire une histoire captivante que l’on dévore ^^
J’adore la nonchalance et l’innocence d’Andréa, il n’a peur de rien et ne se laisse pas manipuler, contrairement à Cesare, complètement soumis et perfectionniste. Leurs personnalités sont bien dessinées :) : )
Et cette fin, génial que Cesare ait peint Andréa, malgré lui
Très belles ces phrases à la fin
Cesare me fait penser au compositeur et pianiste Henri Duparc, qui brûlait systématiquement ses œuvres (partitions) qu’il ne jugeait pas assez bonnes. C’était un grand perfectionniste et il ne reste malheureusement peu de trace de son œuvre tant il brûlait systématiquement tout. Les rares pièces qui restent sont d’une beauté absolue, d’une subtilisé infinie (j’en chante et joue au piano)
Bref, tu retranscris brillamment ce monde artistique < 3
Rien à redire chouette chapitre qui se lit d’une traite, j’ai adoré : )

A bientôt
Ayunna : )
Makara
Posté le 22/05/2024
Coucou Ayunna !
"Un concours, un Dieu de Vie, et maintenant un bal ! que de bons ingrédients pour faire une histoire captivante que l’on dévore ^^"=> J'espère bien :p
"Un concours, un Dieu de Vie, et maintenant un bal ! que de bons ingrédients pour faire une histoire captivante que l’on dévore ^^"=> Oui, ils sont très opposés, c'est sympa à écrire en tout cas !

"Cesare me fait penser au compositeur et pianiste Henri Duparc, qui brûlait systématiquement ses œuvres (partitions) qu’il ne jugeait pas assez bonnes."=> Oh je ne connaissais pas, ça me rend très curieuse !!! Je vais aller voir sa biographie et ses oeuvres !
"Rien à redire chouette chapitre qui se lit d’une traite, j’ai adoré : )"=> super <3

Merci encore de tes retours !
Fractale
Posté le 05/05/2024
Au risque de me répéter : j'adore !

Comme Cléooo, j'ai été un peu paumée par le passage sur les Médiocres/Refusés : le nom laisse penser que ce sont les œuvres que le Sérénissime n'a pas choisies, mais ensuite Andréa demande à son père s'il va présenter la création avec laquelle il a gagné le concours… Et j'ai également eu le même ressenti à propos de la scène dans la serre : je ne connaissais pas du tout le mythe auquel tu fais référence, et la supercherie aurait pu fonctionner sur moi ! Je suis un peu surprise que Cesare ne se soit douté de rien alors qu'il avait remarqué qu'Andréa utilisait beaucoup de vert. D'autant qu'il l'aurait sorti d'où, son rideau ? Peut-être que mentionner qu'il y en a dans la pièce rendrait la réaction de Cesare plus logique ?

Mais hormis ces détails, j'ai vraiment été embarquée dans ce chapitre. J'adore la façon dont tu écris des scènes de peinture, je les trouve vraiment immersives et révélatrices sur la psychologie des personnages.
La scène du début du chapitre montre une fois de plus la haine que Cesare éprouve pour lui-même, sans que cela soit répétitif. La maxime "Créer et détruire sont les maîtres-mots de l'artiste" lui va tellement bien…
Il est vraiment obsédé par la phrase sur sa ressemblance avec son père, déjà dans le chapitre précédent l'intensité de sa réaction m'avait interpellée. Peut-être qu'il n'est pas vraiment son fils, que sa mère a eu une "aventure" ? Elle a l'air actuellement bien trop terrifiée pour lui échapper de cette façon, mais il n'en a peut-être pas toujours été ainsi ?
Après c'est peut-être juste une manifestation de plus de sa peur d'être remplacé par ce frère sorti de nulle part. À ce propos la scène finale où il peint Andréa à sa place est incroyable ! On le sent pris dans l'énergie de la création, il ne pense plus qu'à son œuvre, il ne regarde même pas ce qu'il peint tant il est pris dedans, il recule pour contempler la peinture et en tant que lecteur on SENT que quelque chose va mal se passer, on se dit que peut-être il a fait une dinguerie comme utiliser du bleu pour peindre sa peau ou qu'il a juste complètement raté… et là boum, non, c'est très réussi, simplement c'est pas lui ! Ca m'a vraiment fichu un coup, il a profondément intégré l'idée qu'il allait être remplacé par Andréa…

J'ai aussi beaucoup aimé la scène où on les voit peindre ensemble. La nonchalance d'Andréa et sa capacité à penser l'exercice qu'on lui a donné plutôt que de juste exécuter la consigne contrastent avec l'application de Cesare, et je trouve que ça montre les limites de l'éducation extrêmement stricte de Cesare : OK il est devenu un peintre de génie, il est capable en deux heures de réaliser une peinture presque totalement réaliste… mais il ne fait pas marcher son esprit critique quand il peint, il est tellement terrifié par son père, tellement désireux de lui plaire qu'il n'ose pas remettre en question la consigne et penser au-delà, alors que je suppose que c'est vachement important quand on fait de l'art.
L'amertume de sa déception suite à son "échec" était saisissante, il se renfermait complètement en lui-même et faisait à peine attention à ce qui l'entourait, on le voyait dans la scène suivante. Il me fait vraiment de la peine, Cesare…
Makara
Posté le 06/05/2024
Coucou !
"Au risque de me répéter : j'adore !"=> Oh merciiii <3 :D. C'est hyper plaisant de te savoir embarquée dans l'aventure !
Je note pour le mythe, je vais essayer de reprendre le chapitre pour que cela surprenne autant le lecteur que Cesare. Ce sera plus prenant !

"j'ai vraiment été embarquée dans ce chapitre. J'adore la façon dont tu écris des scènes de peinture, je les trouve vraiment immersives et révélatrices sur la psychologie des personnages"=> ça me rassure car, en écrivant, je me suis dis que ça risquait d'être un peu redondant.

"Ca m'a vraiment fichu un coup, il a profondément intégré l'idée qu'il allait être remplacé par Andréa…"=> Tout à fait... C'est bien triste.
J'ai beaucoup aimé lire ton ressenti de ce chapitre sur les deux scènes cruciales (le duel et la fin) !
Tu as une très belle analyse de mon texte <3.
Quand tu verras ce que je réserve à tous ces persos , tu vas me faire des coms de 3km XD

"L'amertume de sa déception suite à son "échec" était saisissante, il se renfermait complètement en lui-même et faisait à peine attention à ce qui l'entourait, on le voyait dans la scène suivante. Il me fait vraiment de la peine, Cesare…"=> C'est vrai que j'ai envie de faire des calins à cesare pour lui remonter le moral.
Tes questions trouveront des réponses plus tard :p
Allez je file répondre à ton dernier com !
Fractale
Posté le 06/05/2024
C'est hyper plaisant aussi d'être embarquée dans cette aventure, donc autant le faire savoir !

Oui, Cesare me fait beaucoup de peine à être obsédé par cette crainte alors qu'Andréa ne semble pas spécialement avoir la volonté de le faire… ça donne envie de les secouer tous les deux pour qu'ils se décident à communiquer !

Cléooo
Posté le 28/04/2024
Salut Makara ! Contente de retrouver ton texte :D (et Cesare <3)

Je te fais mes remontées au compte-goutte pour ce chapitre !

D'abord petite question sur le début :
"Est-ce que vous exposerez celui avec lequel vous avez gagné il y a trente ans ? demande Andréa.
Mon père a un sourire énigmatique.
— Non.
Il ne développe pas. Beaucoup de ragots sont colportés au sujet du dernier concours." -> mais quand le duc parle des "médiocres"/"refusés", ça n'exclut pas les œuvres gagnantes ?

Du détail, dans la serre :
"la chaleur moite me saisit d’abord, puis les effluves d’épicéas et de pins m’assaillent les narines" -> juste une petite remarque, je ne suis pas certaine du tout que ce type d'arbres correspondent à un milieu humide.
(Idem sur le fait de peindre à cet endroit, l'humidité ne contrarierait pas l'utilisation de la peinture ?)

Résultat du duel de peinture :
Mince, je suis un peu déçue, mais à en lisant, j'ai imaginé directement que c'était un rideau PEINT sur le tableau d'Andréa et du coup ça a un peu gâché la "chute" (le ressenti est très différent de celui de Cesare, j'étais donc étonnée qu'ils soient étonnés)... "A recouvert sa toile avec un rideau vert" m'a fait pensé "recouvert de peinture", d'autant que tu as précisé qu'il utilisait de la peinture verte (et Cesare l'a vu, alors comment ne fait-il pas le rapprochement ?). Pourrais-tu dire "cacher" sa toile derrière un rideau ? Masqué ? Ou peut-être ne faudrait pas insister sur les couleurs qu'Andréa a utilisé ?
Ou peut-être, n'était-ce absolument pas ta volonté de tromper le lecteur au même titre que Cesare et son père ? Mais comme on suit le point de vue de Cesare, je trouve que ça marcherait bien que nous (lecteurs) on marche dedans aussi.

La fin du chapitre : génial. J'adore le fait qu'il ait peint Andréa, et sa peur profonde d'être remplacé du même coup. C'est très fin sur la psychologie du personnage, vraiment magnifique. En vrai pour moi c'est cette fin qui fait tout ton chapitre, elle est très subtile et je suis absolument fan.

Voilà pour aujourd'hui, à bientôt :D
Makara
Posté le 30/04/2024
Hello Cléo ! Désolée pour le temps de réponse, je suis en Irlande en trek et du coup la connexion n'est pas terrible !

"mais quand le duc parle des "médiocres"/"refusés" => ça exclut les oeuvres gagnantes. Les oeuvres gagnantes sont nommées "les prodiges" (mais il faut que je le précise).
En ce qui concerne la chaleur dans la serre, ce n'est pas une chaleur tropicale, je vais peut-être essayer de retravailler ce passage pour que cet élément soit moins renforcé.

Par rapport au duel de peinture. Tout ce passage fait référence à un mythe antique celui de parrhasios ( d'où le nom du chapitre). Pour moi, ce mythe est connu, donc je ne m'attends pas à surprendre le lecteur. Mais c'est vrai que pour ceux ou celles qui ne le connaissent pas ça peut être intéressant de maintenir le mystère. Je vais réfléchir !
Je suis contente que tu aimes la fin du chapitre :) J'en suis très fière !
Merci pour ton com <3
Cléooo
Posté le 30/04/2024
Ah je ne connaissais pas le mythe de Parrhasios ! Je viens d'aller le découvrir du coup et en effet tu reprends bien l'histoire ! Ça peut quand même être intéressant de donner la surprise à ton lecteur qui ne connaîtrait pas :)
Bonnes vacances !
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